CM2 - Lavielle Flashcards
particularités cognitives - pré-requis communication/ développement du langage
- l’imitation et le jeu symbolique,
- l’attention conjointe,
- le traitement de l’information,
- les fonctions exécutives,
- l’abstraction,
- l’attribution des états mentaux.
développement typique du langage expressif
Le développement du langage expressif suit une trajectoire irrégulière faite d’étapes et peut sembler assez long avant l’explosion lexicale.
le développement typique du langage réceptif
Le langage réceptif, d’après la littérature, se développe de manière linéaire et constante
- La compréhension des enfants est, au départ, très contextualisée pour se décontextualiser autour de 12 mois.
langage des TSA
- manque de compréhension du discours d’autrui
- accès littéral, difficultés pour comprendre expressions idiosyncratiques et proverbes
- langage expressif = prédicateur évolution (+ tôt il parle, mieux c’est)
- accès au langage favorisé par interactions précoces
- déficitaire pour 50% des autistes et particuliers pour les autres
développement de la communication typique - imitation
-source d’apprentissage importante, notamment pour la communication : à 12 mois, un enfant imite de nouveaux modèles et à 16 mois l’imitation différée est tout à fait possible.
développement de la communication typique - pointage
1 an
2 types de pointages : proto-impératif (permet de faire des demandes) et proto-déclaratif (permet de faire des commentaires).
développement de la communication typique - jeu
- découvrir des sensations, d’interagir avec l’autre, donc d’acquérir la notion de tour de rôle.
- acquérir des compétences cognitives comme la permanence de l’objet
- On considère que le jeu fonctionnel et symbolique apparaît et est très présent dès 18/24 mois et le reste longtemps. Ensuite, petit à petit, l’enfant intègre d’autres types de jeux et d’activités.
développement de la communication typique - comprendre et discriminer les émotions
- théorie de l’esprit
- se construit à travers attention conjointe et jeu symbolique (faire semblant avec autrui)
développement de la communication précoce
- compétences pragmatiques
- regard et tour de parole
- regard et attention conjointe
- imitation
- pointage
- jeu
- théorie de l’esprit
- compétences pragmatiques
- 8-12 mois
- pré-requis communication fonctionnelle
- regard (3 mois) + synchronisation entre vocalisation de l’enfant et voix de l’adulte
regard et tour de parole
regard et ajustement vont permettre de travailler le tour de parole (2 mois)
regard et attention conjointe
vers 9 mois émerge l’attention conjointe
- AC doit être mise en place à 24 mois.
- tremplin vers interaction verbale plus élaborée
- regarder en bilan = l’enfant est-il capable de partager
imitation
L’imitation, qui est source d’apprentissage pour l’enfant, avec ou sans modèle. C’est une fonction très importante qui apparaît dès les premiers mois de vie de manière directe.
pointage
à partir de 9 mois, mature à 18 mois // - hochement de tête = refus/accord (acquis ver 12 mois).
– force illocutoire = premiers actes de langage (à développer et étayer +)
jeu
Le jeu prend aussi une place importante dans la mise en place de ces habiletés pragmatiques puisqu’il permet leur développement dans un contexte agréable pour l’enfant. Il passe d’abord par une phase sensori-motrice (vers 9 mois), puis concrète et enfin symbolique (24 mois).
TE
- émergence vers 2 ans
- permet cohésion de discours (maintenir thème - cohérence thématique obtenue grâce à des outils de cohésion linguistiques)
développement de la communication précoce dans le TSA
- caractérises sévérité des troubles langagiers
- bilan = cible sévérité des troubles engagés et donc troubles autistiques
- communication = savoir parler, quand, à qui et comment
évaluation des troubles de la communication non verbale
- versant expressid et réceptif
- Absence ou regard assez limité
- gestes, mimiques, postures,
- distance interpersonnelle,
- aspects supra-linguistiques (prosodie, volume, rythme)
- déficit de l’attention conjointe : difficulté d’initier l’attention conjointe, souvent plus prégnante que la difficulté de répondre à l’attention conjointe.
- contact oculaire rare, fugitif (regard périphérique)
- expressions faciales réduites ou exagérées
- difficultés pour comprendre les expressions faciales d’autrui
- communication gestuelle réduite
- difficultés pour interpréter les gestes d’autrui
- respect des distances interpersonnelles
- difficultés pour coordonnées les différents signes non verbaux entre eux
troubles de l’oralité
- fréquents dans TSA
- indépendants de Lagercrantz et du degré de sévérité de l’autisme
- sélectivité alimentaire
- néophobie alimentaire
- comportements alimentaires inadéquats
- quantités inadpatés
- PICA ou mérycisme
- troubles cognitifs : ce sont des particularités sensorielles
- troubles moteurs et pratiques
trouble de la communication verbale
Selon les études, 50 % des enfants porteurs de TSA développent un langage oral. S’il y a un bon niveau de développement, la phonologie et la syntaxe vont également se développer. En revanche, la pragmatique ne suit pas toujours.
niveau lexicale
rapport avec le niveau cognitif
- pb pour actualiser son vocabulaire en fonction du contexte, accéder à la généralisation contextuelle et souvent la compréhension contextualisée est moins bonne
- proportion plus importante d’items para-lexicaux (oh - eh – ah bon - et bien..) que de mots grammaticaux (dysharmonie lexicale) et la nécessité de travailler les mots grammaticaux, les prépositions et tous les éléments qui vont permettre de faire des énoncés plus structurés et plus longs
écholalie
- immédiate = au sens de confirmation -> ne sait pas s’approprier l’énoncé, ne change pas le pronom
- différée = utiliser dans un autre contexte de manière plaquée mais pertinente
autres difficultés de LO
- idiosyncrasies du langage
- stéréotypies verbale (habitude de communication ++ chez ado)
- non inversion pronominale je/tu - importance inclusion et échange pour mieux comprendre cette varaitaion de sujet
syntaxe
- bonnes capacités de structures syntaxiques lorsque les énoncés sont structurés
- particularités dans les flexion verbales (manquantes ou erronées)
- marques morphosyntaxiqyes qui sont déficitaires
signes de communication
- difficultés pour les comprendre et pour les utiliser
- pragmatique
anamnèse - sommeil
- fréquent chez les TSA
anamnèse
ce qui est lié à la communication et à la socialisation est très important pour nous. Notamment les questionnaires parentaux doivent permettre d’établir un partenariat vraiment fonctionnel et de donner des outils aux parents pour pouvoir nous restituer de manière formalisée ce qu’eux sont à même d’observer.
bilan TSA
le bilan orthophonique doit être développemental, interactif, fonctionnel (de l’oralité à comment l’enfant utilise les mots), intégratif (intègre de nombreux éléments : lexique, morphosyntaxe, pragmatique, compréhension, expression, articulation…) et très flexible
observation clinique
- comportement général
- contact visuel, gestualité, expression faciale, attention conjointe
- façon d’utiliser la matériel proposé
- jeu
- pointage
- réactions sensorielles
- réaction à la frustration
- régulation du comportement
- attention
- niveau de langage et quelle utilisation
- fonction de communication
les outils d’évaluation
- ESCP = évaluation de la communication sociale et précoce
- Le DLPF A
ESCP
Cet outil donne des éléments plus précis par rapport à des normes. Il est recommandé par la HAS parce que c’est un bon outil, mais il faut pouvoir filmer pour coter a posteriori
DLPF A
Développement du Langage Productif en Français Adapté
C’est un questionnaire parental qu’on confie aux parents et qu’on récupère après. Il porte sur les 3 dimensions lexique, morphosyntaxe et pragmatique, évaluées sur le versant expressif. Les observations des parents sont des éléments importants, avec toutefois les limites du questionnaire parental. Mais le questionnaire donne des pistes pour les premiers objectifs à mettre en place.
- vocabulaire = 1400 items catégorisés
- scores grammaticaux (formes verbales irrégulières et structures de phrase complexes)
- pragmatiques = répartition des actes du langage observées dans la production
évaluations
Il n’y a pas d’outils spécifiques (standardisés) pour le bilan orthophonique des patients TSA. On prend donc les tests correspondant à l’âge développemental
- plus facile de commencer par les capacités réceptives
évaluation- versant réceptif - au niveau perceptif
- réactions aux stimuli visuels, auditifs, tactiles. Hyper ou hypo réactivité ?
- réaction à l’appel du prénom ? - intérêt particulier pour la voix chantée ?
- intérêt particulier pour les bruits de bouche ou pour les sons étonnants ?
évaluation - versant réceptif - pré-requis communication
- Regard : qualité ou non du regard adressé, maintien du contact visuel
- Imitation : immédiate ou différée, imitation gestuelle mais aussi praxique
- L’attention conjointe : qui va être déjà d’accepter de partager une table avec la personne en face, de partager
une feuille ou un jeu, puis faire des tours de rôle (chacun a une activité mais continue de regarder l’autre) - Utilisation des objets et des jeux : très significatif dans le 1er bilan pour les enfants qui n’ont jamais eu de
remédiation quelconque - Posture
- Tours de rôle
- Expressions faciales, mimiques et praxies
- Gestualité
évaluation - Réception et traitement des messages verbaux :
- Réaction à la voix
- Réaction aux mots, compréhension contextuelle, lexicale,
- Compréhension de consignes simples
- Compréhension de questions
- Compréhension de messages complexes et / ou comportant plusieurs informations.
batteries versant réceptif
BELP
- NEEL
- ELO
- EVALO
outils versant réceptif
COMVOOR : traitement symbolique, accès aux photos, aux dessins, aux objets concrets.
- EVIP
- 0-52 : version avec planches augmentées pour que cela soit bien visible = énoncés bien
répertoriés qui permettent de voir la compréhension d’actions en cours vs révolues, de la négation, des
notions spatio-temporelles.
- ECOSSE : outil plus élaboré avec étalonnage qui va jusque chez l’adulte
- REYNELL : grille qui concerne les tout-petits
évaluation - expressif - articulation
- On regarde tout d’abord si il est possible d’articuler en regardant comment est la bouche, comment est le frein de langue (est-il trop court ?).
- On regarde si les praxies sont possibles
- articulation, PBF -> réalisations phonologiques possibles ?
évaluation - expressif - aspects formel
en évaluant le niveau de langage.
- lexique
- sémantique (utilisation du lexique
- pragmatique (quelle situation pour quelle fonction et compétences conversationnelles)
- particularités (écholalie, stéréotypies)
batteries versant expressif
- BEPL
- NEEL
- ELO
- EVALO
- DLPF A
outils versant expressif
TCG R (complétion grammaticale)
tests versant expressif - pragmatique/langage
ECSP (cf cours de Aude Laloi)
- TOPS III : outil pour les enfants
- Shulman : outil pour les enfants
- VP MAPP : évalue précisément les notions d’acte de langage
- LUI : Language Use Inventory. C’est un questionnaire parental uniquement ciblé sur la pragmatique.
évaluations fonctions de communication
demande d’aide et d’action, expression d’un désir, expression d’un sentiment, expression d’un besoin, commentaire, demande d’information, demander encore (la continuation d’activité), refuser, accepter, attirer l’attention, choisir.
LUI : Language Use Inventory
Cet outil est uniquement ciblé sur la pragmatique et il n’y a pas d’éléments d’âge. Il évalue la communication précoce de 3 à 30 mois.
La version francophone de l’outil comprend 177 items dont 166 questions oui/non, 11 questions à coter sur une échelle de fréquence (jamais, rarement, parfois, souvent). 157 items contribuent au score total du LUI français.
ECOSSE
capacités écrites
objectifs du bilan
- Evaluer les capacités et les déficits.
- Centres d’intérêt : serviront de point de départ pour la rééducation pour travailler la communication, la demande, le refus, le choix….
- Les modes d’apprentissage : est-ce qu’il y a un apprentissage par insight ? est-ce qu’il y a un apprentissage par imitation avec / sans modèle ?
- Les besoins de l’enfant et l’attente de ses parents et de la personne adulte ou de l’adolescent.
- De déterminer des objectifs de rééducation
- De donner des conseils.
L’évaluation s’inscrit en complément de l’évaluation psycho-éducative sur laquelle va également s’appuyer le programme de rééducation.