Cardiologie Flashcards

1
Q

Anatomie de l’atrium droit

A
  • Face supérieure : abouchement de la VCS (20 mm)
  • Face antérieure : valve tricuspide
  • Face inférieure : sinus coronaire + valve incontinente de Thebesius ; abouchement de la VCI (30 mm) + valvule incontinente d’Eustachi
  • Face postérieure : fosse ovale + limbe (= reliquat du trou de Bottal) ; foramina de Lannelongue ; tubercule de Lower
  • NSA au pied de la VCS, à la partie postéro-supérieure droite
  • NAV dans la paroi inter-atrio-ventriculaire (postérieur à la valve tricuspide)
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2
Q

Vascularisation du système cardionecteur

A

Coronaire droite :
- NSA dans 55% des cas
- NAV
- tronc commun du faisceau de His et partie initiale de la banche gauche du faisceau de His via la 1ère branche septale
Coronaire gauche :
- NSA dans 45% des cas
- branche gauche (sauf la partie initiale) et branche droite du faisceau de His via la 2ème branche septale

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3
Q

Anatomie du ventricule droit

A
  • Face supérieure : valvule semi-lunaire de du tronc pulmonaire
  • Face droite : valve tricuspide
  • Face postérieure : partie membranacée du septum interventriculaire (à la partie haute et droite) ; muscle papillaire
  • Face inférieure : muscle papillaire
  • Face antérieure : muscle papillaire
  • Trabécule septomarginale = bandelette anciforme : rejoint le muscle papillaire antérieur et y circule la branche droite du faisceaux de His
  • chambre de remplissage = partie basse ; chambre d’éjection = partie supérieure infundibuliforme
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4
Q

La valve pulmonaire et la valve aortique

A

(1) Valve pulmonaire (28 mm) = valvules semi-lunaires en nid de pigeon
- antérieur
- droite
- gauche
A l’extrémité de de chaque valvule : tubercule de Morgagni = nodule fibreux s’affrontant à la fermeture de la valve pour en assurer l’étanchéité
(2) Valve aortique = valvules semi-lunaires en nid de pigeon
- postérieur
- droite recouvrant l’ostium de la coronaire droite en systole
- gauche recouvrant l’ostium de la coronaire gauche en systole
A l’extrémité de de chaque valvule : nodule d’Arrantius = nodule fibreux s’affrontant à la fermeture de la valve pour en assurer l’étanchéité

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5
Q

Les différentes faces du cœur

A
  • Base = postérieure droite
  • Face pulmonaire = postérieure gauche
  • Face diaphragmatique = inférieure
  • Face sterno-costale = antérieure
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6
Q

Les projections du sternum, du diaphragme, des crosses de l’aorte et de l’azigos, de la bifurcation trachéale et du hiatus aortique

A
T1/T2 : incisure jugulaire du sternum 
T4 : crosses + bifurcation trachéale 
T8 : coupole diaphragmatique 
T11 : processus xiphoïde 
T12 : hiatus aortique
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7
Q

Les colonnes charnues et les cordages

A

Colonne charnue

(1) de 1er ordre = muscle papillaire
(2) de 2ème ordre = trabécule
(3) de 3ème ordre = simple saillie

Cordage

(1) de 1er ordre = sur la base de la cuspide (le plus externe)
(2) de 2ème ordre = au milieu de la cuspide
(3) de 3ème ordre = sur le bord libre de la cuspide

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8
Q

La crosse de l’aorte

A
  • En regard de T4
  • Pré-croise l’artère pulmonaire droite
  • Abandonne
    • le tronc (artériel) brachiocéphalique (droit)
    • la carotide commune gauche
    • la clavière gauche
  • “insertion” du ligament artériel (qui relie la crosse au tronc pulmonaire au niveau de la bifurcation)
  • se termine par un isthme qui fait la jonction entre crosse et aorte descendante
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9
Q

Les valves atrio-ventriculaires

A

(1) Valve tricuspide (droite)
- cuspide septale (postérieure)
- cuspide antérieure
- cuspide inférieur
(2) Valve mitrale (à deux cuspides)
- grande cuspide antérieure
- petite cuspide postérieure

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10
Q

Anatomie du péricarde

A

= sac clos avec

  • un feuillet pariétal externe (presque inextensible)
  • un feuillet viscéral interne
    (1) sinus oblique = cul de sac de Haller = recessus entre les veines pulmonaire droites et les veines pulmonaires gauches
    (2) Fossette retro-cave d’Alisson
    (3) Sinus transverse du péricarde de Theil = espace englobant de façon commune le pied de l’aorte et du tronc pulmonaire
    (4) Croissant de Haller partie du péricarde remontant sur les gros vaisseaux (corne supérieure jusqu’au tronc brachiocéphalique et corne inférieure sur le tronc de l’artère pulmonaire)
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11
Q

Les pressions dans le coeur et les gros vaisseaux en systole et en diastole

A
PD(VG)=0 ; PS(VG)=120
PD(VD)=0 ; PS(VD)=25
PD(AG)=3 
PD(AD)=2 
PD(Ao)=70 ; PS(Ao)=120
PD(TP)=12 ; PS(TP)=25
En systole, PAS/PTP=5
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12
Q

L’artère coronaire droite : trajet et territoires

A

(1) Naissance au dessus de la valvule semi-lunaire droite de la valve aortique
(2) Sillon atrio-ventriculaire droit antérieur puis inférieur pour rejoindre la croix des sillon
(3) Sillon inter-ventriculaire inférieur (boucle de James)

  • -> a. infundibulaire graisseuse de Vieussens (qui peut s’anastomoser avec son homologue gauche)
  • -> a. pour le NSA dans 5% des cas
  • -> branches pour l’AD et le VD
  • -> a. marginale antérieure
  • -> a. pour le 1/3 inférieur du septum interventriculaire
  • -> a. pour le VD et le VG (dont l’artère rétroventriculaire gauche)
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13
Q

L’artère coronaire gauche : trajet et territoires

A

(1) Naissance au dessus de la valvule semi-lunaire gauche de la valve aortique
(2) Passage en arrière du tronc pulmonaire
(3) Se divise en a. ciconflexe et en a. interventriculaire antérieure

L’artère circonflexe :

(1) Passage en arrière du tronc pulmonaire
(2) Sillon atrio-ventriculaire postérieur
- -> branche pour le NSA dans 45% des cas
- -> branches pour la paroi postérieure du VG et pour l’AG
- -> a. marginale postérieure (terminaison)

L’artère interventriculaire :

  • -> branches pour le VD et le VG (dont l’a. diagonale de Broca)
  • -> branches septales pour les 2/3 supérieurs du septum interventriculaire
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14
Q

Organisation du système cardionecteur

A

(1) Noeud sinu-atrial de Keith et Flack au pied de la veine cave supérieure (120 dép/min)
(2) Noeud atrioventriculaire de Aschoff et Taware dans la partie basse du septum atrioventriculaire, en arrière de la valve tricuspide (70 dép/min)
(3) Faisceaux atrioventriculaire de His (40 dép./min)
–> branche droite
–> branche gauche traversant la partie membranacée
se termine en réseau de Purkinje

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15
Q

Les collatérales de l’aorte

A
  • les coronaires au niveau du sinus de Valsalva
  • tronc (artériel) brachiocéphalique (droit)
  • carotide gauche
  • subclavière gauche
  • artères intercostales 4 à 12 (1 à 3 étant issues des subclavières)
    • -> artères bronchiques via la 4ème intercostale droite
  • tronc coeliaque (T12)
    • -> a. gastrique gauche
    • -> a hépatique commune
    • -> a. splénique
  • artères rénales (L1)
  • artère mésentérique supérieure (L1)
  • artères gonadiques (L2)
  • artère mésentérique inférieures (L3/L4)
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16
Q

Les différents types de capillaires

A

(1) continu = jonctions serrées
(2) fenêtré = diaphragmé = zone d’échange au niveau digestif, endocrine, rénal
(3) sinusoïde = capillaires fenêtrés non diaphragmés au niveau hépatique, splénique, de la moelle osseuse

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17
Q

Les capillaires continus

A

Rôle : assure l’imperméabilité intercellulaire grâce à des jonctions serrées étanches
Transport : passage régulés au travers le cytoplasme endothélial
Histo : présence de péricyte dans le dédoublement de la basale

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18
Q

Les capillaires diaphragmés

A

= capillaires fenêtrés
Rôle : permettre le passage de protéine de bas poids moléculaire (eau, urée, sels) au travers des pores de 70 nm (= complexes protéique à disposition hexagonal perçant la cellule endothéliale)
Transport régulé par l’environnement
Histo : basale épaisse
- triple basale au niveau du rein
- fibre cellulaire au niveau des glandes endocrines

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19
Q

Les capillaires sinusoïdes

A

= capillaires fenêtrés non diaphragmés
Rôle : permettre le passage de cellule au travers le vaisseaux sanguins notamment au niveau du foie, de la rate et de la moelle osseuse)
Histo : cerne de réticuline maintenant les “trou” ENTRE les cellules endothéliales ; association de cellules endothéliales et de macrophages

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20
Q

Les mécanismes de transport au travers l’endothélium vasculaire

A

(1) transcytose : vésicule de micropinocytose
(2) diffusion simple : pour les liquides et les gaz
(3) transports spécifiques (GLUT1)

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21
Q

Les différentes parties d’un vaisseau

A

de dedans en dehors

1) Intima = endothélium + basale + sous endothélium
(2) Média (donne l’épaisseur
(3) Adventice

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22
Q

L’endothélium vasculaire : caractéristiques histologiques

A

= Revêtement unicellulaire, NON épithélial, aplati de cellule jointive (de 2µm d’épaisseur max et de 10/20 µm de diamètre) dont le grand axe est parallèle au flux sanguin, dont le contour est anfractueux
Organites :
- Corps de Weibel/Palade = tubules fin de 20 nm
- ribosomes
- Golgi
- mitochondries (beaucoup dans le fois, peu dans le muscle)
Marqueurs de surface :
- CD31
- CD34
- Récepteur au VWF
- cell coat électronégatif antiagrégant
- Récepteur pour Ulex Europeus (lectine)
Cytosquelette de type conjonctif
- filaments intermédiaires
- vimentine
- actine

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23
Q

Composition de la basale endothéliale

A
  • collagène IV
  • laminine
  • intégrine
  • héparane sulfate
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24
Q

Jonctions intercellulaires observables au niveau d’un endothélium

A

(1) zonula occludens = jonctions serrées
(2) zonula adherens = jonction adhérente
(3) gap jonction

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25
Q

Le sous endothélium vasculaire : composition et rôle

A

Collagène III (constitué de réticuline) + fibronectine + cellules myo-intimales de Langherans + macrophage + fibres musculaires lisses longitudianales
Rôle pro-agrégant

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26
Q

L’activation endothéliale

A

(1) Turgescence des cellules endothéliales en cas d’inflammation : les cellules deviennent cubiques
(2) Création d’espace entre les cellules
(3) adhérence des PNN grâce à l’expression de VCAM et de P-selectine

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27
Q

Composition de l’adventice d’un vaisseau

A

(1) collagène
(2) parfois des cellules musculaires lisses (veines)
(3) vasa vasorum (surtout pour les gros vaisseaux)
(4) nervi vasorum (régulation du tonus vasculaire)

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28
Q

La média d’un vaisseaux : composition et rôle

A

(1) Cellules musculaires lisse étoilées ou fusiformes
(2) Collagène III, IV et V
(3) Glycoprotéine : fibronectine, vitronectine, elastonectine, thrombospondine
(4) Glycosaminoglycanes : acide hyaluronique (dont la quantité et inversement proportionnel à l’age), héparan, dermatane, chondroïtine sulfate

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29
Q

Les 2 types d’artères et leurs caractéristiques

A

(1) Les artères élastiques =
- artères proximales
- diamètre > 1 cm
- absoption des à-coups systolique et régulation du relargage diastolique
- jusqu’à 50 couches élastiques
- lame élastique concentrique
- cellules musculaires lisses étoilées
- limitante élastique interne et externe continues
(2) Les artères musculaires =
- artères distales
- diamètre < 1 cm
- contractiles et innervées
- régulation de la PAS
- peu de lame élastique
- cellules musculaires lisses fusiformes
- limitante élastique interne continue et limitante élastique externe fine discontinue et présente que pour les plus grosses artères

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30
Q

Les veines : structures et rôle des vaisseaux

A

Veines = 70% V(sg)
(1) Intima = endothélium + sous-endothélium
(2) Média moins individualisée
(3) adventive = cellules musculaires lisses + collagène (+ fibres élastiques + nervi vasorum)
+ Valvules anti-reflux = projections de l’intima orientées vers le cœur

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31
Q

La micro-circulation : définition et acteurs

A

= portion de l’appareil circulatoire à parois minces partiellement perméable et spécialisée dans les échanges
Différents acteurs organisés en unité fonctionnelle appelé angione
(1) artériole (40/200 µm) =
- endothélium continu
- 1 à 4 couches de cellules musculaires lisses
- limitante élastique interne fine et fenêtré puis absente
- jonctions myo-endothéliales discontinues entre les cellules endothéliales et les cellules musculaires
(2) métartériole = branche d’artériole terminale possédant plusieurs couches de cellules musculaires lisses et ayant un rôle de régulation sphinctérienne contrôlée par les SNA et le système hormonale
(3) capillaires (7/12 µm) = 700 m² = 5% V(sg) = vaisseaux de très petit diamètre circonscrit de péricyte (mais pas de CML) où se déroulent les échanges grâce à un débit lent de Q = 0.3 cm/s permis par les embranchement à diamètre constant
(4) péricyte = cellule mésenchymateuse formant le syncytium péricapillaire = filaments intermédiaires + tropomyosine + PK –> Role de régulation de la perméabilité

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32
Q

L’anastomose artério-veineuse

A

= structure constitué d’une média et de cellules myo-intimales, disposée en amont de l’angione permettant, lorsqu’elle est ouverte de shunter le flux sanguin notamment dans les zones de thermorégulation

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33
Q

Structure histologique de l’endocarde

A

3 couches

(1) profonde fibreuse = collagène lâche
(2) moyenne spongieuse = collagène épais + fibres élastiques + myofibroblastes
(3) interne = endothélium avec des cellules jointives aux propriétés anti-agrégantes

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34
Q

Composition histologique du péricarde

A

= collagène + lame élastique + adipocyte + vaisseaux + nerfs

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35
Q

Définition de l’index cardiaque

A

IC = Qc / S(corps) = 3 L/min/m²

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36
Q

Le diagramme pression/volume du cœur

A

(1) Contraction ventriculaire isovolumique jusqu’à ouverture de la valve aortique
(2) Éjection ventriculaire (+/- isobarique) jusqu’à fermeture de la valve aortique
(3) Relaxation isovolumique jusqu’à ouverture de la valve atrioventriculaire
(4) Remplissage passif puis actif (par systole atriale) (+/- isobarique)

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37
Q

L’échelle “normale” sur un ECG

A

25 mm/s = 40 ms/petit carreau = 200 ms/grand carreau

10 mm/mV

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38
Q

Le tracé normal de l’ECG

A

(1) segment isoélectrique : dépolarisation de NSA
(2) onde P : dépolarisation des atriums
(3) segment PR isoélectrique : dépolarisation du NAV = 120/200 ms (3/5 petits carreaux)
(4) onde Q : dépolarisation du septum (de l’endo- vers l’épicarde)
(5) onde R : dépolarisation ventriculaire apicale
(6) onde S : dépolarisation ventriculaire basale
(7) QT : contraction des ventricules
(8) onde T : repolarisation des ventricules (de l’épi- vers l’endocarde)

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39
Q

Les différents territoire sur l’ECG

A
  • inférieur = DII, DIII et aVF = coronaire droite
  • latéral haut = DI et aVL = circonflexe
  • antéroseptal = V1, V2 et V3
  • latéral bas = V5 et V6
  • apex = V4
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40
Q

QTc : définition et intérêt

A

Selon Bazzet : QTc = QT / Racine(RR) = 440 ms

Lorsque la fréquence cardiaque augmente, c’est la repolarisation est modifiée (et donc le QT)

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41
Q

Les différentes manœuvres vagales

A

(1) Massage du sinus carotidien (= barorécepteur à la naissance de la carotide interne) = simulation d’une hyper-pression –> Effet chronotrope (et dromotrope) négatif, diminution du VES, vasodilatation
(2) contraction du detrusor = stimulation du parasympathique = effet chronotrope négatif
(3) Pression sur le globe occulaire = effet chronotrope négatif
(4) barorécepteur de l’arche de l’aorte
(5) Manœuvre de Valsalva = expiration glotte fermée entraînant un effet chronotrope négatif

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42
Q

Intérêts des manœuvres vagales

A

Intêret en diagnostic car action sur

  • NSA = effet chronotrope négatif
  • NAV = effet dromotrope négatif
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43
Q

Épidémiologie de l’athérosclérose

A

Maladie débutant dès l’enfance, se compliquant après des dizaines d’années d’évolution, évolution considérablement accélérée par les FdR cardiovasculaire

  • 1ère cause de mortalité dans le monde (2ème en France après le cancer)
  • disparité : gradient Nord/Sud = 2 dû aux différentes habitudes alimentaires et à l’environnement
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44
Q

Différence acteurs et marqueurs de risque cardiovasulaire

A

FdR (Cholestérol) = élément dont la présence ou l’augmentation majore le risque cardiovasculaire : une intervention thérapeutique sur le FdR diminue le risque
Marqueurs de risque (CRP) = éléments associés au risque mais sans rapport de causalité : une intervention sur le marqueur ne diminue pas le risque

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45
Q

Les facteurs de risque cardiovasculaire

A

FdR non modifiables :
(1) Age : augmentation progressive et continue du risque
(2) Homme : protection par oestrogènes (+ moindre tabagisme des femmes) –> Pas de différence après 75 ans
(3) Hérédité : antécedant familiaux cardiovasculaire chez un parent de 1er degrè avant 55 ans pour les hommes et avant 65 pour les femmes
FdR modifiables :
(4) Tabac = facteur athérogène et prothrombotique : risque dose dépendant mais rapidement significatif
(5) HTA (TA > 140 | 90) (surtout PAS ou PP) : FdR majeur notamment pour les localisation cérébrales. Traiter HTA diminue fortement le risque
(6) Dyslipidémie notamment l’élévation des LDL qui participent à la croissance des plaques et à leur rupture
(7) le diabète (corrélé à la sédentarité et à l’obésité)

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46
Q

Notion de risque cardiovasculaire global

A

Risque plus important si le nombre de FdR est important –> Compter les FdR ou utiliser des grilles
RR(HTA) = 1.6
RR(LDL) = 4
RR(LDL+HTA) = 6

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47
Q

Interroger une douleur thoracique

A

(1) Type de douleur : constrictive, brûlure
(2) Intensité
(3) Siège : rétro-sternal, latérale, diffuses, localisée
(4) Irradiation : cou, épaule, bras
(5) Mode de déclenchement :
(6) durée
(7) facteur de sédation : arrêt de l’effort, traitement

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48
Q

La douleur de l’angor

A

= constriction restrosternal ou barre médiothoracique irradiant dans l’épaule, le bras (surtout gauche) et la mâchoire, durant moins de 15 min et disparaissant avec l’arrêt des circonstances déclenchantes ou après TNT
Parfois limité aux irradiations
Douleur non modifiée par la toux, la respiration ou le mouvement

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49
Q

Les différentes formes de l’Angor

A

(1) Angor d’effort = rétrécissement d’une artère coronaire rendant impossible un débit coronaire adapté au travail cardiaque = ischémie d’effort. Le seuil de l’ischémie est constante pour un patient donné. Elle disparait en 3/4 min à l’arrêt de l’effort ou à la TNT
(2) Angor de repos spontané : diminution primitive du débit coronaire (angor de Prinzmétal, sténos critique avec participation thrombotique) sans augmentation du travail cardiaque et disparaissant en 15 min

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50
Q

Faire le diagnostic d’un angor stable

A
  • examen clinique normal
  • ECG souvent non contributif
  • épreuve d’effort (ECG, echo, scinti)
  • coronographie
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51
Q

Définition de la péricardite

A

= inflammation du péricarde avec possibilité d’épanchement +/- important et visible

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52
Q

Les signes fonctionnels de la péricardite aiguë

A

Douleur de de type variable, rétrosternale ou précordiale gauche prolongée, résistant à la TNT, renforcée à l’inspiration, atténuée en position assise et accompagnée de dyspnée, toux et hoquet

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53
Q

Les signes généraux de la péricardite aiguë

A

(1) fièvre modérée (38/38.5) non présente d’emblée
(2) souvent précédé d’un épisode (pseudo)grippal
(3) souvent virale

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54
Q

Les signes cliniques de la péricardite aiguë

A

A l’auscultation, frottement péricardique superficiel

  • mésocardique, mésosystolique et/ou mésodiastolique,
  • fugace et inconstant,
  • comparé au crissement de cuir neuf
  • persistant en en apnée
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55
Q

Examen complémentaire dans le cas de la péricardite aiguë

A

(1) ECG : anomalie dans tous les territoires (pas de miroir)
(a) sus-ST concave vers le haut et sous-PQ
(b) retour de ST à l’isoélectrique avec traitement
(c) négativation de T sur plusieurs jours suite au traitement
(d) normalisation sous 15j
(2) écho cardiaque pouvant montrer un épanchement péricardique

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56
Q

La douleur causée par une dissection aortique

A

= douleur très intense à sensation de déchirure thoracique, irradiant vers le dos, puis le bras (car la dissection s’y étend) voir les lombes

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57
Q

Faire le diagnostic d’une dissection aortique

A

(1) abolition d’un ou plusieurs pouls
(2) asymétrie de PA>25mmHg
(3) souffle diastolique (typique d’une insuffisance aortique)
(4) angioscanner +++
(5) Echo cardiaque : visualisation de la dissection si près du coeur
ECG peu contributif

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58
Q

Les douleurs thoraciques d’origine non cardiovasculaires

A

(1) pneumopathie, pneumothorax
(2) pancréatite, ulcère gastroduodénal, cholecystite avec irradiations
(3) pathologies cervicobrachiales
(4) pathologies articulaire mettant en jeu le sternum
(5) douleur précordiale d’origine nerveuse

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59
Q

L’ombre cardiaque sur une radio de thorax de face

A
A gauche de haut en bas :
   (1) Aorte 
   (2) Tronc artériel pulmonaire pour les 2/3 supérieurs et l'atrium gauche pour le 1/3 inférieur 
   (3) Ventricule gauche 
A droite de haut en bas : 
   (1) Veine cave supérieure 
   (2) Atrium droit
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60
Q

Le rétrécissement aortique : causes possibles

A

(1) dégénératif : calcification chez le sujet âgé (90%)
(2) rhumatisme articulaire aigu
(3) congénital

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61
Q

Les signes fonctionnels du rétrécissement aortique

A

(1) dyspnée d’effort
(2) angor d’effort (mauvaise perfusion coronaire)
(3) syncope d’effort (mauvaise perfusion cérébrale)

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62
Q

Physiopathologie du rétrécissement aortique

A

Cause : rétrécissement de la valve aortique (serré si S<0,75 cm2) : éjection du ventricule gauche contrariée
En amont : augmentation de la PAS(VG) ➡️ gradient VG/Aorte induisant une hypertrophie du ventricule gauche puis une insuffisance
En aval : diminution de la perfusion

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63
Q

Signes physiques d’un rétrécissement aortique

A

(1) souffle mesosystolique éjectionnel en losange, rude, râpeux, intense, maximal au foyer aortique, irradiant vers le cou
(2) diminution du B2 (fermeture valve aortique)

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64
Q

Signes paracliques du rétrécissement aortique

A

(1) echocardiographie
- calcifications valvulaires
- anomalie dès mouvement de valve
- quantification de la surface et du gradient de pression (serré si S<0,75 cm2 ou si dP>50 mmHg)
- visualiser l’hypertrophie
(2) ECG
- augmentation de l’amplitude du QRS
- T<0 en V5 et V6
(3) radio de thorax :
- cardiomégalie
- calcification
- aorte déroulée
(4) cathétérisme cardiaque : apprécier le gradient de pression si l’écho n’est pas disponible

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65
Q

L’insuffisance aortique : causes possibles

A

(1) rhumatisme articulaire aigu
(2) dystrophie valvulaire
(3) endocardite

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66
Q

Physiopathologie de l’insuffisance aortique

A

Cause : reflux diastolique de sang de l’aorte vers le ventricule gauche
En amont : dilatation et hypertrophie du ventricule gauche = insuffisance cardiaque
En aval : diminution de la PAD et augmentation de la PAS = augmentation de la PP

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67
Q

Les signes fonctionnels de l’insuffisance aortique

A

Signes souvent absents

(1) dyspnée d’effort
(2) œdème pulmonaire et insuffisance

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68
Q

Les signes physique de l’insuffisance aortique

A

(1) souffle holodiastolique doux et aspiratif au foyer aortique irradiant le long du bord gauche du sternum, maximal en position debout penché en avant et en expiration forcée
(2) augmentation de la PP
(3) pouls très battant = hyperpulsatilité

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69
Q

Les signes paracliniques de l’insuffisance aortique

A

(1) ECG
- augmentation de l’amplitude du QRS
- T<0 en V5 et V6
(2) Radio de thorax
- cardiomégalie
- dilatation de l’aorte
(3) Echo cardiaque
- quantification de la fuite par Doppler (de 0 à 4)
- dilatation et diminution de la fonction du ventricule gauche
- ETO : détermination du mécanisme de la fuite (endocardite, dystrophie)
(4) cathéterisme cardiaque
- quantification de la fuite par angiographie sus sigmoïdienne : passage dans le ventricule gauche
- retentissement sur le ventricule gauche

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70
Q

Physiopathologie de l’insuffisance mitrale

A

Cause : reflux systolique vers l’atrium gauche
En amont :
- augmentation de la P(AG)
- dilatation de l’atrium gauche
- hypertension artérielle pulmonaire
En aval : dilatation et altération de la fonction du ventricule gauche

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71
Q

Étiologies possibles de l’insuffisance mitrale

A

(1) ischémie (anomalie du muscle cardiaque extrinsèque de la valve)
(2) rhumatisme articulaire aigu
(3) dystrophie de la valve
(4) endocardite
(5) dilatation du ventricule gauche

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72
Q

Signes fonctionnels de l’insuffisance mitrale

A

souvent absent

1) dyspnée d’effort
(2) œdème pulmonaire (si brutale

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73
Q

Signes physiques de l’insuffisance mitrale

A

Souffle holosystolique de régurgitation maximal au foyer mitral (apex), irradiant vers l’aisselle et souvent intense (3 à 6)

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74
Q

Signes paracliniques de l’insuffisance mitrale

A

(1) ECG
- hypertrophie auriculaire gauche = dédoublement de l’onde P
- hypertrophie du ventricule gauche = augmentation de QRS
(2) Radio de thorax
- cardiomégalie gauche
- stase et surchage
(3) écho cardiaque
- quantification de la fuite par Doppler
- dilatation de l’atrium gauche
- dilatation et diminution de la fonction du ventricule gauche
- ETO : mise en évidence de l’étiologie
(4) cathétérisme
- quantification de la fuite
- dilatation et diminution de la fonction du ventricule gauche

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75
Q

Les signes fonctionnels de la sténose mitrale

A

(1) dyspnée d’effort
(2) dyspnée de repos
(3) hémoptysie

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76
Q

Physiopathologies de la sténose mitrale

A

Cause : rétrécissement mitral serré si S < 1.5 cm²
En amont :
- gradient de pression OG/VG
- hypertension pulmonaire

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77
Q

Étiologies possible de la sténose mitrale

A

Rhumatisme articulaire aigu (d’où la rareté)

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78
Q

Signe physique de la sténose mitrale

A

En décubitus latéral gauche, triade de Durozier =

(1) Eclat du B1 (fermeture mitral)
(2) claquement d’ouverture mitrale (COM)
(3) Roulement diastolique maximal au foyer mitral, de tonalité basse, decrescendo pour la diastole puis renforcement présystolique

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79
Q

Signe paraclinique de la sténose mitrale

A

(1) écho cardiaque
- calcification
- épaississement de la valve
- S < 1.5 cm²
- gradient de pression OG/VG < 3 mmHg normalement et > 10 si dilatation de l’atrium gauche
(2) ECG
- hypertrophie auriculaire gauche = dédoublement de l’onde P (<100 ms) SANS hypertrophie du ventricule gauche = augmentation de QRS
(3) Radio de thorax
- cardiomégalie
- stase vasculaire pulmonaire
gauche
- ETO : mise en évidence de l’étiologie
(4) cathétérisme non nécessaire
- mesurer les pression

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80
Q

Les différents types de substituts valvulaires : leurs caractéristiques, leur public

A

(1) Valve mécanique
- dique basculant de Bjork, valve à bille, valve à aillette
- thrombogène
- pour les > 65 ans + femme voulant procréer
(2) Valve biologique
- valve porcine, péricarde bovin, hologreffe
- dégénèrent
- pour les jeune

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81
Q

Les différents types d’endocardites

A

(1) l’endocardite subaiguë d’Osler = bactériémie chronique sur valvulopathie pré-existante, d’origine plutôt streptococcique (non bêta) et dont les complication périphérique sont de nature immunologique
(2) Endocardite aiguë = bactériémie aiguë avec ou sans valvulopathie pré-existante, d’origine plutôt staphylococcique (doré) et dont les complications périphériques sont de nature embolique

82
Q

Les conséquence physiopathologiques de l’endocardite infectieuse

A

(1) délabrement valvulaire
(2) fuite valvulaire
(3) extension aux tissus voisins
(4) métastases septiques
(5) embolies artérielles
(6) anévrismes mycotiques
(7) complexes immuns circulants

83
Q

La septicémie dans l’endocardite infectieuse

A

(1) fièvre d’allure variable non stéréotypée devenant sur le tard ondulante (aiguë = 37/40 ; subaiguë = 38/38.5)
(2) altération de l’état général : asthénie, amaigrissement
(3) splénomégalie (dans 20/40% des cas)

84
Q

Les signes cutanés de l’endocardite infectieuse

A

présente dans 5/15% des cas

(1) purpura pétéchial muqueux et cutanée par poussée (très évocateur)
(2) faux panaris d’Osler = nodule rouge violacés survenant brutalement au niveau de la pulpe des doigts ou des orteils, de l’éminence thénar ou hypothénar, des oreille, de manière fugace et sans laisser de cicatrice
(3) placard de Janeway erythémateux au niveau des paumes et plantes

85
Q

Les signes ophtalmique de l’endocardite infectieuse

A

(1) purpura conjonctival
(2) taches de Roth (très évocatrice) = nodules cotonneux apparaissant sous forme de taches blanches avec hémorragie périphérique au fond d’oeil et traduisant une pathologie à complexes immuns circulants

86
Q

Les signes rhumatologique de l’endocardite infectieuse

A

(1) arthralgie des membres
(2) lombalgie
(3) myalgie
(4) arthrites/spondylodiscites vraie (pus dans le liquide articulaire = métastase septique)

87
Q

Les signes neurologiques de l’endocardite infectieuse

A

présents dans 15% des cas et parfois inauguraux

(1) AVC fébrile
(2) méningite aseptique, expression de la réaction immunologique
(3) emboles, anevrismes artériels, méningites avec risque d’hémorragies cérébrales

88
Q

Les signes rénaux de l’endocardite infectieuse

A

= cible privilégié de l’endocardite

(1) protéinurie ou hématurie isolée
(2) insuffisance rénale par atteinte glomérulaire

89
Q

Les signes vasculaires de l’endocardite infectieuse

A

(1) anévrisme mycotique avec risque de rupture hémorragique
(2) oblitération vasculaire par thrombose ou embolie
(3) risque de thrombose dans un anévrisme

90
Q

Les signes réspiratoires de l’endocardite infectieuse

A

(1) signes d’insuffisance cardiaque car dégat vasculaire
(2) emboles se localisant dans le parenchyme pulmonaire
(3) détresse respiuratoire si choc septique
(4) effets secondaires des antibiotiques : rifampicine = tussigène

91
Q

Faire le diagnostic d’endocardite infectieuse selon Duke

A

(1) Possible : signes cliniques évocateur mais ne permettent pas la classification en certaine ou exclue
(2) Exclue :
- diagnostic différentiel expliquant la clinique
- disparition des manifestation de l’endocardite sans antibiothérapie > 4 jours
- absence de lésion histologique valvulaire sans antibiothérapie > 4 jours
(3) Certaine :
- preuve anatomopathologique ou microbiologique
- lésion anatomique

92
Q

Les critères majeurs du diagnostic de l’endiocardite infectieuse

A

(1) hémocultures positives
- au moins 2 hémocultures positive à MO typique (S. viridans, bovis, HACCEK, S. aureus, communautaires ou entérocoque) en absence de foyer infectieux primitif
- prélevé à plus de 12h d’intervalle ou alors 3 hémocultre avec 1h en la 1 et la 3
(2) démonstration de l’atteinte endocardique
- écho caractéristique : masse oscillante sur l’appareil valvulaire, abcès, désinsertion prothétique récente
- nouveau souffle de régurgitation valvulaire

93
Q

Les critères mineurs du diagnostic de l’endiocardite infectieuse

A

(1) prédisposition : cardiopathie à risque, toxicomanie
(2) T>38°
(3) phénomène vasculaire : embole septique artériel, embolie pulmonaire, anévrisme mycotique, hémorragie intracrânienne, hémorragies conjonctivales
(4) phénomène immunologique : glomérulonéphrite, faux panaris d’osler, tache de Roth, facteur rhumatoïde
(5) démonstration sérologique d’une infection
(6) écho compatible mais sans atteindre le critère majeur

94
Q

Les foyer d’ausculatation cardiaque

A

Valve aortique : 2 EICD
Valve pulmonaire : 2 EICG
Valve mitrale : 4 EICG
Valve tricuspide : processus xiphoïde

95
Q

Transport de l’oxygène dans le sang artériel

A

(1) Oxygène dissous = coefficient de solubilité * Pa(O2) = 0.003 mL/mmHg/dL * 100 mmHg = 0,3 mL d’O2/dL de sang
(2) oxygène lié à l’Hb = Pouvoir oxyphorique de l’Hb * taux d’Hb = 1.39 mL/g * 15 g/dL = 20 mLd’O2/dL de sang

96
Q

Les sources d’énergie du cardiomyocyte au repos et à l’effort

A

(1) au repos :
- 75% lipide
- 20% glucose
- 5% lactate
(2) A l’effort :
- 50% lactate
- 30% acide gras
- 20% glucose

97
Q

Les site de consommation de l’ATP dans le cardiomyocyte

A

(1) Na/K ATPase : maintenir le potentiel de repos
(2) SER Ca ATPase : faire passer le Ca du cytosol vers le RE
(3) Myosine ATPase : mouvement permettant la contraction

98
Q

La consommation d’O2 du cardiomyocyte

A

Consommation au repos = 150 µL/min/g (MVO2)
en moyenne : 4
Consommation à l’effort = 600 µL/min/g (4)
en moyenne : 40 (
10)

99
Q

La vascularisation du coeur du point de vue physiologique

A

Coronaires = artères épicardique de conductance, non résistive (le sang n’y est pas ralenti) de 0.5 à 5 mm de diamètre

  • -> Artère perforante
    • -> Artériole pré-capillaire = résistive = fibre musculaire lisse permettant une modulation du débit
      • -> Capillaires (aucune vasomotricité)
        (1) Flux coronaire diastolique > Flux coronaire systolique. Or si Fc augmente, la diastole est plus courte. Donc si Fc augmente le coeur est moins bien vascularisé (alors qu’il en a davantage besoin)
        (2) Flux systolique de l’endocarde = 0 (les capillaire sont comprimé
        (3) Flux diastolique de l’endocarde > Flux diastolique de l’épicarde
100
Q

Adaptation de l’apport en O2 aux cardiomyocytes

A

MVO2 = Qcoronaire * extraction en O2

(1) Au repos, l’extraction en O2 est déjà maximale (15mL d’O2/dL de sang)
(2) A l’effort la MVO2 est multipliée par 4
(3) Le seul moyen d’y parvenir est de quadrupler le débit et donc de vasodilater les artérioles coronaire

101
Q

Définir la réserve coronaire et ses anomalie

A

= Rapport entre le débit coronaire après vasodilatation maximale et le débit coronaire basal (normalement = 4)
Si la réserve coronaire est basse, la réserve de MVO2 est basse. Cause :
- résistance coronaire minimale élevée soit en raison d’une sténose coronaire épicardique, soit en raison d’une vasodilatation maximale anormale (diabète, HTA)
- vasodilatation artériolaire importante au repos soit en raison d’un faible concentration sanguine en O2 soit en raison d’une MVO2 élevé au repos (car insuffisance aortique ou HTA et donc post charge élevée)

102
Q

L’augmentation du débit coronaire

A

(1) A l’effort, la vitesse des GR dans les vaisseaux augmente –> Contrainte de cisaillement des GR sur l’endothélium vasculaire = shear stress = activation de la eNOS
(2) L’adrénaline produite lors de l’effort se fixe sur les récepteur alpha-2 de l’endothélium et active la eNOS
(3) L’ADP produite lors du travail cardiaque se fixe sur l’endothélium et active la eNOS
(4) La eNOS transforme l’Arg en NO
(5) Le NO diffuse dans la cellule musculaire lisse et entraîne sa relaxation
(6) L’adrénaline produite lors de l’effort se fixe sur les récepteur Bêta-2 de la cellule musculaire lisse et entraine sa relaxation
(7) L’ADP produite lors du travail cardiaque se fixe sur la cellule musculaire lisse et entraine sa relaxation

103
Q

La classification des dyspnée en cardiologie

A

Classification fonctionnelle de la NY Heart association :
I : malade cardiaque n’entraînant aucune limitation d’activité physique, aucune fatigue anormale, aucune palpitation, aucune douleur angineuse
II : malade cardiaque limitant modérément l’activité physique : pas de symptôme au repos, pas d’altération de la vie quotidienne
III : malade cardiaque limitant sévèrement leurs activités: confortable au repos, des activités physiques moins intenses que les activités ordinaires entraînent fatigue, palpitation, douleurs angineuse
IV : la moindre activité physique s’accompagne de symptômes pouvant être présents même au repos

104
Q

Les facteurs de risque de la maladie thrombo-embolique veineuse

A
FdR persistents avec OR>6 :
   - cancer avec chimio
FdR transitoires avec OR>6 :
   - chirurgie < 3 mois
   - traumatisme 
   - hospitalisation 
FdR persistent avec OR entre 2 et 6 :
   - Antécédent de MTEV
   - insuffisance cardiaque congestive 
FdR transitoire avec OR entre 2 et 6 :
   - COP
   - traitement hormonal substitutif 
   - grossesse ou post-partum 
FdR persistent avec OR<2 :
   - Varices 
   - obésité
FdR transitoire avec OR<2 :
   - Voyage prolongé
105
Q

Les différents tableau clinique de l’embolie pulmonaire

A

(1) Embolie pulmonaire infraclinique : découverte fortuite
(2) infarctus pulmonaire : douleur thoracique d’allulure pleurale avec expectorations hémoptoïque et fièvre modérée
(3) dyspnée isolée d’apparition brutale (détresse respiratoire à poumon normal)

106
Q

Les signes évocateurs d’une embolie pulmonaire

A
  • tachypnée > 20
  • râle bronchique
  • tachycardie
  • éclat du B2 traduisant l’insuffisance droite
  • signes de thrombose veineuse profonde
  • (état de choc)
  • température modérée
107
Q

Les examens complémentaire d’embolie pulmonaire

A

(1) ECG :
- tachycardie > 100
- S1Q3 (Grande S en DI et onde Q en DIII)
- bloc de branche droit (ou gauche)
- RSR’ en V1
(2) Radio de thorax (normal de 25%)
- atéléctasie en bande
- pleurésie isolée
- ascension homolatérale d’une coupole diaphragmatique
- infarctus pulmonaire
- gros hile, opacités parenchymateuses, hyperclareté systématisée
(3) dosage de D-dimère
(4) Gaz de sang artériel :
- hypoxémie
- hypocapnie
- mesure de la saturation = reflet de l’hémostase

108
Q

Le score de Genève simplifié

A
  • age > 65
  • antécédent de throbose veineuse ou d’embolie pulmonaire
  • chirurgie sous anesthésie générale ou fracture < 1 mois
  • cancer actif ou en rémission < 1 an
  • douleur unilatérale d’un membre inférieur
  • hémoptysie
  • fc > 75 + fc > 95
  • douleur à la palpation du trajet veineux et oedème unilatéral d’un membre inférieur
109
Q

Les 3 critère de probabilité d’embolie pulmonaire

A

(1) présence de FdR de MTEV
(2) tableau clinique et paraclinique évocateur
(3) absence de diagnostic alternatif

110
Q

Le socre PESI

A

= risque de décès des suite d’une embolie pulmonaire

  • age > 80 ans
  • spO2 < 90%
  • PAS < 100
  • fc > 110
  • cancer sous-jacent
  • insuffisance cardiaque chronique
111
Q

Confirmer ou éliminer un embolie pulmonaire

A

(1) angioscanner thoracique
(2) échographie Doppler veineux des membres inférieurs
(3) scintigraphie pulmonaire
(4) échographie Doppler cardiaque
(5) marqueur de gravité

112
Q

L’angioscanner thoracique

A

Sp > 90% et 80 < Se < 90
- felling defect = défaut d’opacification d’une artère pulmonaire
- arrêt cupuliforme
- augmentation du diamètre des vaisseaux
+ atélectasie en bande
+ pleurésie
+ opacité à base pleural

113
Q

L’échographie doppler veineux des membres inférieurs dans l’embolie pulmonaire

A

Sp = 98% et Se < 50 % –> n’élimine pas l’embolie pulmonaire si négatif

  • augmentation du diamètre veineux
  • perte de compressibilité
  • echo endoluminal
  • absence de flux veineux
114
Q

La scintigraphie pulmonaire dans l’embolie pulmonaire

A

Normale dans 15%

  • amputation de la perfusion de plus de 2 segment
  • ET absence de concordance avec les clichés de ventilation
115
Q

L’échographie doppler cardiaque dans l’embolie pulmonaire

A
  • visualisation du thrombus
  • dilatation du coeur droit
  • hypotension artérielle pulmonaire
  • bonne Se et excellente Sp
116
Q

L’angor fonctionnel

A
  • fréquence cardiaque élevé
  • anémie
  • hypovolémie
  • hypoxémie
  • choc septique
  • correction trop rapide d’une hypothyroïdie
117
Q

Examen paraclinique approfondi de l’angor

A
  • épreuve d’effort
  • scintigraphie au thallium
  • échographie de stress pendant la cours ou avec dobutrex
  • coronographie +++
118
Q

Mécanismes des anti-agrégants

A

(1) blocage des récepteur à ADP (clopidogrel)
(2) empêcher la formation de TXA2 via une inhibition de la COX1 (aspirine)
(3) antagoniste GPIIbIIIa*

119
Q

Mécanisme de l’aspirine

A

Inhibition irréversible de la COX1 (et 2) pour des dose de 75 à 300 mg –> pas d’effet anti-inflammatoire, antipyrétique, antalgique

120
Q

Mécanisme du flurbiprophène

A

= inhibition réversible de la COX1 (et 2)
Action rapide
Élimination urinaire

121
Q

Indications d’inhibiteurs de COX1

A

(1) Prévention secondaire de l’IDM et de l’infarctus cérébral
(2) phase aiguë de l’IDM et de l’infarctus cérébral
(3) prévention de l’occlusion des greffons veineux des pontage aorto-coronaire
(Pas en prévention primaire)

122
Q

Effets indésirables des inhibiteurs de COX1

A

(1) Risque hémorragique
- majoré si AVK, héparine, AINS et autres anti-agrégants
- risque d’anémie ferriprive surtout si antécédent d’ulcère gastro-duodénaux
(2) Insuffisance rénale
(3) Risque digestif
(4) Asthme (allergie)
(5) Tératogène (aspirine possible)

123
Q

Les médicaments bloquant les récepteurs à adénosine

A

(1) Blocage irréversible des P2Y12 = dérivés des thiénopyridines (pro-médicament)
- ticlopidine
- clopidogrel
- prasugrel
(2) Blocage réversible des P2Y12 = Ticagrelor Brilique

124
Q

Indications des médicaments bloquant les récepteurs à adénosine

A

Prévention des événements athérothrombotique chez les patients souffrant de

(1) SCA
(2) Fibrillation atriale
(3) artériopathie oblitérante des membres inférieurs

125
Q

Les médicaments bloquant les récepteurs GPIIbIIIa : mécanisme, indication et effets indésirables

A

= bloquage de l’interaction fibrinogène-GPIIbIIIa

(1) abciximab :
- intervention coronaire percutanée
- angor instable refractaire au traitement conventionnel
- angioplastie programmée
(2) tirofiban :
- prévention de l’IDM dans le cadre de l’angor instable
- IDM sans Q
- angioplastie potentiellement programmée
(3) Eptifibatide

Effets indésirables :

- saignement 
- thrombopénies 
- réaction allergique avec le tirofiban
126
Q

Surveillance des anti-agrégants plaquettaires

A
  • temps de saignement
  • test fonctionnel plaquettaire
    Si hémorragie, transfusion plaquettaire + desmopressine
127
Q

Les marqueurs historiques de l’IDM

A

= peu spécifique et/ou mal adapté

(1) ASAT
(2) LDH
(3) CK et isoformes :
- augmente entre 4 et 8h
- max à 18/36h
- revient à 72h
- peu spécifique mais peut servir pour le suivi, adapté en biologie embarquée
(4) myoglobine :
- bas poids moléculaire = diffusion extracellulaire rapide
- augmente entre 1 et 4h
- max à 8h

128
Q

Caractéristiques cinétiques des troponines

A

(1) augmentation rapide en 6h mais détectable précocement grâce à
- TnIus
- TnThs
(2) maximum en 12/24h
(3) retour à la normale en 5/9 jours –> diagnostic rétrospectif)

129
Q

Interprétation du dosage de la troponine

A

(1) TnIus < 0.05 ng/L à T+6h
(2) TnThs
- < 14 ng/L = exclusion
- > 50 ng/L = IDM très probable
- entre les 2, redoser à t+3
- pas d’augmentation = atteinte chronique
- augmentation de 100% = IDM
- augmentation > 30% = SCA probable

130
Q

Intérêt du dosage de la troponine

A

(1) souffrance cardiaque
(2) Angor instable
(3) diagnostic de IDM
(4) suivi des reperfusion coronarienne
(5) dépister les récidives

131
Q

Algorithme d’interprétation du dosage des troponine

A
  • susST persistant –> SCA ST+ = IDM
  • pas de susST
    • troponine à t0 > 0 = haut risque de SCA ST-
    • troponine à t0 <0
      • troponine à t3 ou t6 > 0 = haut risque de SCA ST-
      • troponines à t3 ou t6 < 0 = surveillance
132
Q

Rôle physiologique des peptides natriurétiques

A

(1) ANP (atrial) = peptide de 28 AA (T = 1 min)
(2) BNP (brain) = peptide de 32 AA sécrété par les myocyte (T = 20 min)en réponse à un étirement des cardiomyocyte en vue
- de diminuer l’appétence pour le sel
- d’inhiber le SRAA
- d’augmenter la filtration glomérulaire
- d’augmenter la perméabilité vasculaire
(3) CNP (cerveau et endothélium vasculaire) = peptide de 22 AA

133
Q

Variation physiologique de [BNP]

A

(1) liée au patient :
- augmente avec l’âge
- explose chez le nouveau né
- F > H (œstrogène stimule)
- augmente avec l’activité physique
(2) liée au prélèvement
- tube en verre ou plastique
- sang total ou plasma
- dosage rapide ou congeler à -20°
- (pas de variation selon la position)

134
Q

Les propriétés des antagonistes du calcium

A

Empêche le transfert membranaire de calcium dans les cellules musculaire cardiaque et vasculaire via à la canal L

(1) Phénylalkylamines (verapamil) et benzothiazépines (diltiazem) = effet cardiaque : effet ionotrope et chronotrope négatif
(2) Dihydropyridine (-dipine) = effet vasculaire : vasodilatateur au niveau de la circulation générale et coronaire

135
Q

Indications des antagonistes du calcium

A

(1) HTA
(2) Angor spastique, d’effort stable, instable
(3) Infarctus du myocarde

136
Q

Effets indésirables des antagonistes du calcium

A

(1) vasodilatation excessive et donc hypotension, bouffées vasomotrices, céhalées
(2) insuffisance cardiaque
(3) trouble de conduction intracardiaque
(4) hyperplasie gingivale
(5) pour les “cradiaques” : bradycardie
(6) pour les “vasculaires” : tachycardie reflexe

137
Q

Les donneurs de NO

A

nitroprussiate de sodium = médicament utilisé en cas de crise hypertensive en vue d’activer la guanylate cyclase des fibres musculaires lisses (artérielles et veineuses) et donc la vasodilatation
Effets indésirables :
- hypotension
- acidose métabolique (par défaut de dégradation)
- méthémoglobinémie
- hypothyroïdie

138
Q

Le Minoxilid

A

= Médicament ouvrant les canaux potassique des fibres musculaires lisses et permettant donc une puissante vasodilatation
Indications : HTA résistante à une polythérapie
Effets indésirables :
- activation du tonus sympathique et du SRAA
- rétention hydrosodée
- hirsutisme +
- épanchement péricardique

139
Q

Bon usage des anti-hypertenseurs

A

(1) efficacité jugé au moins 1 mois après la mise en place du traitement
(2) vérifier l’équilibre tensionnel
(3) évaluer l’observance et la tolérance (hypotension orthostatique, trouble ionique,troubles rénaux)
(4) controler les facteurs de risque
(5) évaluer l’atteinte des organes cibles
(6) consulatation tous les 6 mois et mesure régulière de la pression artérielle

140
Q

Les classes d’anti-arythmiques

A

(1) Classes I = bloqueurs des canaux sodiques voltage dépendant : quinidine, disopyramide, lidocaïne, flécaïne
(2) Classes II = bêta bloquant : suppréssion du tonus adrénergique
(3) Classe III = bloqueurs des canaux potassique = allongement homogène du potentiel d’action et de la période réfractaire : amiodarone, sotalol
(4) Classe IV = antagoniste de Ca = dépression du courant calcique : verapamil, diltiazem

141
Q

Les anti-arythmiques de classes I : mécanismes et indications

A

= ralentissement de la conduction intracardiaque en déprimant la phase 0 : augmente la période réfractaire, le potentiel d’action et le seuil d’excitabilité
AAIa = dissociation intermédiaire : quinidine, disopyramide
- diminue l’entrée de Na
- diminue la sortie de K+ = prolonge la repolarisation
- indiqué dans certain trouble du rythme ventriculaire et supraventriculaire
AAIb = dissociation rabide : lidocaine
- diminue l’entrée de Na
- pas de conséquence sur le QRS et la conduction
- pas d’augmentation de la période réfractaire
- indiqué en IV si urgence, dans le traitement et prévention des tachycardie et fibrillation ventriculaire
AAIc = dissociation lente : flécaïne, proprafénone
- diminution de l’entrée de Na
- diminution de l’excitabilité

142
Q

Les effets indésirables anti-arythmiques de classe I

A

(1) BAV car trouble de la conduction
(2) Effet inotrope < 0 car diminution du calcium intracellulaire (échangé avec le sodium)
(3) Effet pararythmique
(4) pour la lidocaïne, toxicité neurologique (céphalée, troubles de la vision, acouphène)
(5) pour dysopyramide, effet anticholinergique

143
Q

Les contres-indications des anti-arythmiques de classe I

A

(1) insuffisance cardiaque (même compensée)
(2) insuffisance coronarienne
(3) BAV ou BB de haut grade non appareillé

144
Q

Mécanisme des anti-arythmique de classe II

A

= inhibition des stimulation Bêta-adrénergique qui normalement augmente le calcium intracellulaire

(1) augmentation de l’automatisme sinusal
(2) augmentation de l’automaticité normale des cellules de Purkinje
(3) augmentation de l’automaticité anormale
(4) augmentation des la vitesse de conduction atrioventriculaire
(5) diminution du seuil d’excitabilité
(6) diminution de la durée du potentiel d’action
(7) diminution de la période réfractaire

145
Q

Effets indésirables des anti-arythmique de classe II

A

(1) aggravation de l’insuffisance cardiaque
(2) asthme et BPCO
(3) bradycardie
(4) BAV
(5) hypoglycémie
(6) aggravation d’artérite ou de Raynaud
(7) insomnie, cauchemars, impuissance

146
Q

Mécanisme d’action des anti-arythmiques de classe III

A

= amiodarone et sotalol = blocage des canaux potassique et donc prolongation du potentiel d’action et de la période réfractaire = allongement du QT
longue demi-vie

147
Q

Effets indésirables des anti-arythmiques de classe III

A

(1) risque d’allongement du QT –> torsade de pointe si hypokaliémie = pro-arythmique
(2) dysthyroïdie
(3) fibrose pulmonaire
(4) neuropathie périphérique
(5) photosensibilité et pigmentation cutanée bleutée
(6) dépôt cornéen réversible

148
Q

Contre-indication des anti-arythmiques de classe III

A

(1) insuffisance cardiaque non controlée (sauf amiodarone)
(2) bradycardie sévère non appareillée
(3) antécédents de torsade de pointe
(4) QT long congénital ou acquis

149
Q

Les anti-arythmiques de classe IV : mécanismes et effets indésirables

A

= verapamil, diltiazem
Mécanisme : antagoniste du calcium empêchant le courant calcique initiateur de la dépolarisation des cellules automatiques sur le NSA et NAV
+ tropisme vasculaire : diminution de la pression artérielle et donc activation du sympathique
Effets indésirables : vasodilatation excessive
- oedème des membres inférieurs
- hypotension artérielle

150
Q

Mécanisme d’action des digitaliques

A

Inhibition de la pompe Na/K ATPase induisant une accumulation de sodium en intracellulaire. En réponse : NCX inverse son fonctionnement et induit une augmentation du calcium en intracellulaire –> effet inotrope positif

151
Q

Indication des digitaliques

A

Insuffisance cardiaque aiguë ou chronique en dernier recours

152
Q

Les effets indésirables des digitaliques

A

(1) thrombopénie
(2) gynécomastie
(3) intoxication digitalique car index thérapeutique étroit
(4) nausée, vomissement, diarrhée, douleur abdominale, hypersialorrhée
(5) dyschromatopsie (vert/jaune), macropsie, scotomes
(6) céphalée, confusion, vertige
(7) bradycardie, BSA, BAV, troubles du rythme

153
Q

Chez qui faire un bilan lipidique

A

(1) Le sujet avec antécédents de maladie cradiovasculaire
(2) Chez tout sujet avec facteurs majeurs de risque cardiovasculaire
(3) chez l’homme > 40 ou la femme > 50 en bonne santé
(4) chez tout sujet avec
- antécédents familiaux de dyslipidémie ou de maladie cardiovasculaire précoce
- des dépôts extravasculaires de cholestérol (xanthomes tendineux, xanthélasma, arc cornéen)
(5) avant la préscription de contraceptifs oraux ou de traitements rétinoïdes pour dermatose

154
Q

Le xanthome tendineux

A

= épaississements indurés, indolores à la palpation, en regard d’une peau saine au niveau des articulations, solidaires des mouvements tendineux

  • fréquent au tendon d’achille, aux articulations métacarpophalangiennes, interphalangienne, cubitale et au tendon rotulien
  • favorise les tendinites à répétition parfois déclanchées par le sport
155
Q

Les conditions de prélèvement du bilan lipidique

A

(1) en dehors d’un épisode infectieux ou inflammatoire aigu
(2) après 12h de jeune
(3) analyse sur sérum (tube sec)
(4) répété 1 à 3 fois à 1 mois d’intervalle

156
Q

Valeurs repère du bilan lipidique

A

(1) Cholestérol
- CT < 2 g/L soit 5.2 mM
- HDL > 0.4 chez l’homme, 0.5 chez la femme et 0.6 g/L chez l’enfant
- Friedewald : LDL = CT - HDL - TG/5 si TG < 3.4 g/L
- LDL < 1.6 g/L soit 4.13 mM (enfant 1.3 g/L)
- CT/HDL<4.5 et CT - HDL < 1.6 g/L
(2) TG < 1.5 g/L soit 1.7 mM

157
Q

Dosage complémentaire du bilan lipidique

A

(1) ApoA1 (HDL) = alpha-lipoprotéine

2) ApoB = Bêta-lipoprotéine (LDL) et préBêta-lipoprotéine (VLDL

158
Q

Corrélation entre risque cardiovasculaire et bilan lipidique

A

LDL augmente de 0.3 g/L = augmentation du risque cardiovasculaire de 30%

159
Q

Les hypercholestérolémies pures

A

= type IIa (35%)

  • augmentation des LDL
  • sérum limpide
  • risque cardiovasculaire augmenté
160
Q

Les hypertriglycéridémies

A

(1) Hypertriglycéridémie de type I (<0.1%)
- sérum lactescent
- augmentation des chylomicrons
- TG>10g/L
- TG/CT>2.5
- risque pancréatite !
(2) Hypertriglycéridémie de type IV (20%)
- sérum opalescent
- augmentation des VLDL
- TG>5g/L
- TG/CT>2.5
- évolution vers type V
(3) Hypertriglycéridémie de type V (5%)
- sérum lactescent
- augmentation des VLDL et des chylomicrons
- TG>10g/L
- TG/CT>2.5
- Risque de pancréatite

161
Q

Les hyperlipidémies mixtes

A

(1) Hyperlipidémies mixtes de type IIb (39%)
- sérum limpide ou opalescent
- augmentation des LDL et des VLDL
- TG/CT< 2.5
- risque cardiovasculaire
(2) Hyperlipidémies mixtes de type III (1%)
- sérum opalescent
- augmentation des IDL
- CT/TG = 1
- risque cardiovasculaire

162
Q

Etape de la fibrinoformation

A

(1) Transformation du fibrinogène en monomère de fibrine : clivage des fibrinopeptide A et B par la thrombine
(2) Polymérisation : fibrine instable
(3) Stabilisation par le FXIIIa

163
Q

Interprétation des test de coagulation

A

(1) TCA allongé seul = problème de FVIII, IX, XI (ou XII)
(2) TQ allongé seul = problème de FVII
(3) TQ et TCA allongé = problème de FII, V, X ou fibrinogène

164
Q

La surveillance biologique sous HNF

A

Monitoring anticoagulation OBLIGATOIRE

(1) mesure du TCA en 1ère intention 2Témoin < TCA < 3Témoin
(2) Si TCA ininterprétable (en raison d’anticoagulant circulant interférant avec le TCA) : activité anti-FXa = “héparinémie” : 0.3 < héparinémie < 0.7 UI/mL

165
Q

Raison de la variabilité de réponse à l’HNF

A

(1) liaison à l’anti-thrombine non spécifique

(2) demi-vie apparente variable selon la dose

166
Q

La surveillance biologique sous HBPM

A

A dose curative : pas de suivi (sauf si grossesse, poids extrèmes, enfant, patient hémorragique : 0.3 < héparinémie <0.7 UI/mL)

167
Q

La surveillance biologique sous Fondaparinux

A

Suivi systématique non recommandé

Si besoin : héparinémie

168
Q

Les type de TIH

A

(1) Type I = non immuno-allergique = bénin
- Plaquette > 100 G/L ou chute de 10%
- Apparition dans les 5 jours
- Transitoire : régresse spontanément même avec maintien du traitement
- asymptomatique
(2) Type II = immuno-allergique = risque létal
- Plaaquette < 100 G/L ou chute de 40%
- Apparition rétardée entre 5 et 21 jours
- persistante voire aggravation
- thrombose artérielle et veineuse

169
Q

Physiopathologie de la TIH-II

A

(1) apparition d’anticorps contre des néoAg formés du PF4 compléxé à l’héparine
(2) Formation à la surface des plaquettes du complexe
(3) activation des plaquettes et libération de micro-particules pro-coagulante
(4) Thrombus artériel et veineux

170
Q

Suspecter une TIH et en confirmer le diagnostic

A

Signes évocateur
(1) thrombopénie
(2) timing (5/21 jours)
(3) thrombose artérielle, veineuse, nécrose cutanée
(4) pas d’autre cause de thrombopénie
Confirmation
(1) présence d’Ac anti-PF4 en ELISA
(2) test d’agrégation en présence d’héparine mettant en évidence la présence d’Ac activant les plaquettes
(3) Re-augmentation de la numération plaquettaire après arrêt du traitement

171
Q

La prévention d’une TIH-II

A

(1) avec traitement HNF : surveillance systématique !
- avant traitemet ou 24h après max
- 2 fois par semaine pendant 21 j
- 1 fois par semaine jusque arrêt
(2) avec traitement HBPM
- contexte chirurgical/traumatique : systématique, comme HNF
- contexte médical : non systématique
- avant traitement ou 24h après max
- si manifestation clinique évocatrice de TIH (thrombose artérielle et veineuse, nécrose cutanée)

172
Q

Mode d’action et structure des héparines

A

Mécanisme : Anticoagulants indirects potentialisant l’action de l’anti-thrombine 3, c’est à dire l’inactivation du Xa (et du IIa)
Structure : polysaccharide contenant une séquence penta-saccharidique active
- HNF : longue chaine sucrée = activité anti-Xa, anti-IIa (+IX et VII)
- HBPM : petite chaine sucrée = activité anti-Xa

173
Q

Caractéristiques pharmacologiques des héparines

A

(1) HNF
- effet anti-Xa et IIa
- biodisponibilité médiocre en sous cutanée
- captation cellulaire = pas d’accumulation
- contre-indiqué si hémorragie active ou allergie
- attention si anesthésie péridurale ou HTA sévère
(2) HBPM
- effet anti-Xa essentiellement
- biodisponibilité = 100%
- élimination rénale après métabolisme hépatique
- contre-indiqué si hémorragie active, allergie ou insuffisance rénale sévère
- attention si anesthésie péridurale, HTA sévère, sujet agé, insuffisance rénale ou hépatique

174
Q

Indications des héparines

A

(1) HNF :
- MTEV (curatif > préventif)
- SCA
- embolie artérielle extracérébrale
- coagulopathie
(2) HBPM :
- METV (préventif > curatif)
- SCA sans st+
- dialyse rénal (prévention de la coagulation du circuit extracorporel)

175
Q

Effets indésirables des héparines

A

(1) risque hémorragique
(2) TIH
(3) éruption cutanée voire nécose locale sous HBPM
(4) atteinte hépatique = élévation des transaminase + hyperkaliémie
(5) ostéoporose si HNF prolongée
(6) alopécie
(7) rare hypersensibilité

176
Q

Antidote des héparines

A

Sulfates de protamine (neutralise l’activité anti-IIa)

177
Q

Interactions médicamenteuses des héparines

A

(1) AINS et aspirine
(2) clopidogrel et ticlopidine
(3) AVK
(4) corticoïde
(5) dextran
(6) thrombolytique
(7) IRS

178
Q

Les différents AVK et leur mécanisme d’action

A

(1) Dérivés coumaniques : Warfarine - coumadine, acénocoumarol - sintron
(2) dérivés de l’indane dione : fluindione (previscan)
Mécanisme : inhibition compétitive de l’enzyme réductase activant la vitamine K = mécanisme indirect empêchant l’activation post-traductionnelle de FII, VII, IX et X mais aussi de PC et PS

179
Q

Indications des AVK

A

(1) prévention et traitement des thromboses veineuses profondes et d’embolie pulmonaire
(2) cardiopathie emboligène (prothèse, fibrillatipon atriale, valvulopathie)
(3) prévention des complications thromboemboliques des infarctus du myocarde

180
Q

Pharmacocinétique et pharmacodynamie des AVK

A
  • résorption digestive complète par voie orale
  • fixation à l’albumine à 97%
  • faible volume de distribution
  • passage transplacentaire = pas pendant la grossesse
  • élimination urinaire !
  • métabolisme hépatique
  • effet progressif
181
Q

Effets indésirables des AVK

A

(1) risque hémorragique
(2) manifestations immuno-allergiques
- angioedèmes, prurit
- thrombopénie, neutropénie
- insuffisance rénale par néphrite interstitielle ou vasculaire
- atteinte hépatique (cholestase)
(3) arthralgies

182
Q

La surveillance des AVK

A

INR entre 2 et 3 (voire 3 et 4.5 pour les prothèses valvulaires)
contrôle tous les 2/3 jours jusque stabilisation, mensuel pendant tout le traitement + à chaque modification

183
Q

Le surdosage des AVK

A
En fonction de l'INR et des symptômes :
   - supprimer une prise ou arrêt 
   - réduire la dose
   - réévaluer la prescription 
   - surveiller à la reprise 
Antidote = PPSB + vitamine K1 per os
184
Q

Les différents inhibiteurs sélectifs du Xa

A

(1) anti-Xa injectable = fondaparinux (indirect)

2) anti-Xa per os = rivaroxaban et apixaban (direct

185
Q

Le fondaparinux

A

= pentasaccharide de synthèse semblable aux HBPM = potentialise l’activité anti-Xa de l’anti-thrombine 3
Indications :
- prévention de thrombo-embolie en chirurgie orthopédique majeure des membres inférieurs
- thrombose veineuse et embolie pulmonaire
Pharmacocinétique :
- injectable sous cutanée
- équilibre en 3/4 jours
- demi-vie longue –> préférer les Héparines
- élimination urinaire sous forme inchangée

186
Q

Les anti-Xa directs et leur caractéristique pharmacocinétique

A

(1) Rivaroxaban
- 1 prise par jour
- biodisponibilité = 100% per os
- T = 7/11 h
- métabolisépar le 3A4 et substrat de la Pgp
- élimination urinaire !
(2) apixaban
- 2 prises par jour
- T = 12 h
- métabolisépar le 3A4 et substrat de la Pgp
- élimination biliaire

187
Q

Indication des anti-Xa directs

A

(= rivaroxaban, apixaban)

(1) prévention thrombo-embolique en chirurgie orthopédique majeure des membres inférieurs
(2) prévention et traitement des thrombose veineuse et embolie pulmonaire
(3) prévention des risques thrombo-emboliques dans le cas de la fibrillation atriale

188
Q

Effets indésirables et précautions

des anti-Xa directs

A

(1) risque hémorragique
(2) risque inefficacité
(3) pas de surveillance biologique
(4) adaptation de posologie chez la personne agée et chez l’insuffisant rénal

189
Q

Les différents anti-IIa

A
  • dabigatran
  • argatroban
  • hirudines : desirudines, bivalirudine
190
Q

Le dabigatran (et argatroban) : pharmacocinétique, indications et effets indésirables

A

= inhibiteur direct, compétitif et réversible du IIa
Pharmacocinétique :
- promédicament
- voie orale (injectable)
- élimination rénale majoritaire (hépatique)
- T = 12/14 h (1h)
Indications :
- prévention thrombo-embolique en chirurgie orthopédique majeure des membres inférieurs
- prévention et traitement des thrombose veineuse et embolie pulmonaire
- prévention des risques thrombo-emboliques dans le cas de la fibrillation atriale
- (TIH)
Effets indésirables
- hémorragie
- inefficacité
- hépatique ?

191
Q

Les hirudines : mode d’action, cinétique, indications et effets indésirables

A

Mécanisme : inhibiteur spécifique de la thrombine par masquage du site actif
Cinétique : métabolisme et excrétion urinaire (dont 385% sous forme inchangée)
Indications :
- desirudine : prévention des MTEV après chirurgie orthopédique
- bavilirudine : intervention coronaire per cutanée
Effets indésirables :
- hémorragies
- anémie
- Ac anti-hirudine
- réaction allergique
Pas d’antidote

192
Q

Médicaments des hypercholestérolémie

A

(1) Statine
(2) Ezétimibe
(3) Cholestyramine

193
Q

Médicaments de l’hypertriglycéridémie

A

(1) Fibrate

(2) omega 3

194
Q

Les statines : mécansime d’action, effets indésirables, interactions, contre-indication, surveillance

A

Mécanisme : inhibition de l’HMGcoA-réducatase et donc de la synthèse de cholestérol (en réponse, externalisation des récepteurs hépatiques = basse des TG et augmentation des HDL)
Effets indésirables : rhabdomyolyse et donc insuffisance rénale (majorée si interaction médicamenteuse) + risque hépatique pouvant aller jusque l’hépatite et la pancréatite
Interactions :
- avec les fibrates et les inhibiteurs du 3A4, majoration du risque de rhabdomyolyse
- AVK : risque d’hémorragie par déplacement de la liaison aux protéines plasmatique
Contre indications : insuffisance hépatique et myopathie
Surveillance :
- bilan lipidique tous les 2 mois puis 1 à 2 fois par an
- ASAT/ALAT : avant, à 1 mois puis tous les 3 mois
- CPK : avant si risque et si symptome musculaire

195
Q

L’ezétimibe : mécansime d’action, effets indésirables, interactions

A

Mécanisme : inhibiteur sélectif de l’absorption du cholestérol alimentaire, biliaire + phytostérol au niveau intestinal (NPC1L1), PAS D’ACTION SYSTEMIQUE
Interaction :
- fibrate = lithiase biliaire
- cholestyramide = même action = risque d’annulation
- cyclosporine = augmente AUC
Effets indésirables :
- troubles digestifs
- myalgie
- augmentation d’ASAT/ALAT surtout avec statine

196
Q

La cholestyramine : mécansime d’action, effets indésirables, interactions

A

Mécanisme : résine chélatrice d’ion à forte affinité pour les acides biliaire, inhibiteur du cycle entero-hépatique = élimination fécale du cholestérol
Mécanisme compensateur :
- augmentation du nombre de LDL-R
- augmentation des VLDL
- augmentation de la production de cholestérol
Interaction : sequestration des AVK, contraceptif, digitalique et hormones thyroïdiennes
Effets indésirables :
- constipation
- malabsorption des vitamines liposolubles et autres médicaments
- hypoprothrombinémie
- acidose hyperchlorémique

197
Q

Les fibrates : mécansime d’action, effets indésirables, interactions, contre-indications

A
Mécanisme : agoniste PPARa ciblant les gènes du métabolisme des chylomicrons, VLDL, HDL = baisse efficace des TG + diminution du cholestérol et augmentation des HDL 
Interaction : 
   - AVK (acr 95% de liaison =) 
   - statine = rhabdomyolyse 
   - médicament hépatotoxique 
Effets indésirables : 
   - troubles gastro-indésirables
   - pancréatite
   - lithiase biliaire 
   - augmentation de ASAT/ALAT
   - toxicité musculaire 
Contre indications : 
   - insuffisance hépatique et rénale 
   - autre fibrate 
   - cholestyramine
198
Q

Signes physiques de l’insuffisance cardiaque

A

(1) Signes périphériques :
- rales sous crépitant bilatéraux prédominant aux bases pulmonaire (en fin d’inspiration)
- rarement rale sibilant
- parfois épanchement pleural (droit

199
Q

Le choc cardiogénique

A

= défaillance circulatoire auguë par diminution du débit cardiaque avec arrêt de perfusion des organes clefs

(1) syndrome confusionnel
(2) asthénie majeur associée à une angoisse
(3) trouble de la vigilance jusqu’au coma
(4) dyspnée avec polypnée superficielle
(5) TA<90|60, parfois maintenu au dépens du cerveau
(6) mains/pieds froids et bleus
(7) livides, marbrures (au genou, membre inférieur, abdomen)
(8) oligo-anurie car arrêt de la diurèse (reins hypoperfusées)

200
Q

Signes fonctionnels de l’insuffisance cardiaque droite chronique

A

(1) dyspnée par diminution du débit sanguin dans la circulation pulmonaire
(2) fatigue, asthénie
(3) hépatalgie = douleur à type de crampe dans l’hypocondre droit ou épigastre
(4) dyspepsie, angor digestif, diarrhée
(5) sensation de lourdeur (avec prise de poids)

201
Q

Signes physiques de l’insuffisance cardiaque droite chronique

A

(1) signes périphériques :
- turgescence jugulaire
- hépatomégalie
- reflux hépatojugulaire
- oedème des membre inférieur (rétro-malléolaire –> anasarque) absent si aigu
(2) signes cardiaques :
- tachycardie régulière
- bruits assourdis
- galop tricuspide
- souffle d’insuffisance tricuspide secondaire