BSP 200.15 ( Attaque ) Flashcards

1
Q

Définition backdraft :

A

Il s’agit de l’explosion, lors de l’apport d’air, des fumées et des gaz combustibles accumulés dans le volume, si celui-ci est clos.

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2
Q

Définition flash over ?

A

Il s’agit d’un embrasement généralisé et instantané des matériaux combustibles présents dans le volume, si celui-ci est partiellement ouvert.

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3
Q

Lecture du feu ?

A

CFFE

  • chaleur :

. intensité,
. augmentation brutale

  • fumée :

. couleur,
. densité,
. épaisseur du plafond de fumées

  • flamme :

. couleur,
. densité,
. hauteur

  • environnement :
. position des ouvrants, 
. bruits
. Structures 
. Planchers 
. Fluides
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4
Q

Quelles sont les 3 actions de l’eau sur le feu ?

A
  • refroidissement
  • production de vapeur
  • dispersion
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5
Q

La production de vapeur d’eau agit sur le foyer par :

A
  • inertage

- étouffement

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6
Q

Combien de litres de vapeurs produits 1 litre d’eau à 100c et 500c ?

A

100c -> 1700 litres

500c -> 4200 litres

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7
Q

Risques et inconvénients de l’utilisation de l’eau ?

A

( CGR DBR )

C - conductivité de l’électricité.

G - gel en cas de température négative.

R - risques de pollution plus particulièrement par les écoulements.

D - dégâts supplémentaires et surcharge des structures bâtimentaires.

B - brûlures par production excessive de vapeur d’eau.

R - réactions dangereuses sur certaines substances.

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8
Q

Définition de l’eau dopée ?

A

L’eau dopée est de l’eau à laquelle a été ajouté du produit mouillant dans différentes concentrations. L’adjonction de mouillant dans l’eau permet de diminuer la tension superficielle de cette dernière et de faciliter ainsi son épandage et son imprégnation dans la matière.

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9
Q

L’eau dopée agit par refroidissement et étouffement

Son actions est 2 à 3 fois plus efficace que l’eau seule avec pour conséquence ?

A
  • réduction du temps d’extinction.
  • réduction de consommation d’eau.
  • réduction du risque de pollution lié aux eaux d’écoulement.
  • retard de la ré-inflammation.
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10
Q

Les différentes concentrations pour l’eau dopée ?

A

0,2 % -> bois, végétation
0,3 % -> caoutchouc, pneus
O,4 % -> textile ou habitation
0,5 % -> véhicules, sièges, matières plastiques

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12
Q

Les taux de foisonnement ?

A
  • bas foisonnement : inférieur à 20
  • moyen foisonnement : de 20 à 200
  • haut foisonnement : supérieur à 200

Rapport du volume de mousse sur le volume de solution moussante.

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13
Q

Quelles sont les 2 taux de concentration utilisés par les moyens BSPP et pour quels types de feux ?

A
  • 3 % pour les feux d’hydrocarbures.

- 6 % pour les feux de solvants, alcools et produits polaires.

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14
Q

Comment agit la poudre sur le feu ?

A
  • étouffement

- inhibition

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15
Q

Comment agit le CO2 sur le feu ?

A
  • étouffement
  • soufflage
  • refroidissement
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17
Q

Que doit-on mélanger pour obtenir de la mousse ?

A

La mousse est un mélange hétérogène d’air, d’eau et d’émulseur.

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18
Q

Règles générales pour la manœuvre d’une lance ?

Lors de la manœuvre de sa lance le binôme d’attaque doit :

A

(PUEERCAA)

P - se placer au point d’attaque désigné par son chef d’agrès, en se protégeant du rayonnement et d’éventuels retours de flammes.

U - n’utiliser que l’eau strictement nécessaire â l’extinction en fermant la lance lors de sa progression.

E - employer le jet et le débit les plus adaptés au sinistre.

E - éviter une action prolongée sur les vitres et objets que l’eau peut dégrader.

R - se replier et rendre compte dès qu’il constate une baisse anormale d’arrivée de l’eau à la lance, puis si possible, y remédie.

C - chercher à enrayer les propagations, si possible du côté le plus menacé, puis manœuvrer sur le foyer principal et les foyers secondaires qui auraient pu prendre naissance à proximité.

A - s’avancer prudemment, en se tenant le plus près possible du sol, dès lors que le jet de sa lance n’atteint plus son objectif.

A - adapter l’attaque en fonction des risques particuliers rencontrés : électrique, chimique, bouteille de gaz.

19
Q

Au cours d’une phase d’attaque le porte lance doit pouvoir :

A

AAP

  • atteindre un foyer avec une portée efficace.
  • absorber la chaleur par une répartition convenable de l’eau.
  • se protéger ou préserver une structure par la création d’un écran d’eau.
20
Q

Le réglage de la lance s’articule autour de la règle des 4D ?

A
  • diffusion ( type de jet )
  • débit ( débit à appliquer )
  • direction ( orientation du jet )
  • durée ( temps d’application)
21
Q

Jet droit ou jet «bâton»

A

Le jet droit concentre l’eau sous forme cylindrique et permet :
(OAA)

O - d’obtenir une grande portée limitant l’exposition du binôme ( rayonnement, effondrement )

A - d’atteindre des foyers éloignés.

A - d’abattre les éléments de construction menaçant ruine par un effet mécanique précis.

Il présente cependant les inconvénients suivants : ( ACEP )

A - l’absorption de chaleur par l’eau projetée par un jet droit est inférieur à celle réalisée par les jets diffusés.

C - compte tenu de sa puissance, le jet droit peut occasionner des dégâts aux objets et aux structures et propager le feu par projection de matières en ignition.

E - l’eau en s’échappant en pression de la lance provoque un effet de recul, plus ou moins important en fonction du type de lance, pouvant déstabiliser le porte-lance et rendre la manipulation difficile.

P - il permet le passage facile de l’électricité.

22
Q

Jet diffusé

A

Ce jet permet d’obtenir :
(ARP )

A - une action efficace par l’absorption de chaleur.

R - le refroidissement et la protection des matériaux et des structures.

P - la protection des porte-lance face à un phénomène thermique

Il présente cependant les inconvénients suivants : ( CPPpe )

C - de par leur composition, les jets diffusés sont plus sensibles au frottement de l’air, au vent et au tirage dû à l’incendie.

P - ils ont une portée inférieure à celle d’un jet droit.

P - ils peuvent, en cas de mauvaise utilisation de la lance :

       P . Propager l’incendie en favorisant le déplacement du feu, des fumées, de la chaleur. 

       E . Entraîner la production de vapeurs brûlantes dangereuses pour le personnel d’attaque.
23
Q

Pour se mettre en position de survie le binôme doit :

A
  • s’allonger au sol face contre terre de part et d’autre du tuyau.
  • maintenir la lance au-dessus des casques en jet diffusé de protection.
24
Q

Avant de pénétrer dans un local, le binôme d’attaque doit :

A

( PESR )

P - placer sa plaquette patronymique sur le TGR.

E - effectuer un contrôle croisé des EPI.

S - se placer le plus près possible du sol, en dehors de l’axe de l’ouvrant.

R - régler sa lance en jet diffusé d’attaque et disposer de 500 l/min

25
Q

Lorsque le binôme pénètre dans un local :

A

( PPPSP )

P - prévoir un chemin de repli.

P - progresser par étape de 1 à 2 m pour renouveler, la lecture des signes de flash over et le test du plafond

P - procéder immédiatement à l’extinction en adaptant le débit de la lance ou inerter si nécessaire.

S - se replier en gardant sa lance en jet diffusé d’attaque pour contrôler les propagations du feu si les moyens hydrauliques établis sont insuffisants par rapport à l’intensité du sinistre.

P - prendre la position de survie et déclencher l’ICS si le repli est impossible.

26
Q

Si le local est fermé, différentes actions et vérifications devront être réalisées avant d’y pénétrer, via le OTOOTEM

A

OTOOTEM

O - observer

T - tester la porte

O - observer le test de la porte

O - ouvrir ( 4 c )

T - test du plafond

EM - engagement minimum

27
Q

Ouvrir la porte 4C

A
  • Chef à sa lance
  • Contrôle de l’ouvrant
  • Coordination
  • Servant en dehors du cône d’expansion
28
Q

Arbre décisionnelle du porte lance

A

.

29
Q

Définition du porte-lance ?

A

Premier élément du binôme d’attaque désigné pour manœuvrer la lance

30
Q

Définition binôme d’attaque ?

A

Équipe de 2 sapeurs-pompiers composée d’un chef et d’un servant ayant les fonctions de porte-lance et de double porte-lance