contexte relationnel Flashcards

1
Q

Quel est le rôle des pairs dans le processus de socialisation ?

A

-considérer la perspective d’autrui, la coopération, contrôler les émotions, + habiletés de comm, négociation, respect mutuel et affirmation personnelle
-soutien social lors de nouvelles exigences de l’environnement
-base de comparaison (image sociale)
-concept de soi positif
- crucial pour leur adaptation personnelle et sociale future

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2
Q

Quelles sont les deux procédures d’évaluation sociométrique qui permettent de rendre compte de l’attirance interpersonnelle entre chacun des membres d’un groupe.

A
  • Échelle sociométrique (peer rating)
    -Désignations sociométriques (peer nomination)
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3
Q

Qu’est ce qu’on peut dire sur l’échelle sociométrique ?

A

Pour chacun des élèves de la classe, les enfants doivent indiquer s’ils aiment beaucoup, un peu ou pas du tout jouer avec chacun. Les enfants sont situés sur un continuum de popularité (populaire, moyen, impopulaire). Aucune distinction possible entre les enfants rejetés et les enfants négligés socialement chez les enfants impopulaires.

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4
Q

Qu’est-ce qu’on peut dire sur la désignation sociométrique ?

A

Désignations positives et négatives.
Désignations peuvent être contextualisées.
Désignations limitées ou illimitées.
Désignations en fonction ou pas du sexe des élèves.
Entrevue collective ou individuelle.
Photographies ou liste de noms.
Groupe de pairs experts (école secondaire).

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5
Q

Quels sont les 5 statuts sociaux ?

A

Populaire, rejeté, négligé, controversé, moyen

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6
Q

Quels sont les autres types d’évaluation par les pairs ?

A
  • Identité des amis (réciprocité)
  • Désignations comportementales (comportements des enfants tels que perçus par les pairs)
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7
Q

Est ce qu’on retrouve une stabilité du statut social des enfants ?

A

Oui, y’a une forte stabilité, malgré de nouveaux départs. Plus grande chez les enfants rejetés, populaires et moyens. Quoique 30-40 % des enfants rejetés le sont sur une période de plus de 4 ans.

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8
Q

Vrai ou Faux. Il y a une plus grande stabilité chez les enfants controversés et négligés.

A

Faux.

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9
Q

Quels sont les deux grands groupes des enfants rejetés ?

A

Agressifs : plus tendance à développer des troubles extériorisés
Retrait social: tendance à développer des troubles intériorisés

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10
Q

Le lien entre les comportements de retrait et le rejet social augmente […]

A

avec l’âge.

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11
Q

Quelles sont les 3 différentes formes de retrait social à la période préscolaire ?

A

Manque de motivation sociale, forte anxiété, retrait imposé par les autres

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12
Q

Quels sont les corollaires du rejet par les pairs ?

A

Sentiment de solitude et d’insatisfaction sociale.
Perceptions négatives sur le plan des compétences scolaires et de l’acceptation sociale.
Pauvre estime de soi.
Sentiments dépressifs

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13
Q

Pourquoi les enfants rejetés et agressifs entretiennent plus de perceptions positives de leur réalité sociale que les enfants rejetés et retirés?

A

bien que souvent rejetés socialement, les enfants agressifs sont moins fréquemment victimes de harcèlement par les pairs. Par ailleurs, ils sont généralement mieux intégrés socialement et tout aussi en mesure d’entretenir des relations d’amitié avec leurs camarades d’école que les enfants non agressifs (affiliation avec des pairs déviants).

Chez les enfants rejetés et retirés, l’anticipation d’expériences relationnelles négatives contribuerait à l’accroissement des comportements de retrait social manifestés et des sentiments de détresse qui leur sont associés, ce qui en retour favoriserait l’intensification des difficultés sociales rencontrées par les enfants retirés socialement.

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14
Q

Quelles sont les différences sur le plan individuel ?

A

Perspectives négatives d’eux-mêmes.
Association entre retrait social et perceptions négatives
Difficultés relationnelles de l’enfant

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15
Q

Nomme moi trois expériences relationnelles ?

A

Absence d’amitié
Relations d’amitié moins satisfaisantes
Co-rumination

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16
Q

Chez les enfants rejetés socialement, les relations d’amitié sont susceptibles de diminuer dû à…

A

Les expériences relationnelles négatives ( ex: victimisation)
L’impact de ces expériences sur l’expression de leurs sentiments de détresse psychologiques

17
Q

Quels sont les bénéfices associés au fait d’entretenir des relations d’amitié qui varient en fonction des caractéristiques des amis ?

A

Les gens ont tendance à se faire des amis avec ceux qui leur ressemblent, partageant des comportements, attitudes, intérêts et traits de personnalité similaires, comme le genre, les performances scolaires, ou certains comportements à risque. De nombreuses études montrent que les amis ont souvent des comportements antisociaux similaires. Être ami avec des personnes ayant des comportements déviants peut prédire la continuation et l’aggravation de ces comportements antisociaux.

18
Q

Pourquoi les enfants et adolescents choisissent leurs amis ou se retrouve groupés avec d’autres ? 2 RAISONS.

A

Sélection proactive : Ils se lient d’amitié de manière stratégique avec ceux qui partagent leurs comportements et attitudes.
Sélection passive : Les enfants agressifs, souvent rejetés par leurs pairs, finissent par se regrouper ensemble parce qu’ils n’ont pas d’autres options.

19
Q

Qu’est-ce qu’un effet classeur ?

A

Les comportements et attitudes sont renforcés au sein du groupe d’amis par l’imitation et l’encouragement mutuel.

20
Q

Que prouvent les recherches de Dishion ?

A

Les adolescents ayant des comportements antisociaux se poussent mutuellement vers plus de déviance à travers leurs interactions.

21
Q

Concrètement et selon Dishion, comment ça se passe ?

A

Les adolescents qui présentent des comportements antisociaux ont tendance à parler de sujets déviants entre eux.
Ces conversations reçoivent souvent des réactions positives de la part de leurs amis, ce qui renforce ces comportements et attitudes.
Plus ces adolescents passent de temps à parler de comportements déviants, plus ils sont susceptibles d’augmenter leurs activités délinquantes, de prendre des risques sexuels, et d’abuser de substances au fil du temps, spécifiquement sur une période de deux ans.

22
Q

Qu’en est-il (des amitiés des enfants agressifs) à la période préscolaire ?

A

Des études ont trouvé que dès la maternelle, les enfants agressifs ont tendance à se lier d’amitié et à passer du temps ensemble, et cela peut influencer l’augmentation de leur comportement agressif. Par exemple, à 4-5 ans, la moitié des amis d’un enfant agressif sont aussi agressifs, comparé à seulement 12% chez les enfants non agressifs. Plus un enfant passe de temps avec des amis agressifs, plus son comportement agressif peut augmenter sur une période de trois mois. Les enfants qui jouent ou parlent avec des camarades agressifs en maternelle sont plus susceptibles de montrer une augmentation de comportements agressifs en classe, sur la cour de récréation et à la maison sur un an. Trois ans plus tard, cette association avec des pairs agressifs peut mener à une augmentation des comportements agressifs cachés, comme voler ou tricher, selon les rapports des parents.

23
Q

Quels sont les modérateurs potentiels de l’influence négative des amis ?

A

Propension du jeune à manifester des compt. Antisociaux (facteur aggravant)
Estime de soi, Habiletés d’autorégulation, impulsivité
Statut social/popularité perçue du jeune ou des amis
Caractéristiques de la relations
Caractéristiques de l’environnement familial (supervision parentale X qualité de la relation)

24
Q

Quelles sont les mesures pour prévenir le regroupement de jeunes à risque ?

A

Groupes plus petits, plus réceptifs
Groupes plus homogènes
Intervenants attentifs aux processus d’entraînement à la déviance
Pairs prosociaux ou légèrement plus vieux
Tenter d’agir sur les modérateurs…