Chapitre 8 : La soutenabilité de la croissance et du développement Flashcards
Les bienfaits et les limites de la CEM
- Bienfaits : amélioration sensible du capital humain, hausse des niveaux de vie,…
- Limites : Crutzen, concept d’anthropocène et grande accélération
Limites planétaires
Ce sont les limites environnementales dans lesquelles l’humanité peut opérer en toute sécurité. Il y en aurait, à ce jour, 6 qui auraient été dépassées.
Dessinées par Rockström et une équipe de scientifiques il y en a 9 : climat, écosystème terrestre, eau douce, acidification des océans (aérosols)…
Anthropocène
Concept de Paul Crutzen, PN de physique qui le définit comme une nouvelle époque géologique imputable à l’activité humaine
Responsabilité par pays des EGAS
Les principaux émetteurs de CO2 sont les pays émergents, en particulier la Chine qui réaliserait 27% du total des émissions de GAS. Émergents = 60% des émissions totales.
Les EGAS sont un stock, donc il faut prendre un recul historique : les USA sont responsables de 27% des EGAS totaux, Union européenne de 25% et la chine de 11% = depuis la RI, imputable aux pays développés.
Il faut être prudent dans l’interprétation de leur bilan carbone car importateurs des produits manufacturés qu’ils consomment, économie de service.
Quand la prise de conscience écologique d’un point de vue institutionnel se fait-elle ? + dates importantes
- Rapport Meadows en 1972 «les limites à la croissance» = club de Rome, chercheurs du MIT. Le rapport est une bombe dans les conclusions : il faudrait parvenir à un état d’équilibre = maintenir un niveau constant de pop et de capital.
+ conférence de Stockholm => ouvre les sommets de la terre, idée que les pays ne peuvent traiter l’écologie qu’au niveau international, la stabilité est un bien public mondial. - 1973 : choc pétrolier, les conclusions du rapport sont critiquées.
- 1979 : premiere conférence sur le climat.
Développement durable
le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs
Évènements après la décennie de prise de conscience
80s : années de la mondialisation, qui a un effet sur la q environnementale (pression exercée)
= rapport Bruntland en 1987, va donner la défintion du développement durable. Pour autant, ce rapport Bruntland ne formule pas une critique à la croissance,
1990 : sommets de la Terre et de la mondialisation, création du GIEC,
la première COP en 1995, le marché des droits à polluer
2000 : hyper-mondialisation et crises financières : Chirac en 2002 «notre maison brule et nous regardons ailleurs». Les émissions progressent.
2009 : solidarité avec les pays en dév nécessaire sur le plan environnemental se formalise avec les fonds verts, forme de solidarité au nom d’une justice climatique.
Fonds verts
Flux financiers des pays riches vers les pays pauvres, idée d’une dette climat de la part des pays développé
Évènements relatifs à l’écologie, années 2010 / 2020
Nous ne regardons plus ailleurs, cela ne veut pas dire que l’on agit
2014 : 5ème rapport du GIEC. Si on ne faisait rien, la hausse des températures est estimée à +3,7-4,8°C en 2100 par rapport à l’avant RI (1850-1900).
2015 = Accord de Paris, COP21 = la plus importante, engagements pris par 197 pays pour limiter la hausse des températures à 1,5/2°C.
Années 2020 : on s’aperçoit que le bilan (trajectoire d’émission de GAS) n’est pas satisfaisant. Finalement, sans l’Accord de Paris, le 1,5° aurait été pire, on sera dedans dans les années 2030, mais problème de mesure.
Acronyme GIEC
Groupe Intergouvernemental d’Expertise sur le Climat
HPE et écologie
Physiocrates : la terre est l’unique source de richesse, agriculture seule activité digne.
Classiques : question des rendements décroissants de la terre avec toutes ses conséquences (Malthus, Ricardo). Diff JB Say, plus optimiste, les éléments naturels sont «des espèces de magasins où la nature a préparé et mis (à dispo) des richesses ». + JS.Mill qui explique que l’état stationnaire, au regard de la cohésion sociale et de la q environnementale n’est pas à redouter.
Néoclassiques : tout ce qui est en libre service, éléments naturels non marchands sont exclus de l’analyse. Toutefois, des outils conceptuels à noter, qui sont encore aujourd’hui, totalement opérants : effet Jevons + Pigou en 1920, question des externalités négatives et du «pollueur payeur».
Deux courants contemporains sur l’écologie et l’économie
- Économie standard : les q environnementales sont solubles dans le fonctionnement du marché
- Économie écologique : l’économie est encastrée dans un système qui l’englobe : la biosphère
Soutenabilité faible
Conception du développement durable qui admet le principe de substitution entre les différents stocks de capitaux (techniques, naturels, humains).
Capital humain
Ensemble des compétences acquises par les individus émanant d’investissement dans l’éducation et la santé
Soutenabilité forte
Conception du dev durable selon laquelle le capital naturel n’est pas substituable par d’autres capitaux. Sa destruction, irréversible, met en danger les déséquilibre environnementaux.
Croissance verte
Selon l’OCDE «la croissance verte signifie promouvoir la croissance économique et le développement tout en veillant à ce que les actifs naturels continuent de fournir les ressources et services environnementaux dont dépend notre bien-être»
Types de découplage
Relatif et absolu
Découplage relatif
Croissance des émissions de GES (public croissance de consommation de ressources naturelles ou d’énergie inférieures à celles du PIB)
Découplage
Dissociation des activités économiques et de leur impact environnemental, en particulier des émissions de GES et de consommation des ressources
Découplage absolu
Baisse des émissions de GES (ou baisse de la consommation des ressources naturelles ou d’énergie) en terme absolu alors que le PIb augmente.
Décroissance
Parrique, réduction de la production et de la consommation pour alléger l’empreinte écologique
Auteurs soutenabilité faible
Nordhaus (1973) = signal prix qui permettrait d’organiser la substitution d’une ressource rare et ainsi de prolonger le processus de croissance
Dasgupta et Heal (1974) : il existe une substitution aux ressources naturelles
Stiglitz (1974) : les facteurs de production sont substituables
Solow (1974) : logique intergénérationnelle
Limites de la décroissance (4)
- Les pays en développement ne peuvent pas se permettre de renoncer à la croissance, qui leur permet de se développer
- permet de financer les infrastructures, tout ce qui permet d’assurer le développement durable.
- Il faut financer le déficit, la dette, rémunérer l’épargne.
- Question des institutions, quelles institutions sont capables de mettre en oeuvre un tel programme
Défaillance du marché
L’allocation des ressources par le marché n’est pas socialement optimale
Types de défaillances du marché
- Asymétries de l’information
- Biens caractéristiques
- Monopole