Cours 05 - Interventions Flashcards
Quel fût le premier service de prévention du suicide pour les hommes et femmes (en 1906)? Qu’ont-ils apportés?
Armée du Salut
- Parler des problèmes et les identifier
- Une aide concrète (par exemple, un emploi, un logement, de la nourriture, une aide juridique, un soutien social)
* La théorie : Le fait de parler des problèmes, de les identifier et d’y apporter des solutions concrètes diminue le désespoir et élimine le risque de suicide.
Quelle est la théorie de la clinique de neuropsychiatrie universitaire de Vienne en 1947?
La théorie : les mêmes méthodes de thérapie (d’orientation psychanalytique) utilisées en cabinet peuvent également être utilisées au téléphone pour aider les appelants suicidaires.
Qu’était la théorie des Samaritains fondés en 1953 par le révérend Chad Varah? Quelle était la croyance de Chad Varah?
La théorie : le fait de pouvoir parler de ses problèmes en toute confidentialité avec des écoutants compétents qui soutiennent les appelants peut prévenir les suicides.
Varah croyait que certaines personnes ordinaires ont la capacité, moyennant une formation et un soutien, de “se lier d’amitié” avec les appelants et de prévenir les suicides en les écoutant et en leur donnant les moyens de trouver des solutions à leurs problèmes.
Quelle était la théorie du Centre de prévention du suicide de Los Angeles de 1958?
La théorie : nécessité d’évaluer le risque pour
orienter l’intervention ; en identifiant les problèmes et les solutions et en orientant les personnes vers les services compétents, les appelants obtiendront de l’aide et le risque sera réduit.
- Questions directes sur le suicide pour évaluer le
risque, plus de suggestions et d’orientations
Selon les recherches scientifiques (sur ce qui est réellement le plus porteur d’espoir), quels comportement des intervenants semble être associé à plus de succès?
L’écoute active a été utile pour établir une relation dans les 3 premières minutes, PAS utile pour diminuer risque suicidaire.
Le plus efficace = une approche de résolution de problème collaborative
La plupart des soins de santé mentale dans le monde ne sont PAS fournis par des professionnels de la santé mentale : la plupart sont dispensés par….
Des travailleurs communautaires, des membres de la famille et des amis, et des médecins généralistes.
___% des pays du monde ont moins d’un psychiatre pour 100 000 habitants
___ % des pays du monde ont moins d’un psychiatre pour 1 million d’habitants
1) 46%
2) 22%
Et donc, comment prévenir le suicide? (première étape)
- Tout d’abord, il faut apprendre à connaître la personne et la nature de ses problèmes (PAS SEULEMENT LE PROBLÈME, mais la personne qu’elle est).
Vous devez montrer que vous écoutez et comprenez la personne et que vous croyez en elle (exercice de la plainte en classe)
Pourquoi refléter des sentiments positifs à une personne suicidaire est important?
Les personnes suicidaires pensent que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue.
Le fait de dire des choses positives augmente l’espoir d’une personne qui se sent désespérée
Ex : vous êtes une perosnne qui prend soin des autres
Quand faut-il poser des questions sur les idées suicidaires ?
Si vous vous demandez si vous devez demander…
Si la personne donne des indications sur le suicide
“Parfois, je pense que tout le monde se porterait
mieux si je n’étais pas là” : vous demandez
Dès que vous avez brièvement parlé de la
situation et établi la relation
Les questions sur le suicide doivent être très neutres et normales, comme si vous demandiez ce que vous avez mangé à midi aujourd’hui
Après avoir appris à connaître la personne et reflété ses sentiments, quelle est la prochaine étape?
- Poser des questions sur le suicide en utilisant la normalisation (ex : certaines personnes qui vivent telle chose pensent au suicide. Pensez-vous à vous suicider ?”)
Que faire si la personne ne dit pas “non” lorsque l’on pose la question du suicide?
Demander comment elle envisage de procéder
Demander si elle a les moyens de le faire
Demander quand elle a l’intention de se suicider (ou être TRÈS curieux)
Demander si elle a déjà tenté de se suicider, et quand
Poser des questions sur la quantité d’alcool et de
drogues qu’elle consomme
Poser des questions sur les problèmes de santé mentale et les traitements
Quelles genre de questions peut-on poser pour connaître ce qui peut l’aider à se protéger du suicide?
Personnes auxquelles elle tient (famille, amis)
Ce qu’elle a fait pour faire face aux problèmes dans le passé qui a été utile.
Que faire après avoir vérifié la présence d’idées suicidaires? (3ème étape)
Si idéation présente = vérifier le risque ou la tentative en cours
Nommez quelques signes d’alertes spécifiques au suicide
Attitude négative à l’égard de l’avenir / désespoir
Faible estime de soi
Signes indirects / directs faisant référence à l’absence / à la mort
Préoccupation pour un suicide connu
Verbaliser ou menacer de se suicider
Comportement dangereux de prise de risque
Comportement suicidaire antérieur
Plan de suicide
Changement soudain et inattendu du comportement et du niveau d’activité (par exemple, passage d’un comportement passif à un comportement actif, abandon de biens)
Comment évaluer les facteurs de protection?
- Sentiment de responsabilité à l’égard de la famille
- Satisfaction à l’égard de la vie
- Soutien social ; appartenance
- Compétences en matière d’adaptation et de résolution de problèmes
- Une relation thérapeutique solide
- Foi religieuse
Comment développer l’espoir (concernant l’ambivalence face au suicide)?
- Valider la demande d’aide
- Identifier les raisons de vivre
- Refléter les points forts de la personne
- Il y a quelque chose qui pousse cette personne à continuer ‐ essayez de l’identifier !
- Aider la personne à penser à des choses positives, ne pas mettre l’accent uniquement sur les problèmes
Comment développer l’espoir (comment faire sentir mieux la personne qui appelle)?
- Estime de soi (renvoyer des caractéristiques positives)
- Relations avec les autres (savoir qui est important pour cette personne ; amener la perosnne à parler de ces relations)
- Rêves et projets futurs
Pourquoi augmenter l’espoir? Cela nous permet de passer à quelle étape?
À la résolution collaborative de problèmes
*lorsque l’espoir augmente, l’énergie pour envisaer des solutions est présente
En quoi consiste la résolution collaborative de problèmes?
- Lister TOUTES les solutions possibles (toujours commencer par chercher des solutions qui ont fonctionné pour la personne dans le passé, dans des situations similaires)
- SEULEMENT si la personne ne peut pas identifier
les solutions utilisées dans le passé et ne peut pas
penser à quelque chose de possible, vous pouvez
suggérer des solutions possibles.
(solution “crams” : concret-réaliste-acceptable-mesurable-succès)
Que faire après avoir listé les solutions?
Le plan d’action :
Résumer la situation et les sentiments de la personne, et ses ressources (demander à l’interlocuteur de résumer également)
Posez à nouveau des questions sur les pensées et les projets suicidaires MAINTENANT.
Prévoir ce que la personne fera si elle se sent plus mal ou suicidaire après l’appel
Parler de ce qu’il fera après l’appel :
“Ai-je bien compris la situation actuelle ?”
“Si les choses ne fonctionnent pas… Vous voudrez nous rappeler”
Que faire dans les situations à risque imminent?
- Soyez directif tout en restant chaleureux et en exprimant votre souci du bien‐être de la personne (exemple : “vous dites que vous ne voulez pas d’aide, mais une partie de vous veut de l’aide, alors laissez‐nous vous aider.”
- Lorsqu’une personne est ambivalente, qu’elle ne sait pas si elle doit se suicider ou non, elle a besoin que quelqu’un la prenne en charge parce qu’elle ne le fait pas très bien.
Résumé de la planification et du soutien en matière de sécurité
- Évaluer le risque (élevé, moyen ou faible)
- Construire l’espoir
- Identifier les stratégies d’adaptation, les choses qui peuvent aider.
- Encourager à passer du temps avec d’autres personnes susceptibles de détourner l’attention de la crise.
- Contacter les amis et la famille pour obtenir un soutien en cas de crise et leur dire comment ils peuvent être utiles.
- Donner le numéro à appeler en cas de besoin,
1‐866‐APPELLE - Réduire l’accès aux moyens létaux avec la famille/les amis