CHAPITRE 1: PRINCIPES GENERAUX DES FONCTIONS SENSORIELLES Flashcards

1
Q

Qu’étudient les neurosciences ?

A

La relation physique et matérielle des processus de l’information chez l’homme et l’animal.

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2
Q

Qu’ont adopté les chercheurs en neurosciences ?

A

Une approche pluridisciplinaire tant au niveau théorique que méthodologique.

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3
Q

Qu’ont été mis en relation ?

A

Les manifestatations de l’activité de “l’esprit” humain avec l’activité d’une structure matérielle biologique : le cerveau

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4
Q

Qu’est-ce qu’on essaye de décrypter ?

A

L’organisation et le fonctionnement du cerveau pour rendre compte des manifestations comportementales.

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5
Q

Que permettent-elles ?

A

De localiser les fonctions “psychologiques” (relations entre lésions et dysfonctionnements) + de mieux comprendre ces fonctions en étudiant les circuits neuronaux en jeu.

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6
Q

Qu’est-ce que le comportement ?

A

C’est un ensemble d’actions ou d’attitudes coordonnées en fonction d’un but (prédation, défense, agression, reproduction, nutrition…)

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7
Q

De quoi faut-il également tenir compte ?

A

Des manifestations observables, des relations entre un organisme et son environnement actuel = phase exécutive dudit comportement + Les déclencheurs (internes et externes)

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8
Q

Au service de qui est le cerveau ?

A

De l’organisme dans sa globalité : les comportements, sous-tendus par l’activité cérébrale servent au maintien du bon fonctionnement de l’organisme.

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9
Q

De quoi chaque être vivant est le produit ?

A

De l’histoire individuelle : l’ontogenèse (de l’oeuf à la mort)
De l’histoire de l’évolution des espèces : la phylogenèse (transmise par les gènes)

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10
Q

Que laisse cette double histoire ?

A

Des traces sur la structure de notre cerveau et par conséquent sur nos comportements

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11
Q

Phylogenèse

A

Tout être vivant est le résultat d’une histoire commençant il y 3,5 milliards d’années.
Toutes les espèces sont issues d’un même tronc commun.
Le degré de parenté des espèces dépend de l’ancienneté de l’ancêtre commun qu’elles partagent.

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12
Q

Phylogenèse exemples

A

Gènes de l’oeil idem pour tous les êtres vivants (de la mouche à l’homme) depuis 600 millions d’années.
99 % du génome humain est commun à celui du chimpanzé
Chair de poule = destinée à lutter contre froid

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13
Q

Ontogenèse

A

Chaque être vivant est le résultat de son histoire personnelle. Les interactions avec le milieu interne et externe façonnent la constitution du cerveau.

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14
Q

Ontogenèse exemples

A

Un chaton privé de stimulation visuelle pdt les premiers mois de sa vie devient insensible à ce type de stimulation.
Les terminaisons des neurones du cortex occipital s’atrophient de manière définitive.

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15
Q

De quoi la constitution du cerveau est le produit ?

A

C’est le produit commun de nos gènes et de notre histoire individuelle.

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16
Q

Par quoi se caractérisent les êtres vivants

A

Par deux capacités fondamentales qui les définissent :

  • auto reproduction
  • assurer sa survie d emanière autonome
17
Q

Auto reproduction

A
  • les êtres vivants sont capables de reproduire une structure identique à la leur
  • cette capacité correspond à un impératif pour la survie d’une espèce
18
Q

Assurer sa survie de manière autonome

A

Auto entretien, autoconvesation, auto production (de nouvelles cellules)

19
Q

Répond à deux impératifs majeurs

A

survivre et se reproduire via 4 principales fonctions

20
Q

Les 4 principales fonctions sont

A

Nutrition, Défense, Reproduction, Relation

21
Q

Nutrition

A

Capaité d’extraire du milieu de l’énergie et des matériaux nécessaire à ses activités, sa croissance et le renouvellement des éléments constitutifs du corps.
Pour les plantes = photosynthèse
Pour les animaux = nutrition respiration

22
Q

Défense

A

Capacité à préserver l’intégrité de son corps contre les agressions

  • biologiques = prédateurs, virus, bactéries, parasites
  • physique = froid, chaud…
23
Q

Reproduction

A

Capacité à générer un autre être vivant, qu’il s’agisse de reproduction sexuée ou asexuée.

24
Q

Relation

A

Capacité à extraire des informations pertinentes du milieu dans le but de produire des réponses adpatées au service des 3 fonctions précédentes.

  • adaptation du SN pour satisfaire à ses fonctions essentielles
  • SN est inféodé aux 2 impératifs de survie et de reproduction <=> nos comportements + les fonctions de relations sont inféodés à des objectifs biologiques
25
Q

Quelle est la structure essentielle pour ces fonctions

A

L’hypothalamus

26
Q

L’hypothalamus

A

Est une structure qui joue un rôle dans nos comportements :

  • la faim, la soif
  • les comportements sexuels, l’agression, d’alarme, de défense
  • de veille et de sommeil
27
Q

L’hypothalamus

A

Est une structure composée d’environ 22 petits noyaux

  • située à la base du diencéphale
  • il est limité par le chiasma optique à l’avant
  • par le mésencéphale à l’arrière
  • se trouve au-dessous du thalamus
28
Q

Combien il y a-t-il de niveaux de complexité pour les fonctions de relation

A

3

  • niveau des réflexes et des automatismes préprogrammés
  • niveau de l’apprentissage par renforcement
  • niveau cognitif
29
Q

A quoi servent ces 3 niveaux de complexité pour les fonctions de relation ?

A

Ils varient en fonction des espèces animales et correspondent à différents moyens pour le SN pour déclencher les comportements adaptés quels que soit le milieur ou la situation pour assurer

  • la nutrition
  • la défense
  • la reproduction
30
Q

Niveau des réflexes et des automatismes préprogrammés 1

A

Pour certains animaux le SN est câblé et programmé de manière automatique : les comportements sont des réponses préprogrammés à des stimuli

31
Q

Niveau des réflexes et des automatismes préprogrammés 2

A

Chez l’homme il sert aux fonctions de défense :

  • réflexe de rétractation : flexion des membres en réponse à des stimuli nocifs (ex si on touche l’épine d’une rose notre bras se replie automatiquement)
  • réflexe pupillaire : la pupille se rétracte sous l’effet d’une lumière trop vive.
32
Q

Niveau de l’apprentissage par renforcement 1

A

Cet apprentissage suppose l’existence d’un “système de valeur” dans le cerveau lié aux impératifs biologiques et distingue les événements à connotation positive ou négative.

33
Q

Niveau de l’apprentissage par renforcement 2

A

Les conséquences + et - apparaissent sous la forme de plaisir et déplaisir et créent un renforcement qui permet de trouver les réponses adéquates pour favoriser l’accomplissement optimal des fonctions biologiques.

34
Q

Niveau de l’apprentissage par renforcement 3

A

Dans ce cadre le système capteur est modulé par les punitions ou récompenses reçues en conséquences de nos actions.

35
Q

Niveau Cognitif 1 - Qu’est-ce que la cognition

A

La cognition est la capacité à fabriquer des représentations mentales du monde (milieu/individu/soi-même) et à les manipuler (opérations mentales).

36
Q

Niveau Cognitif 2 - Que permet le système cognitif ?

A

Il permet de faire des simulations mentales du futur :

  • Nous ne sommes pas dans l’obligation de réaliser une action pour en obtenir la conséquence mais
  • nous utilisons les connaissances en mémoire pour prédire la conséquence d’une action
37
Q

Niveau Cognitif 3 - Qu’est-ce que cela nécessite ?

A

Un système émotionnel = de valeurs liées aux impératifs biologiques pour trancher et générer des prédictions sur la valeur des conséquences de nos actions.