Chap 4 - Techniques et méthodes d'exploration anatomique Flashcards

1
Q

Quels sont les deux grands types de méthodes d’exploration utilisées en neurosciences ?

Quelles sont les 2 catégories de techniques
que l’on distingue ? les définir

A

Méthodes
> anatomiques et structurelles
> fonctionnelles

Techniques
> in vitro (sur prélèvement, en dehors de l’organisme vivant, parfois après sacrifice ou mort naturelle)
> in vivo (sur organisme vivant)

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2
Q

Définir cytologie et histologie

Quel terme emploie-t-on pour regrouper les deux
dans le langage courant ?

Grâce à quelle évolution technique se sont elles développées ?

A

Cytologie
> étude morphologique de cellules isolées

Histologie
> étude structure et organisation des tissus biologiques
> employé comme terme générique couramment

Dév grâce à la microscopie
liée aux avancées en physique optique
puis électronique
(notamment distinction des différents types de cellules neuronales et gliales)

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3
Q

Citer 3 principes généraux

en microscopie optique

A

1/ Fixation

2/ Inclusion et coupes

3/ Coloration

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4
Q

Principe de fixation en microscopie optique

Pourquoi ?
Comment ?

A

> traiter pour éviter décomposition échantillon
(par putréfaction ou autolyse)
et l’étudier dans un état le plus proche possible du vivant

1/ cryofixation
> congélation ultra rapide par gaz liquide
pour transformer l’eau des échantillons
en glace vitreuse amorphe
> avantage : n’altère quasiment pas les molécules biologiques

2/ fixation chimique
> avec aldéhydes :
liquides fixateurs comme le formol
permet fixation + durcissement des tissus
> obtenue par perfusion du liquide
dans système cardiovasculaire de l’animal
ou par immersion de petits morceaux

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Q

Microscopie optique :

Après fixation que fait on des échantillons ?

A

Durcissement qui permettra coupes fines et régulières

> par congélation

> ou bien inclusion :
tissus enrobés de paraffine ou résine

Puis découpe avec appareils de précision
> microtome, cryotome
> coupes de 1 à 100 micromètres
ensuite disposées sur des plaques de verre ou lames

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6
Q

Peut-on observer directement des coupes d’échantillons au microscope ?

A

En général non car
les tissus biologiques présentent
très peu de contraste

> > à moins d’utiliser
un microscope à contraste de phase,
il faut les colorer
pour pouvoir discerner les constituants

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7
Q

Microscopie optique :

Principes de la coloration ?

A

But = augmenter le contraste de l’échantillon,
mettre en valeur certains éléments

Centaines de techniques
et multitude de colorants possibles
qui vont interagir +/- spécifiquement
avec les composants des cellules

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8
Q

Citer deux méthodes de coloration

utilisées pour les tissus nerveux

A
  • coloration de Nissl

- coloration de Golgi

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9
Q

Coloration de Nissl

A

colorants bleus
la plus utilisée pour le tissu nerveux

Colorants se lient aux constituants
contenant des acides nucléiques (ADN, ARN)
» colorent spécifiquement les corps cellulaires

et permet donc
d’observer l’org° générale du tissu nerveux
et même de distinguer différents types de neurones

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10
Q

Coloration de Golgi

A

dite aussi “réaction noire”
par imprégnation au nitrate d’argent
très utilisée par neurobiologistes

Colore avec grande précision certains neurones
et leur prolongement
(environ 1% de l’échantillon)
> on ne sait pas expliquer cette sélectivité
> elle permet d’observer notamment
les interconnexions entre différentes couches corticales

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11
Q

Quel est le principe de l’histochimie classique ?

A

Application d’un réactif
dont on sait qu’il va réagir spécifiquement
avec certaines molécules de l’échantillon

> Contact réactif / molécules
> réaction chimique

> > Apparition de composés colorés ou fluorescents
= marquage spécifique
des cellules contenant ces molécules
ciblées par le réactif

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12
Q

Exp d’application de l’histochimie classique

A

Utilisation d’acide glyoxylique
pour cibler les monoamines
» production d’un composé fluorescent
= met en évidence par exp les catécholamines

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13
Q

Principe de l’autoradiographie

A

Permet localisation de molécules
marquées par des atomes radioactifs

On utilise bcp en pharmacologie
la technique du “binding” :
localiser des récepteurs ou sites de liaison
par l’intermédiaire des molécules marquées
qui vont s’y attacher (par exp des NT)

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14
Q

Expliquer les étapes de l’autoradiographie

pour localiser les sites récepteurs d’un NT

A
1/ Construction du ligand marqué
(càd de sa forme radioactive NT*)
en lui ajoutant un atome de tritium
> dont la désintégration émet un électron 
que l'on pourra détecter

2/ Ajout du ligand marqué sur la coupe
» il va se lier aux récepteurs présents
puis rinçage pour éliminer les ligands excédentaires

3/ Coupe recouverte d’une pellicule ou émulsion sensible aux émissions radioactives du tritium
= impression des émissions
dans l’obscurité pendant plusieurs jours/mois

4/ Révélation (comme photo argentique)
> sites récepteurs = poins noirs
sur la couche photographique

(+ éventuellement coloration pour mieux distinguer structures nerveuses concernées)

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15
Q

Avantages de l’autoradiographie numérique ?

A

l’autoradiographie numérique par Béta-Imager
permet

> d’obtenir des images avec des concentrations radioactives
environ 10 fois inférieures
à celles nécessaires pour film photographique

> et donc de réduire le temps d’exposition 
nécessaire à la révélation 
d’un facteur 100 
(on passe ainsi de plusieurs jours 
à quelques heures).
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16
Q

Principe de l’immunohistochimie

A

Permet de localiser des molécules spécifiques
sur des coupes
en faisant appel à des anticorps,
molécules de défense de l’organisme
qui ciblent des antigènes spécifiques
(molécules étrangères : virus, bactérie…)

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17
Q

Immunohistochimie :
Comment obtient-on l’anticorps
dirigé contre la molécule
que l’on souhaite localiser ?

A

On injecte la molécule que l’on souhaite localiser
(en la liant à une molécule plus grosse
si elle est trop petite pour que l’organisme réagisse)
dans le corps d’un animal vivant

> > Organisme produit un anticorps
dirigé contre cette molécule antigène

> > Extraction de l’anticorps, purification
et marquage avec radioélément ou molécule fluorescente
= excellent outil de localisation de l’antigène

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18
Q

Immunohistochimie directe

A

Anticorps marqué
est dilué et appliqué sur l’échantillon

Il va repérer et se lier à l’antigène s’il est présent

On va ensuite le localiser
en utilisant la méthode approprié
selon la technique de marquage
(autoradiographie, microscopie à fluorescence…)

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19
Q

Immunohistochimie indirecte

> But ?
Exemple ?
Mécanisme ?

A

But = amplifier les marquages
par des cascades de réactions anticorps-antigène

Exp :
> On injecte une molécule X dans un lapin
qui produit des anticorps anti-X
> Ces anticorps de lapin anti-X 
sont injectés dans un mouton
qui produit des anticorps anti-anti-X
Anticorps de lapin déposés sur la coupe à étudier
>> se lient à leurs antigènes
Puis anticorps de mouton, 
préalablement marqués, sont appliqués
>> se lient aux anticorps de lapin
et révèlent la localisation
des antigènes X
Mécanisme d'amplification 
du au fait que les 2nds anticorps 
trouvent généralement 
plusieurs sites de liaison
sur le premier anticorps
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20
Q

Immunohistochimie indirecte

On peut également procéder à ?..

A

Des double marquages ou marquages multiples

càd localiser 2 ou + antigènes
sur une même coupe

en utilisant par exp
des marquages de fluorochromes
de différentes couleurs

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21
Q

Quelle technique d’histochimie
utilise-t-on couramment
en complément des autres ?

pourquoi ?

A

L’hybridation in situ

en particulier lorsqu’on étudie
les protéines neuronales

>> pour s'assurer que la protéine 
a bien été fabriquée par le neurone 
dans lequel on l'a trouvée 
(et non capturée par endocytose) 
on va chercher si le matériel de synthèse 
propre à cette protéine
est également présent dans le neurone
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22
Q

Hybridation in situ

Que cherche-t-on précisément ?
Comment ?

A

L’ARNm correspondant à la protéine

On va composer la synthèse de
la molécule d’ADN ou d’ARNm
complémentaire à celle-ci
nommée SONDE

Puis on applique la sonde préalablement marquée
sur la coupe étudiée
et on rassemble les conditions physico-chimiques
pour que puisse avoir lieu l’ASSEMBLAGE
avec l’ARNm recherché

Marqueur ensuite révélé avec la méthode appropriée
» dévoile localisation cellulaire de l’ARNm

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23
Q

Récap des techniques d’histochimie

A
  • Histochimie classique
  • Autoradiographie
  • Immunohistochimie directe et indirecte
  • Hybridation in situ
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24
Q

Limite des microscopes à fluorescence classique ?

A

Images de faible définition

car :

> lumière du microscope excite molécules
sur épaisseur trop importante de la coupe
émissions fluorescentes diffusent
dans tout le volume de la coupe

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25
Q

Avancée technologique récente

en microscopie optique ?

A

Microscopie confocale
à balayage laser

Bien meilleure résolution car :
> lasers focalisés sur un unique plan de la coupe
> associés à un diaphragme variable qui élimine les émissions fluo des autres plans

26
Q

Qu’est ce que la transgénèse ?

A

Modif du génome d’un animal
pour qu’il produise lui même des molécules fluorescentes

On associe le gène d’une protéine cible
à la GFP (protéine fluo verte issue d’une méduse)

> > quand la cible sera synthétisée,
la GFP le sera aussi
et donc les protéines cibles seront
naturellement marquées et repérables

et pourront notamment
être prélevées et utilisées comme marqueurs

27
Q

Type particulier de microscopie confocale ?

A

techniques de
microscopie confocale non destructives
» autorisent le suivi in vivo
de protéines marquées

28
Q

En quoi les techniques de microscopie optique sont limitées par les propriétés physiques de la lumière ?

Quelle solution ?

A
elles autorisent un grossissement maximal 
de l’ordre de 1200 fois
>> insuffisant pour les neurosciences
(étude structure membranes neurones 
ou contacts synaptiques par exp)

Solution = microscope électronique
> grossissement de 20 000 à 100 000 fois
pour les plus courants
> utilisent des électrons

29
Q

Expliquer principe de la TEM

microscopie élec de transmission

A

canon à électrons génère un faisceau
dirigé sur la coupe

les électrons sont +/- absorbés
par les organites cellulaires selon leur densité

les électrons non absorbés càd TRANSMIS
sont recueillis sur un capteur ou film photo
» on obtient une image des structures cellulaires
(ombre chinoise)

30
Q

Traitements des échantillons pour analyse avec TEM

A

Fixation / inclusion / coupe

+
produits chimiques rendant
les structures cellulaires
plus opaques aux électrons

puis on peut utiliser toutes les méthodes d’histochimie décrites, à condition que les marqueurs soient très opaques aux électrons

31
Q

Principe de la MEB
(microscopie élec à balayage)
dite aussi SEM (scanning electron microscopy)

A

Echantillon n’a pas besoin d’être coupé en tranches :

Fixation
puis on le couvre d’une couche métallique très fine
par pulvérisation (or le plus souvent)

Surface de l’échantillon est balayée
par faisceau d’électrons

Et électrons réémis par l’échantillon
sont recueillis par des détecteurs

> > image haute résolution
de la SURFACE de l’échantillon

32
Q

Grâce à quoi peut on aussi analyser des échantillons frais, sans traitement, avec un MEB ?

A

Grâce à une enceinte à très haute pression

33
Q

les nouvelles méthodes ne remplacent pas tant les méthodes traditionnelles qu’elles ne reposent sur leurs solides fondations.

> exemples de techniques récentes ?

A

Brainbow
> chaque neurone marqué d’une couleur spécifique
à l’aide de protéines fluorescentes

Clarity
> rendre cerveau transparent en remplaçant graisses par un gel spécifique&raquo_space; structures parfaitement visibles

Microscopie expansive
> faire grossir l’échantillon en écartant les molécules
tout en préservant sa structure

34
Q

Quel pb posent les techniques

de microscopie aujourd’hui ?

A

Pb du stockage de l’immense quantité de données générées par ces techniques

= 1,3 milliard de To pour un cerveau humain entier
alors que la capacité de stockage numérique mondiale représente “seulement” le double…

35
Q

Récap techniques récentes de microscopie ?

A
  • Micro confocale à balayage laser
  • Micro élec de transmission TEM
  • Micro élec à balayage MEB
36
Q

Principe de la radiographie classique

A

Technique d’imagerie reposant sur l’utilisation des rayons X :

rayons sont plus ou moins déviés ou absorbés
selon la densité et l’épaisseur du corps traversé
et vont s’imprimer sur un film photo
ou être détectés électroniquement
pour produire une image dont les contrastes correspondent aux structures traversées

37
Q

Utilité de la radiographie classique pour étudier le cerveau ?

A

Toutes les parties du cerveau ont +/-
la même densité aux rayons X
» ne donnent que très peu d’infos
sur la structure du tissu cérébral

Elle peut toutefois être utilisée
pour détecter la présence de corps étrangers
(e.g., balle de fusil) et ainsi comprendre
l’origine de troubles neurologiques divers.

38
Q

Technique dérivée de la radiographie ?

A

Angiographie :
augmentation du contraste tissu/vaisseaux
par injection dans la circulation
de produits de contraste
(substances opaques aux rayons X, à base d’iode)

>> angiogrammes cérébraux permettent 
de discerner principaux vaisseaux sanguins du cerveau
et détecter des anomalies vasculaires
indiquant des pb circulatoires 
ou la présence de tumeurs cérébrales
39
Q

Technique de radiographie assistée par ordinateur ?

A

Tomographie aux rayons X (scanner)

Faisceau étroit de rayons X
balaye le corps sous différents angles
et l’intensité des rayons transmis
est enregistrée par des capteurs très sensibles

> permet d’obtenir des images numériques 3D
des organes ou tissus
sous forme de coupes (tomos)
de qq mm d’épaisseur

40
Q

Scanner du cerveau
> que faut-il souvent ?

A quoi faut il veiller concernant les rayons X ?

A

Injecter des produits de contraste dans la circulation

/!\
rayons X = radiations ionisantes
bien que non radioactives
» éviter l’exposition à des doses importantes
qui pourrait causer des brûlures, cancers,
anomalies chez nourrisson…
»> IRM aujourd’hui plus sûre

41
Q

Quelle technique est devenue

la technique d’imagerie cérébrale par excellence ?

A

L’IRM et en particulier l’IRM fonctionnelle

Outil majeur de diag et suivi thérapeutique
de multiples pathologies, en particulier cérébrales,
à tous les âges de la vie

42
Q

La notion de RMN renvoie à…

A l’origine de la quasi-totalité des applications médicales actuelles de la résonance magnétique, on trouve…

A

A la propriété magnétique des noyaux des atomes

Les noyaux des atomes d’hydrogène
> présent en très grande quantité dans les tissus bio
> riche en eau (H2O)

43
Q

Qu’est ce qui provoque l’apparition
d’une aimantation nucléaire ?

Qu’appelle-t-on le spin ?

A

la rotation du noyau sur lui même

l’axe du noyau
devenu un petit aimant en rotation

44
Q

En l’absence de champ magnétique particulier
(autre que le champ magnétique terrestre, très faible),
les spins des noyaux d’hydrogène d’un échantillon particulier (e.g., un corps humain, un cerveau) sont…

Si on place cet échantillon
dans un champ magnétique puissant (nom ?)…

A

orientés aléatoirement

B0&raquo_space; les spins vont s’orienter
parallèlement à l’axe
de ce champ magnétique

45
Q

Les spins sont ils parfaitement alignés sur l’axe B0 ?

Vitesse de rotation appelée ?

A

Non
les spins tournent autour de l’axe formé par B0
= mouvement de précession

Vitesse de précession
= fréquence de Larmor

46
Q

Etape suivant l’application du champ B0 ?

Pourquoi parle-t-on d’impulsions de radiofréquence ?

A

Etape d’impulsion :

faire basculer l’aimantation nucléaire
créée par B0
au moyen d’une onde électromagnétique

dont la fréquence correspond
à la fréquence de Larmor des noyaux d’hydrogène

l’angle de basculement dépend
de l’intensité et la durée d’émission de l’onde
généralement très brèves en IRM
> on parle d’impulsions de radiofréquence

47
Q

Etape après l’impulsion

A

Relaxation
= spins retournent à leur position d’équilibre
suivant l’axe B0
> mouvement de précession qui génère une onde électromagnétique
= signal de RMN ou précession libre
> qu’on pourra mesurer avec une antenne spéciale

48
Q

A partir de quoi crée-t-on les images d’IRM ?

A

des paramètres de relaxation T1 et T2

issus du signal de RMN

49
Q

Récap des étapes clés de la RMN

A

1/ Désordre

2/ Alignement sur B0

3/ Basculement

4/ Retour à l’alignement
> extraction de T1 et T2

50
Q

Pour quelle raison peut on construire des images d’IRM précises du corps et surtout du cerveau ?

A

Parce que
les différents tissus nous composant
(LCR, sub grise, sub blanche, graisse…)
ont des paramètres de relaxation (T1 et T2) différents.

(= vitesse du retour à l’alignement diffère
selon nature du milieu où se trouvent les noyaux d’hydrogène)

51
Q

De quoi se compose un imageur IRM ?

1/

A

1/ un tube contenant l’aimant principal supraconducteur
qui crée le champ B0
> couramment de 1,5 ou 3 Tesla mais il en existe des plus élevés

plus le champ principal est élevé,
> plus le signal émis lors du retour à l’équilibre
de l’aimantation sera fort
> et meilleure sera la qualité de l’image.

(imageur de 11,7T en cours d’installation au centre Neurospin de Saclay
> accès échelle mésoscopique càd 1/10e de mm pour étudier l’organisation des neurones)

52
Q

De quoi se compose un imageur IRM ?

2/

A

2/ Bobines de gradient
qui permettent de faire varier
intensité du champ magnétique
de manière linéaire

> > champ B0 pas parfaitement homogène dans le tube

= important car ce sont ces différences
avant/arrière, haut/bas, droite/gauche
qui permettent d’exciter sélectivement le cerveau
« tranche par tranche »
et, en retour, de localiser d’où provient le signal de RMN.

> > réalisation de coupes axiales, sagittales et coronales
+ diverses coupes obliques

53
Q

De quoi se compose un imageur IRM ?

3/

A

3/ Des antennes d’émissions / réception de radiofréquences

+ antenne au plus près tête patient pour imager cerveau

54
Q

De quoi se compose un imageur IRM ?

4/

A

4/ équipement informatique
pour paramétrer acquisition
et reconstruire les images

55
Q

Paramètres d’acquisition d’une image IRM ?

A
  • Coupes : orientation, nombre et épaisseur
  • Volume d’acq° : cerveau entier ou une partie
  • Temps de répétition TR (temps entre 2 impulsions)
  • Temps d’échos TE (temps entre impulsion et acq° signal)

> choix complexes car paramètres interdépendants

56
Q

Comment le signal RMN est-il transformé en image ?

A

pour chaque coupe
on transforme le signal de résonance (T1 ou T2)
de chaque voxel (petit volume du cerveau - 3D)
en un pixel (2D) en échelle de gris

tissus au signal intense = couleur claire
> hypersignal

tissus au signal faible = couleur sombre
> hyposignal

CONTRASTE
influencé par T1 ou T2
selon les paramètres d’acquisition

air et os = toujours noir car pas d’hydrogène

57
Q

En résumé

intérêt de l’IRM

risques ?

A
  • obtenir en qq minutes
    des images d’un cerveau complet
    avec une déf de l’ordre du mm cube
  • qui peuvent être traitées numériquement
    pour composer une représentation en 3D
  • technique parfaitement inoffensive,
    aucun rayonnement ionisant,
    aucun effet secondaire connu
  • seule contre-indication étant la présence d’objets métalliques dans le corps
58
Q

IRM de diffusion
permet de visualiser ?

pour ?

A

fibres de la substance blanche

pour appréhender in vivo 
> la complexité de l'architecture axonale, 
> son organisation dans l'espace,
> ou ses changements de structure
induits par une pathologie
59
Q

IRM de diffusion

images construites sur la base de ?

A

de mesures des mouvements
des molécules d’eau dans le cerveau

> diffusion dite anisotropique :
déplacement plus rapide
le long des faisceaux de fibres parallèles

> on mesure dans chaque voxel acquis
la direction dans laquelle
la diffusion des molécules d’eau est la plus rapide
pour obtenir direction des fibres point par point

60
Q

technique d’imagerie

utilisant l’IRM de diffusion ?

A

tractographie par tenseur de diffusion

> points reliés avec logiciels de post-traitement
pour composer images couleurs

/!\ on obtient les connexions entre les aires du cerveau
mais pas le sens de celles-ci

61
Q

Récap des techniques d’imagerie in vivo

A
  • radiographie classique
  • angiographie
  • tomographie aux rayons X
  • IRM anatomique
  • IRM de diffusion