CHAPTER 7 (INTELLIGENCE) Flashcards
Qu’est ce que l’intelligence?
C’est la capacité d’un individu à comprendre les idées qui sont complexes à s’adapter à son environnement de façon efficace à apprendre de ses expériences à pratiquer diverses formes de raisonnement et à surmonter des obstacles parfois par la pensée mais parfois aussi par des par des réalisations physiques ou encore des réalisations émotionnelles.
Comment le gouvernement français veut-il évaluer le potentiel intellectuel des enfants d’âge scolaire? Qui leur vient en aide?
En 1904, le gouvernement français veut évaluer le potentiel intellectuel des enfants d’âge scolaire puisque l’école est maintenant obligatoire jusqu’à 16 ans. Il met sur pied, avec la collaboration du psychiatre Théodore Simon, le premier test utilisable pour mesurer les facultés intellectuelles: l’échelle métrique de Binet-Simon.
Qu’est-ce que l’échelle métrique de Binet-Simon?
C’est une série de questions divisé par âge. Il y a des questions pour les enfants de 2 ans puis 3 ans, etc. Les questions sont posés et quand le sujet fait un X montant d’erreur, c’est à ce moment-là que le test fini. L’âge mental est la seule mesure qu’il y a dans le test. Si l’âge mental de l’enfant est le même que son âge chronologique, il n’y a pas de problème. Si l’enfant est en avance, on assume que ça va bien aller. Si il est inférieur à son âge biologique, c’est là qu’on met en place des mesures d’aide pour l’enfant dans son cheminement scolaire.
Qu’est-ce que le Quotient intellectuel? (William Stern + Lewis Terman)
William Stern, un psychologue allemand, dit que le niveau intellectuel du test Binet-Simon ne prend pas en compte la proportion du retard.
Ex : 4 ans qui pense comme un enfant de 2 ans : c’est 50% de l’âge versus 2 ans entre 10 et 12 ans, donc c’est pas la même chose. Alors, il propose de diviser l’âge mental par l’âge chronologique de manière à obtenir un quotient. Plus tard, Lewis Terman proposera de multiplier ce quotient par 100 pour éviter les décimales.
La Nature de l’intelligence? Facteur G. (1863-1945)
Selon Charles Spearman, les sujets qui excellent dans un domaine tendent à exceller dans les autres. L’intelligence est donc constituée d’une aptitude générale (facteur G). Le principe du facteur G soutiendra l’élaboration des tests de quotient intellectuel (QI) comme les échelles de Weschler.
Les échelles de Weschler.
En 1939, David Weschler élabore le premier test de QI capable de donner un score pour les adultes, Le WAIS. Il s’agit de comparer un individu à une population de référence.
Un test de QI représente une succession de sous-tests administrés de façon standardisée; la mise en commun des résultats aux différents sous-tests permet de déterminer un quotient verbal (QIV), un quotient non verbal (QIP) et un quotient global (QI). Le score qu’il donne est une comparaison à la moyenne des gens de votre âge, ce qui permet de voir si l’on se différencie positivement où négativement.
Sous-tests verbaux. (6)
- Connaissances : questions de connaissances générales, permet de mesurer la quantité d’information générale que le sujet à retiré de son environnement.
- Jugement : questions permettant de valider la compréhension des situations comportementales.
- Mémoire des chiffres : permet d’évaluer rapidement la mémoire verbale à court terme et l’attention.
- Similitudes : permet de déterminer les aspects qualitatifs des relations que le sujet dégage de son environnement.
- Arithmétique : les problèmes d’arithmétique évaluent la vivacité intellectuelle et la capacité à raisonner.
- Vocabulaire : donne une idée des capacités d’apprentissage, de la richesse des idées, de la qualité du langage et du degré de pensée abstraite.
Sous-tests non verbaux. (5)
- Images à compléter : évaluation de l’habileté à saisir visuellement une image et à déterminer l’absence d’un détail essentiel. Fait appel à l’attention et la concentration.
- Substitution : implique la capacité à apprendre une série de symboles et à les agencer le plus rapidement possible.
- Assemblage : réalisation de puzzle, implique la perception et la coordination.
- Histoires en images : agencer des images de façon sensée afin de créer une histoire, évalue la perception, la compréhension visuelle et la planification.
- Dessins avec blocs : évalue les capacités d’analyse, de synthèse et de reproduction d’un modèle géométrique, implique les fonctions visuo-spatiales et la coordination visuo-motrice.
Avantages du QI. (3)
- La standardisation : c’est que les normes d’administration sont exactement les mêmes pour tous les sujets.
- L’étalonnage : c’est qu’on a des normes qui nous permette de comparer les résultats des personnes qui passent le test à des milliers de personnes de différentes tranches d’âges et de toutes les strates de la société.
- La normalisation : c’est qu’on ajuste le résultat de l’échantillon jusqu’à ce qu’il se distribue selon la courbe de Gauss. (Loi normale)
QI et l’hérédité: nature ou culture?
Il y a une base génétique dans le quotient intellectuel. Les études menées sur des jumeaux monozygotes élevés séparément indiquent une très forte héritabilité du QI.
Par contre, il évolue ou se dégrade en fonction de l’environnement, de son entourage, de son éducation, etc. D’autres chercheurs ont aussi nuancé ces conclusions en suggérant que l’hérédité n’est pas le seul facteur explicatif au QI puisqu’il est tout de même possible de remarquer des différences significatives (1 écart type) si les jumeaux sont élevés dans des milieux très différents en ce qui concerne les occasions d’apprentissage.
L’influence du statut économique sur le QI.
Des études menées sur des enfants sortis de la pauvreté (par adoption) montrent que les QI de ces enfants sont plus élevés que ceux de leurs parents biologiques (ce qui est contraire à ce qui est remarqué dans les études impliquant des jumeaux). Dans un environnement difficile, le potentiel génétique des enfants ne semble pas avoir la chance de s’exprimer pleinement.
Si on intervient en améliorant les occasions d’apprentissage, ces derniers bénéficient grandement de ces interventions. Les différences parfois alléguées entre les races s’expliquent également par des différences socioéconomiques.
Les types d’intelligence de Gardner. (8)
Selon Howard Gardner (1943- ), nous avons plusieurs intelligences qui ont une importance égale; les intelligences multiples.
- L’intelligence linguistique : c’est la capacité à jongler avec les mots, d’aimer lire, écrire et raconter des histoires.
- L’intelligence logico-mathématique : c’est la capacité de penser de façon abstraite et logique. Ces individus apprécient les casse-têtes et les échecs.
- L’intelligence naturaliste : c’est la capacité à se servir de son propre environnement pour comprendre le monde. Ces individus démontrent de l’intérêt pour la nature et les animaux.
- L’intelligence spatiale : c’est la capacité de visualiser. Ces individus aiment concevoir des plans et inventer des choses.
- L’intelligence musicale : c’est la capacité de saisir le rythme et les sons de la musique. Ces individus aiment chanter ou jouer d’un instrument.
- L’intelligence corporelle-kinesthésique : c’est la capacité de pratiquer des sports.
- L’intelligence interpersonnelle : c’est la capacité d’interagir avec les gens. ces individus sont très sociables et ont tendance à être d’excellents organisateurs.
- L’intelligence intrapersonnelle : c’est la capacité d’être à l’aise de travailler seul et de préférer le travail individuel au travail d’équipe.
La théorie triarchique de l’intelligence. (3)
Selon Robert Steinberg (1949- ) 3 types d’intelligence peuvent coexister chez un individu et les résultats aux tests de QI sont basés sur les connaissances explicites et implicites.
- Intelligence componentielle (analytique) : Habiletés mentales les plus étroitement reliés à la réussite aux tests de QI et de rendement.
- Intelligence expérientielle : pensée créatrice et résolution de problèmes.
- Intelligence contextuelle : Bon sens, débrouillardise, esprit pratique etadaptation au millieu.
L’intelligence émotionnelle.
L’intelligence émotionnelle - QE, représente la connaissance que nous avons de nos émotions et de celles des autres. Selon Salovey et Mayer (2003), la capacité d’appliquer la connaissance des émotions dans la vie quotidienne revêt une importance aussi grande que le QI dans le fonctionnement d’une personne. Plusieurs études suggèrent que la réussite scolaire (et sociale) serait liée à l’intelligence émotionnelle.