Chap 3 - Dév du langage - partie 2 Flashcards
Débuts de la communication référentielle
Quelle période succède à celle de l’intersubjectivité primaire ?
Période de l’attention conjointe
ou intersubjectivité secondaire
à partir de 5-6 mois :
adulte se décentre de l’enfant
Reconnaissance mutuelle des actes de l’autre
Attribution d’une signification aux actions engagées par l’autre
Regard partagé sur un objet référent
Bébé alterne attention visuelle
entre objet extérieur et adulte
> capacité qui progresse pendant 1ere année et début 2e
selon travaux de Bruner
Débuts de la communication référentielle
Quels types de changements préparent
et permettent
la période de l’attention conjointe ?
Changements perceptifs et moteurs :
- station assise
- meilleure acuité visuelle
» perception différente de l’espace - coordination vision-préhension vers 4-5 mois
» dév capacités exploration manuelle objets - contrôle productions vocales vers 5 mois
- mise en place babillage entre 6 et 8 mois
Selon Bruner dans quoi s’enracine
l’acquisition du langage chez l’enfant,
(faute de référents culturels
nécessaires au partage des thèmes
qui sous tend la communication) ?
Sous quelles formes ?
Dans l’action partagée et ritualisée,
plus particulièrement avec la mère
Formats d’action permettent utilisation des règles du langage > jeux dont fonction essentielle est décontextualisation (pas de but adaptatif de survie)
Jeu est un but en soi
> permet d’apprendre à créer et compléter
une séquence conventionnelle avec les 1ers mots
Expérience sur le rôle de l’action partagée
dans l’acquisition du langage ?
Bruner 1983
Séquence de jeu avec marotte (clown entouré d’un cône)
Structure de base : disparition et apparition
2 phases :
1/ antécédente : préparation puis disparition
2/ conséquente : réapparition
Quelles sont les 3 caractéristiques du jeu
liées au langage
selon Bruner ?
1/ analogie forme du jeu et syntaxe :
> structure de base invariante
> mais variations multiples au fil des mois
avec intégration de référents nouveaux
2/ proto-conversation :
> structure permet décentration des rôles
par interchangeabilité
> alternance des rôles seulement permise par
- partage des règles
- et connaissance de la valeur
de chaque acte + de sa verbalisation
3/ séquence ordonnée des événements // relation langagière thème-commentaire : > jeu = thème partagé > actions qui le composent = commentaire
Quel est le facteur constitutif de la ritualisation selon Bruner (1983) ?
La récurrence des formats
qui permet la différenciation
de l’acte
et de l’agent
Quels sont les 4 critères
des jeux de routine selon Deleau 1985 ?
> citer les 4
détailler 2 premiers critères
1/ systématicité
routines = situation micro sociales
déf par règles et séquences ordonnées
2/ répétitivité à court terme et à long terme = occasions pour l'enfant > de prévoir ses intentions à propos de l'acte > de porter et maintenir son attention sur une séquence d'actions segmentées
3/ intentionnalité
4/ imprévisibilité
Quels sont les 4 critères
des jeux de routine selon Deleau 1985 ?
> citer les 4
détailler 2 derniers critères
1/ systématicité
2/ répétitivité
3/ intentionnalité
pratique renseigne l’enfant sur la pertinence
de l’usage des signifiants
par rapport au contexte
4/ imprévisibilité forme ludique établie sur base émotionnelle >> fonction = réguler degré de tension émotionnelle et engagement du bébé dans la situation
Bruner 1983
> protocole d’observation de Richard et Jonathan
Observation longitudinale
de 3 à 18 mois (Jonathan)
de 5 à 24 mois (Richard)
au domicile avec mère
tous les 15 jours pendant 1h
enregistrement audio et vidéo
permet de dégager :
1/ énoncés de la mère
2/ énoncés de l’enfant
3/ description du contexte
Bruner
> Observation de Jonathan
De 5 à 9 mois : jeu du clown puis cache cache visage enfant, 75 fois, puis s’arrête, reprend à 14 mois
Comment le jeu se ritualise avec la récurrence ?
Début : enfant spectateur action de la mère sur objet et essaye de l'attraper, adulte fait des pauses, action de plus en plus précise
Quand jeu devenu routine prévisible :
références verbales explicites au référent (où est il ?)
A 7 mois : enfant anticipe rythme du format aspects vocaux et prosodiques mère >> assurent constitution du format tout en introduisant des variations (suspense)
A 10 mois : clown n'intéresse plus l'enfant mais structure de base du cache cache réutilisée enfant anticipe (regarde chaise, rit et vocalise)
A 12 mois :
réapparition»_space; vocalisation proche de “boo !”
disparition»_space; “parti !”
A 14 mois : jeu du clown reprend enfant de + en + actif dans la séquence rôles devenus interchangeables vocalisations synchrones extension du lexique de l'enfant
Bruner
> Observation de Richard
Autre routine avec sa mère :
se cacher le visage avec un masque
71 jeux entre 6 et 11 mois
puis 29 moins complets»_space; 15 mois
puis disparaît et reprend à 18 mois
Caractériser
- vocalisations
- participation de l’enfant
- évolution avec rudiments du langage
Vocalisations traduisent d’abord excitation
puis en qq semaines
> ressemblent aux mots du lexique du jeu
> ont un aspect social : dirigées vers parent
plutôt qu’émission diffuse
Participation enfant comme acteur s’accroit
entre 6 et 15 mois (se cache le visage)
Rudiments langage»_space; meilleure maîtrise séquence
21 mois : jeu observé avec un objet symbolique
> peluche saluée par enfant,
connivence avec adulte (rires et regards dirigés)
Bruner > Richard
Rôle du jeu symbolique vers 20 mois ?
Support pour la ritualisation des énoncés linguistiques conventionnels (par exp quand dire bonjour) > transfert du jeu à la situation réelle (exp qq'un sonne à la porte et entre)
Contexte ludique favorise acquisition des conventions
régissant le partage de thèmes
Remarques sur les rôles de l’adulte et de l’enfant
avant / après 10 mois
Quand l’adulte a-t-il surtout un rôle d’étayage de l’action ?
Avant 10 mois :
adulte = primordial en tant qu’agent du format
10 mois :
enfant devient agent principal du jeu
adulte s’efface un peu
Puis rôles s’équilibrent, agents à tour de rôle
> enfant apprend à être
celui qui s’intéresse à l’autre
et celui à qui on s’intéresse
Rôle d’étayage de l’action
par l’adulte surtout au moment de
la mise en place de la routine
En quoi l’initiation au jeu permet de voir les prémices de l’attribution d’états mentaux à autrui ?
Part active de l’enfant
montre qu’il connaît le jeu de routine
et suppose que le partenaire
partage les mêmes règles que lui
Selon observations de Bruner que déduire du fait qu'à partir de 9 mois l'enfant cherche de moins en moins à manipuler l'objet qui sert de support au format d'action partagée ?
Décontextualisation de l’objet =
- 9 mois diminution importante durée manip
- 13 mois enfant pointe le doigt vers objet
= traite l’objet comme moyen pour communiquer
et plus comme objet à manipuler
> il devient un thème
Récurrence du thème
» enfant comprend que
but du format d’action
= échange à propos de qqchose
> > début communication référentielle
et usage des mots
REPRESENTATION ET USAGE DES MOTS
ET ACCES A LEUR SIGNIFICATION
Qu’ont montré
Golinkoff, Hirsh-Pasek, Cauley & Gordon (1987)
et Golinkoff & Hirsh-Pasek (1995)
Compréhension du sens des mots
émerge avant production des premiers mots :
14 mois : comprend constituants phrase simple
17 mois : interprète ordre mots
> > chercheurs ont ensuite étudié comment le jeune enfant accède au lien ou à la correspondance entre les unités sonores du langage (les mots) et les objets et évènements du monde qui l’entourent
Citer théories
expliquant mise en place
du processus d’appariement
entre unités de son (signifiant)
et référent sémantique (signifié)
= processus acquisition du sens des mots
- théorie des traits sémantiques de Clark (1973)
- théorie du contraste (Clark 1987 1993)
- théorie de Markman (1991)
- théorie des prototypes de Rosch (1978)
théorie des traits sémantiques de Clark (1973)
Postule que sens des mots
est constitué par
ensemble de traits sémantiques communs
dont l’acquisition
se fait du plus général
au plus spécifique
(chien : aboie, animal, quadrupède…)
théorie du contraste (Clark 1987 1993)
Continuité théorie traits sémantiques :
unités de la signification des mots
ne sont plus les traits sémantiques
mais des contrastes
> enfant comprend que
tout nouveau mot
doit contraster en signification
avec les autres mots connus
théorie de Markman (1991)
Enfant acquiert noms des objets et leurs concepts
grâce à qq contraintes principales :
> objet entier
(mot désigne tout l’objet plutôt qu’un trait ou partie)
> exclusivité mutuelle
(un seul mot possible par objet»_space; étiquette)
> lien taxinomique
(mot étendu à d’autres objets liés au premier
> accès à la classe d’objet)
Théorie de Rosch 1978
Mot serait acquis dans un 1er temps
par un référent protoypique de sa catégorie
> > engendre phénomènes
de sous extension : pomme > golden
de sur extension : pomme > fruit
Catégories en 3 niveaux hiérarchisés :
1/ niveau supra ordonné
2/ niveau de base
3/ niveau infra ordonné
Enfants font des erreurs par emploi trop restreint de certains mots ou production de sur extensions
Quelle autre compétence langagière se développe
parallèlement à la constitution du lexique ?
permise par quelle sensibilité ?
Le développement grammatical
depuis la prod de mots isolés
jusqu’à l’acquisition de la syntaxe
de sa langue maternelle
Permis par sensibilité aux indices structuraux
> repère classe grammaticale des mots
Qu’est ce qui facilite la catégorisation sémantique
et donc le dév des capacités de compréhension du sens des mots et de leur combinaison
notamment avant la fin de la 1e année ?
La connaissance de mots grammaticaux
> articles souvent suivis de noms
> pronoms souvent suivis de verbes
Résumer acquisitions langagières
au cours des 2 premières années de vie
Enfants développent facultés à :
- discriminer sons
- segmenter parole continue en mots
- accéder au sens des mots,
aux catégories sémantiques et syntaxiques
et aux règles grammaticales
de leur langue maternelle
> > permettent par la suite dév facultés plus complexes
comme la fonction pragmatique du langage
PERIODE LANGAGIERE DE 2 A 5 ANS
Qu’est ce qui marque la période ?
quelle fonction recouvrent ces éléments
selon Piaget ?
Quel changement important
dans l’accès à l’utilisation des signes et symboles ?
Expansion langage verbal et images mentales
+ productions symboliques
(jeux de faire semblant, dessins)
= fonction symbolique selon Piaget (émerge vers 18 mois)
Changement important = capacité à distinguer signifiant du signifié sans chercher rapport de ressemblance (rapport iconique) entre mot et objet
Selon Bruner quel est le rôle de l’adulte
entre 2 et 5 ans ?
Rôle de tutelle
fournissant ce qui est nécessaire et suffisant
pour permettre à l’enfant de mener à bien
la tâche proposée
Période 2-5 ans
Bruner
> quel rôle plus spécifique de l’adulte
dans la résolution de problème ?
Rôle d’étayage
> comme tutelle mais guidage plus cadré de l’activité
Selon Wood, Ross et Bruner (1976)
quelles sont les 6 fonctions de la tutelle ?
(expé tâche de construction de pyramide avec plots encastrés, tuteur aide enfants de 3, 4 et 5 ans)
1/ enrôlement dans la tâche
> tuteur engage intérêt et adhésion de l’enfant
2/ réduction des degrés de liberté
> tuteur simplifie la tâche
3/ maintien de l’orientation
> tuteur rappelle but ou sous buts, permet orientation de l’enfant vers tâches plus complexes
4/ signalisation des caractéristiques déterminantes
> tuteur signale caract. et apporte indications sur écart résultat obtenu / résultat à atteindre
5/ démonstration
> tuteur présente modèles solutions»_space; suscite imitation
et intériorisation des processus par enfant
6/ contrôle de la frustration
> tuteur installe climat confiance pour maintenir motivation
Dans l’expé de Danis et al. (2000)
quels sont les 4 niveaux d’abstraction
des verbalisations de l’adulte
lisant un livre d’image avec son enfant ?
(17 enfants âgés de 22 à 42 mois)
1/ Identification perceptive d’un référent dans le livre
2/ Mise en relation d’ordre perceptif entre 2 référents (comparaison)
3/ Référence déplacée (dans l’espace ou le temps)
4/ Inférence (raisonnement logique, description imaginaire, réf. à un savoir social)
En quoi Danis et al. (2000)
montrent que le parent crée une zone proximale de développement ?
Niveau d’abstraction des partenaires
adapté de l’un à l’autre
Mais parent expriment niveaux élevés
plus fréquemment que les enfants
= ZPR qui stimule habiletés de l’enfant
car il va suivre l’adulte vers les niveaux plus complexes
> > adulte fournit un étayage à l’émergence
des représentations de l’enfant
Rappeler quelles compétences de communication
l’enfant développe entre 0 et 2 ans
grâce à tutelle et soutien des adultes
> > qu’en est il dans les interactions
avec les autres enfants avant 18 mois?
Compétences telles qu’attention conjointe
et communication référentielle
> > décalage développemental lors
des interactions entre enfants
car plus de tutelle, avant 2 ans :
Manifestent intérêt social entre eux
(regards sourires palpations vocalises)
mais pas d’interactions
au sens coordinations émission / réception de message
Interactions entre enfants à 18 mois
> différence avec adulte ?
Survenue communication référentielle
> enfants commencent à partager
intérêt commun pour un objet
= décalage de plusieurs mois avec
attention conjointe soutenue par l’adulte
(à partir de 9 mois)
Interactions entre enfants
> à 2 ans
> 2 ans et demi
> 2 ans : échanges brefs et intermittents, peu coordonnés
exp offrande ne recevant pas de réponse ou bien émetteur tourne le dos avant de la recevoir
> 2 ans et demi :
1e forme d’interaction soutenue entre pairs
= imitation gestuelle et synchrone du partenaire
Selon Nadel et Baudonnière (1980)
quel est l’intérêt de l’imitation immédiate
dans les interactions entre enfants de 2,5 ans ?
Imitation simultanée dans le port d’objets =
Puissant moyen de communication entre enfants
alors qu’échanges verbaux encore rares
Permet interactions longues et soutenues
de tonalité très positives, parsemées de rires et sourires
effet de miroir = signe d’intérêt réciproque
A quoi laisse place l’imitation gestuelle immédiate
(phase transitoire)
entre 3 et 5 ans ? (2 étapes)
(Nadel, 1986, Baudonnière, 1988, Nadel et al., 1999)
Entre 3-4 ans passage à un autre format
basé sur de meilleures compétences langagières
= complémentarité des rôles
4 ans = communication avec interactions langagières soutenues et coordonnées avec des rôles différents
Objet reste support de communication
5 ans = capacités conversationnelles se mettent en place
> début conversations sur base d’un thème
non relié à un objet présent
Evolution linguistique
à partir des premiers mots prononcés ?
12-14 mois = 1ers mots
16-20 mois = 1ères combinaisons de mots
2 ans = réorganisation du système de production
> explosion lexicale
Entre 3 et 5 ans = acquisition et articulation correcte du langage de base
vers 3 ans produit phrase de +2 mots avec
syntagme nominal SN + syntagme verbal SV
Puis continue d’évoluer
> perfectionnement syntaxe, enrichissement vocabulaire
De quoi dépend l’évolution
de la compréhension et de la maîtrise du langage
au-delà du nombre de mots de vocabulaire acquis ?
Maîtrise des combinaisons grammaticales de mots
= syntaxe
> permettent partage idées, sensations, expériences
avec autrui
Nécessite d’apprendre compatibilité
entre les mots
» permet émergence phrases complexes
Comment évolue
stratégie de compréhension du langage
avant et après 4 ans ?
Avant 4 ans = stratégie lexicale
> 1 mot identifié permet interprétation de l’énoncé
Puis usage croissant du contexte de la phrase
Prise en compte des règles sociales
et pas seulement grammaticales :
> intention communicative de l’interlocuteur
selon contexte
> indices paralinguistiques :
prosodie, émotions faciales, mouvements gestuels…
= maîtrise de la langue implique
compréhension relation énoncé/situation
étudiée par courant de la pragmatique
Déf pragmatique
> en tant que compétence
en tant que champ d’étude
Compétence nécessaire à la communication
au même titre qu’acquisition aspects formels du langage
Etude usages du langage dans le cadre d'une situation de communication > relation dynamique langage + contexte permettant de déterminer signification d'un énoncé
> > compétence nécessaire dès que
langage pas littéral ou transparent
Exemple d’actes de langage non littéraux
chercheurs sur ce sujet ?
Promesses, production d'assertifs, compréhension états mentaux d'autrui, expressions idiomatiques, ironie...
étudiés par Bernicot et Laval
> montrent rôle majeur du contexte dans
prod et compréhension énoncés
Quelle étape de développement langagier
marque l’avènement de la période scolaire ?
grâce à quelles capacités ?
5-6 ans = capacités nouvelles
- théorie de l’esprit (compréhension états mentaux)
- maîtrise du langage oral
= socle apprentissage langage écrit
qui nécessite tout de même un apprentissage didactique (pas une simple transposition du langage oral)
» interactions de tutelle essentielles à cette période
Qu’est ce que la théorie de l’esprit ?
Capacité à attribuer des états mentaux à autrui
> états inobservables donc inférés
de manière automatisée et rapide
pour guider nos interactions quotidiennes
Compétence validée expérimentalement
avec apparition explicite entre 4 et 5 ans
mais mise en place progressive dès la naissance
Modèle de Baron Cohen de la théorie de l’esprit
Capacté innée et universelle avec
2 modules à la naissance :
> détection mouvement des yeux
> identification des objets mobiles
Puis module SAM : Shared Attention Mechanism = attention conjointe > A sait que B regarde le même objet que A...
Puis ToMM - Theory of Mind Module
après 18 mois
Qu’est ce que le protocole d’Anne et Sally (autre nom ?)
de Baron-Cohen, Leslie et Frith (1985) ?
> réaction des enfants avant 5 ans
Protocole d’attribution de la fausse croyance
Scénario avec 2 poupées
Sally a une pierre précieuse dans son panier, elle sort
En son absence Anne la met dans sa boite
Sally revient
> on demande à l’enfant où va-t-elle chercher sa pierre ?
Avant 5 ans :
majorité répond dans la boite où elle se trouve réellement
> ne tiennent pas compte de la représentation de Sally,
= ne parviennent pas à lui attribuer une croyance fausse
qui ne correspond pas à leur connaissance de la réalité
Protocole Anne et Sally
> réaction des enfants à partir de 5 ans ?
> signale quelle acquisition ?
Majorité d’enfants répond correctement
> signale acquisition théorie de l’esprit
de 1er ordre
A partir de 8-9 ans quelle étape dans la théorie de l’esprit ?
Théorie de l’esprit de second ordre
càd “A pense que B croit que”
> > capacité engendre complexification
des interactions sociales :
enfant accède peu à peu aux formes complexes de la communication humaine
mensonge, tromperie, métaphore, plaisanterie, humour, sous entendu, malentendu, quiproquo, ironie, sarcasme…
= capacité de penser la pensée = méta-réflexive
> petite révolution cognitive et sociale
Quelle est la 2e révolution que connaît l’enfant vers 5 ans ?
Permis par quels éléments ?
(2)
(citer sans détailler)
Accès au langage écrit
Compétence de lecture
Permis par
- socle important du langage oral
- activité méta-réflexive
Quel rôle joue le socle du langage oral
dans l’accès à la lecture ?
Enfant a acquis un stock lexical d’environ 2000 mots
= reflet connaissances et sens donné au monde
> > va s’appuyer sur ce stock pour retrouver mots connus lors du déchiffrage»_space; facilite la lecture
\+ socle est solide \+ il a de chances de retrouver mots oraux connus et de les utiliser en contexte écrit >> facilités à lire >> facilite apprentissage mots nouveaux
Quelle compétence est un pré-requis pour apprendre à lire, en dehors du lexique ?
Compétence méta-phonologique // compétence méta-réflexive telle que théorie de l'esprit
Analyse consciente de la structure du langage oral
> découper sons des mots et les entendre
> > compétence pouvant être entraînée
= capacités méta-réflexives ont un rôle crucial
pour suite des apprentissages fondamentaux
Pistes de recherches actuelles
dans le dév langagier des bébés
(3)
- Rôle de l’apprentissage d’une 2nde langue
> réorg des capacités perceptives des langues acquises
> informe sur processus cognitifs mis en place - Différences culturelles dans les acquisitions langagières
- Dév pathologique du langage
+ création nouveaux outils diag
et méthodes de rééduc mieux ciblées