contrôle des activités cognitives ? Flashcards

1
Q

1- L’alternance ?

A

Les tests psychométriques mesure l’inhibition
a-Le paradigme d’interférence de Stroop (1935)

b- Le paradigme d’amorçage négatif Dalrymphe-Alford (1966)

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Q

a-Le paradigme d’interférence de Stroop (1935) ?

A

Dispositif : planches avec tâches d’encre de couleurs différentes, ou noms de couleur présentés dans une encre noire ou noms de couleur présentés dans une couleur d’encre différente (VERT, BLEU, ROUGE)
Consignes :
►Pour la 1ère et dernière planche : dénommer les couleurs d’encre
►Pour la 2ème planche : lire les noms de couleur
Résultat : Difficulté à dénommer couleurs d’encre des noms de couleur (VERT, BLEU, ROUGE) car lecture automatisée, (la présentation de mots entraîne réponse habituelle de lecture qui va interférer avec la dénomination de la couleur d’encre).
=>Il faut alors inhiber la réponse de lecture
Mesure de l’inhibition : se mesure par le ralentissement excessif des réponses à la 3eme planche par rapport aux 2 premières.

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3
Q

b- Le paradigme d’amorçage négatif Dalrymphe-Alford (1966)

A

Tâches :
1ère présentation (amorce) : les sujets doivent identifier l’obj cible S1 tout en ignorant S2
2ème présentation (phase test) : l’obj cible S’1 est totalement nouveau ou corr à anciennement S2
Hyp :
une info récemment inhibée (mise de côté) peut devenir temporairement moins accessible à un traitement ultérieur qu’une nouvelle info neutre
Xp de Dalrymphe-Alford (1966) (en utilisant la méthode de Stroop)
Résultat : dénomination de couleur d’encre plus lente pour couleurs correspondant au mot précédemment ignoré
Présence des effets d’amorçage dans :
►Epreuves d’identification (présenter des dessins d’obj, des lettres et des mots)
►Epreuves de catégorisation (classer les images entre elles)
►épreuves d’appariement de lettres ou de formes (mettre lettres entre elles pour former un mot)
►épreuves de comptage
►épreuves de localisation
Conclusion : il y a effet d’amorçage négatif : (La suprresion du distracteur entraîne une réponse bonne)

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4
Q

2-L’attention et le contrôle mnésique ?

A

a- Modélisation de la mémoire (Cowan 2001 et Oberauer 2002)
Def : modèle de traitement de l’info intégrant :stockage sensoriel (d’une durée de qqs ms), une MLT , un stockage à CT
(= partie active de la MLT), un centre exécutif (sélectionne info ds centre d’attention de MCT)
Caractéristiques :
Etape 1 : info présente dans plsieurs composantes en même tps
Etape 2 (a) : le stimulus accède au stockage sensoriel (préserve propriétés physiques pendant qqs ms)
// Etape 2 (B): info activée ds MLT,entraînant le codage du stimulus et le stockage à CT
2 cas de figures
►SI stimulus connus : codes activésrestent ds stockage à CT à l’extérieur de la conscience
►SI stimulus nouveau : entrent ds centre de l’attention (cf.phénomène Cocktail party
Capacité de stockage :
►capacité de stockage à CT pour Cowan : limitée à 3 ou 4 éléments dans le centre d’attention (= contenu de la
conscience à comparer au buffer épisodique du nouveau modèle de Baddeley (2000)
►capacité de stockage à CT pour Oberauer (2002) : plus restreinte (une seule repr). Objectif de la CT : maintenir le
contenu de la mémoire déjà sélectionné pour le traitement (le centre d’attention de la MT = centre d’attention en
perception avec pour fonction une « sélection pour l’action »)
►La MT pour Oberauer : structure concentrique de repr avec 3 régions distinctes : partie active de la MLT (pour
mémoriser des infos durant tps court), région d’accès direct (pour maintenir nb limité d’éléments type chunks) et centre
d’attention, (maintient chunk sélectionné pour prochaines opérations cognitives)
Avantages : spécifie les relations entre le stockage et les traitements mnésiques

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