Cognitif Flashcards

1
Q

Vrai ou faux?
Un ergothérapeute travaille dans un milieu qui privilégie le schème comportemental. Sa relation avec son client sera donc davantage basée sur une relation de collaboration et de partenariat avec son client.

A

Faux, c’est plutôt dans le cadre du schème cognitivo-comportemental que l’ergo sera amené à avoir une relation de collaboration avec le client. Le client est l’expert de sa propre expérience, de son mode de pensée et on cherche à transférer rapidement l’expertise au client. Dans le cadre du schème comportemental, l’ergo a plutôt un rôle d’expert et exerce un contrôle sur le comportement et donc sur le client.

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2
Q

Quel schème serait le plus approprié pour ce cas clinique?

Ginette a fait un AVC et elle est maintenant admise à l’URFI. Les précédentes évaluations qu’elle a réalisé à l’unité des soins aigus mentionnent qu’elle a de la difficulté à se rappeler des consignes qu’on lui partage et qu’elle a de la difficulté à se structurer lorsqu’elle doit réaliser une tâche plus complexe qui est nouvelle pour elle. Si je préférais que ma cliente identifie ses stratégies cognitives elle-même, quel schème devrais-je prioriser?

A. Schème dynamique interactionnel de Toglia
B. Schème de réentrainement cognitif
C. Schème des incapacités cognitives de Allen

A

B. Schème dynamique interactionnel de Toglia

Dans le cadre de ce schème, on encourage le client à identifier les stratégies qui lui conviennent le plus et on veut ensuite qu’il généralise ces apprentissages. Dans le cadre du schème de réentrainement cognitif, on désire plutôt enseigner des stratégies efficaces au client qui sont soit des stratégies cognitives (atteintes légères/modérées), soit des stratégies compensatrices (procédurales, si atteintes sévères). Il est tout de même possible de se baser sur certaines stratégies provenant du client.

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3
Q

Je travaille à l’IRDPQ et je décide d’utiliser le schème interactionnel de Toglia auprès de ma cliente. Dans mon plan d’intervention, je planifie aider ma cliente dans l’identification de stratégies cognitives qui fonctionnent bien pour elle, puis, elle sera amenée à appliquer ces stratégies dans des situations variées.

Vrai ou faux? Cela réfère au continuum horizontal et cela favorisera un transfert des apprentissages afin que la cliente généralise ses appris.

A

Vrai. Dans le schème de Toglia, les améliorations sont basées sur un continuum horizontal qui a pour but de favoriser le transfert des apprentissage afin que la cliente généralise ses apprentissages. Le continuum comprend des stratégies cognitives, qui sont amenées à être appliquées dans différents moyens d’interventions (approche multicontextuelle/situations variées, intervention individuelle ou de groupe).

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4
Q

Lesquel(S) des énoncés ci-dessous correspondent à des interventions de la 2e vague du schème cognitivo-comportemental?

A. Utilisation d’un journal de bord pour consigner les pensées, les émotions et le comportement afin de développer l’auto-observation
B. Exercices de pleine conscience afin de se centrer sur le moment présent et distancer la pensée
C. Questionnement socratique du client afin de semer le doute
D. Groupes psychoéducatifs

A

A. Utilisation d’un journal de bord pour consigner les pensées, les émotions et le comportement afin de développer l’auto-observation = augmenter l’auto-observation et la pensée scientifique afin de remarquer le lien entre pensées-émotions-comportements-conséquences
C. Questionnement socratique du client afin de semer le doute
- Amène le client à remettre en question ses distorsions cognitives et à se questionner lui-même = 2e vague
D. Groupes psychoéducatifs = le thérapeute peut jouer le rôle d’éducateur pour un groupe de client et demander d’utiliser la pensée rationnelle afin d’appliquer les nouvelles stratégies développées

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5
Q
Lesquel(S) des énoncées ci-dessous correspondent à des interventions appartenant au schème comportemental?
A. Devoirs
B. Modelage 
C. Questionnement socratique
D. Façonnage 
E. Pleine conscience
A

A. Devoirs
B. Modelage
D. Façonnage

Dans ce schème on cherche à modifier le comportement et à renforcer l’utilisation de comportements adaptés chez le client. Le questionnement socratique et la pleine conscience ne sont donc pas des interventions qui sont utilisées dans le schème comportemental. Ils appartiendraient plutôt au schème cognitivo-comportemental (2e et 3e vague).

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6
Q

Qu’est-ce qu’un contrat comportemental et pourquoi est-il utile en début de processus dans le cadre du schème comportemental?

A

Entente écrite qui définit ce que fera le thérapeute et le client afin de travailler vers le but défini et spécifie les attentes et conséquences si jamais il y avait un non-respect du contrat.

Idée de réponse : Il est utile et très souvent utilisé en SM, car il permet d’éviter les conflits et les négociations suite à un non-respect des règles. Il permet aussi de cadrer l’intervention en mettant clairement à l’écrit ce qui est attendu dans le cadre de la thérapie. Cela peut être aidant auprès d’une clientèle présentant des comportements mésadaptés.

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7
Q

À quel schème correspond ce processus d’évaluation suivant?

  1. Entrevue initiale concernant la performance occupationnelle antérieure, le profil occupationnel, les objectifs futurs et le style d’apprentissage
  2. Appréciation des capacités cognitives par des outils statiques
  3. Évaluation des AVQ (capacités cognitives fonctionnelles)
  4. Réévaluation pendant le processus afin de mesurer le progrès
A

Il s’agit du schème de réentrainement cognitif. En effet, comme on cherche à améliorer la performance occupationnelle, il est pertinent de documenter la performance occupationnelle antérieure, les objectifs et le profil occupationnel. Le style d’apprentissage nous aide à identifier des stratégies qui pourraient être adéquates pour le client. Parmi les outils statiques on compte le LOTCA, le MoCA ou le RBMT par exemple. La réévaluation est importante dans ce schème, car il permet de mesurer le progrès et il s’agit d’une différence avec le schème de Toglia, qui lui, s’intéresse uniquement à la performance maximale.

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8
Q

Quel schème serait plus approprié pour un client ayant des déficits cognitifs suite à un AVC et qui est présentement en URFI, mais qui a très peu ou pas d’autocritique?

A. Schème dynamique interactionnel de Toglia
B. Schème de réentrainement cognitif

A

B. Schème de réentrainement cognitif

Le schème de Toglia demande un degré minimal d’autocritique que le client ne semble pas avoir. Toutefois le schème de RC n’a pas ce prérequis. De plus, les deux schèmes peuvent être utilisés dans ce milieu clinique. Toglia est surtout utilisé dans les URFI et en CR, car il demande une intensité élevée qui n’est pas toujours possible dans les autres milieux et le schème de RC peut être utilisé de la phase aigu jusqu’à la communauté.

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9
Q

Quels sont les 4 outils liés au schème des incapacités cognitives de Allen (livre Cole et Tufano)?

A. ACLS/LACLS, RTI-2, MoCA et RBMT
B. TCA, ACLS/LACLS, CPT et le dynamic object search test of visual processing
C. ACLS/LACLS, RTI-2, CPT et ADM-2
D. TCA, MoCA, ACLS/LACLS, RTI-2

A

C. ACLS/LACLS, RTI-2, CPT et ADM-2

parce que :
MoCA , RBMT = Schème de réentrainement cognitif
dynamic object search test of visual processing et TCA = Schème de Toglia

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10
Q

Lequel des aspects suivants appartient aux spécificités de l’intervention du schème des incapacités cognitives de Allen?
A. Amélioration de la cognition fonctionnelle
B. Maximiser l’autonomie du client
C. Ajouter des tâches les plus simples possibles afin de favoriser le brain conservation

A

B. Maximiser l’autonomie du client

A. est faux, car le schème de Allen ne cherche pas l’amélioration de la cognition fonctionnelle, mais bien le niveau de performance idéal pour le client afin qu’il soit le plus autonome possible. On l’utilise auprès de clients qui n’ont pas de possibilité de réadaptation cognitive, donc leur cognition fonctionnelle ne peut pas être améliorée.
C. est faux, car on cherche plutôt à identifier des tâches dont les exigences sont en adéquation avec les capacités du client. Si on sélectionnait des tâches les plus simples possibles, le juste défi ne serait pas atteint et on n’utiliserait pas les “meilleures” capacités du client.

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11
Q

Vrai ou faux?

L’échelle des 6 niveaux de Allen est un outil d’évaluation dans le cadre du schème des incapacités cognitives de Allen.

A

Faux, il ne s’agit pas d’un outil d’évaluation en soi, mais il reste dans notre tête lorsqu’on évalue le client et vient teinter notre intervention. Les 4 outils d’évaluation de ce schème sont l’ACLS/LACLS, le RTI-2, le CPT et l’ADM-2. Des observations à la tâche sont aussi utilisées.

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12
Q

À quel schème correspond ce genre d’intervention?

Avant l’évaluation, je demande au client combien il pense qu’il va retenir d’images. Pendant la tâche, je lui demande de critiquer sa performance (comment il pense qu’il performe actuellement). Suite à l’évaluation, je lui demande de s’auto-évaluer.

A

Cela correspond au schème dynamique interactionnel de Toglia. Si on souhaite que le client améliore sa conscience de soi, on peut lui demander d’anticiper sa performance avant la tâche. Pendant la tâche, on favorise la médiation (s’évaluer et ajuster sa performance en conséquence) et après la tâche on demande au client de s’auto-évaluer.

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13
Q

Dans le cadre du schème de réentrainement cognitif, si j’ai un client qui présente un atteinte sévère de la mémoire suite à un important TCC, quelles genres de stratégies vais-je vouloir qu’il développe?

A

Comme il s’agit d’une atteinte sévère, on va prioriser l’apprentissage de stratégies compensatrices qui sont davantage procédurales afin de faire travailler la mémoire implicite permettant ainsi de créer des automatismes et des routines.

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14
Q

À quoi sert l’approche ABC dans le processus d’évaluation du schème comportemental?

A

Approche ABC (antecedent-behavior-consequence)

À découvrir la relation entre le comportement et les variables qui le contrôlent et à identifier les comportements qui interfèrent avec la participation/performance occupationnelle du client.

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15
Q

Quel schème pourrait être considéré dans le cas d’un jeune garçon de 5 ans ayant un TDAH important avec des comportements violents avec soi-même et les autres? (excluant le schème de participation sociale)

A

Le schème comportemental, car le garçon présente des comportements mésadaptés. On pourrait l’aider à modifier ses comportements mésadaptés en renforçant l’utilisation de stratégies adaptatives plus adaptées. Le schème cognitivo-comportemental n’aurait pas été adéquat, car il demande un âge minimal de 7 ans (car demande raisonnement déductif et inductif).

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16
Q

Je viens de terminer mon plan d’intervention auprès d’une dame ayant traversé une importante dépression. Que dois-je mettre en place afin de l’aider dans la prévention des rechutes?

A
  • Je dois l’aider à prendre conscience des facteurs de risques menant à une rechute (identification des pensées et/ou contextes associés)
  • Je peux l’amener à voir les rechutes comme des occasions d’apprentissage plutôt que comme un échec
  • Je dois établir un plan de prévention des rechutes
  • Je peux enseigner des techniques de gestion du stress
  • Je peux mettre la cliente en contact avec des groupes de soutien
  • Je peux faire de la prévention auprès des proches de la cliente afin qu’ils la soutiennent lorsqu’elle en a besoin
17
Q
Associer les interventions suivantes (appartenant au schème comportemental) avec la description adéquate :
A. Façonnage
B. Enchainement/séquençage
C. Donner des indices 
D. Fading 
  1. Apprend la séquence et répète le comportement avec le renforcement et la pratique
  2. Donner des indicatifs visuels ou verbaux pour aider le client à se rappeler de la prochaine étape
  3. Donner une récompense suite au comportement désiré
  4. Retirer l’assistance fournie au client lorsqu’on sent qu’il n’en a plus besoin
A

A. Façonnage = 3. Donner une récompense suite au comportement désiré
B. Enchainement/séquençage = 1. Apprend la séquence et répète le comportement avec le renforcement et la pratique
C. Donner des indices = 2. Donner des indicatifs visuels ou verbaux pour aider le client à se rappeler de la prochaine étape
D. Fading = 4. Retirer l’assistance fournie au client lorsqu’on sent qu’il n’en a plus besoin

18
Q

À quel schème correspond ce processus : décortiquer les objectifs en buts comportementaux qui sont mesurables et observables?

A

Le schème comportemental. Cela permet de modifier le comportement graduellement et de prendre en note toutes les étapes franchies par le client. À chaque fois que le client maitrise une nouvelle étape, cela peut lui donner un encouragement qui l’aide à rester motiver tout au long du processus.

19
Q

Vrai ou faux. Dans le cadre du schème cognitivo-comportemental, on utilise une entrevue et une observation à la tâche afin de documenter le mode de pensée de la personne, le contexte y étant associé et son style d’apprentissage. Des activités d’auto-évaluation et de perception peuvent aussi être utilisées afin que le client parle de lui et de son mode de pensée.

A

Vrai. On peut utiliser des outils comme la liste des rôles (auto-évaluation) ou l’OSA en guise d’entrevue. (p. 204 Cole et Tufano) Le collage peut être utilisé en guise d’activité d’auto-perception (permet de parler de lui et de son mode de pensée).

20
Q

Identifier les schèmes pour lesquels le processus d’évaluation et d’intervention son indissociables ou n’ont pas de distinction claire.

A. Cognitivo-comportemental
B. Schème dynamique interactionnel de Toglia
C. Schème de réentrainement cognitif
D. Schème des incapacités cognitives de Allen

A

B. Schème dynamique interactionnel de Toglia (indissociables)
D. Schème des incapacités cognitives de Allen (pas de distinction claire)

21
Q

Lorsque j’observe mon client réaliser une tâche dans le cadre du schème des incapacités cognitives de Allen, à quels genre des facteurs extrinsèques vais-je m’intéresser?

A

On va s’intéresser aux types d’indices auxquels le client va réagir (verbal, tactile ou écrit), son niveau d’attention (afin de pouvoir le prendre en compte lors des thérapies), de ses actions motrices et de sa vitesse/rythme d’exécution

22
Q

Dans le cadre du schème des incapacités cognitives de Allen, j’ai réalisé une analyse de la tâche et j’ai identifié certaines tâches équivalentes qui seront possibles pour mon client. Si je voulais élargir l’éventail de tâches équivalentes possibles pour mon client, que pourrais-je faire?

A

Adapter la tâche ou l’environnement dans lequel elle est réalisée ou proposer le type d’assistance dont il a besoin

23
Q

Je décide d’utiliser le schème de réentrainement cognitif de la phase aigu jusqu’à la réintégration dans la communauté auprès d’un client post-AVC. En quoi les tâches réalisées en début de processus sont différentes des tâches réalisées vers la fin du processus (lors de la réintégration dans la communauté)?

A

Plus le client progresse, plus on l’expose à des tâches et des environnements qui se rapprochent de sa réalité. On va chercher à graduer le type de tâche, la complexité, la charge, le matériel, le niveau d’assistance, la stratégie utilisée et le temps de réalisation afin d’améliorer la performance occupationnelle du client et afin qu’il puisse revenir à un niveau d’autonomie optimal.

24
Q

Vrai ou faux. Dans le cadre du schème des incapacités cognitives de Allen, le thérapeute ne doit pas donner d’indices ou intervenir auprès du client pendant la réalisation d’une tâche afin de découvrir ses vraies capacités fonctionnelles maximales.

A

Faux. Le thérapeute peut intervenir ou donner des indices afin de voir à quel genre d’indices le client réagit, son niveau d’attention ou comment il traite l’information.

25
Q

Le CLSC vous réfère une dame qui présente des difficultés cognitives pouvant pointer vers un début de démence. Quel schème pourrait convenir à la demande d’évaluation de la dame?

A

Le schème de réentrainement cognitif pourrait convenir, car il permet l’évaluation des capacités cognitives par des outils de dépistage comme le MoCA. Il est présenté comme un schème pertinent à utiliser afin de dépister la présence de démence. De plus, le processus d’évaluation est indépendant du processus d’intervention contrairement au schème de Toglia, ce qui permet de mieux répondre à la demande de référence. De plus, il peut être utilisé de la phase aigu à la communauté ce qui fait qu’il est en adéquation avec le contexte de pratique aussi.

26
Q

Vous travaillez au CLSC. Un de vos client qui résidait en centre pour personnes autonomes a chuté et a subit un TCC majeur. La demande de référence mentionne qu’il présente maintenant des déficits cognitifs importants.

Quel schème utiliseriez-vous si le client ne présentait aucun potentiel de réadaptation cognitive?

Quel schème utiliseriez-vous si le client présentait un certain potentiel de réadaptation cognitive malgré ses déficits cognitifs importants?

A

Si aucun potentiel de réadaptation cognitive : Schème des incapacités cognitives de Allen afin d’évaluer les capacités du client, les demandes de la tâche et l’environnement et de les mettre en adéquation afin de maximiser le niveau d’autonomie du client. Permettrait aussi de proposer le type d’assistance ou les adaptations nécessaires.

Si potentiel de réadaptation cognitive : Peut-être qu’on pourrait utiliser le schème de réentrainement cognitif afin d’aider le client à développer des stratégies compensatrices qui sont plutôt procédurales et qui permettraient de travailler la mémoire implicite afin de créer des automatismes et des routines permettant au client de réapprendre certaines tâches.

27
Q

Vous recevez une demande de prise en charge d’une dame atteinte de démence dont la condition a rapidement régressé depuis tout récemment. Quel schème serait le plus approprié auprès de cette dame?

A

Le schème des incapacités cognitives de Allen, car la dame est atteinte d’un trouble neurologique majeur, ce qui implique qu’elle n’aura pas de potentiel de réadaptation cognitive. Le schème nous permettra d’évaluer sa cognition fonctionnelle, les demandes des tâches et l’environnement et d’ensuite intervenir afin de permettre un niveau d’autonomie maximal pour la dame (adéquation PEO, juste défi, assistance nécessaire, adaptation de la tâche et/ou de l’environnement).

28
Q

Marianne, 28 ans, parle beaucoup et présente un trouble de personnalité schizotypique qui l’amène à rarement sortir de chez elle, car elle a peur de respirer l’air contaminé. Elle purifie sa propre eau et confectionne ses propres vêtements, car elle a très peur d’être empoisonnée par des produits toxiques. Quel schème serait le plus approprié à utiliser auprès de cette cliente?

A

Le schème cognitivo-comportemental, car Marianne semble présenter des distorsions cognitives en lien avec son trouble de personnalité. De plus, elle répond aux différents prérequis de ce schème, car elle semble avoir de bonnes habiletés de communication et son âge est adéquat. On pourrait utiliser ce schème afin de l’aider à modifier son mode de pensée en commençant par reconnaitre la présence des distorsions cognitives (questionnement socratique, journal de bord, enseignement autorégulation), puis éventuellement afin de l’aider à accepter ce qui est présent pour elle. (3e vague, pleine conscience…)