CHAPITRE 4 : LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE Flashcards
Généralité 1
“Le comportement alimentaire”
- Désigne l’ensemble des conduites d’un individu vis-à vis de la consommation d’aliments
- Ne se limite pas à la subsistance
- Est lié à un certain plaisir
- Rythme nos activités sociales
Généralité 1’
“Le contrôle de l’alimentation” 1
- Est lié à celui de l’eau et de la température corporelle
- avec pour finalité le maintien de l’homéostasie
- la satisfaction de nos besoins courants
=> assurer les fonctions vitales, le métabolisme de base
=> avoir une certaine activité physique et intellectuelle
Généralité 1’’
“Le contrôle de l’alimentation” 2
- Le comportement alimentaire est inné
- Début de la vie confusion faim soif (biberon)
- Puis différenciation de l’apport hydrique et des nutriments proprements dits.
Généralité 1’’’
“Le contrôle de l’alimentation” 3
- Le comportement est affecté par des facteurs externes ou internes
=> préviennent une exagération ou diminution dramatique
ex : 1/3 de la population mondiale est en surpoids + l’anorexie mentale touche 2% des femmes entre 15 et 35 ans.
Généralité 1’’’’
“Le goût et la discrimination somatotrope-sensorielle des aliments” 1
- Jouent des rôles importants dans d’action de manger
- Le rôle du goût a été reconnu très tôt puis négligé pdt quelques décennies au profit des événements caractérisant les activités du SNC.
Généralité 1’’’’’
“Le goût et la discrimination somatotrope-sensorielle des aliments” 2
- La sensibilité gustative fait maintenant l’objet d’un intérêt renouvelé
- Chez l’adulte le goût joue un rôle majeur dans l’activité alimentaire
=> les saveurs apétissantes peuvent favoriser une surconsommation de nourriture
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 2
- 1 Besoin des cellules
- 2 Approvisonnement
- 3 Gestion des réserves
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 3
1.1 Besoin des cellules
- Besoins en énergie
- Besoins en matériaux spécifiques
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 3’
1.1 Besoin des cellules 1
“Besoins en énergie”
- Le fonctionnement de notre organisme est assuré par la combustion de molécules organiques qui libère de l’énergie
Pour l’homme 2 types de molécules organiques sont considérés comme des carburants préférentiel
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 3’’
1.1 Besoin des cellules 2
“Besoins en énergie”
Pour l’homme 2 types de molécules organiques sont considérés comme des “carburants” préférentiels :
- les acides gras = famille des lipides
- le glucose = famille des glucides => source d’énergie de toutes nos cellules et la source d’énergie exclusive des neurones
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 4
1.1 Besoin des cellules
“Besoin en matériaux spécifiques”
Matériaux plus spécifiques également nécessaires pour leur rôle structural :
- les acides aminés = constitution des cellules ou
- des minéraux comme le calcium = constitution des os
- le sodium pour le fonctionnement cellulaire = participe à la transmission de l’influx nerveux
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 5
1.2 Approvisonnement 1
Notre organisme permet de faire passer des éléments du miliue extérieur (les nutriments) au milieu intérieur : le sang.
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 5’
1.2 Approvisonnement 2
“quelles sont les voies d’approvisionnement ?”
- les voies respiratoires qui transportent l’oxygène
- les voies digestives qui transportent et transforment les nutriments
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 5’’
1.2 Approvisonnement 3
“ Quel est le problème de la voie digestive ?”
- l’apport discontinue, donc la nécessité de faire des réserves du nutriment
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 5’’’
1.2 Approvisonnement 3
“Quels sont les 2 organes qui font les réserves de nutriment ?”
- le foie réalise un stockage à court terme des ressources énergétiques => sous forme de glycogène (glucose insoluble)
- les tissus adipeux sont responsables d’un stockage à lg terme de l’énergie sous forme de triglycérides (lipides)
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 6
1.3 Gestion des réserves
“Comment se fait la gestion des réserves ?” 1
Grâce à 2 hormones secrétées par le pancréas :
- l’insuline
- le glucagon
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 6’
1.3 Gestion des réserves
“Comment se fait la gestion des réserves ? - l’insuline”1
- est secrété lors de l’absorption alimentaire
- cible le foie en vue d’une fabrication de glycogène à partir du glucose transmis par le sang
- puis en cas d’excès elle cible les tissus adipeux pour la fabrication de triglycérides (lipogenèse).
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 6’’
1.3 Gestion des réserves
“Comment se fait la gestion des réserves ? - l’insuline” 2
Sous l’effet de l’insuline, les nutriments sont stockés dans les organes e réserve et le taux de sucre dans le sang (glycémie) baisse
=> l’insuline a donc un effet hypoglycémiant
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 6’’’
1.3 Gestion des réserves
“Comment se fait la gestion des réserves ? - le glucagon” 1
- est sécrété en phase de jeune et cible le foie et les tissus adipeux pour la destruction du glycogène et des triglècérides libérant ainsi des acides gras et du glucose dans le sang.
=> le glucagon a donc un effet hyperglycémiant
1 - Bref rappel de la physiologie de la nutrition 6’’’’
1.3 Gestion des réserves
“Comment se fait la gestion des réserves ? - le glucagon” 2
- Le foie dispose de réserves de glycogène pour environ 4h00
Passé ce laps de temps sans manger, le foie fabrique du glucose à partir du glycérol libéré par le tissu adipeux et à partir d’acides aminés => la néoglucogenèse
2 - Structures cérébrales impliquées dans le comportement alimentaire 7
- 1 L’hypothalamus latéral (HL)
- 2 L’hypothalamus ventre-médian (HVM)
- 3 Le complexe amygdalite
- 4 Le cortex orbito-frontal
- 5 Le faisceau nigro-strié
- 6 Les nerfs trijumeau
2 - Structures cérébrales impliquées dans le comportement alimentaire 7’
2.1 L’hypothalamus latéral (HL) 1
Peut être considéré comme le centre de la faim car :
- il contient des neurones sensibles au glucose et
- est responsable de la motivation alimentaire
2 - Structures cérébrales impliquées dans le comportement alimentaire 7’
2.1 L’hypothalamus latéral (HL) 2
“Les 3 faits qui le démontrent”
1)
- la destruction du HL provoque des aphasies = affection qui consiste en l’impossibilité de déglutir et à avaler de la nourriture
- et de l’adipsie = absence anormale de sensation de soir
2 - Structures cérébrales impliquées dans le comportement alimentaire 7’’
2.1 L’hypothalamus latéral (HL) 3
“Les 3 faits qui le démontrent”
2)
- la stimulation électrique du HL induit des comportements consommatoires
- ou en l’absence de nourriture une recherche de nourriture
2 - Structures cérébrales impliquées dans le comportement alimentaire 7’’’
2.1 L’hypothalamus latéral (HL) 3’
“Les 3 faits qui le démontrent”
3)
- l’activité des neurones du HL est modulée par la nature du stimulus présenté
ex : une banane versus une balle de tennis
2 - Structures cérébrales impliquées dans le comportement alimentaire 7’’’’
2.1 L’hypothalamus latéral (HL) 4
“Il cible”
- le tronc cérébral
- le noyau accubens
2 - Structures cérébrales impliquées dans le comportement alimentaire 7’’’’’
2.1 L’hypothalamus latéral (HL) 4’
“Il cible”
le tronc cérébral qui :
- génère des atomatismes moteurs injectifs (mastication déglutition…)
- stimule le système végétatif pour prépare la digestion- (salivation, contraction du tube digestif…) et le système d’éveil
2 - Structures cérébrales impliquées dans le comportement alimentaire 7’’’’’
2.1 L’hypothalamus latéral (HL) 4’’
“Il cible”
le noyau accubens (ganglions de la base) qui intervient dans :
- la sélection alimentaire et
- la sélection des stratégies comportementales adptées à la recherche de sources d’aliments
2 - Structures cérébrales impliquées dans le comportement alimentaire 7’’’’’
2.1 L’hypothalamus latéral (HL) 4’’’
“Il cible”
Le principal neuromédiateur de l’hypothalamus est l’orexine.
2 - Structures cérébrales impliquées dans le comportement alimentaire 8
2.2 L’hypothalamus ventro-median (HVM)
C’est le centre de satiété.
Lorsqu’il est détruit chez le rat = ne semble jamais vouloir se rassasier de nourriture (Eclancher et Karli, 1971)
Effets transitoires apèrs qq semaines, l’absorption de la nourriture ne dépasse pas bcp la normale.