CM4 - ITSS Flashcards
Qu’est-ce que l’approche syndromique?
Identification d’un tableau clinique en lien avec ITSS à partir du questionnaire et de l’examen physique d’un patient suivi d’une prise en charge (incluant traitement) sans attendre résultats des analyses de laboratoire
Diagnostic basé sur signes & symptômes
Qu’est-ce que le dépistage?
Recherche de pathogènes responsables d’ITSS chez individus asymptômatiques dans une population à risque
Diagnostic basé sur analyses de laboratoire
Manifestations cliniques cervicite (femme)
- pertes vaginales anormales
- saignements vaginaux intermenstruels ou post-coitaux
- exsudat endocervical mucopurulent ou purulent
Manifestations cliniques urétrite (homme)
- écoulement urétral
- brûlements mictionnelles
- inconfort urétral
- exsudat séropurulent/purulent exprimé au “milking”
Manifestations cliniques orchi-épididymite
- avec ou sans écoulement urétral
- douleur testiculaire souvent unilatérale et progressive
- tuméfaction du testicule et de l’épididyme
- érythème/oedème scrotal
- fièvre
- sensibilité du testicule à la palpation
Manifestations cliniques rectite
- écoulement rectal mucopurulent
- douleur ano-rectal
- ténesme/constipation
- sang dans les selles
Prise en charge d’un syndrome causé par ITSS (intervention auprès personne atteinte)
- Questionner sites exposés
- Effectuer prélèvements appropriés aux sites exposés
- Administrer traitement adéquat
- Amorcer démarche visant notification des partenaires
- Recommander abstention d’avoir relations sexuelles pendant période de contagiosité après traitement
- Effectuer suivi post-traitement
Prise en charge d’un syndrome causé par ITSS (intervention auprès partenaires)
- Partenaires à joindre s’ils ont eu contact sexuel avec personne atteinte:
- dans 60 jours précédant premiers symptômes
- pendant que la personne présentait des symptômes
- avant fin d’un traitement à doses multiples ou >7 jours après traitement unidose - Intervention devrait inclure:
- évaluation clinique comprenant identification facteurs de risque
- dépistage de l’infection potentielle et autres ITSS selon facteurs de risque décelés
- absence de symptômes: traitement sans attendre résultats du dépistage
- présence de symptômes: approche syndromique
Après syndrome causé par ITSS: recommandation de s’abstenir d’avoir relations sexuelles jusqu’à quand?
Résolution complète des symptômes
ET
Fin d’un traitement à doses multiples
OU jusqu’à 7 jours après traitement à dose unique
Quand doit être recherché le Mycoplasma genitalium? (3 conditions)
- syndrome compatible avec ITS
- syndrome clinique ne répond pas au traitement recommandé dans l’approche syndromique
- tests pour recherche de C. trachomatis et N gonorrhoeae sont négatifs
Critères qui justifient dépistage d’une maladie infectieuse (8)
- Problème de santé important
- Prévalence élevée de l’infection dans les groupes visés
- Évolution naturelle de la maladie bien connue
- Phase asymptomatique assez longue pour pouvoir dépister
- Traitement efficace disponible
- Avantages à un traitement précoce par rapport à un traitement tardif
- Examen de dépistage valide, fiable et acceptable
- Critères précis permettant de décider chez qui faire un dépistage
Quelles ITSS sont dépistées au Québec? (6)
- Infection à Chlamydia trachomatis
- Infection à Neisseria gonorrhoeae
- Syphilis
- Hépatite B
- Hépatite C
- Infection par le VIH
Quelles ITSS ne sont PAS dépistées au Québec? (6)
- Infection au virus herpès simplex (herpès génital)
- Infection au virus papillome humain (condylomes)
- Infection à Trichomonas vaginalis (trichomonase)
- Infection à Mycoplasma genitalium
- Infection à Haemophilus ducreyi (chancre mou)
- Infection à Klebsielle granulomatis (granulome inguinal)
Qui dépister?
- Critères sociodémographiques et facteurs liés aux comportements sexuels
(ex. : > 3 partenaires sexuels dans la dernière année) - Diagnostic d’ITSS
(ex. : personne chez qui infection gonococcique est détectée) - Grossesse
- Exposition à sang ou autres liquides biologiques
(ex. : drogues par injection) - Facteurs de risque des partenaires sexuels
(ex. : partenaire originaire d’une région où les ITS sont endémiques)
Et autres…
Autres aspects de la prise en charge (6)
- notification et traitement des contacts
- déclaration à la direction de santé publique (si test positif)
- information sur comportements à risque réduit
- proposer vaccination complémentaire
- planifier test de contrôle (3 semaines après traitement)
- planifier nouveau dépistage (3-6 mois)
- différent du test de contrôle
Pathogènes visés ET non-visés par syndrome de cervicite
Visés:
- Chlamydia trachomatis
- Neisseria gonorrhoeae
Non-visés:
- Mycoplasma genitalium
- Trichomonas vaginalis
Pathogènes visés ET non-visés par syndrome d’urétrite
Visés:
- Chlamydia trachomatis
- Neisseria gonorrhoeae
Non-visés:
- Mycoplasma genitalium
- Trichomonas vaginalis
Pathogènes visés ET non-visés par syndrome d’atteinte inflammatoire pelvienne (AIP)
Visés:
- Chlamydia trachomatis
- Neisseria gonorrhoeae
- Flore polymicrobienne vaginale
Non-visés:
- Mycoplasma genitalium
Pathogènes visés ET non-visés par syndrome d’orchi-épididymite
Visés:
- Chlamydia trachomatis
- Neisseria gonorrhoeae
- Bâtonnets gram -
Non-visés:
- Mycoplasma genitalium
Pathogènes visés ET non-visés par syndrome de rectite
Visés:
- Chlamydia trachomatis
- Neisseria gonorrhoeae
Non-visés:
- Virus herpès simplex
- Treponema pallidum spp.
Manifestations cliniques de l’atteinte inflammatoire pelvienne (AIP)
- dyspareunie profonde
- douleur abdominale basse
- fièvre
- sensibilité à la palpation pelvienne
- sensibilité à la mobilisation du col de l’utérus
Complications de l’AIP
- complications suppurées locales aigues (abcès tubo-ovarien)
- conséquences à long terme (grossesse ectopique, infertilité, douleurs pelviennes chroniques (fibrose tractus génital))
Par quelles parties du corps monte l’AIP? (chez femmes)
- endomètre
- trompes
- péritoine
VRAI ou FAUX: la médication pour le traitement des ITS est gratuite
Indiquez la lettre qu’il faut mettre selon le patient pour qui on rédige l’ordonnance médicale.
VRAI pour:
- personnes inscrites à la RAMQ
- détentrices d’une carte d’assurance-maladie, d’un carnet de réclamation ou d’une preuve temporaire d’admissibilité aux médicaments valides
Code K = personne atteinte
Code L = partenaire
Quelles sont les 3 conditions pour le traitement accéléré des partenaires (TAP) pour les infections à C. trachomatis et N. gonorrhoeae?
- Improbable que le partenaire consulte
- Personne atteinte en mesure d’aviser son partenaire et lui remettre l’ordonnance (code M)
- Pas de contre-indications à utiliser TAP
Quelles sont les contre-indications pour le TAP pour infection à C. trachomatis?
- partenaire a des symptômes (évaluation requise)
- partenaire a moins de 14 ans
- traitement de 1er choix n’est pas oral et à dose unique
Quelles sont les contre-indications pour le TAP pour infection à N. gonorrhoeae?
- personne atteinte a une souche résistante à un antibiotique utilisé
- partenaire a une exposition pharyngée
- partenaire a une allergie à péniciline ou céphalosporines
- partenaire a des symptômes
- partenaire a moins de 14 ans
- traitement de 1er choix n’est pas oral et à dose unique
Prélèvement et analyse à faire pour Chlamydia trachomatis
TAAN