Conférence Flashcards
troubles psychotiques
Comment intervenir avec une personne qui n’est plus en contact avec la réalité?
1ère étape : toujours évaluer le risque pour soi et les autres, porter attention aux propos de la personne
– Est-elle calme? Apeurée? Triste? Fâchée? Agressive?
Pourquoi il faut écouter et poser des questions pour mieux comprendre?
Parce qu’il s’agit de la réalité de la personne, le fait de se sentir écouter peut calmer la personne et elle peut revenir dans un monde “plus réel”
Être en mode écoute et observation sert à quoi?
Ça aide la personne à ne pas se sentir jugé et peut aider à l’alliance thérapeutique
Et quand elle semble avoir des hallucinations durant la rencontre?
- Ignorer
- Mentionner que nous aimons aussi rire
- Souligner un fait de manière objective
- Souligner une impression quand la personne parle à ses voix
- Pouvons questionner plus directement si la personne est ouverte à sa maladie
Comment entrer en contact quand la personne est dans le déni et qui agit sur ses hallucinations ou délires ?
- Questionner des comportements / faits observables pour connaître la perception de la personne, SANS
CONFRONTER - Prendre son temps dans le suivi, donner de l’informations à la demande, tout en demeurant dans le général
- L’important ici est surtout de ne pas utiliser le jargon psychiatrique, tenter de trouver un terrain d’entente avec ce que la personne croit être son besoin VS les besoins établis par les professionnels
Pistes d’intervention quand nous faisons partie des hallucinations
- Écouter ce que la personne dit que nous avons dit/fait dans un premier temps
- Demander des explications supplémentaires
- Tranquillement, déconstruire quand c’est possible
- Quand il s’agit d’une relation thérapeutique de longue date, confronter peut être
nécessaire - Faire référence au passé commun, permet souvent à la personne de se rendre
compte que ce n’est pas comment nous intervenons ou qui nous sommes comme
personne, donc de remettre en question les hallucinations
Comment utiliser les éléments délirants sans “entrer dans le
délire” pour favoriser une meilleure alliance thérapeutique
- Utiliser le vocabulaire de la personne. Certains sont assez conscients de leurs délires
et hallucinations, mais pour plusieurs, sans en être pleinement conscients, leur donne
d’autres noms - Cela peut donner lieu à des conversations très métaphoriques! Plus nous
comprenons le monde intérieur de la personne, plus nous pouvons l’accompagner
dans ses émotions, ses blocages, et tranquillement (sur plusieurs MOIS parfois!) à
retrouver un peu plus contact avec la réalité, l’amener à questionner et VÉRIFIER
ses perceptions, etc. - Ne jamais confirmer « voir, entendre, être d’accord » avec le délire ou l’hallucination,
mais demeurer dans l’ouverture à l’autre en lui faisant sentir que nous comprenons qu’il
s’agit de SA réalité
Faire la lecture DI
Aller sur Studium