chapitre 2 : perception Flashcards
Recevoir une stimulation physique via ses sens et de l’encoder dans le système nerveux
Sensation
Se base sur ces signaux et correspond aux processus par lesquels on interprète ces infos transmises par nos sens
Perception
Assigner le produit de la perception (appelé percept ou représentation perceptive) à une catégorie mentale
Identification
Un ensemble d’objets encodés en mémoire pour lesquels nous avons déjà des infos
Catégorie mentale
La perception implique rien de plus et rien de moins que voir le monde extérieur
Réalisme naïf
Capacité à traiter les infos précises
Acuité visuelle
Mouvement pour aller d’un point à l’autre
Entre 25 et 100ms, plus le point est loin, plus la saccade est longue et dure longtemps
Pas de prise d’infos = suppression saccadique
Saccades
Arrêt sur un point donné
entre 150 et 250ms
Prise d’infos
Fixation
Appelé aussi mémoire iconique
Reçoit l’info visuelle en provenance des yeux et la maintient en mémoire pendant un bref instant
Mémoire sensorielle visuelle
Les yeux eux-mêmes ne continuent pas à envoyer des messages de lumière dans le système visuel
Notre perception du jardin éclairé au-delà de 200 ms est donc un événement mental qui reflète le phénomène de persistance visuelle
Persistance visuelle
Faire persister une info dans notre esprit alors qu’elle n’est plus physiquement devant nous
Mémoire
Les participants devaient essayer de se rappeler toutes les lettres
Tâche de rappel intégral
Les participants devaient mémoriser le max de lettres sauf que cette fois on leur demandait de ne rapporter que les lettres d’une des lignes en particulier
Rappel partiel
Implique d’extraire de l’info de base du patron de lumière qui frappe la rétine
Perception (couleur, mouvement…)
Vision de bas niveau
Concerne la perception d’éléments dans leur globalité, comme les objets en 2 ou en 3D ou les visages
Reconnaissance
Vision de haut niveau
Distinguer les figures du fond
Ségrégation
Des formes simples agencées ensemble peuvent créer une image plus complexe
Principes de proximité
Tendance à établir une relation entre des éléments similaires au sein d’un dessin
Principe de similitude
Réfère au fait que le système perceptif semble préférer les contours qui continuent sans incident durant leur trajet
bonne continuation
Quand un objet interrompt le contour d’un second, le premier est perçu comme étant devant le second
Indice d’interposition
Correspond au fait que quand des ligne droites convergent graduellement, elles sont perçus comme parallèles et donnent une indication de la profondeur
Perspective linéaire
Fait référence au fait que les gens tendent à percevoir le plus petit des 2 objets identiques (ou similaires) comme était plus loin que le plus grand
Taille relative
Quand l’objet est immobile mais que l’observateur bouge
mouvement parallaxe
Vision avec les 2 yeux
Vision binoculaire
Mouvement permettant aux yeux de pivoter vers un objet rapproché
+ les objets sont proches, + nos yeux convergent (louches)
Convergence
Quand nous avons un objet en face mais qu’il est oblique donc notre champ de vision de l’objet est différent. La rétine droite observera des caractéristiques que la rétine gauche ne verra pas
Disparité binoculaire
Quand il y a plusieurs objets dans notre champ de vision, ce qui va créer un croisement lorsque nous allons observer un objet et l’autre
Disparité croisée
= Phénomène phi
Correspond à la perception du mouvement sur base d’images fixes
Mouvement apparent
Un gabarit est un modèle qui peut être utilisé pour reproduire une forme
L’idée ici est que lorsqu’une nouvelle forme est présentée devant nos yeux, une image rétinienne est produite et transmise au cerveau où elle est comparée avec différents gabarits qui seraient déjà stockés en mémoire
Théorie de l’appariement des gabarits
Image qu’une personne se forge d’un objet, d’une personne… Nourrie par les éléments d’infos stockés en mémoire et par les infos provenant de nos sens
Représentation mentale
Nous décomposons les patrons visuels en leurs constituants Toutes les formes que nous avons à reconnaître sont composées de morceaux séparables et distinguables
Théorie des traits
(= Séquentiel) : car chaque dimension est traitée séparément, l’une après l’autre.
Traitement sériel
Quand l’image est présentée, le système traite tous les trais en même temps
Traitement en parallèle
Pour comprendre comment nous exécutons une tâche de reconnaissance d’objets, il faut identifier ce qui se passe à chaque étape de traitement. Dans le cas de la reconnaissance des lettres, notre point de départ est un stimulus visuel de type “lettre” (par ex un P présenté très rapidement sur un écran) et le point d’arrivée est la réponse du participant (“c’est un P que j’ai vu”).
Principe d’un modèle de traitement
Prendre en compte l’organisation spatiale des traits
Théorie structurelle
Biederman
Sa proposition se base sur le fait que selon lui, tous les objets 3D dans le monde sont composés de composants simples, appelés les géons (en anglais : geometrical ions)
Examiner les aires d’intersection permet de définir la structuration des géons présents dans la forme. Biederman fait l’hypothèse que la suppression de cette info devrait réduire notre capacité à reconnaitre des formes
Modèle de reconnaissance par composants
À quoi sont sensibles les gens au niveau des visages ?
La configuration des parties et l’aspect global
Permettent de suggérer l’indépendance de certaines voies de traitement de l’info
Chaque patient présente une dissociation de performance entre les 2 tâches mais elle est inversée
Pas nécessaire que les patients aient des performances parfaites dans les tâches “préservées” pour mettre en évidence une double dissociation
Double dissociation et dissociation
Sur base des différents traits et dimensions qui sont extraits en parallèle, une représentation perceptive est construite
Processus ascendant
Processus bottom up
La construction de ce percept est aussi influencée par nos connaissances sur le monde et par le contexte
Processus descendants
Processus top down