Chap 3 - Psychopharmacologie Flashcards
première molécule psychotrope de synthèse ?
type de molécule ?
commercialisé sous quel nom
et pour quel traitement aujourd’hui ?
chlorpromazine (années 1950)
> antagoniste des récepteurs dopaminergiques D2
Largactil
> traitement de courte durée
des états d’agitation et d’agressivité
au cours des états psychotiques aigus et chroniques (schizophrénies
et délires chroniques non schizophréniques
tels que les délires paranoïaques
et les psychoses hallucinatoires chroniques).
Grandes familles de psychotropes
selon la classification de Delay ?
1/ Psycholeptiques
> sédatifs psychiques
2/ Psychoanaleptiques
> stimulants de la vigilance, de l’humeur
3/ Psychodysleptiques
> perturbateurs de l’activité mentale
4/ Thymorégulateurs
> régulateurs de l’humeur
Citer catégories faisant partie des psycholeptiques
- hypnotiques
- neuroleptiques
- anxiolytiques
Hypnotiques
induisent…
ce sont généralement des molécules…
> mode d’action et effet ?
induisent un sommeil physiologique
ou irrépressible selon doses et composés
agonistes des récepteurs GABA-A
> favorisent ouverture des canaux Cl-
» effet inhibiteur
Catégories d’hypnotiques ?
exemples ?
- Avant 70s > barbituriques
> Gardénal, Thiopental - Depuis 1970 > benzodiazépines
> estazolam (Nuctalon) pour insomnies transitoires - Antihistaminiques d’ancienne génération
> prométhasine
aussi utilisée contre insomnie
et faisant l’objet d’abus (exp Purple Drank)
5 propriétés communes
aux benzo ?
- sédative
- anxiolytique
- myorelaxante
- anticonvulsivante
- amnésiante
> SAMAA
Anxiolytiques
cibles privilégiées ?
les plus utilisés ?
une des molécules les plus courantes ?
cibles =
l’anxiété́ et la tension émotionnelle
+ utilisés actuellement
sont des benzos
molécule courante =
bromazépam (Lexomil)
Anxiolytiques
pb sanitaire ?
très couramment prescrits
car efficaces sur anxiété et désordres émotionnels
en Fr conso particulièrement élevée
d’anxios tels Xanax Tranxène Lexomil…
> 1/3 des femmes de + de 65 ans en prennent régulièrement
nbx accidents imputables
aux effets secondaires des benzos
chez personnes âgées
Neuroleptiques
> 1ère catégorie ?
exemple
effet ?
types de molécules ?
Typiques
exp chlorpromazine
induisent état d’ataraxie
(indifférence à ce qui nous entoure)
en majorité des antagonistes
des récepteurs à la dopamine
et à l’histamine
Effets secondaires majeurs
des neuroleptiques typiques ?
Syndrome extra-pyramidal :
- tremblement de repos
lent et régulier, - hypertonie
(i. e., une rigidité, souvent dite « plastique ») - hypokinésie
(i. e., des mouvements lents et rares).
Neuroleptiques
> 2nde catégorie ?
dits aussi ?
exp connu ?
efficaces dans ?
types de molécules ?
Atypiques
dits aussi de 2nde génération ou antipsychotiques
exp connu = clozapine
efficaces dans psychoses et SZ
résistantes aux neuroleptiques typiques
sont globalement des antagonistes
des récepteurs à la dopamine et à la sérotonine.
Citer les psychoanaleptiques
- thymoanaleptiques AD
- nooanaleptiques
- autres stimulants
thymoanaleptiques AD
agissent sur ?
citer les classes pharmacochimiques
agissent sur états de dépression et humeur
1/ Inhibiteurs non sélectifs
de recapture des monoamines
2/ IMAO
inhibiteurs des monoamines oxydases
3/ ISRS
inhibiteurs sélectifs de recapture
de la sérotonine
4/ IRSN
inhibiteurs sélectifs de recapture
de la sérotonine et de la noradrénaline
Thymoanaleptiques antidépresseurs
> inhibiteurs non-sélectifs de recapture des monoamines
mode d’action ?
molécule ? exp ?
inhibent recapture de tous les monoamines
càd DA, NA et 5-HT
molécule d’imipramine
> exp Tofranil
Thymoanaleptiques antidépresseurs
> IMAO
mode d’action ?
hypothèse ?
inhibent les enzymes de dégradation des monoamines
» + forte concentration de ces derniers.
hypothèse selon laquelle
fumée de cigarette contient des IMAO
Thymoanaleptiques antidépresseurs
> ISRS
molécules les plus connues ?
la fluoxetine (Prozac®),
la sertaline (Zoloft®)
et le citalopram (Celexa®)
Nooanaleptiques
déf ?
principal type ?
> usage ?
amines d’éveil
qui inhibent la recapture des monoamines
» stiumlation vigilance
principal type = amphétamine > traitement troubles de l'attention (stt Amérique du Nord) exp Ritaline > controversé (ralentirait croissance enfants, doutes sur caractère cancérigène)
Nooanaleptiques
> amphétamines
aussi utilisées pour ?
effets secondaires ?
traitement narcolepsie, parfois obésité
risque d’accoutumance et dépendance
voire de pharmaco-psychoses
(syndrome délirant induit par
la prise de molécules toxiques hallucinogènes)
Psychoanaleptiques
> Autres stimulants
caféine
dérivés phosphoriques (Cola)
acide ascorbique (vitamine C)
…
> effet stimulant mais notablement moins dangereuses
Citer les psychodysleptiques
- hallucinogènes et onirogènes
- stupéfiants
Psychodysleptiques
> hallucinogènes et onirogènes 1/2
citer les principaux
type de molécules ?
induisent ?
- LSD
- mescaline
(substance active contenue dans certains cactus) - psilocyne
(extraite des psilocybes, champignons hallu)
= agonistes des récepteurs 5-HT2
> > induisent psychoses artificielles
Psychodysleptiques
> hallucinogènes et onirogènes 2/2
suite ?
- chanvre indien / cannabis
> molécules de THC
= agonistes aux récepteurs cannabinoïdes CB1 - alcool et éther
> inducteurs d’ivresse
> stimulent récepteurs GABA-A
Stupéfiants
> catégorie recouvre…
toutes drogues illicites
présentant des risques de toxicomanie.
Il peut s’agir de substances ou de médicaments.
Types de stupéfiants 1/3
> On retrouve tout d’abord…
> mode d’action ?
> médicaments dérivés ?
(préciser indication)
- morphine
- héroïne
- opium
> agonistes des peptides opioïdes
médicaments dérivés : Dolosal, Palsium, Temségic > prescrits pour états hyperalgiques selon des indications thérapeutiques très précises et limitées
Types de stupéfiants 2/3
autre molécule de synthèse ?
quel usage ?
méthadone
= molécule opioïde analgésique de synthèses
= Subutex
> traitement de substitution
couramment prescrit aux toxicomanes
à des fins de sevrage
Types de stupéfiants 3/3
Font également partie des stup…
mode d’action ?
Autres substance issues d’une autre sous catégorie ?
cocaïne, crack, ecstasy
> recapture des catécholamines
éthanol et cannabis
> catégorie des hallu et onirogènes
> appartenance aux stups discutée pour alcool
puisque conso et vente sont licites
malgré qu’elle présente toutes les caractéristiques
Thymorégulateurs
> prototypes ?
> originalité pcpale ?
> autre molécule connue ?
Proto =
sels de lithium et carbamazépine
Action préventive sur les 2 phases du trouble bipolaire
+ action curative sur états maniaques
Autre thymo =
acide valproïque (Dépakine)
antiépileptique + thymorégulateur
Exp de modif structurelle des neurones
par administration de cocaïne et amphétamines
Robinson et Kolb 1999
> augmentation densité et nb de dendrites des neurones du noyau accumbens chez des rats
(à l’inverse diminution quand prise d’opiacés)
= exp de changement à long terme voire permanent
de la morphologie du cerveau
» renforce effet addictif de ces substances
Modif neurophysio des neurones
> substances addictives agissent
sur quel système dans le SNC ?
> et conduisent à ?
> système formé de
corps cellulaires
et axones ?
système mésocorticolimbique
> action directe ou indirecte
et conduisent à une augmentation extracellulaire
de dopamine
système est formé de neurones dopaminergiques
> dont corps cellulaires
situés dans l’aire tegmentale ventrale (ATV)
> et axones projettent sur noyau accumbens,
tupercule olfactif, cortex frontal et amygdale
Voie dopaminergique
> activation directe
par quoi ?
à quel niveau ?
par substances
> favorisant libération de dopamine
(amphétamine, methamphétamine, phentermine)
> ou inhibant sa recapture
(cocaïne, méthylphénidate, bupropion)
au niveau des terminaisons
dans le noyau accumbens
Voie dopaminergique > activation indirecte par ? comment ? à quel niveau ?
par substances
(opioïdes tels que morphine, rémifentanyl, buprénorphine, cannabis)
qui lèvent inhibition du fonctionnement
de la voie mésocorticolimbique
au niveau des neurones dopaminergiques de l’ATV
en diminuant libération de GABA
» augmentation libé dopamine
dans le noyau accumbens
Mode d’action des molécules de cocaïne
> se fixent sur ?
mode d’action pcpal ?
augmentation ?
ce qui entraine ?
se fixent sur les transporteurs présyn à la dopamine (DA)
chargés de récup l’excès de NT dans l’espace synaptique
> > blocage recapture de la DA
augmentation concentration synaptique
stt au niveau du noyau accumbens
> > qui entraîne elle même une surexcitation des récepteurs dopaminergiques postsyn
ce qui potentialise les effets naturels de la DA
Cocaïne
> autre action dans une moindre mesure ?
> effets de ces modifs neuronales ?
diminution recapture noradrénaline et sérotonine
> >
- grande dépendance, sentiment de confiance, libération d’énergie
Comment fonctionne la dépendance
à la cocaïne au niveau neuronal ?
que fait la membrane postsyn ?
quelle csq ?
Augmentation des prises >> cerveau s'habitue à niveau élevé de plaisir et forte concentration de NT dans circuits de la récompense
> > cerveau a besoin de la drogue exogène
pour maintenir taux de NT et niveau de plaisir
Membrane postsyn synthétise de nvx récepteurs
pour s’adapter au taux élevé de dopamine
» sensibilité accrue provoque dépression et sentiment de manque quand taux de dopamine revient à la normale
Csq cocaïne à court terme
tachycardie
(pouvant aller»_space; infarctus du myocarde)
hypertension
hyperthermie
troubles musculaires (crampes, spasmes)
saignements de nez (sniffing)
au niveau comportemental :
levée inhibitions
» actes inconsidérés, agressifs voire violents
Csq cocaïne à long terme
Nécroses de tissus mal irrigués à force de vasoconstriction
(fosses nasales)
» lésions perforantes
Dentition corrodée
Troubles psychiatriques :
paranoïa, attaques paniques, psychose, dépression
Csq activité psychique intense :
insomnies, amnésies, difficultés de concentration
Ethanol =
catégorie des ?
interagit pcpalement avec les systèmes ?
mais aussi dans une moindre mesure
avec les systèmes ?
catégorie des dépresseurs
interagit principalement avec
les systèmes GABAergique et glutamatergique,
mais aussi, dans une moindre mesure, avec
les systèmes dopaminergique,
cannabinoïde et sérotoninergique.
Effets de l’éthanol sur le système GABAergique
action ?
>
>
effet ?
sur quelles régions cérébrales ?
action aux niveaux pré et post-syn
> au niveau pré-syn
augmentent libération de GABA
> hyperactivité des récepteurs GABA-A post-syn
> au niveau post-syn
éthanol se fixe aux récepteurs GABA-A postsyn
et augmente effet inhibiteur du système GABAergique
effet de ralentissement surtout sur : neurones hippocampiques CA1, noyau accumbens, striatum, amygdale
Effets de l’éthanol sur le système glutamatergique
effet sédatif accentué
éthanol = antagoniste récepteurs NMDA
> > blocage»_space; diminution entrée Ca2+
inhibition transmission excitatrice glutamatergique
Effets conjugués du GABA et du Glutamate
lors du sevrage
1/ effets à long terme de l’éthanol sur GABA et glutamate
à long terme
diminution production de GABA
» cerveau + excitable
inhibition transmission glutamatergique
» SNC crée réserves glutamate non utilisable
Effets conjugués du GABA et du Glutamate
lors du sevrage
2/ en cas d’arrêt brutal de l’alcool
manque de GABA inhibiteur
et excès de glutamate excitateur
> > hyperexcitabilité se démasque
> > signes de tension anxieuse, voire delirium tremens,
hallucinations visuelles, crises d’épilepsie