chap 5: consommateurs et incitatifs Flashcards
Pourquoi dit-on que les consommateurs d’un marché concurrentiel sont des preneurs de prix?
un consommateur d’un marché concurrentiel peut acheter n’importe quelle quantité de biens sans que cela ait un effet sur le prix du marché
il est donc considéré être un preneur de prix.
Il en est ainsi parce qu’un marché concurrentiel compte de nombreux acheteurs et vendeurs, et que chaque consommateur n’achète qu’une petite fraction de la quantité totale offerte d’un bien.
Qu’est-ce qui différencie l’ensemble budgétaire du consommateur de sa contrainte budgétaire?
Pour un revenu donné, lequel de l’ensemble budgétaire ou de la contrainte budgétaire contient un plus grand nombre de combinaisons de biens et services?
ensemble budgétaire: toute combinaisons possibles de biens et services qu’un consommateur peut acheter compte tenu de son revenu
contrainte budgétaire: toutes les combinaisons possibles de biens et services qu’un consommateur peut acheter en épuisant la totalité de son revenu.
ensemble budgétaire compte plus de combinaisons de biens que la contrainte budgétaire.
Pourquoi la satisfaction du consommateur est-elle maximisée lorsque le dernier dollar qu’il a dépensé pour acheter un produit est égal au dernier dollar qu’il a dépensé pour acheter un autre produit?
bénéfice marginal de chaque dollar additionnel dépensé devrait être égal pour tous les produits afin de maximiser le bien-être d’ensemble.
Si ces unités marginales (dernières unités) de satisfaction ne sont pas identiques, il peut alors être plus satisfaisant pour le consommateur d’opter pour le bien qui lui procure le plus de satisfaction à la marge.
Ainsi, l’équilibre se produit au point où la satisfaction du dernier dollar dépensé est identique pour tous les biens.
C’est le raisonnement sous-tendant l’expression : « tirer le maximum de profit de son argent ».
Est-ce que le surplus du consommateur est le même pour tous les consommateurs d’un marché concurrentiel? Expliquez votre réponse en donnant un exemple.
montant du surplus dont chaque consommateur jouit dépendra du prix du marché et de la disposition du consommateur à payer, laquelle découle de sa courbe de demande individuelle.
Ainsi, si tous les consommateurs paient le même prix, plus la disposition d’un consommateur à payer est élevée, plus le surplus de ce consommateur sera élevé.
Supposons que votre ami et vous achetez des frites, mais que vous les aimez beaucoup plus que votre ami. Votre surplus du consommateur dans ce cas sera plus élevé que celui de votre ami, parce que votre disposition à payer pour elles est plus élevée.
Qu’entend-on par « surplus du consommateur »? Comment le calcule-t-on?
surplus du consommateur = différence entre le montant qu’un consommateur est disposé à payer pour un bien ou un service et le prix qu’il paie réellement.
lreprésenté par le triangle qui se trouve entre la disposition du consommateur à payer et le prix du marché jusqu’à la quantité d’équilibre, dans la courbe de demande.
Choisissez un produit que vous n’appréciez pas du tout, par exemple le navet. Étant donné le prix du marché des navets, quel serait votre surplus du consommateur?
Votre surplus du consommateur sera nul (égal à zéro). Si vous n’aimez pas les navets, votre disposition à payer sera nulle. Ainsi, votre disposition à payer sera toujours inférieure au prix, et vous n’achèterez donc jamais de navet. Si vous n’achetez pas de navet, votre surplus de consommateur doit être nul.
Pourquoi l’élasticité d’une courbe de demande qui a une pente constante n’est-elle pas constante?
La pente et l’élasticité d’une courbe de demande sont des notions différentes, mais voisines. La pente de la courbe de demande montre comment les prix varient en fonction de la quantité. L’élasticité de la demande montre la variation en pourcentage de la quantité demandée qui résulte de la variation en pourcentage du prix. Si vous consommez, par exemple, deux unités d’un bien, puis en consommez ensuite une unité de plus, vous augmenterez de 50 % votre consommation de ce bien. Si toutefois vous avez consommé 100 unités du bien, et que vous ajoutez 1 unité, votre consommation n’aura augmenté que de 1 %. Cependant, dans ce cas, la pente sera égale à la diminution du prix, divisée par l’augmentation du nombre d’unités consommées. Si la courbe de demande est linéaire, la pente sera constante, mais l’élasticité (qui mesure la variation en pourcentage de la demande) ne sera pas constante.
Comment calcule-t-on l’élasticité-prix de la demande à l’aide de la méthode de l’élasticité d’arc de la demande?
L’élasticité d’arc de la demande est une méthode de calcul de l’élasticité qui ne tient pas compte du point de départ du calcul, puisqu’elle utilise la moyenne des prix et des quantités comme dénominateur. Si P1 et Q1 sont le prix et la quantité initiaux, et P2 et Q2, les nouveaux prix et quantité, l’élasticité d’arc est alors égale à :
Qu’est-ce que l’élasticité-prix de la demande montre? Supposons que, sur le marché des chandails, l’élasticité-prix de la demande de Jean est de 0,2; que celle de Jacques est de 1,2; et que celle de tous les autres consommateurs est supérieure à 0,2, mais inférieure à 1,2. Est-ce que l’élasticité-prix de la demande du marché pourrait être inférieure à 0,2 ou supérieure à 1,2
L’élasticité-prix de la demande mesure la variation en pourcentage de la quantité demandée d’un bien qui résulte de la variation de 1 % de son prix. L’élasticité-prix de la demande du marché ne peut pas être inférieure à 0,2. Si le prix baisse de 1 %, Jean achètera 0,2 % plus de chandails et l’augmentation de la consommation de tous les autres consommateurs sera supérieure à 0,2 % (puisque leur élasticité-prix est supérieure à 0,2). Comme la demande totale augmentera de plus de 0,2 %, l’élasticité-prix de la demande du marché doit être supérieure à 0,2. Un raisonnement semblable montrerait que l’élasticité-prix de la demande du marché doit être inférieure à 1,2.
Que dit l’élasticité-revenu de la demande sur la nature d’un bien?
: L’élasticité-revenu de la demande d’un bien est égale à la variation en pourcentage de la quantité demandée qui résulte de la variation en pourcentage du revenu du consommateur. L’élasticité-revenu permet de classer les biens en deux catégories : les biens normaux et les biens inférieurs. Les biens dont l’élasticité-revenu est supérieure à 1 sont appelés des « biens de luxe ». Une élasticité-revenu qui est supérieure à 0 mais inférieure à 1 indique que le bien est normal. Les biens inférieurs ont une élasticité-revenu négative.
Comment l’élasticité-prix croisée de la demande permet-elle de déterminer si deux produits sont des biens substituts ou des biens compléments?
Si l’élasticité-prix croisée de la demande de deux produits est négative, les deux produits sont des biens compléments. Deux produits sont considérés comme des biens substituts si l’élasticité-prix croisée de la demande des deux biens est positive. Prenons les exemples suivants. Le café et le thé sont des biens substituts. Si le prix du thé augmente, j’achèterai plus de café. L’élasticité-prix croisée pour le thé et le café est par conséquent positive (le prix du thé et la quantité de café varient toujours dans le même sens). La confiture et le pain sont des biens compléments. Si le prix de la confiture augmente, je mangerai moins de pain, et j’en achèterai donc moins. L’élasticité-prix croisée pour la confiture et le pain est donc négative (le prix de la confiture et la quantité de pain varient toujours en sens contraire).
« Puisque les hamburgers et les frites sont des biens compléments, si le prix des frites augmente, la demande des deux produits diminue »? Cet énoncé est-il vrai, faux ou incertain? Justifiez votre réponse.
L’énoncé n’est pas totalement vrai. Une augmentation du prix des frites réduira la demande des hamburgers, mais entraînera une baisse de la quantité de frites demandée. Cette baisse de la demande se traduira par un mouvement vers le haut le long de la courbe de demande. Par suite de la hausse du prix des frites, la courbe de demande des hamburgers se déplacera vers la gauche.
Si un produit est considéré comme un article de luxe, peut-on dire que la loi de la demande ne s’applique pas dans son cas?
Les articles de luxe sont ceux pour lesquels l’augmentation de la demande est proportionnellement plus élevée que celle du revenu et, par conséquent, l’élasticité-revenu de la demande est supérieure à 1. Cela ne veut pas dire pour autant que la loi de la demande ne s’applique pas dans leur cas. Lorsque le prix de ces biens monte, la quantité demandée de ces biens diminue quand même, quelle que soit l’élasticité-revenu de la demande.
équation de l’élasticité d’arc ?
(Variation de qté/Moyenne de qté) / (Variation de prix/Moyenne de prix)
équation de contrainte budgétaire
3x + 4y = Budget (revenu)
Quels sont les éléments nécessaires pour résoudre le « problème du consommateur » ? Choisissez toutes les réponses qui s’appliquent.
a) Les prix des différents biens et services
b) La capacité du consommateur à distinguer les produits utiles des produits néfastes
c) Le revenu dont le consommateur dispose
d) La situation professionnelle du consommateur
e) Les goûts et les préférences du consommateur
a) Les prix des différents biens et services
c) Le revenu dont le consommateur dispose
e) Les goûts et les préférences du consommateur
Le problème du consommateur consiste à déterminer quelle quantité de biens et de services il va demander. Cela dépend de ses goûts et préférences et de sa contrainte budgétaire. Le niveau de cette dernière dépend du revenu du consommateur et du prix des différents biens et services. La situation professionnelle n’intervient pas. Quant à la capacité du consommateur à faire la différence entre les produits utiles et ceux qui sont néfastes, elle n’intervient pas non plus, car on a seulement besoin de connaître ses goûts et ses préférences.
Fabrice dépense tout son revenu pour l’achat de boissons gazeuses et de pizza. Supposons qu’il achète en ce moment ces produits de sorte que son bénéfice marginal pour une boisson gazeuse supplémentaire soit de 120 $ et que son bénéfice marginal pour une pointe de pizza supplémentaire soit de 110 $.
Si le prix d’une boisson est de 1 $ et que le prix d’une pointe de pizza est de 2 $, Julien maximise-t-il son bénéfice total ? Choisissez la bonne réponse.
a) Oui, car aucun autre choix de consommation ne pourrait augmenter son bénéfice total.
b) Non, car il devrait augmenter sa consommation des deux biens.
c) Non, car il devrait augmenter sa consommation de pizza et diminuer celle de boissons gazeuses pour maximiser son bénéfice total.
d) Non, car il devrait augmenter sa consommation de boissons gazeuses et diminuer celle de pizza pour maximiser son bénéfice total.
d) Non, car il devrait augmenter sa consommation de boissons gazeuses et diminuer celle de pizza pour maximiser son bénéfice total.
Rappelez-vous que la règle pour savoir si un choix est optimal est que le bénéfice marginal tiré du dernier dollar dépensé est le même, quel que soit le produit additionnel acheté. Ici, cette règle n’est pas respectée. En effet, 1 $ consacré à l’achat d’une boisson gazeuse additionnelle procure un bénéfice marginal de 120 $, alors qu’il faut dépenser 2 $ pour acheter une pointe de pizza supplémentaire qui procure un bénéfice marginal de seulement 110 $. Puisque le dernier dollar dépensé en boisson gazeuse crée plus de bénéfices additionnels que s’il l’était en pizza, Fabrice améliorerait son bénéfice total en achetant moins de pizza pour acquérir plus de boissons gazeuses.
Si un individu consomme uniquement les biens X et Y et qu’en ce moment il maximise son bénéfice total, lequel des énoncés suivants est vrai ? Choisissez la bonne réponse.
a) Aucun autre choix de consommation ne peut augmenter le bénéfice total.
b) Bmx/Px=Bmy/Py
c) Le bénéfice marginal par dollar dépensé est égal pour les deux biens.
d) Toutes les réponses précédentes sont bonnes.
d) Toutes les réponses précédentes sont bonnes.
Si le bénéfice marginal du dernier dollar dépensé sur les chandails était plus faible que sur les chaussures, il serait avantageux de consommer ________ de chandails et ___________ de chaussures.
Pour maximiser le bénéfice total, le bénéfice marginal du dernier dollar dépensé sur les chaussures devrait être ________ au bénéfice marginal des chandails divisé par le _______ des chandails.
moins
davantage
égal
prix
Supposons que la courbe de la demande est linéaire. Lesquels des énoncés suivants sont vrais ? Choisissez toutes les réponses qui s’appliquent.
a) L’élasticité-prix de la demande est constante.
b) La portion élastique de la demande est dans la partie supérieure gauche de la demande et la portion inélastique dans la partie inférieure droite.
c) La portion inélastique de la demande est dans la partie supérieure gauche de la demande et la portion élastique dans la partie inférieure droite.
d) L’élasticité est unitaire si la pente est égale à -1.
b) La portion élastique de la demande est dans la partie supérieure gauche de la demande et la portion inélastique dans la partie inférieure droite.
Le surplus du consommateur est la surface sous la courbe de la demande et supérieure au prix du produit. Il augmente si le prix du produit diminue et diminue si la demande se déplace à gauche.
Rappelez-vous que la surface entre la courbe de la demande et le prix varie inversement avec le prix: elle diminue lorsque le prix augmente et s’accroît lorsque celui-ci diminue.
Parmi les énoncés suivants, lesquels sont vrais ? Choisissez toutes les réponses qui s’appliquent.
a) Le surplus du consommateur est le même pour tous les acheteurs sur un marché concurrentiel, car le prix est le même pour tous.
b) Le surplus varie pour chaque consommateur en fonction de sa disposition à payer.
c) Si le surplus est différent, l’échange volontaire entre les consommateurs permettra de le faire disparaître.
d) Le surplus sur la dernière unité consommée tend à être nul sur un marché concurrentiel.
e) Le surplus est plus grand lorsque la demande est plus élastique.
b) Le surplus varie pour chaque consommateur en fonction de sa disposition à payer.
d) Le surplus sur la dernière unité consommée tend à être nul sur un marché concurrentiel.
Il y a surplus, car le consommateur achète toutes les unités qui lui procurent une satisfaction plus grande que le prix, ce qu’on appelle également sa «_space;disposition à payer ». Le surplus n’est pas identique pour tous les consommateurs puisque chacun a une disposition à payer différente. Toutefois, la disposition à payer pour la dernièreunité est à peine supérieure au prix du produit pour tous les consommateurs. Ainsi, même si le surplus pour toutes les unités achetées varie selon les consommateurs, celui sur la dernière unité achetée tend à être nul pour tout le monde. Lorsque la demande est très élastique, la disposition à payer ne diminue pas rapidement quand on consomme des unités additionnelles, ce qui fait en sorte que le surplus procuré par les unités qu’on achète est plus faible.
Nathan est très discipliné et attentif à sa santé. Il consacre 20% de son revenu annuel de 50 000 $ à ses deux passions sportives, soit assister à des matchs de hockey et faire des sorties d’alpinisme. Il consacre 60 % de son budget sportif au hockey et 40% aux sorties d’alpinisme. Il est touché par une hausse de 20% du prix des billets de hockey.
Malheureusement, le revenu de Nathan n’a pas changé. Parmiles énoncés suivants, lesquels sont vrais ? Choisissez toutes les réponses qui s’appliquent.
a) L’élasticité-prix de la demande de billets de hockey est unitaire.
b) Les sorties d’alpinisme sont un bien complémentaire aux parties de hockey.
c) Les sorties d’alpinisme sont un bien inférieur.
d) Les billets de hockey sont un bien normal.
e) Sa demande pour les sorties d’alpinisme va diminuer.
a) L’élasticité-prix de la demande de billets de hockey est unitaire.
d) Les billets de hockey sont un bien normal.
e) Sa demande pour les sorties d’alpinisme va diminuer.
Selon les informations initiales, Nathan consacre annuellement 6 000 $ à l’achat de billets de hockey et 4 000 $ à ses sorties d’alpinisme. Son revenu étant inchangé, ces dépenses demeurent fixes. Par conséquent, la hausse de 20 % du prix des billets de hockey le force à réduire de 20 % le nombre qu’il achète. En d’autres mots, l’élasticité-prix de la demande de billets de hockey est unitaire. Puisque le prix des sorties d’alpinisme n’a pas changé, son budget de 4 000 $ lui permet d’en effectuer autant qu’auparavant. Ces sorties ne sont pas complémentaires aux parties de hockey, puisqu’elles n’ont pas diminué. Comme Nathan consacre 20 % de son budget à ses activités sportives, s’il avait une hausse de revenu, il augmenterait la dépense consacrée aux parties de hockey et aux sorties d’alpinisme. Ce sont donc deux biens normaux.
L’élasticité tend à augmenter lorsqu’il y a des substituts disponibles, lorsque le bien représente une part __________ du budget ou lorsque la période d’adaptation est longue.
À l’opposé, elle tend à être faible si le bien est une nécessité s’il prend une part __________ du budget ou si l’on donne peu de temps pour s’ajuster.
importante
négligeable
L’élasticité-prix de la demande est élevée lorsque la quantité demandée réagit fortement à un changement de prix. La présence de bons substituts, un bien qui accapare une fraction importante du revenu et une période d’adaptation plus longue sont tous des facteurs qui rendent la demande plus élastique.