CM5 Flashcards

1
Q

Le trouble dépressif caractérisé

A

Le trouble dépressif caractérisé est un diagnostic reconnu dans le DSM alors qu’un symptôme dépressif n’aboutit pas forcément au diagnostic d’une dépression. Idem avec le trouble anxieux généralisé et l’anxiété.

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2
Q

 Selon vous, quels sont les facteurs qui peuvent impacter le développement d’un TNC ?

A

chaque TNC est dû à un biomarqueur qui lui est propre. Pour autant, il y a plusieurs facteurs qui vont impacter le développement des TNC (qui sont donc multifactoriels).

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3
Q

 Âge

A

À partir de 65 ans, le risque d’Alzheimer double tous les 5 ans.

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4
Q

 Sexe

A

Les femmes de plus de 60 ans ont deux fois plus de risques de développer un TNC.

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5
Q

 Niveau socio culturel (NSC)

A

La carrière professionnelle réalisée : plus le NSC est élevé, plus on a été stimulé dans notre vie, plus on a une réserve cognitive importante. Mais également, concernant les professions, certains ont plus de chances de développer des TNC comme les vétérans (avec une majorité chez les hommes).

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6
Q

 Ethnie

A

Les personnes âgées dans les pays afro-américains et latino sont 1,5% plus à risque de développer des TNC d’après certaines études.

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7
Q

 Antécédents familiaux et médicaux, génétique :

A

Une personne qui plus de deux cas dans sa fratrie qui ont MA a plus de risque de l’avoir. Dans la forme familiale (génétique), on a 50% de chances de déclencher cette maladie alors que la forme sporadique, il n’y a aucune certitude qu’il se développe.

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8
Q

 Hygiène de vie :

A

Activité physique, régime alimentaire (les régimes alimentaires les plus favorables sont les régimes japonais et méditerranéens qui sont plutôt faibles en consommation de produits laitiers et de viande rouge et plus riches en légumes et poissons), sommeil (les personnes âgées dormant 5h par nuit ont plus de risque (45%) de développer un TNC que quelqu’un qui dort davantage), consommation de substances.

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9
Q

 Stimulation

A

Loisirs (facteur qui va préserver le déclin cognitif car il représente une source de plaisir, il va apporter une stimulation cognitive), interactions sociales (contribuent au ralentissement du déclin cognitif et jouent un rôle considérable pour la santé mentale, libèrent des bonnes hormones et réduisent le stress), AVQ (activités de la vie quotidienne qui vont mobiliser et stimuler des capacités cognitives inconsciemment).

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10
Q

 Stress et TSPT :

A

Le stress chronique et le déclin cognitif sont interdépendants (plus on a du stress chronique, plus on est enclin à développer un déclin cognitif et inversement → qui dit baisse de la réserve cognitive dit un risque majoré de développer un TNC). Le TSPT majore un risque de 70% de développer un TNC.

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11
Q

 Résilience et ressources

A

Il faut un équilibre entre le entre stress et la résilience → plus le stress augmente, plus les capacités d’adaptation saturent et favorisent le développement d’une pathologie, dont les TNC. La résilience est la capacité d’un individu à faire face à un évènement en s’adaptant sans changer son fonctionnement. Les ressources sont toutes les dimensions qui viennent enrichir la résilience, elles sont très subjectives (passion, qualité, évènement dont on est fiers, profession).

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12
Q

 Stéréotypes

A

Représentations qu’on a sur le vieillissement, si on est une personne âgée avec des mauvaises représentations du vieillissement, on serait plus enclin à présenter ces mêmes troubles. Une autre étude dit que plus on a une bonne représentation de la personne âgée quand on est enfants, moins on aurait un déclin cognitif avec l’âge.
 Liste non exhaustive : problèmes financiers, contact avec agents tératogènes, etc.

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13
Q

 Types de structures qui accompagnent les personnes âgées

A
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14
Q

 L’accueil de jour :

A

Patients accueillis de 9h00 à 16h30 1 à 5 fois par semaine. Il faut avoir au moins 60 ans (sauf cas exceptionnels), avoir des plaintes cognitives et vivre à domicile. L’âge est de moins en moins un critère. L’objectif est de proposer une stimulation adaptée et pluridisciplinaire (social, bien-être, cognitif, moteur) et de permettre à l’aidant d’avoir du répit et donc de retarder l’apparition des troubles cognitifs et l’entrée en EPHAD. C’est une structure qui propose le transport en commun et se compose d’une équipe pluridisciplinaire.

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15
Q

 Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) :

A

Service de la mairie qui vise à lutter contre l’exclusion et à accompagner les personnes âgées et/ou présentant un handicap (physique ou non). Le CCAS aide les bénéficiaires dans des démarches administratives (notamment pour obtenir des aides financières), le CCAS s’occupe des demandes concernant les logements sociaux, il accompagne les personnes en situation de précarité.

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16
Q

 Centre Mémoire de Ressources et Recherche (CMRR) :

A

Structure qui propose des consultations pour le diagnostic, un suivi et un accompagnement pour la prise en charge. Ils collaborent et participent à la recherche, ils ont aussi des missions de formations des professionnels (doctorants, chercheurs, mais aussi patients et aidants en psychoéducation) pour les aider à réagir adéquatement selon les situations, et la création de réseaux en partenariat avec d’autres structures.

17
Q

 Centres Locaux d’Information et de Coordination (CLIC) :

A

Facilitent l’accès des personnes âgées à leurs droits et la mise en réseau des professionnels du secteur. Font appel à des associations, des hôpitaux, au conseil général, etc. Sont contactables pour obtenir des informations, des conseils, de l’aide dans des démarches administratives, etc.

18
Q

 Dispositifs d’Appui à la Coordination (DAC) :

A

Plusieurs services qui ont fusionnés (les DAC sont assez récents) notamment les réseaux MAYA, PTA et le service de coordination territoriale d’appui. Selon les départements, le CLIC peut être inclus dans le DAC. Ils vont englober les structures, les professionnels libéraux, etc. Ils peuvent faire des VAD pour mieux orienter les personnes. Objectif : faciliter le parcours en permettant une coordination entre tous les besoins.

19
Q

 Équipe Spécialisée Alzheimer (ESA) :

A

Équipe mobile rattachée au SSIAD qui intervient à domicile. Un service qui propose entre 12 à 15 séances individuelles dont l’objectif est de stimuler les capacités des personnes en fonction des besoins identifiés au début. Les objectifs fixés sont faits par des ergothérapeutes et des psychomotriciens lors d’une première visite, puis ce sont des Assistantes de Soins en gérontologie (ASG) qui réalisent l’accompagnement. L’avantage c’est que cela est pris en compte par l’Assurance Maladie (il faut juste une ordonnance du médecin). En revanche on ne peut bénéficier qu’une seule fois par an de l’ESA et cela est réservé uniquement à ceux ayant un MMSE supérieur à 15/30.

20
Q

 Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) :

A

Anciennement appelés “maisons de retraites”, structures médicalisées pour les 60 ans et plus qui sont en perte d’autonomie et/ou qui doivent bénéficier de soins médicaux (60 ans minimum mais les TNC sont de plus en plus précoces). L’EHPAD n’est pas forcément définitif, certains EHPAD proposent des hébergements temporaires (minimum 3 semaines), afin de soulager les aidants pendant une certaine période. Accompagnement pluridisciplinaire (psychologue, médecin, infirmiers). C’est le lieu de vie des résidents. Souvent sont organisées des activités, des animations et des sorties. On met de plus en plus en avant dans les EHPAD l’aspect non-médicamenteux. Le prix médian pour un GIR 5 ou 6 (donc les plus autonomes) est de 2682€ par mois, vs une moyenne nationale de 1950€/mois (les EHPAD du 06 sont très chers !).

21
Q

 Familles d’accueil :

A

Accueillants familiaux, ce sont des particuliers agréés par les conseils départementaux comme ayant de l’expérience avec des personnes âgées atteintes d’un TNC ; elles proposent un environnement adapté et des activités pour stimuler ces personnes. L’objectif est de proposer un lieu de vie plus familial et personnel que l’EPHAD tout en sécurisant la personne. Places très limitées.

22
Q

 Plateformes de répit des Aidants :

A

Selon les plateformes, noms différents. Plateformes qui vont proposer un soutien aux aidants des personnes âgées en perte d’autonomie et des personnes atteintes de pathologies qui affectent leur système cognitif. Leurs rôles sont d’accompagner les aidants, de les conseiller, de proposer une écoute, de faire un suivi psychologique, aider à la coordination avec toute l’équipe professionnelle, le relai, des prestations de répit (accueil de jour ou temps de répit), des formations dédiées aux aidants (cafés rencontre, randonnées, etc.). Soit liées à un accueil de jour soit proposent elles-mêmes.

23
Q

 Pôle d’Activités et de Soins Adaptés (PASA) :

A

Partie distincte d’un EPHAD, elles ont pour objectif de proposer des activités aux personnes ayant des TNC et des troubles du comportement majeurs. Ce ne sont que des résidents provenant d’EHPAD qui sont accueillis pour la journée.

24
Q

 Résidences autonomie :

A

Résidences adaptées et soumises aux normes handicapés qui permettent aux personnes âgées de vivre dans un logement individuel, adapté à leurs capacités motrices et d’avoir accès à des espaces communs avec des services collectifs. Dans ces résidences, les personnes doivent avoir plus de 60 ans et un GIR 5 ou 6 (haut niveau d’autonomie). Elles proposent des services comme de la restauration, de l’animation, des événements, etc. Si la résidence autonomie est associée à un EPHAD ou un SSIAD, elle peut accueillir des personnes avec un GIR <5. À ne pas confondre avec les résidences senior (résidences avec des logements individuels adaptés aux handicapés avec des espaces communs mais sans services particuliers).

25
Q

 Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD) et Services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) :

A

SAAD est un service d’aide à domicile qui intervient chez les personnes âgées en perte d’autonomie, ces auxiliaires de vie viennent aider dans les tâches quotidiennes (tâches ménagères, activités, aides de déplacement, etc.). Les SAAD peuvent être liés à un CCAS ou à une entreprise privée. Les SSIAD sont principalement composés d’aides-soignants et d’infirmiers afin d’accompagner dans les tâches d’hygiène et de confort (soins infirmiers, toilette, prise de médicaments). L’ordonnance médicale est obligatoire pour en bénéficier.