Ch 8 Flashcards
Énumérez les classes de lipides et les différents composés qui sont compris dans chacune d’elles.
Lipides simples :
Acides gras : saturés, mono-insaturés, polyinsaturés
Glycérolipides : monoglycérides, diglycérides, triglycérides
Stérols et stéroïdes : cholestérol, phytostérols, hormones, acides biliaires, vitamine D
Lipides complexes :
Phosphoglycérides : lécithines, céphalines, inositides
Sphingolipides : céramides, sphingophosphatides, sphingoglycolipides
Terpènes : vitamines liposolubles, caroténoïdes, ubiquinone, substances olfactives
Nommez quatre acides gras parmi les plus importants du point de vue fonctionnel et nutritionnel ainsi que leurs sources alimentaires respectives.
Acide laurique : M.G. du lait, huiles de coco (coprah) et de palmiste
Acide myristique : M.G. du lait, huiles de coco (coprah) et de palmiste
Acide palmitique : dans presque toutes les M.G. végétales et animales, beurre de cacao, suif, saindoux, huiles de palme et de palmiste, huiles végétales et animaux marins
Acide stéarique : beurre de cacao, suif, saindoux et dans la plupart des huiles végétales, mais en petite quantité
Acide oléique : dans presque toutes les M.G. végétales et animales
> 50 % des M.G. : noisette, noix de macadamia, olive, avocat, amande, canola, pacane, noix de cajou, pistache
20 à 50 % des M.G. : arachide, sésame, son de riz, palme, noix du Brésil et beurre de cacao, saindoux, suif, margarine molle, gras de poulet, lard et beurre
Acide linoléique :
> 50 % des M.G. : carthame, pépins de raisin, tournesol, chanvre, germe de blé, noix, maïs, coton et soya
20 à 50 % des M.G. : pignon, citrouille, sésame, son de riz, arachide, noix du Brésil, pistache, pacane et margarine molle
Acide α-linolénique :
> 50 % des M.G. : chia et lin
> 35 % des M.G. : huile de cameline
7 à 14 % des M.G. : huiles de chanvre et de pépins de cassis, noix, canola, germe de blé et soya
Quels aliments renferment le plus de lipides ? Le moins de lipides ?
Les huiles et graisses végétales sont constituées à 100 % de lipides, alors que le beurre, la margarine et la mayonnaise sont presque exclusivement composés de lipides. Les aliments riches en matières grasses, comme les pâtisseries (viennoiseries, biscuits, gâteaux) et les croustilles, contiennent souvent beaucoup de lipides. Les noix, les graines, les viandes, les volailles, certains poissons ainsi que les produits laitiers non allégés (lait entier, yogourt, fromage, etc.) en contiennent aussi d’importantes quantités.
Généralement, les légumes, les fruits, les légumineuses ainsi que les produits céréaliers, comme les céréales entières, le pain, les pâtes alimentaires, le riz et les céréales à déjeuner, sont faibles en lipides.
Les huiles et graisses végétales sont constituées à 100 % de lipides, alors que le beurre, la margarine et la mayonnaise sont presque exclusivement composés de lipides. Les aliments riches en matières grasses, comme les pâtisseries (viennoiseries, biscuits, gâteaux) et les croustilles, contiennent souvent beaucoup de lipides. Les noix, les graines, les viandes, les volailles, certains poissons ainsi que les produits laitiers non allégés (lait entier, yogourt, fromage, etc.) en contiennent aussi d’importantes quantités.
Généralement, les légumes, les fruits, les légumineuses ainsi que les produits céréaliers, comme les céréales entières, le pain, les pâtes alimentaires, le riz et les céréales à déjeuner, sont faibles en lipides.
Pourquoi les lipides sont-ils importants pour l’humain ? Expliquez.
Les lipides constituent la plus grande source d’énergie pour l’être humain.
D’ailleurs, les graisses corporelles forment la principale réserve d’énergie dans l’organisme.
De plus, certains acides gras sont essentiels, car l’organisme ne peut les synthétiser lui-même.
Ils doivent donc provenir de l’alimentation.
Ces acides gras essentiels interviennent dans plusieurs réactions métaboliques importantes dans l’organisme (intégrité structurale et fonctionnelle des membranes cellulaires, intégrité de la peau, régulation de l’activité cellulaire, développement des systèmes nerveux et reproducteur, mécanisme de la vision, modulation de la réponse inflammatoire, etc.).
Quels sont les principaux rôles des acides gras essentiels dans l’organisme ?
Divers acides gras polyinsaturés à chaîne longue, de la famille des oméga-6 et de celle des oméga-3, remplissent d’importantes fonctions biologiques. L’organisme utilise deux acides gras essentiels pour fabriquer les autres acides gras lorsque l’alimentation n’en fournit pas suffisamment ; il s’agit de l’acide linoléique, employé pour la synthèse des acides gras oméga-6, et de l’acide α-linolénique, servant à la synthèse des acides gras oméga-3.
Dans l’organisme, les fonctions des acides gras essentiels et de leurs dérivés sont multiples :
Contribution à l’intégrité structurale et fonctionnelle des membranes cellulaires ;
Action sur l’expression de certains gènes ;
Modulation des taux de cholestérol et de triglycérides dans le sang, en réduisant la synthèse de ces lipides dans l’organisme ;
Développement des systèmes nerveux et reproducteur ;
Intervention dans les mécanismes de la vision et de l’intégrité de la peau ;
Régulation de l’activité cellulaire ;
Modulation de la réponse inflammatoire.
Expliquez, en vos mots, le métabolisme du cholestérol, c’est-à-dire le chemin qu’il parcourt dans l’organisme.
- Le cholestérol est absorbé au niveau intestinal et véhiculé à l’intérieur des chylomicrons jusqu’au foie, qui gère son utilisation dans l’organisme.
- Le foie le remet en circulation en l’incorporant aux VLDL avec les triglycérides et le cholestérol qu’il fabrique lui-même.
- Les VLDL se vident d’abord de leur contenu en triglycérides, se transformant progressivement en particules de plus en plus riches en cholestérol, appelées « lipoprotéines de faible densité » (LDL). Ces lipoprotéines distribuent le cholestérol aux tissus.
- Pour récupérer le surplus de cholestérol accumulé dans l’organisme, certains tissus, dont le foie, fabriquent les lipoprotéines de haute densité (HDL) qui circulent dans l’organisme et délogent l’excédent de cholestérol pour le ramener au foie, où il peut être incorporé à la bile.
- C’est l’intestin qui se charge d’éliminer le cholestérol, car les sécrétions biliaires qui y sont déversées ne sont qu’en partie réabsorbées par la muqueuse intestinale.
- Le reste du cholestérol est éliminé dans les matières fécales.
Quelles sont les principales fonctions exercées par les phospholipides dans l’organisme ?
Les phospholipides sont d’importants constituants de la membrane des cellules, à laquelle ils confèrent de la fluidité tout en lui permettant d’exercer son rôle de protection du milieu cellulaire. Ils jouent un rôle important dans la transduction des signaux du système nerveux et hormonal ainsi que dans le transport des lipides dans le sang. On trouve notamment des phospholipides dans la bile (nécessaire à la digestion des autres lipides, des hormones et des vitamines liposolubles) et dans les gaines de myéline des neurones (servant à protéger et à isoler les cellules nerveuses).
Quelles sont les recommandations concernant les acides gras essentiels dans l’alimentation ?
Les quantités qui suffisent à combler les besoins quotidiens d’un adulte en acide linoléique (ω-6) varient de 11 à 17 g, selon l’âge et le sexe. En ce qui concerne l’acide α- linolénique (ω-3), ces quantités sont de 1,1 g chez la femme et de 1,6 g chez l’homme.
Ces recommandations peuvent également être exprimées par rapport à la quantité d’énergie consommée. Il importe d’équilibrer le ratio de ces deux types d’acides gras essentiels dans notre alimentation, même si le besoin en acides gras oméga-6 est supérieur au besoin en acides gras oméga-3. L’apport en AEP et en ADH ne devrait pas dépasser 10 % de l’apport total en oméga-3, mais certains experts préconisent plutôt l’ingestion de près de 500 mg par jour de ces deux acides gras combinés. Cependant, plus d’études sont nécessaires pour obtenir des données exactes sur ces acides gras, la plupart des organismes de santé et gouvernementaux recommandant entre 250 et 1 000 mg d’AEP et d’ADH par jour pour les adultes. Il est aussi conseillé de consommer régulièrement des oméga-3 d’origine végétale.
Calculez les apports recommandés en lipides (en grammes) d’une femme et d’un homme consommant respectivement 2 150 kcal et 2 800 kcal par jour.
L’étendue des valeurs acceptables pour les lipides est de 20 à 35 % de l’énergie totale.
Femme : 2 150 kcal
0,20 × 2 150 kcal = 430 kcal/j à 430 kcal ÷ 9 kcal/g = 48 g/j
0,35 × 2 150 kcal = 753 kcal/j à 753 kcal ÷ 9 kcal/g = 84 g/j
Cette femme devrait donc ingérer quotidiennement de 48 à 84 g de lipides.
Homme : 2 800 kcal
0,20 × 2 800 kcal = 560 kcal/j à 560 kcal ÷ 9 kcal/g = 62 g/j
0,35 × 2 800 kcal = 980 kcal/j à 980 kcal ÷ 9 kcal/g = 109 g/j
Cet homme devrait donc ingérer quotidiennement de 62 à 109 g de lipides.
Quels sont les lipides alimentaires les plus associés à l’augmentation du cholestérol sanguin ?
Il a été largement démontré que la consommation de matières grasses riches en acides gras saturés (AGS) et que les acides gras trans conduisent à une augmentation du taux de cholestérol total dans le sang, laquelle est principalement causée par une élévation du cholestérol LDL
Quels sont les effets bénéfiques des aliments riches en gras insaturés sur la santé cardiovasculaire, plus précisément les mono-insaturés et les polyinsaturés oméga-6?
Lorsque le régime alimentaire est riche en acides gras insaturés, ou lorsque l’on remplace certains acides gras saturés par des acides gras insaturés, la concentration de cholestérol dans le sang tend à baisser, ce qui est attribuable en grande partie à une diminution des LDL. Les acides gras insaturés, soit les acides gras mono-insaturés (AGMI) et les acides gras polyinsaturés (AGPI), ont donc un effet bénéfique sur le cholestérol sanguin et sur les risques d’événements cardiovasculaires.
Quels sont les effets bénéfiques des aliments riches en acides gras oméga-3 sur la santé cardiovasculaire ?
Une consommation adéquate d’oméga-3 d’origine marine, soit d’AEP et d’ADH, contribue à prévenir l’agrégation plaquettaire en limitant la formation de caillots sanguins. Plus précisément, l’adhésion des plaquettes entre elles et au collagène (protéine du tissu conjonctif) constitue une étape initiale de la coagulation sanguine en concourant potentiellement au développement de la plaque athéromateuse ainsi qu’à la formation de caillots. Ces acides gras oméga-3 favorisent également la baisse des triglycérides sanguins et de la tension artérielle, tout particulièrement chez les personnes atteintes d’hypertension artérielle et d’athérosclérose. Concrètement, une consommation élevée d’oméga-3 d’origine marine et d’eau douce est associée à une diminution de la mortalité liée à la coronaropathie et aux MCV.
Quels sont les principaux types de gras du régime méditerranéen? Ce régime s’avère-t-il efficace pour prévenir et traiter les maladies cardiovasculaires?
Ces lipides sont en bonne partie insaturés, les principales sources étant l’huile d’olive, plusieurs variétés de noix, des poissons ainsi que d’autres produits de la mer. Compte tenu des données probantes de haute qualité, ce régime alimentaire, plus que tout autre, est hautement recommandé, car il s’avère être le plus apte à protéger et à traiter contre les MCV.
Expliquez la nomenclature des acides gras selon les notations oméga (ω) et delta (∆).
La notation oméga (ω) : cette méthode attribue aux carbones adjacents au groupement carboxylique (carbone 1) les lettres de l’alphabet grec. Ainsi, le carbone 2 est désigné « α » (alpha), le carbone 3 est désigné « β » (bêta), le carbone 4 est désigné « γ » (gamma), et ainsi de suite. La lettre « ω » (oméga) désigne toujours le dernier carbone de la chaîne, soit celui du groupement méthyle (-CH3). Dans un acide gras insaturé, on précise le numéro de l’atome de carbone où apparaît la première double liaison à partir du groupement méthyle, précédé de la lettre « n » (ou du symbole « ω »).
La notation delta (Δ) : selon cette nomenclature internationale normalisée, on indique le numéro des premiers atomes de carbone où sont situées toutes les doubles liaisons sur la chaîne. La numérotation commence par le groupement carboxyle (-COOH), qui est toujours noté « 1 », précédé du symbole « Δ ».