CM5 - Prévention, diagnostic et antibiotiques #2 Flashcards
Agents infectieux recherchés lors d’une culture de gorge sans autre précision
streptococcus B hémolytique des groupes A, C et G
3 façons de détecter une pharyngite à Streptococcus pyogenes
- Culture de gorge
- Dépistage de SGA par test rapide
- Sérologie - ASO
Étapes pour faire une culture de gorge
- Examiner la gorge et rechercher:
- inflammation des amygdales
- pétéchies
- sécrétions purulentes - Abaisser la langue avec un bâtonnet
- Frotter amygdales avec une culturette (2 si avec dépistage rapide du SGA)
- Identifier l’échantillon
- Compléter la requête de laboratoire
- Enregistrement de la demande d’analyse
- Ensemencement de la gélose au sang (GS) de mouton
- Incubation 24h
- Examen de la GS
- absence de colonies B-hémolytiques: NEGATIF
- présence de colonies B-hémolytiques:
> typage de Lancefield: groupe A? C? G?
Culture de gorge VS Test rapide VS Sérologie ASO
Culture de gorge:
- plus sensible que test rapide
- permet de détecter Strepto A, C et G
- résultat après 24-48h
- antibiogramme possible si allergique à la pénicilline
- 5$
Test rapide:
- moins sensible que culture
- détecte uniquement Strepto A et G
- résultat après 1h
- pas d’antibiogramme possible
- 12$
Sérologie ASO (anticorps anti-streptolysines):
- détectables 7-14 jours après début des symptômes
- anticorps produits ne protègent pas contre réinfection par autre sérotype
- utile pour faire diagnostic de RRA (rhumatisme articulaire aigu)
4 façons de faire un diagnostic des infections virales
- immunofluorescence directe
- culture virale
- sérologie
- TAAN
Étapes pour faire un prélèvement d’une vésicule
- Nettoyer peau avec solution saline
- Briser vésicule avec écouvillon
- Récolter avec même écouvillon des cellules de la base de la lésion
- Apposer cellules sur lames d’immunofluorescence
- Placer écouvillon dans un milieu de transport viral
- Identifier échantillon adéquatement
- Transporter au laboratoire le plus rapidement possible (4C ou -80C si prolongé)
Principes de l’immunofluorescence
- utilisation d’anticorps monoclonaux spécifiques à chaque virus (fluorescents)
- intensité de la fluorescence + localisation dans la cellule -> spécificité
Principes de la culture virale
- ensemencement de l’échantillon sur un tapis cellulaire (sorte de cellules = virus possibles)
- examen périodique pour voir effets cytopathiques (durée varie selon virus)
- confirmation du virus à l’aide de l’immunofluorescence
Immunofluorescence VS Culture virale
Immunofluorescence:
- plus rapide (jour même)
- plus sensible pour VZV
- permet de vérifier qualité du prélèvement
- ne trouve que les virus testés
- nécessite microscope particulier
Culture virale:
- au moins 48-72h min. pour HSV
- plus sensible pour HSV
- permet d’effectuer typages et épreuves de sensibilité
- possible de trouver “par chance” d’autres virus
- nécessite équipement et expertise pour entretien des cellules et la lecture
Principes de la sérologie
- étude du sérum à la recherche d’anticorps ou d’antigènes
- HSV groupe VS type spécifique
> anticorps ne servent qu’à savoir si exposé
> ne dit pas si symptômes présentés par patient sont secondaires au virus
> utile dans certains contextes de counselling d’ITSS/grossesse - VZV
> positif si on a fait la maladie (à vie)
> peut être faussement négatif si vacciné - utile dans certains contextes post-exposition
Pourquoi utiliser les méthodes moléculaires?
- surtout pour échantillons “nobles” comme LCR
- de plus en plus utilisées pour vésicules (plus sensibles + plus rapides selon fréquence des tests)
- ne permet de trouver que ce que l’on cherche
- possible de chercher mutations de résistance
Pourquoi répéter sur un 2e échantillon (pour VIH)?
Surtout pour éviter erreurs “administratives”
Autres tests sur VIH
- charge virale VIH: réponse au traitemement, échec
- CD4: meilleur marqueur de l’immunosuppression
- génotypage: choix de traitement initial & choix de traitement si échec
- HLA-B*5701: prédit hypersensibilité à l’abacavir (INTI)
3 marqueurs pour la sérologie de l’hépatite B
AgHBs
Anti-HBs
Anti-HBc total
Marqueur pour la sérologie de l’hépatite C
Ac VHC
Maladies à déclaration obligatoire (MADO) (8)
- gonorrhée
- chlamydiose
- syphilis
- hépatite B (aiguë ou porteur chronique)
- hépatite C
- lymphogranulome vénéréen
- chancre mou (Haemophilus ducreyi)
- granulome inguinal (Klebsiella granulomatis)
VRAI OU FAUX: herpes génital est une MADO
FAUX
Quand est-ce que l’infection à VIH devient une MADO?
Si personne infectée a donné ou reçu du sang, des produits sanguins, des organes ou du tissu
Que rapporte-t-on dans une culture de plaie de surface?
- polymorphonucléaires
- cellules squameuses
- bactéries
Quels sont les liquides biologiques normalement stériles? (5)
Décrivez les particularités de la coloration et de la culture de ces liquides.
- Liquide articulaire
- Liquide péricardique
- Liquide péritonéal
- Liquide pleural
- Liquide céphalo-rachidien (traité à part)
Coloration:
- présence de neutrophiles
- quantité abondante de bactéries (réponse rapide)
- sensibilité faible à modérée (au mieux 50%)
Culture:
- aérobie et anaérobie
- même dans des bouteilles d’hémoculture
- on rapporte tout
Spectre de ceftriaxone
- comme cégazoline, SAUF P. aeruginosa
- S. pneumoniae
- N. gonorrhoeae, N. meningiditis, H. influenzae
- /) entérobactéries
Classe de ciprofloxacine
Quinolones
Administration de ciprofloxacine
IV et orale
VRAI OU FAUX: la ciprofloxacine n’a aucune activité contre les bactéries anaérobies
VRAI
Classe de gentamicine
Aminosides
Administration de gentamicine
IV
VRAI OU FAUX: la gentamicine n’a aucune activité vis-à-vis les bactéries anaérobies
VRAI
Classe de métronidazole
Anti-bactérien et anti-protozoaire
Administration de métronidazole
IV et orale
VRAI OU FAUX: le métronidazole n’a aucune activité vis-à-vis les bactéries anaérobies
FAUX: aucune activité contre aérobies
Qu’est-ce que l’acyclovir/valacyclovir?
Prodrogue qui a besoin de:
- enzyme virale (thymidine kinase)
- enzymes de la cellule
pour que le médicament devienne actif
2 mécanismes d’action de l’acyclovir/valacyclovir
Principal: agit comme “terminateur de chaînes”
Aussi: inhibe polymérase bactérienne
Que mesure-t-on d’abord pour dépister le VIH?
- anticorps VIH-1
- anticorps VIH-2
- antigènes P24
Possible d’avoir des faux positifs
Décrire évolution naturelle de l’infection par le virus de l’hépatite B
Parmi 100 personnes adultes infectées:
- 94 guérisons spontanées
- 5 porteurs chroniques
- 1 décès rapide
Parmi les 5 porteurs chroniques:
- maldie hépatique peu évolutive (peut évoluer vers cancer ou maladie hépatique évolutive)
- maladie hépatique évolutive -> cancer + cirrhose décompensée
Que signifie le titre d’anti-HBs?
- si > 10UI/L 1 fois dans sa vie, protégé
- si infection ancienne et guérie, protégé
- pas de risque si piqûre accidentelle ou exposition professionnelle
Que signifie ces tests? AgHBs: + Anti-HBs: 0 UI/L Anti-HBc totaux: + Anti-HBc IgM: -
Infection chronique
Que signifie ces tests? AgHBs: - Anti-HBs: 45 UI/L Anti-HBc totaux: - Anti-HBc IgM: -
Vacciné
Que signifie ces tests? AgHBs: - Anti-HBs: 40 UI/L Anti-HBc totaux: + Anti-HBc IgM: -
Infection ancienne et guérie
Que signifie ces tests? AgHBs: + Anti-HBs: 1 UI/L Anti-HBc totaux: + Anti-HBc IgM: +
Infection récente
Décrire évolution naturelle de l’infection par le virus de l’hépatite C
Parmi 100 personnes adultes infectées, tous développeront des anticorps contre hépatite C
- 25% guérison spontanée
- 75% infection chronique
Démontrée par TAAN (RT-PCR)
Principes d’une culture de plaie
- culture de plaie de surface avec culturette (Gram + aérobie seulement)
- souvent contaminée par bactéries de la flore normale cutanée (ex.: staphylocoques coagulase négative, Bacillus spp, Corybnebacterium spp…)
- choix “éditorial” des laboratoires sur ce qui est rapporté ou non-rapporté
2 caractéristiques d’un prélèvement de plaie de bonne qualité
- présence de polymorphonucléaires
2. absence de cellules squameuses
VRAI ou FAUX: lorsque les bactéries sont vues au gram, cela veut dire que la quantité est assez abondante
VRAI
VRAI ou FAUX: lorsque les bactéries sont vues au gram mais ne sont pas présentes à la culture, il faut évoquer la présence d’aérobies
FAUX, présence d’anaérobies
VRAI ou FAUX: chaque type d’immunodépression est associée à une infection particulière
VRAI
Décrire principes de la prévention de la transmission lors d’une pharyngite
École:
- enfants doivent rester à la maison
- contagiosité par gouttelettes jusqu’à 24h après le début d’une antibiothérapie efficace
Hôpital (précautions additionnelles de gouttelettes):
- patient seul dans la chambre
- toutes les personnes qui entrent doivent porter masque de procédure
- matériel dédié reste dans la chambre (sthéthoscope, appareil à pression)
- 24h de traitement efficace
Toute personne qui présente de la fièvre au retour d’un voyage devrait se soumettre au moins aux analyses suivantes:
- Formule sanguine et tests différentiels; enzyme hépatiques; électrolytes; créatinine
- Frottis sanguin (paludisme) avec ou sans bandelette réactive de détection des antigènes, au moins 3 fois sur une période de 24-48h
- Hémocultures x 2 (sérovar Typhi ou Paratyphi de S. enterica; méningocoques; agents courants de bactériémie)
- Analyse des urines (avant ou sans culture d’urine)
Quelles sont les analyses faites pour diagnostiquer la malaria?
- frottis mince
> coloration rapide
> rapide si parasitémie élevée
- goutte épaisse (20x plus de sang) > coloration plus longue > lyse des globules rouges > plus sensible > plus difficile à lire
- tests rapides
Caractéristiques des tests rapides
- plusieurs disponibles, rapides et simples
- très sensibles et spécifiques
- certains peuvent distinguer P. falciparum et P. vivax des autres espèces
Comparer frottis mince VS goutte épaisse VS tests rapides
Frottis mince:
- difficulté: moyenne
- sensibilité: élevée
- idenfitication à l’espèce: bonne
- repose sur lecteur
Goutte épaisse:
- difficulté: élevée
- sensibilité: très élevée
- identification à l’espèce: moyenne
- repose sur lecteur (+++)
Tests rapides:
- difficulté: facile
- sensibilité: élevée
- identification à l’espèce: limitée
- pas utile pour suivi car positif pour longtemps