Chapitre 1- Comprendre - Construction des représentations 1.1 / 1.2 Flashcards

1
Q

Dans quoi intervient la compréhension?

A

Dans l’apprentissage, les activités de raisonnement, les activités de résolution de problèmes

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2
Q

Qu’est ce que comprendre un texte?

A

C’est construire une représentation de ce que dit le texte.

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3
Q

De quoi dépend la représentation que l’on se fait d’un texte?

A

De la finalité de la lecture et des connaissances du lecteur.

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4
Q

Quels sont les 3 catégories de mécanismes à l’oeuvre dans la construction d’une représentation?

A

1/ La particularisation d’un schéma
2/ La construction d’une structure conceptuelle d’interprétation
3/ La particularisation de la représentation d’une situation à l’aide d’un modèle situationnel

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5
Q

Expérience de Bartlett sur la notion de schéma

A

Procédé: Lecture d’un texte par des sujets puis rappel à des intervalles croissants allant de 15 mn à plusieurs mois.
Résultats: La forme littérale n’est jamais rappelé. Le texte rappelé est plus simple que la forme originale. Beaucoup d’infos sont supprimées mais certaines sont rajoutées. La reconstruction du récit suit une trame générale.

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6
Q

Qu’est ce qu’un schéma pour Bartlett?

A

C’est une structure canonique du récit, stockée en MLT et constituant une trame sur laquelle le sujet s’appuie pour comprendre le récit.

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7
Q

Expérience de Sulin et Dooling (1974) sur le lien entre représentation et connaissances des sujets

A

Problématique:
La reconstruction d’un texte est-elle liée aux connaissances du sujet ou à la construction du récit?
Procédé:
Un récit sur l’avènement au pouvoir d’un dictateur. 2 conditions: 1- le dictateur s’appelle Gérald Martin, 2- le dictateur s’appelle Hitler.
Épreuves de reconnaissance de phrases contenues dans le texte (avec degré de certitude)
Résultats:
Plus de confusion dans la version Hitler.
Plus l’intervalle entre lecture et épreuve augmente, plus le nombre d’erreurs augmente.
Conclusion:
Influence des connaissances du sujet.
Ajout, suppression et modification se font en fonction des connaissances du sujet.
Thème du récit mieux rappelé que les autres informations = hiérarchie dans les propositions

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8
Q

Expérience de Johnson (1970) sur la hiérarchie des propositions

A

Problématique:
Le niveau hiérarchique d’une proposition a-t-il un impact dans la mémorisation et le rappel?
Procédé:
1ere phase: découpage d’un texte puis suppression progressive du nombre de segment par des groupes de sujet.
= Attribution d’un niveau hiérarchique pour chaque segment.
2ème phase: lecture du texte original par des sujets suivis d’une tâche de rappel avec variation du délai entre lecture et rappel.
Résultats:
Fréquence de rappel diminue avec augmentation du délai quelque soit la position hiérarchique.
Mais meilleur rappel des propositions avec niveau hiérarchique élevé.

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9
Q

Quelle est la structure canonique d’un texte?

A

1ere partie: exposition (lieu, personnage, etc…)

2: thème (but et événement)
3: intrigue
4: résultat

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10
Q

Qu’est ce que la “grammaire des récits”?

A

C’est une façon d’analyser le récit qui repose sur l’hypothèse que les individus possèdent dans leurs connaissances le schéma général de ce qu’est un récit.

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11
Q

Expérience de Stein et Nezworski (1978) sur la grammaire des récits.

A

Problématique:
Validité de la grammaire des récits
Procédé:
3 textes chacun dans 4 versions:
Version 1 = conforme structure canonique
2= Résultat présenté avant le but
3= Ordre aléatoire des parties
4= Structure canonique mais phrases des 3 textes mélangées
2 Conditions de rappels: Ordre de lecture ou ordre correspondant à une “bonne histoire”
= 8 groupes indépendants
Résultats:
Plus l’ordre s’éloigne de l’ordre canonique, moins la performance au rappel est bonne.
Rappel ordre initial est toujours moins bon que rappel en ordre “bonne histoire” = sujets capables de reconstruire le récit.

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12
Q

Comment s’explique les résultats de Stein et Nezworski?

A

En terme de charge mentale: la reconstitution du récit se fait grâce à la MT et plus la trame du récit est éloignée de la structure canonique, plus le risque de dépassement de la capacité de MT est élevé.

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13
Q

Qu’est qu’un script?

A

D’après Shank et Abelson (1977), il s’agit d’une sorte de schéma exprimant la structure générale d’une classe d’actions ou d’événements.

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14
Q

Qu’est ce que particulariser les variables d’un schéma?

A

C’est remplacer les éléments du script par les éléments particuliers correspondants à la situation.

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15
Q

Quelles sont les 3 fonctions des scripts de récit?

A

1/ Interpréter les éléments du texte, en leur affectant une place dans le script.
2/ Faire des inférences sur les informations manquantes
3/ Résumer le texte en intégrant les informations dans une signification plus générale.

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16
Q

Qu’est ce qu’instancier les variables?

A

C’est affecter chaque variable du script à un élément du texte.

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17
Q

Quels sont les 3 arguments permettant d’étayer la réalité psychologique des scripts?

A

1/ les éléments les plus importants du script sont cités plus fréquemment par les sujets (Bower, Black et Turner, 1979)
2/Les éléments absents d’un texte sont ajoutés par les sujets pour coller au script (Abbot et Black, 1985)
3/Les scripts décrivant des événements familiers alors tout événement remarquable déviant du script est plus facilement retenu (Bower et Al., 1979)

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18
Q

Qu’est ce qu’une structure conceptuelle?

A

C’est une représentation du texte qui résume les principales idées du texte et leur relation. Elle découle d’un calcul propositionnel

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19
Q

Quel est le modèle le plus abouti de structure conceptuelle?

A

Le modèle de Kintsch (1994)

20
Q

Quelles sont les principales idées du modèle de Kintsch sur les structures conceptuelles?

A

L’unité de sens est la proposition.
Une proposition est une structure prédicative composée d’un PREDICAT et d’un (argument)
Ce modèle se veut plus général et rend compte d’une variété plus importante de texte.

21
Q

Quels sont les 3 niveaux de construction de la représentation?

A

niveau 1: niveau lexico-prédicatif
niveau 2: niveau de la cohérence locale
niveau 3: construction de la représentation globale du texte

22
Q

Que se passe-t-il au 1er niveau (niveau lexico-prédicatif)?

A

Activation de la signification des mots
Construction des propositions en MT = construction de la microstructure
Hiérarchisation des propositions: les plus importantes sont celles qui apportent des infos nouvelles, les autres les complètent (elles leur sont subordonnées) (Turner et Green, 1977)

23
Q

A quoi correspond le 2nd niveau (niveau de la cohérence locale)?

A

Mise en relation des propositions entre elles: construction d’un réseau propositionnel

24
Q

A quoi correspond un cycle de traitement dans le modèle de Kintsch?

A

Chaque cycle traite une dizaine de propositions, soit une a 3 phrases. A la fin de chaque cycle, seules les propositions les plus importantes sont gardées en MT, pour être intégrées à la base propositionnelle du cycle suivant

25
Q

Qu’est ce qui facilite la lecture d’un texte et sa cohérence?

A

Le partage d’arguments entre les propositions de cycles successifs

26
Q

Que se passe-t-il si les relations entre propositions sont manquantes?

A

Des mécanismes d’inférences se mettent en place

27
Q

De quoi dépend la probabilité de rappel d’une proposition?

A

Sa présence dans de nombreux cycles, donc son importance, donc sa position hiérarchique dans le réseau propositionnel

28
Q

Expérience de Kintsch (1976) sur les réseaux propositionnels

A

Problématique:
La fréquence de rappel d’une proposition dépend-t-elle de son niveau hiérarchique?
Procédé:
On lit une histoire a des sujets qui doivent la raconter à leur tour
Variable:
Fréquence des rappels des propositions en fonction de leur niveau hiérarchique
Résultats:
Plus le niveau hiérarchique de la proposition est élevé, plus la fréquence de rappel l’est aussi.
La fréquence de rappel est aussi plus importante si on rappelle au sujet la proposition superordonnée: la hiérarchie des propositions est parcourue de haut en bas au moment du rappel

29
Q

A quoi correspond le niveau de la construction de la représentation globale du texte?

A

A des mécanismes d’organisation et de réduction de l’info: permet la construction d’un réseau propositionnel exprimant les relations entre les propositions les plus générales et importantes = macrostructure

30
Q

Quels sont les 3 mécanismes d’organisation et de réduction des propositions?

A
  • La suppression des propositions qui ne sont pas nécessaires à l’interprétation globale
  • La généralisation d’un ensemble de propositions en une proposition globale représentative
  • La construction d’une nouvelle proposition dénotant un fait global dont les propositions du texte sont des conditions, des constituants ou des conséquences habituels
31
Q

Expérience de Bower (1976) sur les macrostructures

A

Problématique:
Validité psychologique des macrostructures
Procédé:
Lecture d’une histoire par des sujets, qui doivent d’abord la restituer le plus fidèlement possible, puis la résumer
Variable:
fréquence de présence d’une proposition dans le rappel figurant dans le résumé et fonction de la position hiérarchique des propositions
Résultat:
Probabilité de la présence d’une proposition dans le résumé dépend de sa position hiérarchique

32
Q

Qu’est ce qui intervient aussi dans la construction de la macrostructure?

A

Les connaissances du sujet et notamment les connaissances relatives à la structure canonique des texte

33
Q

Expérience de Kintsch et Green (1978) sur la macrostructure

A

Problématique:
Utilisation des connaissances des sujets dans la construction de macrostructures
Procédé:
Lecture d’un conte par des sujets, puis résumé de ce conte
2 conditions: conte traditionnel de culture occidentale, et conte apache (structure du texte très différente)
Résultats:
Grande variabilité des résumés pour le conte apache mais faible variabilité pour le conte occidental

34
Q

Expérience de Kintsch et Van Dijk (1975) sur la macrostructure

A

Problématique:
Réalité psychologique des macrostructures
Procédé:
Lecture d’un texte par des sujets puis résumé
2 conditions: ordre original et modification de l’ordre des paragraphes
Résultats:
Temps de lecture plus long dans la condition paragraphes modifiés
Résumés très semblables et temps de rédaction identiques
Conclusion:
La macrostructure est élaborée en cours de lecture

35
Q

Résumé de la théorie propositionnelle de Kintsch

A

1/ le rappel des propositions dépend de leur position hiérarchique dans la macrostructure
2/ le temps de lecture varie en fonction du nombre de propositions et du nombre d’inférence nécessaire à la compréhension du texte

36
Q

Quelles sont les limites du modèle de Kintsch

A

1/ Cas ou la représentation imagée peut revêtir une importance capitale
2/ certaines propositions très proches peuvent donner lieu a des représentations très différentes (cas de propositions sur des représentations spatiales)

37
Q

Quel concept ont proposé Dijk et Kintsch (1983)?

A

Modèle de situation

38
Q

Modèles de représentation

A

Représentations «hybrides» comportant à la fois des composants imagées et des composantes propositionnelles.
Elles constituent un modèle superordonné de compréhension par rapport à la macrostructure.
Correspond à l’intégration des connaissances du sujet à la représentation fournie par la macrostructure

39
Q

Expérience de Morow, Greenspan et Bower (1989) sur les modèles de situation

A

Problématique:
Propriétés spatiales des modèles de situation
Procédé:
Des sujets doivent apprendre un plan avec des pièces et des objets.
Une histoire se situant dans ce plan leur est lue.
Interruption de la lecture: les sujets doivent dire si un objet cité est dans la même pièce que le personnage au moment de l’interruption
Variable:
Temps de réponse
Résultats:
Temps de réponse plus court pour les objets se situant dans la même pièce que pour les objets ailleurs ou n’existant pas.
Temps de réponse encore plus court si l’objet en question est le but de l’action.

40
Q

Expérience de Zwaan, Greasser et Magliano (1995) sur les modèles de situation

A

Problématique:
Les modèles de situation permettent la gestion de plusieurs dimensions en même temps
Procédé:
Plusieurs versions d’un même texte mais coupé soit par des phrases rompant la continuité chronologique, soit spatiale, soit causale.
Variable:
Temps de lecture du texte
Résultats:
Temps de lecture significativement plus long lors des ruptures

41
Q

Qu’ont montré Rinck et Bower (2000) en reprenant l’expérience de Morrow et al. (1989)?

A

Que le temps de réponse était fonction de la distance entre le personnage et l’objet-sonde.

42
Q

Le processus de mise a jour des modèles de situation est-il automatique?

A

Non, il ne suffit pas d’ajouter une nouvelle information pour que la mise à jour se fasse.

43
Q

Expérience de Willem et LeatherBarrow (1988) sur la mise à jour des modèles de situation

A

Problématique:
Comment se fait la mise à jour?
Procédé:
Texte décrivant un incendie dans un entrepôt: commence par la suggestion d’une cause possible démentie à la fin du texte.
On interroge ensuite les sujet sur la cause de l’incendie.
Résultats:
Une partie conserve la cause initiale comme explication = le modèle n’a pas été actualisé par le démenti en fin de texte.

44
Q

Expérience de Johnson et Seifert (1999) sur la mise à jour des modèles de situation

A

Problématique:
Sous quelles conditions se fait la mise à jour?
Procédé:
Idem histoire de l’incendie mais 3 conditions:
Condition 1: texte original
Condition 2: texte original et proposition de nouvelles causes possibles après démenti de la première cause exposée
Condition 3: texte original mais sans suggestion de cause originale et avec proposition de causes alternatives uniquement à la fin
Ensuite les sujets doivent répondre à des question sur le contenu du texte et sur des propositions inférables à partir du modèle de situation
Résultats:
Condition 1 et 2: sujets toujours influencée par la cause initiale
Conclusion:
Proposition de causes alternatives ne permet pas une mise à jour du modèle

45
Q

Qelle explication propose Richard sur la mise à jour des modèle de situation?

A

La révision du modèle de situation dépend du but de la lecture. Le traitement du mode de réalisation implique toujours un traitement du résultat et du but de l’action mais l’interprétation du but et du résultat de l’action ne nécessite pas forcément un traitement des pré requis de l’action.

46
Q

Expérience de Richard et Verstiggel (1990) sur les modèles de situation

A

Problématique:
Dépendance des modèles de situation vis à vis du but de lecture.
Procédé:
Un texte sur l’achat d’un livre par une femme pour l’anniversaire d’un ami.
2 conditions:
1/ les sujets doivent résumer l’histoire
2/ les sujets doivent jouer la scène.
La lecture se fait phrase par phrase.
Dans la condition 1, le modèle ne peut être actualisé qu’à la phrase 12 (Nécessité de particulariser cette phrase pour pouvoir résumer)
Dans la condition 2, les sujets vont devoir mettre à jour le modèle a la phrase 5 et 10 (nécessité de particulariser les informations pour pouvoir jouer cette partie du texte)
Variable:
Temps de lecture de chaque phrase
Résultats:
Le temps de lecture augmente quand les sujets doivent particulariser l’information, i.e, sur la phrase 12 pour le groupe 1 et sur les phrases 5 et 10 pour le groupe 2.