Corridors fluviaux Flashcards
Style fluviaux
- rectiligne - rectiligne en tresses
- sinueux à méandres - sinueux en anastomose
Indice de sinuosité et classes
S = Longueur du talweg/longueur de l’axe médian du fond de vallée
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Paramètres géométriques d’une rivière à méandres (p.17)
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Les différents types de méandres
- Sapement de méandres
- Méandres contraints
- Méandres libres
- Méandres de vallée
Modes de migrations des méandres (p.25)
- Extension
- Translation
- Expansion
- Rotation
Chenaux multiples en tresses
- Faible sinuosité
- Bancs vifs et faiblement végétalisés
- chenaux dynamique latéralement
- un chenal ou deux dominants
- chenaux élémentaires très sinueux
- souvent 5 à 10x plus larges que rivières sinueuses à chenal unique
- chenaux peu profond
Exemple Loire
4 critères principaux pour la formation et le maintien du style en tresses
- Abondance de charge de fond graveleuse ou sableuse -> capacité de transport de cette charge localement trop faible.
- Erodabilité des berges -> introduction de grandes quantités de matériaux nécessaires aux processus de formation des bancs et des bras multiples.
- Variabilité des débits qui entretiennent une forte érosion des berges et un transport irrégulier de la charge de fond.
- Présence d’un plancher alluvial à forte -> forte puissance fluviale, érosion des berges accrue, mise en mouvement des sédiments constituant le lit.
Indice de tressage (Bridge 2005)
Nombre moyen de chenaux principaux par section transverses
Chenaux multiples à anastomoses
- Plusieurs bras étroits
- Sinuosité importante
- Dynamique relativement faible
- Séparation des lits par des îles végétalisées dont le niveau topographique est celui de la plaine alluviale
Indice de confinement
Largeur chenal/Largeur de la plaine alluviale
Taux d’emprise des chenaux secondaires
Surface de l’ensemble des chenaux/surface du chenal principal
Evolution temporelle des corridors fluviaux
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Classification de Rosgen des styles fluviaux
- Pente
- Profil topographique
- vue en plan
Lits
unités spatiales comprises entre deux talus continus et qui constituent les surfaces d’écoulements des eaux. Ils sont hiérarchisés en fonction des débits à écouler, depuis l’étiage jusqu’à la crue exceptionnelle.
Lit mineur
- Forme active de la dynamique fluviale
- Fréquence e l’écoulement = pas de végétation aérienne
- Compétence élevée : transport de grosses particules en période de crue.
Chenal d’étiage
- Lit étroit compris à l’intérieur du lit mineur
- Sinuosité importante
- Différence avec le lit mineur souvent peu nette dans la topographie
- Peu de déplacement d’alluvions
- Peu s’assécher totalement en zone sèche -> profil longitudinal très irrégulier avec seuils et mouilles
Lit moyen
- Intermédiaire
- Surface horizontale mais topographie irrégulière (chenaux de crue)
- Dynamiques alluviales multiples (comblement incision/ablation des chenaux)
- fréquemment occupé par les hautes eaux
- Etalement des eaux sur profondeur faibles
- Rugosité importe et eaux ralenties
- Compétence plus faible que lit mineur (végétation dense)
- Sous climat tempéré seules les particules fines transitent dans le lit moyen
- Discontinuité granulométrique importante entre lit mineur et lit moyen
Lit majeur
- Surface horizontale séparée du lit moyen par un talus
- Recouvert par les crues les moins fréquentes
- Courant faible et lame d’eau moins importante que dans les lits mineurs
- Eléments fins dus au dépôt de matières en suspension en fin de crue
- Limite extérieure du lit majeur, limite de l’extension maximale des crues : limite de la zone inondable
Bande active
- Correspond à l’espace du lit moyen
- Bancs alluviaux peu ou pas végétalisés, remaniés et rajeunis par des évènements hydrologiques de fréquence moyenne à forte (crue annuelle ou biennale)
- Zone majeure de stockage temporaire de la charge alluviale de fond