Chap1 Flashcards

1
Q

Létude scientifique de la personnalité cherche a comprendre

A

ce que nous sommes et pourquoi nous sommes ainsi. Les individus se ressemble a bien des égards, pourtant ils sont différent a bien dautre, nous souhaitons trouver de lordre et des rapports significatifs.

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2
Q

La personnalité représente

A

les caractéristiques de la personne axuquels renvoie sa maniere habituelle de sentir, penser, de comporters

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3
Q

on considérera une définition comme utile si

A

elle permet a la psychologie de la personalité de progresser en tant que science.

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4
Q

la tâche du chercheur consiste a

A

élaborer des théories i permet dobserver et dexpliker les constances de la pensée, émotions, comportements manifestes de lindividu dans sa vie quotidienne.

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5
Q

pk élaborer une théorie dla personnalité?

A

pour trouver réponses au troix questions suivantes:
1- quelle sont les caractéristiques des individus?
2- comment sont il devenu ce quil sont? (déterminant de la personalité dlindividu)
3- pk yagisse comme ils le font? (renvoi au motivations)

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6
Q

Une théorie adéquate de la personnalité devrait nous permettre d’analyser les cinq
aspects suivants :

A

1) la structure — les unités, ou composantes de base de la personnalité ;
2) le processus — les aspects dynamiques de la personnalité, y compris les motivations
3) la croissance et le développement — la façon dont nous évoluons pour devenir
la personne unique que nous sommes ;
4) la psychopathologie — la nature et les causes des troubles de la personnalité ;
5) le changement de comportement — la façon dont l’individu change et pourquoi
il résiste au changement ou est incapable de changer de façon d’agir.

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7
Q

La structure sa se

A

construit, change pas vrm, mais sa peut saténuer/sadapter/saméliorer/scrystaliser, sa vien dla mentalité psychanalytique, c la base dla structure, les choses ki ne changeront pa dla personne.

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8
Q

La structure: le concept de structure se rapporte…

A

au aspects les plus stables et durables de la personalité, c-a-d aux composantes de base de la théorie dla personalité

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9
Q

La structure: le concept de trait sapplique

A

a la stabilité de la réaction de lindividu dans une variété de situations et il peut etre assimilé a ce que les profanes entendent ordinairement.

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10
Q

La structure: le concept de type est un regroupmenet

A

de différent traits. Il indique un degré supérieur de régularité et de généralité du comportement par rapport au simple trait. On peut par exemple définir un individu selon quil est introverti ou extraverti.

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11
Q

Si la personne introverti vie un deuil a peut..

A

devenir extraerti mais juste pendant un moment, genre sa structure de personalité va rester introverti pareil dans une condition normale de controle sur sa vie.

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12
Q

Les théories de la personnalité se distinguent aussi par la façon dont elles organisent
hiérarchiquement les composantes structurelles.

A

Selon la hiérarchie adoptée,
les composantes structurelles ont alors plus ou moins de poids et, par conséquent,
contrôlent ou non le fonctionnement des composantes secondaires.

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13
Q

Examinons la structure d’une entreprise en guise d’analogie.
Certaines entreprises ont une structure plus complexe que d’autres ; elles comptent
de nombreuses unités ayant des interactions multiples et une hiérarchisation des
personnes ayant un pouvoir décisionnel. À l’inverse, les entreprises qui ont une
structure simple présentent peu d’unités, celles-ci ayant des interactions limitées et
un système hiérarchique peu développé. C’est une entreprise familiale par opposition
à un géant de l’automobile. On peut ainsi caractériser les théories de la personnalité
par

A

le nombre et le type de composantes structurelles qu’elles préconisent
ainsi que par l’intérêt qu’elles accordent à la complexité ou à l’organisation du
système.

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14
Q

Processus

A

dans la théorie de la perso, concept qui se rapporte au aspects motivationnel de la perso.

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15
Q

Modele de réduction de la tension (tension réduction model)

A

modele selon lequel des besoins internes créent chez lindividu des tensions quil cherche a réduire par la satisfaction des besoins en questions.

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16
Q

Les processus: il est aussi possible de comparer les théories en examinant

A

les concepts motivattionnels dynamiques sur lesquels elle sappuient pour expliker le comportement. Ces concepts se rappotent au comportement en tant quensemble de processus.

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17
Q

Les psychologues de la personalité ont utilisé 3 grandes catégories de concepts motivationnels:

A

les moivations de recherche de plaisir et dévitement dla douleur

  • les mot de croissance ou dactualisation de soi
  • les mot cognitives.
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18
Q

Le concept hédoniste, qui met en relief la recherche du plaisir et lévvitment dla douleur sous tend 2 modeles

A
  • le modele de réduction de la tension

- le modele de lincitation

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19
Q

selon le modele de réduction dla tension (bâton), des besoins internes, par exemple physiologique, poussent lindividu a agir:

A

ceux-ci créent chez lui des tensions quil cherche a réduire par la satisfaction des besoins en question.

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20
Q

en ski concerne le modele de lincitation (carrote), celui-ci met lacent sur un objet externe (incitateur) qui attire ou repousse lindividu

A

on sinterese alors au résultat, au but ou au récompense que lindividu cherche a atteindre, comme la richesse la gloire laceptation social ou le pouvoir (modele de bandura sa)

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21
Q

la différence de ces théories axées sur le plaisir, d’autres soulignent les efforts de
l’organisme pour se développer et se réaliser. Selon cette approche, l’individu

A

cherche a se déveloper et a réaliser son potentiel, meme au prix dun tension accrue.

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22
Q

Enfin, dans les théories cognitives de la motivation, on accorde de l’importance aux
efforts de l’individu pour comprendre et prédire les événements qui surviennent
dans son environnement. D’après ces théories, l’individu manifeste un besoin de
stabilité ou de connaissance plutôt qu’un besoin de plaisir ou d’actualisation de soi.
L’individu peut chercher à maintenir une image de soi stable et à s’assurer que les
autres se comportent d’une manière prévisible ; dans ce cas,

A

il privilégie la stabilité
et la prévisibilité, même au prix de la douleur ou de l’inconfort. Ainsi, l’individu
peut à l’occasion préférer un événement désagréable si ce dernier permet de rendre
l’environnement plus stable et plus prévisible

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23
Q

jusquau année cinquante, les théorie de la motivation basé sur les pulsions internes était

A

asser répandus

24
Q

la baisse de lintéret manifesté a légard des pulsions et de la réduction de la tension a par la suite favorisé

A

lémergence des modele de croissance et dactualisation de soi.

25
Q

dans la foulée de la révolution cognitive des année soixante, on observe un

A

intérêt marqué pour les motivations cognitives de stabiité et de prévisibilité.

26
Q

De nos jours, on constate un regain dintéret pour

A

les théories dites de buts, qui présentent une vision de lindividu cherchant activement a atteindre des objectifs prédéterminé.

27
Q

les théoriciens dla perso on tendance a sen tenir a

A

un seul modele de motivation. Cependant, il se peut que l’individu manifeste divers types
de motivation à l’occasion : la quête de plaisir sous la forme de la réduction de la
tension ou de l’atteinte d’un objectif, la recherche d’actualisation de soi ou encore
la recherche de stabilité et de prévisibilité cognitives.

28
Q

La croissance et le dévelopement, cest la fameuse controverse nature-culture

A

la nature correspond a la contribution des genes, la culture a limportance du milieu.

29
Q

les facteurs génétiques jouent en général un role clé dans

A

le dévelopement de linteligence et du tempérament et un role bcp moin important dans celui des valeurs, des idéaux et des croyances.

30
Q

On dit souvent que les parents sont des «… » à la naissance
de leur premier enfant, mais qu’ils deviennent des « … » après la
naissance de leurs autres enfants, ayant constaté des différences frappantes chez leurs
enfants dès la naissance.

A
  • environnementalistes

- héréditaristes

31
Q

En somme, les gènes contribuent a faconner

A

nos ressemblances en tant quetre humains et nos différence en tant quindividus.

32
Q

Les déterminants environnementaux- La classe sociale - si certains de nos code de comportement provienne de notre appaartenance a une culture…

A

dautre provienne de notre appartenance a une classe sociale.

33
Q

Les déterminants environnementaux- la famille - Chaque mode
de comportement parental a un effet sur le développement de la personnalité de
l’enfant. Les parents influencent le comportement de leurs enfants d’au moins trois
façons :

A

1) Par leurs comportements, ils créent des situations qui suscitent un certain comportement
chez l’enfant (par exemple, la frustration entraîne l’agressivité).
2) Ils agissent en qualité de modèles auquel l’enfant peut s’identifier.
3) Ils récompensent certains comportements plutôt que d’autres.

34
Q

Des chercheurs se sont récemment demandé pk les enfants dune meme famille était si différent. la réponse réside non seulement dans

A

les différences constitutionneles (biologiques) entre frere et soeurs mais aussi dans lex expérience varié quils vivent dans leur famille et a lextérieur de celle-ci.

35
Q

A la surprise générale, les expérience individuelle (dans le milieu non partagé) peuvent

A

savérer plus marquantes pour le dévelopement de la personalité que les expériences communes (au sein dla famille)

36
Q

Les déterminants environnementaux- les pairs- si le milieu familial nest pas aussi influent quon le croit, quel serait les détemrinants environement prépondérant? on a émis récemment un autre hypothese selon laquelle ce sont les pairs qui

A

expliquent les effets du milieu social sur le dévelopement de la personalité

37
Q

On laisse donc entendre que les enfants font de nombreux apprentissages à la
maison, mais que ceux-ci sont restreints au milieu familial et qu’ils s’effacent souvent
devant la pression au conformisme exercée par leurs pairs. Ainsi, le groupe
d’amis sert à socialiser l’individu en l’amenant à accepter de nouvelles règles de
comportement et lui procure des expériences qui auront des effets durables sur le
développement de sa personnalité. Selon cette approche, les liens parentaux

A

sont
importants au début du développement, mais ce sont les relations avec les pairs qui
assurent le développement ultérieur plus durable de la personnalité.

38
Q

En résumé, la personnalité est déterminée par de nombreux facteurs en interaction,
notamment l’hérédité, la culture, la classe sociale et la famille. L’hérédité fixe
les limites de l’étendue du développement des caractéristiques de la personnalité,
à l’intérieur desquelles les caractéristiques du comportement sont déterminées par
les facteurs environnementaux. Elle nous procure des talents qu’une culture peut
choisir de récompenser et de développer. Il est possible de constater l’interaction
de ces nombreux facteurs héréditaires et environnementaux dans tous les aspects
fondamentaux de la personnalité. La théorie de la personnalité doit expliquer
le développement des structures et des modes de comportement ;

A

elle doit permettre
de déceler les caractéristiques de la personnalité qui définissent les individus, et de
comprendre comment et pourquoi ces caractéristiques de la personnalité apparaissent.

39
Q

LA PSYCHOPATHOLOGIE ET LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT
Pour expliquer les divers aspects du comportement humain, une théorie globale de
la personnalité doit offrir des analyses permettant de comprendre pourquoi certains
individus sont en mesure de gérer le stress de la vie quotidienne et sont en général
heureux, alors que d’autres présentent des comportements psychopathologiques
(conduite anormale attribuable à des causes psychologiques). En outre,

A

une telle
théorie doit proposer des psychothérapies ou des moyens de modifier les formes
pathologiques de comportement. Bien qu’ils ne soient pas tous thérapeutes, les
théoriciens de la personnalité doivent expliquer le processus de changement ou de
résistance au changement et indiquer pourquoi certains individus acceptent de
changer et d’autres non.

40
Q

La conception philosophique de la personne - quelle est la nature fondamentale de lêtre humain? Les théories actuelles de la personalité reposent en général sur une conception

A

philosophique de la nature humaine. Par exemple, selon une première théorie, la personne est un être qui raisonne,
choisit et décide (approche rationnelle) et, selon une deuxième, elle est un animal
irrationnel agissant sous la force de ses pulsions (approche psychodynamique) ;
dans une troisième théorie, la personne est un organisme qui réagit automatiquement
aux stimuli extérieurs (approche mécaniste) et, dans une quatrième, elle est
un être qui traite l’information à la manière d’un ordinateur (approche du traitement
de l’information). Cette dernière approche diffère de la première en ce qu’elle
ne suppose pas que les processus cognitifs sont parfaits et purement rationnels.

41
Q

Tout les théoriciens de la personalité conviennent que lon dois tenir compte des facteurs internes et des événements du milieu environnant pour

A

définir le comportements. Ils divergent toutefois sur limportance accordé aux un et au autres.

42
Q

Depuis la publication de l’ouvrage de Mischel, la controverse au sujet des variables
internes et externes (ou personne-situation) a suscité beaucoup d’intérêt. Il y eut
un premier débat pour déterminer si

A

ce sont les individus ou les situations qui
régissent le comportement, puis un second pour établir lesquelles des variables
personnelles ou des variables situationnelles sont les plus déterminantes.

43
Q

De nos jours, presque tous les chercheurs insistent sur l’interaction des
variables personnelles et situationnelles, malgré la persistance de désaccords
fondamentaux. Même lorsque les personnes, les situations et les interactions
sont considérées comme des facteurs importants,

A

il subsiste des différences théoriques
quant à l’identification des facteurs internes et externes, et aux types d’interaction.
La controverse au sujet des variables internes et externes demeure donc
vive et on ne doit pas la passer sous silence lorsqu’on étudie les diverses perspectives
théoriques.

44
Q

LA STABILITÉ À TRAVERS LES SITUATIONS ET LE TEMPS
Quel est le degré de stabilité de la personnalité d’une situation à l’autre ? Dans
quelle mesure êtes-vous la «même personne » lorsque vous êtes en présence de vos
amis ou de vos parents, au cours d’une fête ou d’une discussion en classe ? Sur le
plan de la stabilité temporelle, votre personnalité actuelle ressemble-t-elle à celle
de votre enfance, et sera-t-elle la même dans vingt ans ?

A

Certains théoriciens de la personnalité soulignent l’importance de la continuité de
la personnalité au fil du temps (Caspi et Roberts, 1999). Selon cette perspective,
l’enfant « est le père de l’homme » et, lorsque l’individu atteint l’âge de vingt-cinq
ans environ, sa personnalité est pratiquement fixée (Costa et McCrae, 1994a). En
revanche, d’autres théoriciens de la personnalité font valoir le peu de continuité entre
l’enfance et l’âge adulte (Lewis, 1999). Selon cette approche, on ne s’étonne pas
qu’il soit si difficile de prédire ce que deviendra l’enfant et l’on comprend que
l’adulte adopte des modes de comportement fort différents de ceux de son enfance.
En effet, certains psychologues soutiennent que la prévisibilité du comportement
de l’enfance à l’âge adulte est très limitée, étant donné tous les événements fortuits
qui jouent un rôle dans le développement humain (Lewis, 1995).
La stabilité de la personnalité est une question complexe et les réponses reposent
en partie sur l’aspect qui est pris en considération.

45
Q

En somme, il ny a pas de consensus parmi les théoricien dla personalité au sujet du degré de stabilité du comportment dans

A

lensemble des situations et au fil du temps.

46
Q

L’UNITÉ DU COMPORTEMENT ET LE SOI EN TANT QUE CONCEPT- Au lieu d’exprimer des réactions isolées,
le comportement humain traduit généralement

A

une structure, une organisation et une intégration.

47
Q

Traditionnellement, on a mis l’accent sur le soi en tant que concept pour trois
raisons :

A

d’abord, parce que la conscience que nous avons de nous-mêmes représente
un aspect important de notre expérience phénoménologique ou subjective ; ensuite,
parce que de nombreuses recherches révèlent que la façon dont nous nous percevons
influe sur notre comportement dans de nombreuses situations ; enfin, comme l’avons
mentionné précédemment, parce que le soi en tant que concept est une hypothèse
qui permet de rendre compte des aspects organisés et unifiés du fonctionnement
de la personnalité humaine. S’interrogeant sur la nécessité de recourir au soi en
tant que concept, l’éminent théoricien Gordon Allport (1958) laisse entendre que
de nombreux psychologues qui ne se sont pas appuyés sur la notion en question ont
été incapables d’expliquer l’intégration, l’organisation et l’unité de la personne humaine.
Donc, la façon d’expliquer les aspects organisés de la personnalité
et l’utilité du soi en tant que concept dans ce rôle demeurent au centre des
préoccupations de nombreux psychologues de la personnalité.

48
Q

LES DIFFÉRENTS ÉTATS DE CONSCIENCE
ET LE CONCEPT D’INCONSCIENT- La conceptualisation du rôle des différents états de conscience
dans le fonctionnement de l’individu est un autre grand sujet de débat chez les
théoriciens de la personnalité

A

La plupart
des psychologues admettent l’existence possible de différents états de conscience.
Dans l’ensemble, ils reconnaissent que nous ne sommes pas toujours
attentifs ou sensibles aux facteurs qui influent sur notre comportement. Cependant,
beaucoup nourrissent des réserves à l’égard de la théorie de l’inconscient élaborée
par Freud ; ils ont l’impression que l’inconscient, tel que Freud le définit, sert à
expliquer trop de phénomènes et qu’il ne se prête pas à l’investigation empirique.

49
Q

LES LIENS ENTRE LA COGNITION,
L’AFFECT ET LE COMPORTEMENT MANIFESTE-
La personnalité englobe les cognitions (les processus de la pensée), les affects (les
émotions et les sentiments) et le comportement manifeste. Tous les psychologues
ne considèrent pas que ces trois aspects méritent également d’être étudiés et, même
lorsqu’ils en conviennent, ils ne décèlent pas entre ceux-ci les mêmes interactions.

A

le béhaviorisme radical privilégie
l’étude du comportement manifeste et rejette celle de processus internes comme les
pensées et les émotions. À partir des années cinquante, des théories cognitives sont
apparues et ont établi leur emprise sur la psychologie de la personnalité. On assiste depuis quelques années à un regain
d’intérêt pour l’étude des affects proprement dits et de leurs répercussions sur la
pensée et la conduite.
Les psychologues de la personnalité se distinguent par le poids ou l’attention qu’ils
accordent à chacun de ces trois aspects du fonctionnement humain, qu’il s’agisse
de ce qui va être étudié, des méthodes de recherche appropriées ou de la façon
d’évaluer la personnalité. Les psychologues de la personnalité diffèrent aussi dans les liens de
causalité qu’ils établissent entre la pensée, les émotions et le comportement. Alors
que certains théoriciens accordent la primauté aux affects, d’autres mettent l’accent
sur le rôle de la cognition dans l’affect et le comportement.

50
Q

L’INFLUENCE DU PASSÉ, DU PRÉSENT ET DE L’AVENIR
SUR LE COMPORTEMENT-
Cependant, ce qui importe n’est pas tant de savoir si les événements appartenant
au passé ont des conséquences durables ou si la façon d’envisager l’avenir a des
répercussions sur le présent (les théoriciens reconnaissent sans peine que les deux
possibilités existent et qu’elles se produisent), que de préciser le rôle respectif des

A

expériences appartenant au passé et des prévisions d’avenir, ainsi que de lier leur
influence à ce qui arrive dans le présent.

51
Q

LÉVALUATION DES THÉORIES- LA PORTÉE

Une bonne théorie doit englober et expliquer un grand nombre de phénomènes.

A

Elle doit donc couvrir chacun des aspects de la personnalité qui ont été traités
précédemment.
De plus, nous voulons également examiner la capacité d’une théorie à traiter en
détail les phénomènes qu’elle couvre. Celle-ci doit non seulement étudier de nombreux
phénomènes différents, mais aussi faire preuve d’une grande exactitude dans
son analyse de chaque phénomène. Une bonne théorie doit prédire de nombreux
phénomènes, mais elle doit également effectuer des prédictions très précises. Pour
ce faire, on utilise les concepts d’étendue et de précision.

52
Q

Étendue

A

concept se rapportant au champ des phénomenes traité par une théorie.

53
Q

Précision

A

concept ayant trait a la spécificité ou a la clarté dune théorie a légard du phénomene étudié

54
Q

LA PARCIMONIE

La théorie doit être non seulement générale mais également simple et parcimonieuse.

A

Elle doit expliquer des phénomènes variés d’une manière économe et logique. Une
théorie qui emploie un concept différent pour chaque aspect du comportement, ou
encore des concepts contradictoires, est médiocre.

55
Q

LA PERTINENCE SCIENTIFIQUE
Enfin, on évalue une théorie d’après son utilité scientifique ; une bonne théorie produit
de nombreuses hypothèses nouvelles que la recherche systématique peut ensuite
confirmer. C’est ce que Hall et Lindzey nomment

A

la traduction empirique, et qui

permet de définir les variables et les concepts.

56
Q

En bref
La portée de la théorie, sa parcimonie et sa pertinence scientifique sont les trois critères
qui permettent de comparer et d’évaluer les théories de la personnalité. Lors de la
comparaison des théories, toutefois, deux questions se posent :

A

Traitent-elles des
mêmes phénomènes ? Sont-elles à un même niveau de développement ? On peut
évaluer deux théories qui portent sur différents types de phénomènes en fonction
des trois critères cités ci-dessus. Néanmoins, il n’est pas nécessaire de préférer l’une
ou l’autre ; chacune peut engendrer de nouvelles idées, avec l’espoir que nous pourrons
ultérieurement les intégrer en une seule théorie plus générale. Enfin, quoiqu’elle
puisse être incapable d’expliquer de nombreux phénomènes ou des phénomènes compris
grâce une théorie reconnue, une nouvelle théorie moins développée n’en pourra
pas moins produire quelques observations importantes et permettre une percée
dans des domaines encore vierges.

57
Q

La théorie et l’étude de la personnalité- Les théories guident toujours nos efforts pour étudier et comprendre l’être humain.
Il est donc essentiel qu’elles soient présentées clairement et qu’elles soient vérifiées.
La tâche des psychologues de la personnalité consiste à rendre leur théorie explicite
et ouverte à un examen scientifique. Idéalement,

A

une théorie de la personnalité doit
permettre de comprendre ce qui nous différencie les uns des autres et ce que nous
avons de commun avec les autres. Nous devons concevoir des théories qui assurent
une organisation cohérente des faits connus et laissent de la place à l’exploration
de nouvelles avenues.