Chapitre 6 (Le « pourquoi faire » ) Flashcards
Qu’est-ce que le « pourquoi faire » ?
On le fait parce qu’on veut développer le DPIS des personnes qu’on accompagne par la réunion des conditions nécessaires à la poursuite de leur démarches d’intégration compatibles avec leurs aspirations.
Quelles sont les 4 différentes logiques de finalités ?
La logique prescriptive, la logique militante, la logique empirique et la logique pragmatique
Qu’est-ce que la logique prescriptive ?
La légitimité du pouvoir va à l’exécutif. Dans cette logique, il y a des décideurs qui prescrivent et il y a les acteurs qui mettent en action. C’est une structure descendante (top down). Les enjeux politique et économiques priment sur ceux des autres. Les finalités sont décidées par les acteurs qui ont le plus de pouvoir décisionnel. Inversement proportionnel à l’expertise expérientielle. Plus les décideurs politiques décident, moins les personnes accompagnées ont des services adaptés. Ce n’est pas viable.
Qu’est-ce que la logique militante ?
Le pouvoir est plané à l’expertise de terrain par rapport aux intervenants. (bottum up) Cela part du principe que seulement les intervenants peuvent parler d’une problématique car ce sont eux qui sont sur le terrain et ils voient le problème. Par contre, le petit hic est que les intervenants voient la souffrance mais ils ne peuvent pas prétendre qu’ils la vivent. Pour les psychosociologues, cette logique est peut-être mieux que l’autre mais elle n’est pas nécessairement viable car on impose aux autres acteurs ce qu’on veut. Si on place l’expertise seulement dans les mains des intervenants, on va manquer de ressources.
Qu’est-ce que la logique empirique ?
Réfère à la construction des connaissances fondées sur la collecte d’un ensemble de faits observables. C’est l’encadrement psychologique de la science. Il n’y a pas de fondement idéologique, de fondements moraux. On demande l’opinion de gens qu’on interroge à l’aide de test. Ça donne des données objectives. Selon certains critères, cela serait une source assez fiable. À première vue, ça semble viable. Pour ça, il faudrait que les scientifiques soient 100% neutres. Ce n’est pas le cas, car lorsqu’ils font des recherches ou des questionnaires, ils ont déjà une idée préconçue du résultat. De plus, cela prend énormément de temps faire une recherche. Si j’ai besoin d’une solution pour un client demain matin, la logique empirique ne m’aidera pas. Ainsi, la priorité va à l’acteur scientifique, on oublie les autres, ce n’est pas viable.
Qu’est-ce que la logique pragmatique ?
On recherche l’efficience. C’est une logique qui a une finalité qui permettrait de trouver des enjeux invariants communs à tous les acteurs. La seule qui fonctionne est celle qui vise à favoriser l’intégration sociétale. (= la recherche d’une société plus juste) Donc, la société plus juste passe par l’intégration sociétale et la distribution des ressources de façon équitable. Deux façons de vivre l’équité des ressources:
a. Solidarité: la chaîne n’est jamais plus forte que son maillon le plus faible. De ce point de vue, toutes les personnes appartiennent à la même collectivité, elles doivent être fonctionnelles pour que la société fonctionne. Donc, la distribution des richesses va se faire indépendamment de la contribution de chacun.
b. Responsabilité (méritocratie): La distribution des richesses sur la base de l’effort. Ainsi, il serait injuste de répartir les richesses à tout le monde sous le prétexte qu’on appartient à la même collectivité.
Quelles sont les 2 façons de vivre l’équité de la distribution des ressources ?
a. Solidarité: la chaîne n’est jamais plus forte que son maillon le plus faible. De ce point de vue, toutes les personnes appartiennent à la même collectivité, elles doivent être fonctionnelles pour que la société fonctionne. Donc, la distribution des richesses va se faire indépendamment de la contribution de chacun.
b. Responsabilité (méritocratie): La distribution des richesses sur la base de l’effort. Ainsi, il serait injuste de répartir les richesses à tout le monde sous le prétexte qu’on appartient à la même collectivité.
Dans les modèles de l’équité, on vise la contribution des personnes. On vise donc la coopération. Il y a 3 modèles de coopération:
o Le modèle du sauveur (solidarité): Mise sur la prise en charge globale. La responsabilité de la conduite au changement, de la définition du problème, repose sur les épaules des professionnels.
o Le modèle du militant: Repose sur les développements d’initiative collective. On vise la mobilisation collective sur les changements structurels. On va tenter de changer les iniquités structurelles. hypothèse du Grand Soir
o Le modèle du policier: On vise l’encadrement, soit par le conditionnement opérant ou soit par la mobilisation. On va obliger les personnes à adopter le comportement qu’on veut qu’elles adoptent. En faisant de la pression, les gens vont vouloir collaborer.
Quelles sont les 2 hypothèses concernant la viabilité des modèles de la coopération ?
o Hypothèses des carences (sauveur et policier): Les gens ont des carences. On doit combler ces carences à l’aide de professionnels. Par contre, les gens ont tjs besoin de revenir nous voir. On ne tient donc pas compte du contexte, des individus et des ressources disponibles.
o Hypothèse du Grand Soir (militant): Tous les problèmes se règlent par la modification de la structure, du mode d’accès aux ressources collectives. La mobilisation est difficile à maintenir. Objectifs personnels ne pourront pas être pris en compte ds cette hypothèse.