chapitre 6 Flashcards
la mémoire
Processus mental qui repose sur l’encodage de l’information, sa consolidation et sa récupération
Les limites de la mémoire humaine ne semblent pas pouvoir être atteintes
encodage
processus de transformation de l’information sous une forme qui favorisera le stockage
consolidation
traitement des informations encodées en vue d’un stockage ultérieur
récupération
: processus d’extraction de l’information stockée dans la mémo
le modèle des 3 mémoires
Selon le modèle d’Atkinson et Shiffrin l’information passe par 3 systèmes de mémoire (qui diffèrent par la durée, la nature et la quantité d’information retenue) afin d’être mémorisée
la mémoire sensorielle (MS)
Système de la mémoire qui retient très brièvement l’information provenant des sens; sa durée est d’une fraction de seconde à deux secondes environ
La MS conserve les impressions sensorielles juste assez longtemps pour qu’elles semblent liées
Nous possédons un registre pour chacun des sens (ils sont situés dans les différentes aires sensorielles du cerveau)
Avant de passer en mémoire à court terme, l’information doit être encodée; nous devons prêter attention aux informations qui semblent importantes afin de les convertir dans un format (auditif ou visuel) que nous pouvons nous représenter facilement
la mémoire sensorielle visuelle
Imaginez qu’une image vous est présentée une fraction de seconde; votre mémoire sensorielle ne dispose alors que d’une seule fixation visuelle, et si vous n’y prêtez pas attention, la trace de l’image disparaît de votre mémoire sensorielle visuelle en moins d’une seconde
Afin d’évaluer les capacités de la MS, William McDougall (1904) présenta à des sujets des lettres juste assez longtemps pour permettre une seule fixation visuelle
Devant les résultats de McDougall (la MS 4 ou 5 éléments), Sperling imagina une expérimentation pour mieux évaluer les capacités de la MS (qui est très volatile)
Il projetait à l’écran pendant 50 millisecondes (1/20 s) trois rangées de lettres et tout de suite après il faisait entendre un timbre sonore au sujet; en fonction de la hauteur de la tonalité, le sujet devait restituer une ligne en particulier
La mémoire à court terme (MCT)
Si on prête attention à un stimulus en mémoire, on a tendance à le retenir dans la mémoire à court terme (aussi appelé «mémoire de travail») pendant environ 30 secondes (sans répétition)
Les données placées dans la MCT ont tendance à décliner après 10 à 12 secondes si elles ne sont pas répétées
La répétition (voix haute ou mentale) est la façon de consolider l’information dans la MCT en vue de la stocker dans la mémoire à long terme (MLT)
Répétition de maintien : répéter délibérément et machinalement une information pour la maintenir en MCT
Répétition d’intégration : relier une nouvelle information à un ou à plusieurs éléments déjà bien ancrés dans la mémoire
mémoire de travail
La MCT ne sert pas qu’à répéter des informations en boucle en vue d’un stockage, il arrive souvent que l’on doive garder des informations actives afin de réaliser une tâche donnée
La mémoire de travail (une évolution du concept de MCT) est le système de la mémoire utilisé pour comprendre l’information et la retenir, pour résoudre un problème ou pour communiquer avec une autre personne
effet de position sérielle (liste de mot à retenir)
Phénomène mnésique qui fait que, lorsqu’on mémorise des éléments d’une série, le taux de rappel est meilleur pour les éléments du début (effet de primauté) et de la fin (effet de récence) de la série que pour ceux du milieu
La mémoire à long terme (MLT)
D’une capacité virtuellement illimitée, la MLT permet un stockage relativement permanent des informations
divisé en deux mémoire
déclarative et non déclarative
la mémoire déclarative
La mémoire déclarative stocke les souvenirs pouvant être énoncés en mots (les souvenirs épisodiques sont les choses comme vous les avez vécus subjectivement alors que les souvenirs sémantiques représentent des informations intellectuelles)
la fiabilité des souvenirs
Il est difficile décrire ce qu’est un souvenir, chose certaine, les souvenirs ne reflètent pas tout à fait la réalité
Nos processus de reconstruction du souvenir sont influencés par nos schémas (réseaux intégrés de connaissances, de croyances et d’attentes) et les souvenirs sont déformés par simplification, accentuation et par souci de cohérence
Même les souvenirs flash (souvenir très vif des circonstances entourant l’annonce d’un événement hautement surprenant, choquant ou émotionnel) sont soumis à ces déformations
la mémoire non déclarative
Souvenirs consolidés à force d’expositions à des situations (la mémoire procédurale représente des habiletés motrices ou des habitudes intellectuelles alors que la mémoire perceptive enregistre automatiquement les caractéristiques des objets)
l’oubli
oubli = effet tout a fait normal théorie du déclin échec de l'encodage échec de la récupération refoulement