CM2 : Les politiques de l'habitat comme réponses aux crises urbaines de la pemière moitié du XXème siècle Flashcards

1
Q

Le logement comme objet des politiques sanitaires
au début du XX e siècle

A

Fin du XIX e siècle – intensification du combat contre les logements insalubres

Loi du 15 février 1902 relative à la « protection de la santé publique » (50 ans après la loi de 1850, et inspirée par la loi anglaise de 1875 : Public Health Act)
(introduction du permis de construire pour les communes de plus de 20 000 habitants

  • marque une nouvelle intervention de l’État dans le domaine du logement : l’obligation du permis de construire dans les communes de plus de 20.000 habitants
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2
Q

La normalisation des habitations à bon marché et le rôle croissant des acteurs publics dans la construction des HBM

A

1906 – Loi Strauss (actualisation de la loi Siegfried de 1894)
> l’HBM doit offrir des conditions minimum d’hygiène
- loyer doivent rester bas
- confort minimum

1912 – Loi Bonnevay
- apparition des offices publics d’HBM (OPHBM) ratachés aux municipalités et aux départements qui sont les premiers organes publics autorisés à construire des logements.
-1914 créa:on de l’Office HBM de Paris

1928 – Loi Loucheur
- Source de financement publique
- Programme de construction de 260 000 HBM
les immeubles brique de Paris

En 1934 les 260 000 sont presque réalisé mais arreter avec la crise économique

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3
Q

Réforme hygiéniste qu’es ce qui est étudié dans l’habitat?

A

étude de circulation de l’air et de l’ensoleillement

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4
Q

quelles sont les nouvelles politique pour permettre plus de construction ?

A

Un rôle croissant des aides publics à la construction des HBM

Début du 20ème siècle : concours de la fondation pour la construction de HBM

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5
Q

Les origines de la crise du logement

A

Pendant la Première Guerre mondiale, politiques de protection des locataires :

  • Taxation des loyers : interdiction imposée par l’État aux propriétaires de dépasser un certain seuil de prix pour la location de leur bien
    (soulagée les familles avec des membres immobilisé
  • exemptions du payement des loyers pour les familles des soldats mobilisés, interdiction d’être expulsées.

=> Blocage de la construction d’immeubles de rapport à Paris et pénurie de
logements

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6
Q

Les catégories du mal logement parisien de l’entre-deux-guerres

qui sont touché ?
quelles sont les 3 zones ?

A

Les effets de la crise du logement apparaissent dans le développement de plusieurs types d’habitat marginal habité par une population diverse (ouvriers parisiens, nouveaux arrivants des campagnes et « étrangers ») :

  • Les taudis intra-muros (les îlots insalubres)
  • La « zone » : non planifié , sur l’espace à la sortie de la ville, encadrement de construction flou
  • Les périphéries banlieusardes
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7
Q

Croissance de la mobilité citadine et développement des lotissements de banlieue

A

procédure d’aménagement : lotissement = première mesure d’aménagement

croissance de la mobilité citadine (train ouvrier) multiplie la population par 6 en 30 ans

extension imprévue (logement de petite taille pour de grandes familles = tuberculose

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8
Q

Henri Sellier, Les Banlieues urbaines et la réorganisation
administrative de la Seine, 1920

A

Les « cités-jardins à la française » : « ensembles de logements propres à assurer la décongestion de Paris et de sa banlieue et à montrer qu’on peut assurer à la classe des
travailleurs un logement présentant le maximum de confort matériel et de conditions d’hygiène »

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9
Q

Cités-jardins réalisées dans l’entre-deux-guerres
en région parisienne

A

Quinze cités-jardins (au total 20.000 logements) sont planifiées et construites essentiellement au début années 1930 (grâce à la loi Loucheur) par l’OPHBMS dont Sellier est président.

Les plus importants :
* Plessis-Robinson (104 ha, 5500 logements)
* La Butte Rouge (Châtenay-Malabry, 56ha, 1573 logements)
* Suresnes (42ha, 2735 logements)
* Champigny-sur-Marne (12ha, 1197 logements)
* Stains (28ha, 1655 logements)
* Le Pré-Saint-Gervais (12ha, 1040 logements)

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10
Q

La question des lotissements à l’origine d’une politique urbaine

  1. Contrôler les lotisseurs
A

1) Loi du 22 juillet 1912
- oblige les propriétaires des voies privées à se constituer en syndicat et à exécuter les travaux d’assainissement à leurs frais

2) Lois 1919 – 1924 – « Charte du lotissement » :

Loi Cornudet, 1919 – Instaure l’urbanisme de plan
en créant les Plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension (PAEE) où figurent les lotissements et qui prolongent le tissu urbain existant

Loi de 1924
– permis de construire obligatoire en cas de lotissement
– exige que les lotissements se raccordent aux PAEE des communes

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11
Q

La question des lotissements à l’origine d’une politique urbaine

  1. Contribuer à aménager
A

Loi Sarrault, 1928 : invention financière de l’État dans la crise des banlieues
* Définit les lotissements qui peuvent bénéficier des subventions de l’État
* Fixe les normes d’urbanité (minimum) :
- viabilité des voies privées,
- drainage, assainissement, évacuation des eaux usées
- pose de canalisations de gaz, d’eau et de distribution d’énergie électrique

210.000 parcelles à aménager dans toute la France, dont 185.000 dans la Région parisienne
coût des travaux évalué à 1 milliard 100millions de francs,§ l’État s’engage à subventionner 50% des travaux
50% assurés par les lotis regroupés en ASA (Association syndicale autorisée)

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12
Q

La question des lotissements à l’origine d’une poli+que urbaine

A
  1. Réglementer
    L’héritage du régime de Vichy approche anti-individuel et plus autoritaire

Décret du 26 mai 1941 et loi du 15 juin 1943 (« Code de l’urbanisme ») : le Comité national de l’urbanisme (CNU) veillait à ce que les Plans de reconstruction et d’aménagement (PRA) respectent des règles comme :

  • le remodelage du parcellaire par remembrement ;
  • l’élargissement et la rectification des voiries par expropriation ;
  • le zonage par regroupement des grandes fonctions urbaines ;
  • les prévisions d’expansion des villes ;
  • la destruction des taudis et des îlots insalubres ;
  • l’attention au développement automobile et la construction de routes et de boulevards périphériques ;
  • les freins à l’extension des banlieues…
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13
Q

La question des lotissements à l’origine d’une politique urbaine

A
  1. Aménager

Loi de 1952 - aboutissement ultime de la législation de l’entre-deux-guerres
– fait de l’État le responsable financier de l’aménagement de tous les lotissements (jusqu’à 75% des travaux)
– centralisation : Commission na7onale des lo7ssements défectueux

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14
Q

La Reconstruction d’après la Seconde Guerre mondiale

Bilan des destructions

A

1944 : Création du MRU -
Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

titre officialisé des “communes sinistrés”

460.000 immeubles entièrement détruits 1.900.000 immeubles plus ou moins gravement endommagés
= au total presque 1/5 du parc existant en 1939

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15
Q

Bilan des destructions : un problème plus profond

A

Le recensement de 1946 : révèle une crise plus profonde du logement : le reste du parc est en grande partie vétuste

  • l’âge moyen des immeubles : 83 ans à Paris
  • 63% des immeubles n’avaient pas d’eau courante (82% dans les communes rurales)
  • 95% n’avaient pas de salle de bain (98% dans les campagnes, 89% dans les villes de province et 83% à Paris)
  • le réseau de tout-à-l’égout était restreint, surtout dans les campagnes
  • le surpeuplement affectait 10% des Français
    > seulement 9% du parc national de logements disposait de tout le confort moderne
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16
Q

La Reconstruction d’après la Seconde Guerre mondiale

Les débuts de L’État social

A

Des politiques qui soutiennent la croissance démographique

1945 : Création de régime général de la Sécurité sociale
1946 : Elargissement du système de prestations familiales

Des mouvements de population : continuation de l’exode
rural et politiques favorables à l’immigration

> Entre 1945 et 1954 la population urbaine double.

17
Q

La Reconstruction d’après la Seconde Guerre mondiale

Le bilan des besoins

A

déficit de 2 millions de logements

4 millions à reconstruire

pas assez

18
Q

La période de la Reconstruction : 1945 - 1955

Le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU), créé en 1944

A

Raoul Dautry (ministre MRU, entre 1944 – 1946)

Eugène Claudius - PeEt (ministre MRU, 1948 – 1953)

Pierre Courant (ministre MRL, 1953)

19
Q
A

Raoul Dautry (premier ministre de la Reconstruction, entre 1944 – 1946) :
« L’urbanisme est une part essentielle de notre renaissance»
Première phase (jusqu’au début des années 1950) : répondre dans l’urgence aux attentes des « sinistrés »

  • Réquisitions,
  • Contrôle quasi policier des locations
  • Création du FNAH (Fonds national d’amélioration de l’habitat, deviendra en 1971 ANAH) – alimenté par une taxe sur les locaux insuffisamment occupés

1947-1953 – Premier Plan (plan Jean Monnet) :
l’objectif premier est l’industrialisation
construire des usines -> pour produire ou rebâtir des villes -> pour loger la population
1946-1947 : - 30.000 logements neufs /an pour toute la France

20
Q

Eugène Claudius-Petit

A

(ministre de la Reconstruction, entre 1948 – 1954) :
les nouvelles victimes reconnues par l’État sont « les sinistrés de la vie » (les laissés pour compte de la société française) – aux sans abris se rajoutent les mal
logés

  • Créa:on des HLM qui remplacent la HBM (changement de nom en 1951)
  • Les organismes d’HLM – confiés à la responsabilité du MRU (auparavant les HBM sous tutelle du ministère de la Santé publique)

Les solutions d’urgence
- création des « HLM à normes réduites » - appellation péjorative remplacée par « logements économiques normalisés (LEN ) », 1952, « logements économiques
de première nécessité (LEPN),

  • Les cités d’urgence, cités temporaires ou cités de transit
21
Q

La politique du MRU : des solutions d’urgence aux expérimentations

Soutien au mouvement des Castors

A

Cité de la Balinière (ou Claire Cité) achevée en 1954, Nantes, inaugurée par Pierre
Courant qui succède à E. Claudius-Petit