Capacités décisionnelles, consentement et inaptitude Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’inaptitude légale?

A
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2
Q

Quels sont les deux champs où l’ergothérapeute peut être appelé à contribuer?

A
  • Prendre soin de sa personne
  • Administrer ses biens
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3
Q

Incapacité à prendre des décisions et à les mettre en œuvre pour remplir ses besoins essentiels comprend quoi?

A
  • Santé
  • Hygiène
  • Alimentation
  • Habillement
  • Sécurité personnelle
  • Milieu de vie: choix, salubrité, sécurité
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4
Q

Projet de Loi 18…

A

Dans le but de restreindre le moins possible/adapter à la personne

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5
Q

Qu’est-ce que l’inaptitude à administrer ses biens?

A
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6
Q

Quelles sont les mesures d’assistance et de protection

A
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7
Q

Situations d’urgences
- Mesures relatives aux biens
- Mesures relatives à la personne

A
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8
Q

Vrai ou faux: Une personne inapte à s’occuper d’elle-même et de ses affaires n’a pas nécessairement besoin d’un régime de protection

A

Vrai

Une personne inapte à s’occuper d’elle-même et de
ses affaires n’a pas nécessairement besoin d’un
régime de protection si des proches (famille ou
voisins) sont bien intentionnés et prennent soin
d’elle et si ses biens sont faciles à gérer.

D’autres moyens moins lourds de conséquences
pour les droits et libertés de la personne en perte
d’autonomie permettent la prise en charge de celle-
ci et de ses affaires.

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9
Q

Conséquence d’une déclaration
d’inaptitude

A
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10
Q

Conséquences de ne pas ouvrir de régime de protection en présence d’un besoin

A
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11
Q

Processus d’Évaluation de l’Aptitude (PÉA), Dominique Giroux, 2011

A

Interdisciplinaire

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12
Q

Lectures

A
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13
Q

Vrai ou faux:
Si on évalue le RAD à partir du CH et que le Md vous demande si la personne est apte à quitter, il est question d’inaptitude légale.

A

Faux.
Il est question de sécurité du RAD. Si l’évaluation démontre des risques, vous allez émettre des recommandations pour favoriser la sécurité. Si la
personne accepte, il peut quitter. IL s’agit donc d’une évaluation des habiletés fonctionnelles en vue de déterminer les risques du RAD.

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14
Q

Vrai ou faux:
Mais si certains risques ne peuvent pas être compensés à la lumière de votre évaluation et que vous jugez que le RAD n’est pas sécuritaire et qu’un séjour en réadaptation (ou une convalescence) est nécessaire mais que le client refuse, on ne peut rien faire.

A

Faux.
Il faut alors évaluer l’aptitude à consentir à un soin, soit celui de la réadaptation ou de l’hébergement. Si elle est apte à prendre la décision, on respecte celle-ci. Si elle est inapte, le consentement substitué s’applique. En présence d’un refus catégorique d’une personne inapte, une demande d’ordonnance d’hébergement est alors nécessaire.

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15
Q

Vrai ou faux:
Dans certaines situations, il n’est pas nécessaire de vérifier l’aptitude à consentir à un soin particulier parce l’on considère que la personne n’est pas capable de consentir aux soins en général.

A

FAUX.
L’aptitude à consentir ou refuser doit être vérifiée chaque fois qu’un soin est proposé.

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16
Q

Vrai ou faux:

Un professionnel peut donner un soin sans le consentement du représentant de la personne considérée inapte à consentir seulement en cas d’urgence s’il est impossible de rejoindre le représentant en temps utile, ou pour dispenser un soin d’hygiène.

A

VRAI.
L’établissement peut donner des soins sans consentement en cas d’urgence, s’il est impossible de joindre le tuteur, curateur ou mandataire en temps utile, le professionnel de la santé pourra procéder sans en avoir reçu l’autorisation. Ou encore s’il s’agit de soins d’hygiène à dispenser.

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16
Q

Extrait du code civil “consentir à un soin”

A
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17
Q

Histoire de cas

Monsieur Bureau est âgé de 78 ans. Il a été référé à l’équipe pour évaluer sa sécurité à domicile par son médecin de famille. Selon le médecin, monsieur
présente des atteintes cognitives légères à modérées. Monsieur est un ancien gardien de territoire pour la SEPAC l’été et ne travaillait pas l’hiver . Il était connu pour être solitaire et marginal.

L’infirmière et le médecin de l’équipe sont les premières à rendre visite à monsieur . Celui-ci refuse l’évaluation. Il dit qu’il s’organise, qu’il l’a toujours fait et qu’il n’a pas besoin de plus. Lors de leur visite, le médecin et l’infirmière ont constaté que l’appartement était très encombré et sale.
Monsieur portait des vêtements usés et sales et semblait négliger son hygiène corporelle. Plusieurs bouteilles de bière et de vin vides traînent dans la cuisine. Par contre, monsieur n’apparaît pas dénutri. Il n’a pas été possible
de vérifier la présence d’aliments dans le frigo (monsieur a refusé). Il dit avoir peu de sous, mais bien se nourrir quand même.

  • Comme équipe mandatée à évaluer la sécurité à
    domicile, avez-vous l’obligation de répondre à
    l’interrogation du médecin de famille et à évaluer
    monsieur ?
  • Pouvez-vous obliger monsieur à accepter l’évaluation ?
  • Pouvez-vous procéder à l’évaluation sans informer monsieur de votre mandat ?
  • Pouvez-vous rapporter au médecin l’information recueillie lors de votre visite ?
  • Quelles sont les options possibles dans cette situation?
A
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18
Q

L’inaptitude et la loi 28

A
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19
Q

Quelle activitée est exclusivement réservée aux ergothérapeutes?

A
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20
Q

Qu’est-ce que l’ergo peut faire en lien avec l’évaluation psychosociale?

A
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21
Q

Détermination juridique de l’inaptitude

A
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21
Q

Qu’est-ce que le travailleur social ne peut pas faire?

A

Évaluation des habiletés fonctionnelles (ex faire MES fonctionnelle pour faire évaluation SMAF)

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22
Q

Quoi faire avant de débuter l’évaluation?

A
  • Consulter le dossier médical (Diagnostic; Observations qui justifient l’évaluation de l’inaptitude (risques);Travailleur social au dossier)
  • Obtenir le consentement pour l’évaluation en ergothérapie dans le contexte de l’évaluation de l’inaptitude
  • Optimiser les conditions d’évaluation (compenser les
    déficits sensoriels/évaluer dans un contexte le plus près de la réalité possible…)
  • Faire preuve de prudence dans l’extrapolation des constats/documenter les faits

Motif de la demande d’évaluation:
* Pourquoi est- ce important maintenant? Est- ce nécessaire? Y a-t-il d’autres solutions?
* Quoi: Quelle est l’histoire du problème? Est-ce récent?
* Qui est la personne à évaluer? (ex: diagnostics)

Contexte de la demande d’évaluation
* Quand: Est- ce que les causes temporaires et réversibles des troubles cognitifs ont été évaluées et traitées? Est-ce qu’un élément contextuel influencera l’évaluation? Est-ce le bon moment pour évaluer?
* : Dans quel environnement physique a lieu l’évaluation? Est-ce le bon endroit pour évaluer?

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23
Q

Étape 1 : Causes liées à l’évaluation de l’inaptitude

Quoi documenter?

A
  • Condition médicale
  • Histoire de santé
  • Connaissance de son état de santé
  • Médication
  • Fonctionnement cognitif
  • Fonctionnement cognitif antérieur
  • Antécédents psychosociaux significatifs
  • Habitudes
24
Q

Étape 1 : Causes liées à l’évaluation de l’inaptitude

Quoi évaluer au plan de la condition médicale et de l’histoire de santé?

A
25
Q

Étape 1 : Causes liées à l’évaluation de l’inaptitude

Quoi évaluer au plan de la médication?

A
26
Q

Étape 1 : Causes liées à l’évaluation de l’inaptitude

Quoi évaluer au plan du fonctionnement cognitif?

A
27
Q

Étape 1 : Causes liées à l’évaluation de l’inaptitude

Quoi évaluer au plan du fonctionnement cognitif antérieur, des ATCD psychosociaux et des habitudes?

A
28
Q

Étape 2 : Évaluation fonctionnelle

Quoi évaluer?

A
29
Q

Étape 2 : Évaluation fonctionnelle

Variables à évaluer et exemples

A
30
Q

Quelques outils pour l’évaluation fonctionnelle

A
31
Q

Étape 2 : Évaluation fonctionnelle

Connaissance de son fonctionnement à prendre soin de sa personne:

A

– comment fait l’épicerie et les autres courses
– Comme elle prépare ses repas, entretien sa maison
– Quelle est sa routine quotidienne

32
Q

Étape 2 : Évaluation fonctionnelle

Connaissance de son fonctionnement à administrer ses biens:

A

– La personne connait-elle sa situation financière ? Peut-elle dire comment elle paie ses comptes ? Connaît-elle ses revenus ?
– Sait-elle si elle a une procuration, un mandat, un testament?
– Peut-elle dire comment elle procède pour s’alimenter, répondre à ses besoins de santé, se procurer ses médicaments ?
– Peut-elle identifier les personnes pouvant l’aider ou qui l’aident actuellement ?

33
Q

Étape 2 : Évaluation fonctionnelle

Perception de l’inaptitude et du besoin
d’assistance

A
34
Q

Étape 2 : Évaluation fonctionnelle

Capacité d’autoprotection

A
35
Q

Étape 3 : Évaluation systémique de la personne et de son environnement

Variables à évaluer et leur description

A
36
Q

Étape 4: Analyse de la situation et identification des risques

Évaluation des risques

A
37
Q

Étape 4: Analyse de la situation et identification des risques

Réflexion éthique décisionnelle

A
38
Q

Quels sont les deux concepts d’aptitude mentionnés dans le document?

A

L’aptitude légale, qui réfère à la capacité juridique d’une personne à exercer ses droits civils, et l’aptitude clinique, qui concerne la capacité décisionnelle d’une personne à accomplir des tâches spécifiques et à mettre en œuvre ses décisions.

39
Q

Quelle est la présomption légale concernant l’aptitude au Québec?

A

Toute personne majeure est présumée apte. L’inaptitude doit être démontrée avec des preuves cliniques ou juridiques.

40
Q

Quels textes de loi encadrent les droits fondamentaux liés à l’aptitude au Québec?

A

La Charte des droits et libertés de la personne et le Code civil du Québec.

41
Q

Quels textes de loi encadrent les droits fondamentaux liés à l’aptitude au Québec?

A

La Charte des droits et libertés de la personne et le Code civil du Québec.

42
Q

Quels droits fondamentaux sont reconnus par la Charte des droits et libertés de la personne?

A

Les droits incluent le respect de la vie privée et familiale, la liberté de pensée, d’expression, de religion, le droit à la dignité, à l’inviolabilité, et à la sûreté.

43
Q

Pourquoi est-il important de distinguer entre aptitude légale et aptitude clinique?

A

L’aptitude légale détermine si une personne peut exercer ses droits civils, tandis que l’aptitude clinique évalue si une personne peut prendre des décisions spécifiques dans un contexte médical ou quotidien. Cette distinction permet d’adopter les bonnes démarches d’évaluation.

44
Q

Quelle est la différence entre l’aptitude à consentir à un soin et l’aptitude à gérer ses biens?

A

L’aptitude à consentir à un soin est spécifique et doit être évaluée pour chaque soin, alors que l’aptitude à gérer ses biens est globale et englobe la gestion de tout le patrimoine et des décisions financières.

45
Q

Quels sont les trois critères pour qu’un consentement soit valide?

A
  1. Libre : Le consentement ne doit pas être influencé par une pression ou une contrainte extérieure.
  2. Éclairé : La personne doit recevoir toutes les informations nécessaires concernant son état de santé, les traitements proposés, les risques et les alternatives.
  3. Apte : La personne doit être capable de comprendre, apprécier et raisonner sur les informations pour exprimer un choix.
46
Q

Qu’est-ce qu’un consentement libre?

A

C’est un consentement donné sans aucune forme de menace, de pression, de promesse exagérée ou de manipulation de la part des soignants, de la famille ou d’autres intervenants.

47
Q

Quelles informations doivent être transmises pour qu’un consentement soit éclairé?

A

Les informations incluent :
* Le diagnostic et la nature du traitement proposé.
* Les risques probables et graves liés au traitement.
* Les conséquences potentielles d’un refus.
* Les alternatives disponibles et leurs avantages et risques.

48
Q

Quelles sont les quatre habiletés évaluées pour déterminer l’aptitude à consentir à un soin?

A
  1. Comprendre l’information : Capacité de saisir les informations sur le diagnostic, les traitements, les risques et les alternatives.
  2. Apprécier l’information : Reconnaître l’impact de la maladie et des décisions sur sa propre vie.
  3. Raisonner sur l’information : Peser les avantages et les inconvénients pour justifier un choix.
  4. Exprimer un choix : Communiquer de manière claire et cohérente une décision.
49
Q

Pourquoi l’évaluation de l’aptitude à consentir à un soin est-elle spécifique à chaque soin ?

A

Chaque soin a ses propres implications et risques, ce qui nécessite une évaluation adaptée pour garantir que la personne comprend pleinement ce qui est en jeu.

50
Q

Que se passe-t-il en cas d’urgence si une personne est inapte ?

A

Selon l’article 13 du Code civil, en cas d’urgence où la vie ou l’intégrité de la personne est menacée, le soin peut être prodigué sans consentement, à condition que le consentement ne puisse être obtenu à temps.

51
Q

Quelles sont les composantes de l’aptitude à prendre soin de sa personne ?

A

Comprendre son état de santé, assurer son hygiène, sa sécurité, son alimentation, reconnaître ses besoins et chercher de l’aide si nécessaire.

52
Q

Comment est définie l’aptitude à gérer ses biens ?

A

C’est la capacité de comprendre la valeur de son patrimoine, de prendre des décisions pour le préserver, de résoudre des problèmes financiers, et de demander de l’aide si besoin.

53
Q

Quels sont les cinq étapes du processus d’évaluation de l’aptitude (PÉA) ?

A
  1. Identification des causes sous-jacentes (pathologies, déficiences cognitives).
  2. Évaluation fonctionnelle (capacités décisionnelles et physiques).
  3. Évaluation systémique (contexte de vie et environnement).
  4. Analyse des risques (événements indésirables possibles).
  5. Réflexion éthique et prise de décision (respect des droits et autonomie).
54
Q

Quels sont les outils utilisés pour évaluer les fonctions cognitives ?

A

Tests de mémoire, évaluation des fonctions exécutives (planification, organisation), et analyse des capacités à résoudre des problèmes.

55
Q

Que signifie l’analyse des risques dans le PÉA ?

A

Identifier les risques liés à l’absence de protection juridique, évaluer leur probabilité et gravité, et déterminer si une mesure de protection est nécessaire.

56
Q

Pourquoi est-il important de respecter les capacités résiduelles d’une personne lors de la recommandation de mesures de protection ?

A

Pour minimiser l’impact sur les droits et libertés de la personne tout en assurant sa sécurité.

57
Q

En quoi consiste un mandat de protection ?

A

C’est un document rédigé par une personne apte pour désigner un mandataire qui prendra en charge sa personne et/ou ses biens en cas d’inaptitude. Il nécessite une homologation judiciaire.

58
Q

Quels sont les critères pour évaluer l’aptitude à rédiger un testament ?

A

Compréhension de la nature de l’acte, des conséquences, et des biens ou personnes impliqués dans la décision.

59
Q

Pourquoi l’aptitude à consentir au soin d’hébergement est-elle considérée comme complexe ?

A

L’hébergement est un soin qui touche à la vie quotidienne et à l’autonomie. Il nécessite d’évaluer la compréhension, l’appréciation et la cohérence des choix du patient dans un contexte souvent émotionnellement chargé.