Communication Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la communication?

A

L’ensemble des comportements et des processus psychologiques qui permettent de transmettre et de recevoir des informations dans un contexte donné.
(touche autant les aspects verbaux et non verbaux)

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2
Q

Qu’est-ce que la communication non verbale?

A

Désigne toute forme de communication utilisant un instrument autre que la voix
(ex: expression du visage, posture, distance par rapport aux autres)

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3
Q

Quelles sont les 5 fonctions de la communication non verbale?

A

1) Communiquer sentiments et identité
2) Permet de régulariser les conversations (ex: regard très utilisé pour régulariser tours de parole)
3) Permet d’exprimer l’intimité (ex: distance utilisée - plus ou moins proche)
4) Traduit la volonté de contrôle
5) Sert de support à la communication verbale (renchérir sur certaines choses. ajouter + de force. ex: on amplifie notre message avec notre regard)

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4
Q

Vrai ou faux: On utilise plus le non verbal que le verbal pour traiter un message.

A

Vrai!
(On a tendance à croire qu’on a moins de contrôle sur notre non verbal donc il est plus fiable/fort/direct)

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5
Q

Vrai ou faux: Il y a des différences entre les sexes dans la communication non verbale. Par exemple, les femmes sourient plus que les hommes.

A

Vrai! Et faux! Dépend du contexte.
Par exemple, plus les femmes ont un statut élevé, moins elles démontrent de joie. Cela démontre que le contexte rentre en ligne de compte.

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6
Q

Que suis-je?
Primauté de l’expression du visage sur le message verbal quant au sens du message

A

Les expressions faciales

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7
Q

Les expressions faciales donnent des informations sur l’_______________ du locuteur.

A

l’état émotionnel

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8
Q

Vrai ou faux: les expressions faciales donnent des informations sur l’état émotionnel du locuteur

A

Vrai

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9
Q

Quelles sont les émotions de base?

A
  • surprise
  • peur
  • dégoût
  • colère
  • joie
  • tristesse
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10
Q

Que voulons-nous dire lorsqu’on dit que les émotions de base sont universelles?

A

Émotions que tous les humains seraient capables d’exprimer et de reconnaitre, peu importe leur langue et leur culture.
(Selon Darwin, on les aurait acquises/héritées des autres animaux)

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11
Q

Les expressions faciales dépendent aussi de ________________ et de la ________ sociale.

A

règles de manifestation; motivation sociale
(ex: la joie est plus appropriée dans une fête que dans des funérailles).
Même si la manifestation de certaines émotions est universelle, la production d’expressions faciales pour une même émotion diffère selon les occasions et les contexte culturels. Des règles de manifestation dictent quand et où une personne peut afficher certaines expressions, reflétant les normes sociales ambiantes.

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12
Q

Vrai ou faux: Afin d’exprimer une émotion de base, nous devons bouger certains muscles de manière très précise

A

Vrai!

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13
Q

Quelles caractéristiques témoignent d’un sourire authentique?

A
  • yeux relaxés
  • pattes d’oie sous les yeux
  • joues surélevées
  • coins de la bouche relevés
  • on voit un peu les dents
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14
Q

Explique l’étude sur l’authenticité du sourire et les joueurs de basketball.

A

Plus (+) leur sourire est authentique sur leur photo, moins ils ont de chance de mourir jeunes. Probabilité de vivre 5 ans plus vieux!
Cela démontrerait que la joie ressentie a des implications au niveau de la mortalité

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15
Q

Vrai ou faux: la joie ressentie a des implications au niveau de la mortalité

A

Il semblerait que oui! (Étude sur le sourire des joueurs de basketball)

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16
Q

Explique l’étude sur le sourire des enfants et le divorce.

A

Les bébés qui ont un sourire plus authentique sont moins susceptibles de se séparer à l’âge adulte.

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17
Q

Explique l’étude de Rosenberg & Langer (1965) sur les postures.

A

Présentent des bonhommes allumettes sur un écran à des participants pendant 20 sec.
Les participants doivent identifier ce qui véhicule le bonhomme.
- en colère
- refusant
- intrigué
- indifférent
- en équilibre
- accueillant
- fait la pose
- attentif
- relaxé

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18
Q

Qu’est-ce que la proxémie?

A
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19
Q

Quelles sont les 4 zones identifiées par Hall qui permettent d’identifier à quel point nous sommes proche/intime avec quelqu’un?

A

1) Zone intime (0-46 cm). (gens proches)
2) Zone personnelle (46 cm - 1.2m). (conversation à 2)
3) Zone sociale (1.2m - 3.65m). Événements sociaux (ex: cocktail)
4) Zone publique (3.65m - 7.6m). (quand on marche sur le trottoir/métro)

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20
Q

Qu’en est-il de la proxémie pendant la Covid-19?

A
  • On se tenait à une distance similaire à avant la pandémie
  • Pourtant, sur le plan subjectif, les gens se sentaient plus loin les uns des autres
  • Les gens qui avaient plus peur du virus se tenaient plus à distance.
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21
Q

Explique la tâche du choix de l’objet.

A
  • morceau de nourriture caché dans un contenant opaque
  • on pointe ou on regarde le contenant
  • est-ce que l’animal va utiliser ces signaux non verbaux pour situer où se trouve la nourriture?
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22
Q

Processus fondamentaux: Hare et al. (2002)
Est-ce que les chiens ont vraiment une meilleure capacité à lire le non verbal des humains, comparativement aux autres espèces?

A

Oui!
(étude avec chiens vs chimpanzés et étude avec chiens vs loups)

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23
Q

Explique l’étude de Hare et al. (2002) qui compare les chiens et les chimpanzés quant à la compréhension du non verbal des humains.

A
  • ont utilisé la tâche du choix de l’objet
  • comparent chiens et chimpanzés prcq on partage 97% de notre bagage génétique avec ces derniers
  • 9 chiens sur 11 ont utilisé les signaux non verbaux des humains pour trouver la nourriture
  • 2 chimpanzés sur 11
  • suggère que les chiens sont meilleurs!
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24
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Hare et al. (2002) qui compare les chiens et les loups dans la compréhension du non verbal humain.

A

La probabilité que les chiens trouvent la nourriture suite aux signaux humains dépasse significativement la chance. La performance des loups ne dépasse pas la chance.

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25
Q

Qu’est-ce que suggèrent les études menées par Hare et al. (2002)?

A

Qu’à travers le processus de domestication, les chiens ont acquis la capacité de décoder les signaux non verbaux des humains.
(notre corps/posture donne aussi des indices!)

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26
Q

Qu’est-ce que la langue?

A

Ensemble des symboles verbaux qui représentent des choses, des idées, des événements, des objets.

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27
Q

Vrai ou faux: Le langage influence aussi notre façon de penser.

A

Vrai!
La capacité à détecter et à distinguer un phénomène dépend des expressions utilisées dans une langue.

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28
Q

La capacité à ______ et à ______ un phénomène dépend des expressions utilisées dans une langue.

A

détecter; distinguer.

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29
Q

La ________ utilisée influence les processus cognitifs

A

langue

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30
Q

Vrai ou faux: la langue utilisée influence les processus cognitifs.

A

Vrai.
- Ex: certaines cultures ont 5 mots pour désigner la pluie.
- Différentes langues utilisent des mots différents, qui parfois n’existent pas dans d’autres langues. Ces mots peuvent exprimer des idées un peu différentes.

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31
Q

Explique l’étude de Ross, Xun et Wilson (2002), qui répond à la question suivante:
Comment la langue influence-t-elle les processus cognitifs et plus spécifiquement, les perceptions de soi?

A
  • Participants: Chinois ayant déménagés au Canada
  • Est-ce qu’ils répondent différemment à un questionnaire selon la langue (anglais vs chinois?)
  • Ont mesuré l’estime de soi (sociétés collectivistes mettent bcp plus l’emphase là-dessus, mais pas nécessairement en Chine)
  • Est-ce que la langue a des implications sur l’estime de soi?
  • Ont mesuré la vision chinoise (à quel point ils endossent les valeurs chinoises, ex: modestie)
  • Ont posé la question “Qui suis-je”
    Résultats: Estime est plus élevée quand le questionnaire est en anglais, et la vision chinoise est plus élevés quand le questionnaire est en chinois. De plus, il y a plus d’énoncés individualistes en anglais, et plus d’énoncés collectivistes en chinois.
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32
Q

Qui sont les chercheurs à l’origine de cette étude?
“Comment la langue influence-t-elle les processus cognitifs et plus spécifiquement, les perceptions de soi?” (anglais vs chinois)

A

Ross, Xun et Wilson (2002)

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33
Q

Quelles sont les implications de la langue utilisée sur l’ajustement psychologique (bien-être)?

A
  • lien positif entre parler notre langue maternelle et l’expression de nos émotions
  • meilleure mémoire autobiographique lorsque nous utilisons la même langue que celle utilisée lors d’un événement
  • La satisfaction vécue dans les relations interpersonnelles est davantage associée au bien-être lorsque le questionnaire est complété en chinois; la satisfaction de l’image de soi projetée prédit davantage le b-ê lorsque le questionnaire est complété en anglais.
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34
Q

Il y a un lien ______ entre parler notre langue maternelle et l’expression de nos émotions

A

positif

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35
Q

Vrai ou faux: Nous avons une meilleure mémoire autobiographique lorsque nous utilisons la même langue que celle utilisée lors d’un événement

A

Vrai!

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36
Q

Tam et al., 2012: La satisfaction vécue dans les relations interpersonnelles est davantage associée au bien-être lorsque le questionnaire est complété en _______.

A

chinois

37
Q

Tam et al., 2012: La satisfaction de l’image de soi projetée prédit davantage le bien-être lorsque le questionnaire est complété en ______.

A

anglais.

38
Q

Tam et al., 2012: Lorsque le questionnaire est complété en anglais, qu’est-ce qui prédit davantage le bien-être?

A

la satisfaction de l’image de soi projetée prédit davantage le bien-être.

39
Q

Tam et al., 2012: Lorsque le questionnaire est complété en chinois, qu’est-ce qui prédit davantage le bien-être?

A

la satisfaction vécue dans les relations interpersonnelles est davantage associée au bien-être.

40
Q

Communication intergroupes: Vrai ou faux:
À travers la communication, nous affirmons aussi notre appartenance à certains groupes sociaux.

A

Vrai. (ex: quand je parle anglais, j’ai un accent francophone)

41
Q

Vrai ou faux: Il y a une hausse du bilinguisme anglais-français

A

Faux! Le bilinguisme anglais-français est assez stable. Cependant, il y a une hausse du bilinguisme dans d’autres langues, ex: français-espagnol

42
Q

Définition des relations intergroupes

A

Tout aspect de l’interaction humaine qui implique des individus se percevant, ou étant perçus par les autres, comme membre d’une catégorie sociale.
(ex: interagir avec qqn d’une autre culture = relation inter-groupe)

43
Q

Quels sont les concepts importants des relations intergroupes?

A
  • catégorisation (on a tendance à mettre des gens dans des cases. cela peut être très adaptatif, ex: catégoriser qqn de 3 ans vs 75 ans va changer notre interaction)
  • Endogroupe: ‘nous’ (groupe auquel on appartient)
  • Exogroupe: ‘eux’ (groupes auxquels on appartient pas)
  • Stéréotypes et biais proendogroupe
44
Q

Rappel: Quand parlons-nous de stéréotype?

A
  • Quand on applique des caractéristiques à quelqu’un juste parce qu’il fait partie d’un groupe social
  • Lorsqu’on ne prend pas en compte la variabilité individuelle
  • Surgénéralisation cognitive de certaines caractéristiques: on les applique à des gens à qui elles ne s’appliquent pas.
45
Q

Qu’est-ce qu’un biais proendogroupe?

A
  • tendance à favoriser les gens de notre groupe plutôt que les gens des autres groupes.
  • peut changer noter perception et nos comportements (discrimination)
46
Q

Vrai ou faux: les biais proendogroupe peuvent changer nos perceptions et nos comportements.

A

Vrai

47
Q

Qu’est-ce que l’endogroupe?

A

NOUS (groupes auxquels on appartient)

48
Q

Qu’est-ce que l’exogroupe?

A

EUX (groupes auxquels on appartient pas)

49
Q

Qu’est-ce que le biais linguistique pro-endogroupe?

A

L’usage de la langue contribue aux stéréotypes à propos des notre endogroupe et des exogroupes.
(La langue qu’on utilise contribue à perpétuer des stéréotypes)

50
Q

Vrai ou faux: L’usage de la langue contribue aux stéréotypes à propos de notre endogroupe et des exogroupes.

A

Vrai! Il s’agit du biais linguistique pro-endogroupe

51
Q

Quelles sont les hypothèses liées au biais linguistique pro-endogroupe?

A

1) les comportement positifs de l’endogroupe sont décrits en termes plus abstraits que lorsque ces mêmes comportements sont exécutés par des membres de l’exogroupe (on veut mettre l’emphase sur nos bons coups)
2) Les comportements négatifs de l’endogroupe sont décrits en termes plus concrets que lorsque ces mêmes comportement sont exécutés par des membres de l’exogroupe. (on veut leur attribuer moins de poids / les circonscrire à qqch de précis)

52
Q

Biais linguistique pro-endogroupe:
Les comportements positifs de l’________ sont décrits en termes plus abstraits que lorsque ces mêmes comportements sont exécutés par des membres de l’________.

A

endogroupe; exogroupe
(on veut mettre l’emphase sur nos bons coups)

53
Q

Biais linguistique pro-endogroupe:
Les comportements ________ de l’endogroupe sont décrits en termes plus concrets que lorsque ces mêmes comportements sont exécutés par des membres de l’exogroupe.

A

négatifs.
(on veut leur attribuer moins de poids/les circonscrire à qqch de plus précis)

54
Q

Les énoncés suivants sont-ils concrets ou abstraits? De quel type d’attribution s’agit-il?
- Il est gentil
- Il est agressif

A

abstraits (attributions dispositionnelles)

55
Q

Les énoncés suivant sont-ils concrets ou abstraits? De quel type d’attribution s’agit-il?
- Il aide un collègue avec la photocopieuse
- Il agit de manière agressive sous le stress.

A

Concrets (attributions situationnelles)

56
Q

Explique l’étude de Maass, Salvi, Arcuri & Semin (1989) sur le biais linguistique pro-endogroupe

A
  • Les participants sont exposés à une BD
  • Dans une des conditions, il y a un protagoniste qui fait un bon coup, alors que dans l’autre condition, le protagoniste fait un mauvais coup.
  • Le protagoniste a un chandail qui indique à quelle ville il appartient (la ville rivale (exogroupe) ou non (endogroupe)
  • Les participants doivent choisir la description qui décrit le mieux la situation: description concrète (ex: il a jeté un déchet par terre) ou description abstraite (il est irresponsable)
    RÉSULTATS
  • Comportement positif: plus de descriptions abstraites lorsque le protagoniste fait partie de l’endogroupe
  • Comportement négatif: plus de descriptions abstraites lorsque le protagoniste fait partie de l’exogroupe (veulent mettre accent sur le négatif de l’autre groupe social)
  • on peut tout de même remarquer qu’en général il y a toujours plus de descriptions abstraites.
57
Q

Nomme les avancées méthodologiques récentes.

A
  • logiciel LIWC (Linguistic Inquiry and Word Count)
  • dictionnaire permettant d’obtenir la fréquence de certains concepts
    (avantage: possibilité de développer son propre dictionnaire)
  • permet d’avoir accès aux idées spontanément énoncées par les gens
58
Q

Quels sont deux exemples d’études utilisant les avancées méthodologiques récentes?

A
  • Jones et al., 2016: étude analysant les émotions négatives sur Twitter: ces émotions augmentent suite à des événements traumatisants.
  • White et al., 2015: Les émotions positives augmentent suite à des contacts positifs avec les membres d’un exogroupe religieux alors que le biais pro-endogroupe diminue
    (gens chrétiens et musulmans “chattent” pendant un certain temps: démontre les impacts positifs d’apprendre à connaitre les gens des autres groupes et se familiariser avec eux)
59
Q

Snefjella, Schmidtke & Kuperman (2018): Est-ce que le contenu des tweets est différent entre Canada et U.S?

A
  • ont analysé 40 million de tweets
  • pas beaucoup de différence!
  • 99.6% de similarité
60
Q

Qu’est-ce que la déshumanisation via les émotions?

A

Nier des caractéristiques humaines à certains groupes sociaux. Certaines émotions/caractéristiques seraient moins possédées par certains membres. Émotions primaires vs secondaires

61
Q

Quelle est la différence entre les émotions primaires et secondaires?

A

Les** émotions primaires** sont les 6 émotions identifiées par Ekman, lesquelles seraient également ressenties par les animaux non humains.
Les émotions secondaires sont plus ‘raffinées’ et typiquement réservées aux humains. ex: mécontentement, émerveillement, mélancholie, résignation.

62
Q

Cortes et al. (2005): Les membres de l’endogroupe sont perçus comme ressentant plus d’émotions _________ que les membres de l’exogroupe.

A

secondaires.
(+ raffinées et réservées aux humains)

63
Q

Qu’est-ce que démontre l’étude de Martens, Ender-Slegers, & Walker (2016)?
Rappel: Est-ce que les propriétaires d’animaux domestiques sont plus capables de reconnaitre les émotions des animaux, comparativement aux non-propriétaires?

A

Cette étude démontre que les contacts que nous avons au jour le jour avec des animaux domestiques nous amènent à être plus familiers avec eux et nous sommes ainsi meilleurs pour décoder leur non verbal.

64
Q

La communication intergroupes: Quelles sont les trois composantes de la théorie de l’accommodation de la communication?

A

Quand on rencontre qqn avec un accent différent, il y a 3 possibilités:
1) convergence langagière
2) divergence langagière
3) maintien langagier

65
Q

Théorie de l’accommodation de la communication: Qu’est-ce que la convergence langagière?

A

processus par lequel un des interlocuteurs modifie son comportement langagier pour le rendre semblable à celui de son interlocuteur.
(ex: quand son amie australienne vient à mtl, les gens lui parlent en anglais pour l’accommoder, malgré le fait qu’elle a appris le français)

66
Q

Théorie de l’accommodation de la communication: Qu’est-ce que la divergence langagière?

A

Lorsqu’on modifie son langage pour qu’il se distingue au maximum de celui de son interlocuteur.
(Peut s’appliquer à l’accent aussi)
(Surtout dans les contextes où les gens ne s’entendent pas bien)

67
Q

Théorie de l’accommodation de la communication: Qu’est-ce que le maintien langagier?

A

Stratégie qui consiste, pour un interlocuteur, à conserver le code langagier qui lui est propre pour toute la conversation.

68
Q

Théorie de l’accommodation de la communication: De quelle composante s’agit-il?
“Processus par lequel un des interlocuteurs modifie son comportement langagier pour le rendre semblable à celui de son interlocuteur”

A

Convergence langagière

69
Q

Théorie de l’accommodation de la communication: De quelle composante s’agit-il?
“On modifie son langage pour qu’il se distingue au maximum de celui de son interlocuteur”

A

Divergence langagière

70
Q

Théorie de l’accommodation de la communication: De quelle composante s’agit-il?
“Stratégie qui consiste, pour un interlocuteur, à conserver le code langagier qui lui est propre pour toute une conversation”

A

Maintien langagier.

71
Q

Résume l’étude longitudinale de Bourhis, Montaruli, & Amiot (2007) menée auprès de piétons à Montréal ainsi que des les campus de l’UdeM et McGill

A

Objectif: Étudier les changement qui ont lieu dans les comportements d’accommodation vs de maintien langagier suite à l’implantation de lois linguistiques visant à augmenter la vitalité du français (i.e., loi 101)
- Est-ce que les gens vont converger?
- Est-ce que ça va changer dans le temps?
- 1 expérimentatrice blanche
- 1 expérimentatrice noire
- Elles se promènent et abordent les gens dans un cartier francophone ainsi que dans un quartier anglophone.
- “pouvez-vous me dire où est le métro/la bibliothèque le/la plus proche”
Résultats:
- augmentation de la convergence linguistique chez les anglophones. suggère qu’il y a une accommodation entre les groupes linguistiques.

72
Q

Quels sont les avantages du bilinguisme? (5)

A

1) ouverture sur le monde
2) augmentation de la taille de notre endogroupe (on appartient à différents groupes linguistiques)
3) flexibilité cognitive et créativité
4) mobilité sociale et d’emploi
5) lien négatif avec la démence

73
Q

Qu’est-ce que suggère Clément (1980) quant à l’acquisition d’une langue seconde?

A

Plus nous avons de contacts avec des gens d’autres groupes linguistiques, plus on a des opportunités de pratiquer. Cela mène à une meilleure confiance langagière, ce qui entraîne une hausse de l’identification à la langue seconde.

74
Q

Qu’est-ce que le bilinguisme additif? Soustractif?

A

Bilinguisme additif: la langue maternelle reste intacte
Bilinguisme soustractif: la langue maternelle devient effacée/moins importante.

75
Q

Résume l’étude de Noels et Clément (1996)

A

Participants: Étudiants bilingues de l’Université d’Ottawa
- Quatre groupes:
1) francophones majoritaires (ex: québécois francophones
2) francophones minoritaires (ex: franco-ontariens)
3) anglophones majoritaires (ex: anglophones ontariens)
4) anglophones minoritaires (anglophones québécois)
Mesures:
- identification en tant que francophone et anglophone
- confiance langagière en anglais et en français
- contacts avec les francophones et les anglophones.
Résultats:
- Franco. Maj.: confiance en L2 augmente = augmentation de l’id. anglophone et diminution de l’id. francophone
- Franco. Min.: confiance en L2 augmente id. anglophone et diminue id. francophone ET contacts avec anglophones diminue id. francophone
- Anglo. Maj.: confiance en L2 augmente id. francophone. confiance en L2 n’est PAS reliée à leur id. anglophone (ne touche pas à leur langue maternelle)
Anglo. Min: Confiance en L2 augmente id. francophone. Confiance en L2 n’est PAS reliées à leur id. anglophone (ne touche pas leur langue maternelle)

76
Q

Vrai ou faux: La confiance à parler français ou anglais est associée à un plus fort ajustement psychologique

A

Vrai! (Gaudet & Clément, 2009)

77
Q

Manuel: la communication est l’ensemble des comportements et des processus sociaux et psychologiques qui permettent de…

A

coconstruire le sens et la réalité sociale dans un contexte donné

78
Q

Manuel: La métaphore de la radio présente 3 problèmes. Quels sont-ils?

A

1) elle conceptualise la communication de manière unidirectionnelle et unidimensionnelle
2) ne tient pas compte de la manière dont le contexte social influe sur la communication
3) les interlocuteurs ne sont pas neutres comme le sont des émetteurs et le récepteurs électroniques. l’histoire personnelle de chaque individu contribue à l’interprétation de l’interaction. l’histoire relationnelle des interlocuteurs peut également jouer un rôle.

79
Q

Manuel: Le modèle dit de ________ représente la communication selon cette perspective de la communication décrite comme une danse.

A

grounding.
on y présente la communication comme une forme de collaboration où les interlocuteurs coconstruisent le sens en négociant un terrain commun.

80
Q

Manuel: Vrai ou faux: selon la métaphore de la danse, les interactions où le terrain commun est tenu pour acquis par les interlocuteurs sont fluides et sans heurts

A

Vrai.

81
Q

Manuel: Vrai ou faux: lorsqu’une interaction est fluide, les interlocuteurs ont tendance à imiter le comportement non verbal de l’autre.

A

Vrai (métaphore de la danse, manuel)

82
Q

Manuel: Selon la métaphore de la danse, la communication sociale est une ______ de sens et la _______ d’un terrain commun, de manière ______, par l’intermédiaire d’________

A

On peut voir la communication sociale comme la coconstruction de sens et la négociation d’un terrain commun, de manière continue, par l’intermédiaire d’interaction.

83
Q

Manuel: Vrai ou faux: on associe une plus grande popularité à la compétence expressive, laquelle se manifeste par la capacité d’articuler clairement, de comprendre les métaphores et le sarcasme, et de comprendre le états affectifs neutres.

A

Vrai

84
Q

Manuel: Les femmes, les _________ et les _________ sont en général plus sensibles aux messages non verbaux.

A

enseignants, thérapeutes efficaces

85
Q

Manuel: lorsque le message verbal et l’expression faciale sont en contradiction, quelle modalité est acceptée comme étant un reflet plus exact de la signification du message?

A

L’expression faciale. Cela peut être lié au fait que les expressions faciales liées aux émotions sont automatiques et involontaires.

86
Q

Manuel: Quelle est une limite importante de l’étude de Ekman sur les émotions de base/primaires?

A

Les participants ont évalué des photographies et autres représentations picturales. Celles-ci ne peuvent pas capturer le caractère dynamique des expressions affectives.

87
Q

Manuel: Vrai ou faux: dans les contextes favorisant l’individualisme, l’expression de soi est un acte valorisé, même si l’émotion est négative.

A

Vrai.
À l’inverse, les normes des contextes favorisant le collectivisme ont tendance à contraindre l’expression des émotions. vraisemblablement en raison d’un plus grand souci d’harmonie sociale.

88
Q
A