chap 12: fluctuations à court terme Flashcards
Le communiqué du C. D. Howe a été commenté le lendemain dans un article du journal Le Devoir, où l’auteur soulignait le danger de juger de l’existence d’une récession sur le seul critère de l’évolution du PIB.
L’article fait état d’une déclaration de Stephen Poloz, le gouverneur de la Banque du Canada, selon qui il y aurait décroissance du PIB réel pendant les deux premiers trimestres de 2015, ce qui correspond à la définition technique d’une récession.
Pourquoi Poloz estime-t-il malgré tout qu’il est prématuré de qualifier de « récession » le ralentissement économique observé au début de l’année?
A. Parce que la baisse de l’activité économique n’est pas généralisée.
B. Parce que la baisse de l’activité économique est trop profonde.
C. Parce que la baisse de l’activité économique n’est pas assez déstabilisante.
D. Parce que la baisse de l’activité économique a une durée trop longue.
A. Parce que la baisse de l’activité économique n’est pas généralisée
Durant l’été 2015, les informations sur l’existence d’une récession au Canada étaient contradictoires. Selon les estimations préliminaires du PIB réel canadien, l’activité économique
avait connu une décroissance dans les quatre premiers mois de l’année. Pourtant, dans un communiqué publié le 28 juillet 2015, le Conseil sur les cycles économiques de l’Institut C. D. Howe estimait qu’il était prématuré de déclarer une récession, mais il prévenait qu’il pourrait réviser sa position à l’automne 2015.
D’après le communiqué de l’Institut C. D. Howe, quels sont les trois critères que son Conseil sur les cycles économiques prend en considération pour décider si l’économie canadienne est ou non en récession?
A. La durée et la période de la baisse de l’activité économique, et le secteur touché par celle-ci.
B. L’amplitude, l’étendue et la durée de la baisse de l’activité économique.
C. L’amplitude, la persistance et la profondeur de la baisse de l’activité économique.
D. Il n’y a pas de critère particulier pour décider d’une récession.
B. L’amplitude, l’étendue et la durée de la baisse de l’activité économique
Le graphique à droite montre le taux de chômage en pourcentage au Canada depuis le 1 Superscript er trimestre de 1953 jusqu’au 2 Superscript e trimestre de 2015. Chaque récession qui a eu lieu durant cette période est indiquée par les barres grises sur le graphique.
L’évolution du taux de chômage de 1953 à 2015 illustre-t-elle le principe de covariance expliqué dans le chapitre? Pourquoi?
A. Non, car il n’y a pas de lien entre le chômage et le PIB réel.
B. Oui, car le chômage et le PIB réel varient dans le même sens.
C. Oui, car le chômage et le PIB réel varient en sens contraire.
D. Non, car le chômage et le PIB réel varient en sens contraire.
C. Oui, car le chômage et le PIB réel varient dans le même sens.
Les premières théories du cycle économique supposaient que les fluctuations économiques fonctionnaient un peu comme un mouvement de pendule, avec des oscillations systématiques de la croissance économique.
Quelle propriété des fluctuations économiques est contredite par ces premières théories?
A. La covariance de certaines variables économiques.
B. La persistance du taux de croissance.
C. La relation inverse entre le taux de chômage et la croissance du PIB.
D. La faible prévisibilité des fluctuations.
D. La faible prévisibilité des fluctuations.
En tenant compte de votre réponse ci-dessus, pourquoi de tels mouvements réguliers de pendule seraient-ils contradictoires avec cette propriété des fluctuations économiques?
A. Contrairement à l’économie, un balancier possède un point maximum et un point minimum qui limitent ses fluctuations.
B. Un pendule finit par arrêter d’osciller, ce qui n’est pas le cas d’une économie.
C. Des oscillations de pendule suivent un certain rythme mesurable, ce qui rendrait les fluctuations facilement prévisibles.
D. Il n’y a pas de début ou de fin au mouvement de pendule, contrairement aux booms économiques et aux récessions.
C. Des oscillations de pendule suivent un certain rythme mesurable, ce qui rendrait les fluctuations facilement prévisibles
Si les salaires sont flexibles, dans lequel de ces deux scénarios la variation de l’emploi agrégé serait-elle plus importante en période de récession?
Scénario 1 : Les travailleurs n’augmentent pas beaucoup leur offre de travail à la suite d’une augmentation salariale;
Scénario 2 : Les travailleurs augmentent substantiellement leur offre de travail à la suite d’une augmentation salariale.
A. Le scénario 2, puisque la pente de la courbe d’offre de travail dans ce cas-ci sera plus abrupte.
B. Le scénario 1, puisque la pente de la courbe d’offre de travail dans ce cas-ci sera moins abrupte.
C. Le scénario 2, puisque la pente de la courbe d’offre de travail dans ce cas-ci sera moins abrupte.
D. Le scénario 1, puisque la pente de la courbe d’offre de travail dans ce cas-ci sera plus abrupte.
C. Le scénario 2, puisque la pente de la courbe d’offre de travail dans ce cas-ci sera moins abrupte.
« Le succès attire le succès. »
Expliquez comment ce vieux dicton pourrait s’appliquer au point de vue de Keynes sur les esprits animaux et les fluctuations économiques.
A. Lorsque les gens ont du succès, ils sont plus optimistes, ce qui peut les mener à entreprendre des actions qui connaîtront du succès. Ceci se réflete dans l’économie lorsque les consommateurs augmentent leurs dépenses alors que les prévisions économiques sont optimistes.
B. Ce vieux dicton ne peut pas s’appliquer au point de vue de Keynes puisque le succès individuel n’a pas d’effet sur les fluctuations économiques.
C. Lorsque les gens ont du succès, ils deviennent présomptueux, ce qui peut les mener à entreprendre des actions imprudentes.
D. Lorsque les gens ont du succès, ils savent que cela ne peut pas durer indéfiniement, ce qui peut les mener à entreprendre des actions plus prudentes. Ceci réflète les cycles économiques.
A. Lorsque les gens ont du succès, ils sont plus optimistes, ce qui peut les mener à entreprendre des actions qui connaîtront du succès. Ceci se réflete dans l’économie lorsque les consommateurs augmentent leurs dépenses alors que les prévisions économiques sont optimistes.
Si un choc économique augmente la demande de travail, le niveau d’équilibre de l’emploi va ____
augmenter
demeurer stable
diminer
et le PIB réel va ____
augmenter
demeurer stable
diminuer
.
augmenter
augmenter
Si les salaires sont flexibles, la hausse de l’emploi et du PIB réel sera _____ que la hausse dans les cas où les salaires sont rigides.
plus faible
plus forte
la même
plus faible
Lorsque des employés sont congédiés, qu’arrive-t-il au capital physique?
A. Le capital physique devient plus productif, ce qui pousse les entreprises à augmenter l’utilisation de leurs actifs.
B. Les travailleurs deviennent plus productifs, ce qui pousse les entreprises à augmenter l’utilisation de leurs actifs.
C. L’utilisation des actifs ne change pas.
D. Le capital physique devient moins productif, ce qui pousse les entreprises à réduire l’utilisation de leurs actifs.
D. Le capital physique devient moins productif, ce qui pousse les entreprises à réduire l’utilisation de leurs actifs.
La loi d’Okun dit que ____________.
A. lorsque la croissance du PIB est positive, elle tend à être positive lors des trimestres suivants.
B. lorsque la croissance du PIB réel est inférieure à 3 %, le taux de chômage baisse, et lorsqu’elle est supérieure à 3 %, le taux de chômage augmente.
C. lors des récessions, les entreprises n’ont pas tendance à licencier des travailleurs si elles croient que le ralentissement sera temporaire.
D. lorsque la croissance du PIB réel est supérieure à 3 %, le taux de chômage baisse, et lorsqu’elle est inférieure à 3 %, le taux de chômage augmente.
D. lorsque la croissance du PIB réel est supérieure à 3 %, le taux de chômage baisse, et lorsqu’elle est inférieure à 3 %, le taux de chômage augmente.
Selon la vision de Keynes des esprits animaux, ___________.
A. l’économie va fluctuer en relation étroite avec les données économiques fondamentales.
B. des avancées technologiques importantes peuvent causer des hausses soudaines de production.
C. l’économie peut fluctuer plus que ce à quoi on s’attendrait en se basant seulement sur les données économiques fondamentales.
D. la rigidité des salaires à la baisse peut créer une vague de pessimisme dans l’économie, ce qui provoquerait une prophétie autoréalisatrice de baisse de la production.
A. l’économie va fluctuer en relation étroite avec les données économiques fondamentales.
La théorie de Keynes à propos des multiplicateurs comporte un élément de prophétie autoréalisatrice.
Quel énoncé parmi les suivants illustre le concept de prophétie autoréalisatrice?
A. Le gouvernement anticipe une guerre prochainement, alors il augmente les dépenses militaires, ce qui stimule la demande de travail.
B. La Banque du Canada augmente le taux directeur, ce qui pousse les entreprises à réduire l’investissement et les embauches.
C. La demande de travail au Canada diminue àla suite d’une récession en Europe qui fait chuter les exportations canadiennes. Cela fait diminuer la consommation canadienne, ce qui pousse encore plus à la baisse la demande de travail.
D. Les entreprises anticipent une hausse de la demande, alors ils embauchent des travailleurs supplémentaires dès aujourd’hui, ce qui stimule la consommation.
D. Les entreprises anticipent une hausse de la demande, alors ils embauchent des travailleurs supplémentaires dès aujourd’hui, ce qui stimule la consommation.
La rubrique « À l’épreuve des faits » de ce chapitre nomme les trois facteurs qui ont entraîné la récession de 2007-2009 aux États-Unis.
Comment le concept keynésien d’esprits animaux pourrait-il expliquer la création d’une bulle immobilière?
A. Avec une économie en expansion, les salaires réels ont augmenté, ce qui a accru la demande de maisons.
B. Les entrepreneurs en construction ont diminué le nombre de mises en chantier, ce qui a augmenté les prix des maisons.
C. Les gens croyaient que l’achat d’une maison était un investissement utile et que le prix des maisons ne pouvaient pas baisser.
D. L’augmentation du nombre de défaults de paiement des prêts hypothéquaires a diminué les prêts consentis par les banques, ce qui a augmenté le prix des maisons.
C. Les gens croyaient que l’achat d’une maison était un investissement utile et que le prix des maisons ne pouvaient pas baisser.
Comment la récession de 2007-2009 a-t-elle modifié les composantes de l’identité du revenu national?
A. Elle a touché tous les composantes de l’identité du revenu national.
B. Elle a surtout touché la consommation (C) et l’investissement (I).
C. Elle a surtout touché les dépenses des administrations publiques (G).
D. Elle a surtout touché les exportations nettes (XN).
B. Elle a surtout touché la consommation (C) et l’investissement (I).
La Banque du Canada s’inquiète depuis quelques années du surendettement des ménages canadiens. Certains vont plus loin et craignent que le marché immobilier canadien soit dans une bulle immobilière. On rapporte que, durant l’été 2015, des spéculateurs ont pris des dispositions pour tirer profit d’un éclatement de cette bulle, car les prix des maisons dans certaines villes, et particulièrement à Vancouver, ont atteint des niveaux qualifiés de « déments »
Même si cette analyse ne fait pas l’unanimité, en vous appuyant sur les explications de ce chapitre sur les facteurs monétaires et financiers, expliquez comment des mesures prises par le gouvernement canadien et la Banque du Canada lors de la récession de 2008-2009 pourraient avoir contribué à la formation d’une telle « bulle immobilière » depuis la récession de 2008-2009. (Cochez toutes les réponses qui s’appliquent.)
A. La baisse des taux d’intérêt par la Banque du Canada a eu comme effet d’augmenter l’investissement des entreprises, et a ainsi fait augmenter le taux d’intérêt réel.
B. Les normes en matière de prêts hypothécaires ont été assouplies.
C. La baisse des taux d’intérêt par la Banque du Canada a diminué les taux hypothécaires, ce qui a augmenté la demande de maisons.
D. La baisse des taux d’intérêt par la Banque du Canada a eu comme effet d’inciter les investisseurs à investir ailleurs qu’au Canada.
B. Les normes en matière de prêts hypothécaires ont été assouplies.
C. La baisse des taux d’intérêt par la Banque du Canada a diminué les taux hypothécaires, ce qui a augmenté la demande de maisons.
Lorsqu’on modélise les expansions économiques et les récessions, une différence importante entre les deux est que _____________.
A. la rigidité des salaires joue un rôle beaucoup plus important lors des expansions.
B. la rigidité des salaires n’est pas pertinente lors des expansions.
C. les multiplicateurs ont un effet beaucoup plus faible lors des récessions.
D. les changements technologiques ont un effet à court terme beaucoup plus grand lors des récessions.
la rigidité des salaires n’est pas pertinente lors des expansions.
Une expansion économique est somme toute positive, mais elle comporte également quelques inconvénients.
On peut expliquer cela ainsi : _______________.
A. les politiciens aiment souvent accentuer les effets des expansions économiques pour mousser leur popularité, surtout lors d’une année électorale.
B. les entreprises pourraient décider d’augmenter la productivité de travailleurs plutôt que d’embaucher des nouveaux travailleurs, ce qui augmenterait les profits des entreprises mais pas l’emploi.
C. si l’économie est proche du plein-emploi et que l’utilisation des actifs est proche de son maximum avant l’expansion, l’économie pourrait plus tard subir un déplacement vers la gauche de la courbe de demande de travail, ce qui causerait une récession plutôt qu’un retour graduel au niveau initial.
D. les travailleurs vont continuer à demander des salaires plus élevés à mesure que la courbe de demande de travail se déplace vers la droite, ce qui va faire diminuer les profits des entreprises et leurs investissements.
C. si l’économie est proche du plein-emploi et que l’utilisation des actifs est proche de son maximum avant l’expansion, l’économie pourrait plus tard subir un déplacement vers la gauche de la courbe de demande de travail, ce qui causerait une récession plutôt qu’un retour graduel au niveau initial.
les fluctuations économiques sont des changements court ou long terme du taux de croissance du PIB réel ?
court terme
dollars réels
“valeurs calculées à l’aide d’un niveau général
des _______ pour éliminer les effets de _____ sur les variables ____”
prix constant
l’inflation
réelles
vrai ou faux
Le taux de croissance du PIB tendanciel « accélère » ou « ralentit » quelque peu au cours des décennies en fonction des variations du taux de croissance moyen de la population et de la technologie
vrai
nomme les deux moments ou l’écart par rapport au PIB tendanciel était important
Grande Depression (basse)
Deuxième guerre mondiale (haute)
expansions ou booms
période de croissance positive PIB
récessions ou contractions
période de croissance négative du PIB
nomme les critères d’une récession
-Durée: deux trimestres consécutifs
-Diminution du PIB réel
-Diffusion sur plusieurs secteurs d’activités
si dure 2 trimestres mais concentré que sur quelques secteurs = pas une recession
si moins de 2 trimestres mais prononcé et généralisé sur plusieurs secteurs = recession
nomme les caractéristiques d’une expansion économique
- entre les récessions
- commence à la fin d’une recession dure jusqu’au début d’une autre
- cinq fois plus longue qu’une recession
nomme des caractéristiques d’une recession
- tous les sept ans environs
- en moyenne 13 mois
- cinq catégories
qu’est-ce que le sommet conjoncturel
le moment ou la période d’expansion prend fin