Chapitre 5 Flashcards

1
Q

Que dit la validité?

A

Est-ce que le test mesure bien ce qu’il est censé mesurer?

Est-ce que mon test mesure quelque chose d’autre que je ne veux pas forcément mesurer?

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2
Q

Quelles sont deux précisions au sujet de la définition de la validité?

A

Ce qu’on peut en dire selon les contextes d’utilisation (se référer aux objectifs du test). La notion de validité: ce n’est pas un attribut du test en soi. C’est un attribut de l’utilisation d’un test dans un CONTEXTE donné. Comprendre les objectifs du test. Beaucoup de choses qui comptent pour déterminer la validité du test.

C’est une question de degré, pas « c’est tout ou rien ».
Ex. À quel degré le Rorschach est-il valide pour détecter la gravité d’une dépression?

(Validité vs l’exactitude des normes)

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3
Q

Tient-on compte des normes lorsque l’on parle de validité?

A

Non. Validité vs. exactitude des normes.

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4
Q

Que dit Maxwell sur la validité? 1992

A

Pense que la validité «n’est pas une caractéristique propre à une méthode particulière, mais concerne plutôt les données, les résultats et les conclusions issus de l’utilisation de cette méthode dans le cadre d’un contexte et d’un objectif précis

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5
Q

Est-ce que la validité/fiabilité ne touche qu’une approche quantitative?

A

Non.

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6
Q

Quel est l’ancien classement de la validité?

A
  1. Contenu et apparence
  2. Critériée
    - Concomitante (ancien terme)
    - Prédictive (ancien terme)
  3. Construit
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7
Q

Quel est le nouveau classement?

A
  1. Contenu
  2. Relations avec les autres variables
    - Convergente et divergente
    - Relation avec les critères du test
  3. Processus de réponse
  4. Structure interne (analyse factorielle, validité de structure (synonyme))
  5. Conséquence
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8
Q

Quel type de validité s’oppose à quelque chose d’empirique et systématique?

A

La validité apparente/d’apparence

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9
Q

Validité de contenu.

A
  • Plus un test est valide, plus il couvre l’ensemble des dimensions ou sous-dimensions théoriquement associées à un test (voir figure 5,1)
  • Il y a des tests ou le construit est sous représenté
    Exemples… QI
  • Et des tests qui couvrent de la variance non reliée au construit, c.-à-d. qui mesurent un ou des constuits sans liens logiques avec ce que le test dit mesurer
    Exemples… la déficience et l’autisme
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10
Q

Quel test est-ce que le construit est sous-représenté?

A

Le QI.

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11
Q

Quelle question pourrait-on se poser pour la valditié de contenu?

A

Le contenu du test correspond-il aux objectifs du test ?

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12
Q

Nommez un domaine en quoi la validité de contenu est utile.

A

Rendement (scolaire ou professionnel)
- Ex: Les items du premier examen du psy4130 couvrent-ils la matière enseignée ou lue, soit les chapitres 1 à 6 ? (Ici, précisément, validité didactique)

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13
Q

Le contenu d’un test s’inspire souvent de quoi?

A

D’un canevas, d’un énoncé de principe ou d’objectifs

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14
Q

Comment doit être le contenu de tests de la personnalité?

A

Il doit s’aligner sur ce qui est opportun selon des experts (recension des écrits) et autres tests.

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15
Q

Quels sont les problèmes avec la validité de contenu?

A
  1. Il est difficile d’établir le domaine des items (voir le modèle de stress parental) surtout pour la personnalité
  2. Il est difficile d’établir jusqu’à quel point un item mesure un contenu donné
    Ex. « Je suis satisfait-e du dernier vêtement que j’ai acheté ». Dépression oui, mais jusqu’à quel point considérant. « Je n’ai plus autant de plaisir qu’avant ».
  3. Contrairement aux autres types de validité, aucune démonstration à faire avec les réponses effectives des sujets
    - pas de statistiques sur les réponses des sujets
    - à l’occasion, des statistiques, par ex., sur le jugement des experts (accords interjuges)
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16
Q

Y’a-t-il une démonstration à faire avec les réponses effectives des sujets dans la validité de contenu?

A

Non

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17
Q

Quelle serait une question de base pour la validité de critère?

A

Existe-t-il un lien, tel qu’attendu, entre les résultats du test et des critères externes (ne pas confondre avec l’évaluation critériée)

Trois approches les plus communes

  • Critère réaliste externe
  • Groupe de contraste
  • Un autre test
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18
Q

Quel serait le lien à faire entre la validité de critère et l’approche traditionnelle?

A

Validité concomitante, et validité prédictive.
- Classique: corréler le test et le critère en même temps (comcomitante) ou avec un délai, voir si le test prédit le critère (prédictive).

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19
Q

Est-ce que l’évaluation critériée et la validité critériée c’est la même chose?

A

Non

20
Q

Le lien test-critère correspond à quoi?

A

Une corrélation (r). En fait, on fait une régression en ce qui concerne la prédiction.

21
Q

Est-ce que le contraste entre deux groupes de répondants peut indiquer sur la validité?

A

Oui.

Ex: Les enfants de 4 ans réussissent moins bien un test de FE que les enfants de 5 ans.

22
Q

Dans quel contexte n’utilise-t-on pas la corrélation pour la prédiction (validité critériée)?

A

Dans le cas où le critère est dichotomique (ex: dépressif ou non).

23
Q

Peut-on faire une validité de critère par groupe contraste avant et après une intervention?

A

Oui.

On regarde la taille de l’effet (superposer les deux courbes normales des deux groupes).

24
Q

Quand on compare deux tests (validité de critère) à quoi doit-on faire attention?

A

Aux appellations.

25
Q

Quand on compare deux tests (validité critériée), comment procède-t-on?

A

À l’aide d’une corrélation.

26
Q

Rappel: qu’est-ce qui peut affecter la corrélation (r)?

A

Linéarité
Homogénéité
Hétéroscédasticité

27
Q

De quoi dépend la validité critériée?

A

De la fiabilité et de la validité du critère lui-même.

28
Q

Parlez de la matrice multiméthodes.

A

Une seule méthode est insuffisante pour rendre compte d’une situation. Une seule méthode est insuffisante. On combine les méthodes. On travaille avec les faiblesses et les forces de chacune.

Matrice multitrait multiméthode, multidimensionnelle-multiméthode ou multiconstruit-multiméthode.

On regarde différentes dimensions d’un construit, et on regarde plusieurs méthodes. Cela permet de regarder la validité (en rassemblant des preuves).

29
Q

Que peut-on se demander avec la méthode multitrait multiméthodes?

A

On peut se demander comment combiner les différentes informations.

30
Q

Une représentation des effets additifs de l’information provenant de divers tests (ou sous-test) pour mesure un construit

A

Différents carrés superposés. Si les carrés sont trop superposés (ex: Beck et DSM pour la dépression), le test n’apporte pas plus d’information, donc il n’est pas nécessaire. Mais si le test est complémentaire (ex: entrevue clinique), cela peut être utile de le conserver.

31
Q

Quels sont des termes de la théorie de la décision?

A

Résultat approprié (hit), faux/vrai positif, faux/vrai négatif
L’effet du déplacement du point de coupure
L’effet du taux de base

32
Q

La théorie de la décision porte sur quoi?

A

Sur la décision que l’on prend à partir du lien que l’on connaît entre deux variables?

33
Q

Comment s’expriment la sensibilité et la spécificité?

A

En pourcentages.

34
Q

Est-ce que la validité est le seul facteur pour juger de l’utilité d’un test pour prendre une décision?

A

Non.

Ex: - L’utilité relative d’uneméthode pour prendre une décision :
Est-ce qu’une entrevue ne serait pas plus pertinente qu’un questionnaire?

  • Le coût de la passation du test
35
Q

Dans la théorie de la décision, de quoi faut-il tenir compte?

A

De l’impact relatif des deux types de décision.

  • L’évaluation positive erronée de candidats (ou de clients) dont la performance au critère sera insatisfaisante -> les cas de faux positifs
  • L’évaluation négative de candidats (ou de clients) dont la performance au critère serait satisfaisante -> les cas de faux négatifs
36
Q

Donnez un exemple de la théorie de la décision?

A

Je peux situer le seuil au-delà duquel je veux prédire le succès à l’école, mettons à 65, si je suis intéressé par les meilleurs éléments (ex: je bouge la ligne rouge à droite). On a les meilleurs, ici. On commence à avoir des faux positifs ici, en déplaçant la ligne. Plusieurs points plus faibles que le seuil, mais qui auraient été des bons pilotes quand même (dans le cas d’un test pour être pilote).

37
Q

Pouvez-vous donner un exemple de tableau de distributions de sensibilité/spécificité?

A

4 exemples, dont 2 où il y a des chevauchements dans la série de scores. - S’il y a chevauchement, c’est difficile de déterminer à partir de quel score il y aura suicide. Le meilleur test ici est celui de 88%. 88% des personnes qui ont été dépisté se sont suicidées.

38
Q

Est-ce que la validité de construit est une information de qualité?

A

Oui

39
Q

Validité de construit

A
  • Peu d’informations de validité portent sur la validité de construit.
  • Il faut qu’une analyse factorielle soit faite.
  • Aujourd’hui, on dit que ce type de validité est une terme parapluie. Que cela recoupe différents types de validité.
  • Exemple avec une variété d’objects, qui représentent différents items d’un test. Le test serait composé de 3 dimensions, selon la théorie du test. Et on veut mesurer ces dimensions de manière indépendante (ex: quand je mesure une information, cela ne doit pas en mesurer une autre… Cela ne doit pas être redondant. Pas intéressant au plan clinique). Dimensions orthogonales = indépendantes les unes des autres. Ex: les items qui mesurent l’anxiété sont distincts de ceux qui mesurent la dépression. Le fait que les items correspondent à la dimension que l’on souhaite mesurer = validité de structure ou théorique. Car on mesure bien ce que l’on veut mesurer.
  • Corrélations des réponses obtenues par des milliers de participants. Ex: les gens ont tendance à répondre de la même façon aux différents items. L’ordinateur met ensemble les items qui semblent aller ensemble (ils vont dans le même sens (ex: les deux ont comme réponse «Tojours»)). L’ordinateur n’a aucune idée de la théorie du test et fonctionne de façon empirique.
  • C’est à posteriori que l’on nomme les facteurs. On peut supprimer des items. L’analyse factorielle sert à valider l’instrument. On peut aussi changer les items pour les clarifier, au besoin.
40
Q

Comment l’ordinateur procède-t-il pour rassembler les items sous la même dimension?

A

Corrélations des réponses obtenues par des milliers de participants. Ex: les gens ont tendance à répondre de la même façon aux différents items. L’ordinateur met ensemble les items qui semblent aller ensemble (ils vont dans le même sens (ex: les deux ont comme réponse «Tojours»)). L’ordinateur n’a aucune idée de la théorie du test et fonctionne de façon empirique.

41
Q

Dans la validité de construit, quand nomme-t-on les facteurs du construit que l’on mesure?

A

Après l’analyse factorielle, on nomme les facteurs qui qui ont été rassemblés comme appartenant à la même dimension.

42
Q

Qu’est-ce qui est important quand on parle de validité de construit?

A

Validité de sructure interne

43
Q

Avec quoi la validité de construit est confondue?

A

Avec la cohérence interne. À ne pas confondre.

44
Q

Comment procède-t-on avec la matrice factorielle pour déterminer les facteurs qu’un construit?

A

Solution factorielle: permet de déterminer la structure (appartient à quel facteur). On a retenu toutes les solutions factorielles au-dessus de 0,30. Ce qui a été encadré fait partie d’un facteur.

45
Q

Dans la validité de construit, veut-on des items qui se chevauchent?

A

Non, on veut des items indépendants (orthogonaux). On peut même laisser tomber les items qui se chevauchent.

46
Q

Thurstone pensait quoi de l’intelligence?

A

Qu’elle était composé de plusieurs facteurs. Facteurs multiples (intelligence = multifactorielle).

Depuis 100 ans, on conclut que l’intelligence est le facteur g, qui est composé de sous-dimensions (Spearman).

  • Intelligence = unidimensionnel selon la plupart des observateurs, mais bi-dimensionnelle selon Spearman)
  • L’intelligence c’est général. L’analyse factorielle contribue au développement des tests.
  • Aujourd’hui, le WISC est composé de 5 sous-construits. Il convient que c’est 1 facteur principal. Cette structure se maintient.
47
Q

Les autres types de validité.

A

Processus de réponse (ex: la façon qu’a les gens de répondre constitue un type de personne (ex: ingénieur, littéraire), etc. Très peu utilisé.

Changements développementaux (Changements développementaux: si on pense que les enfants de 7 ans vont mieux réussir que les enfants de 5 ans, on passe le test aux deux.)

Validité de conséquence

Biais et validité