BSP 200.11 ( reconnaissances ) Flashcards
En quoi consistent les reconnaissances sur feu ?
( RADA )
R - réaliser immédiatement les sauvetages, les mises en sécurité, l’évacuation ou le confinement.
A - s’approcher le plus près possible du foyer principal pour juger de son emplacement, de son étendue, de sa nature et surtout des risques d’extension dans les plans verticaux et horizontaux.
D - déterminer le mode d’extinction approprié, les points d’attaque et les cheminements à suivre pour y parvenir.
A - apprécier la configuration du bâtiment, des communications intérieures, des murs, des toits, et des dispositifs de sécurité ( tirer lâcher, commande de désenfumage, barrage des fluides )
Une reconnaissance d’attaque et périphérique peut se décomposer en 2 phases distinctes :
- un engagement initial.
- un engagement ultérieur.
Définition de reconnaissances d’attaque ?
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, Laborieuse ou menaçante, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvante, il s’agit d’une reconnaissance d’attaque.
Mesures générales à la reconnaissance d’attaque ?
UACDE
22
U - utilisation de l’ARI ( masque coiffée )
U - utilisation de la ligne de vie
A - aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieur à 280 bars
A - aucun engagement ultérieur si l’ARI présente une pression inférieur à 200 bars
C - chaque accès doit être contrôlé par un responsable muni d’un TGR avec la mise en place d’un binôme de sécurité.
D - dans tous les cas après une absence de 25 minutes de l’équipe partie en «reconnaissance d’attaque», le responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour partir à sa recherche et rend compte au COS.
E - établissement d’un moyen hydraulique de 500l/min au point d’accès.
Mesures particulières avant de partir en reconnaissance d’attaque ?
ERRRDR
E - établir un moyen hydraulique délivrant 500 l/min au point d’accès.
R - répertorier les dangers potentiels et les neutraliser si nécessaire.
R - réaliser un contrôle croisé des ÉPI.
R - rappel des codes de compte-rendu et d’alerte.
D - désignez une binôme de sécurité équipé.
R - renseigner le TGR.
Mesures particulières au cours de la reconnaissance d’attaque ?
LLL A BB CS
L - lorsque le foyer est découvert ou la mission de reconnaissance remplie, le chef amarre la ligne guide à un point fixe. Le binôme rejoint le point d’accès après l’avoir indiqué au moyen de sa radio.
L - lorsqu’un signal de détresse retentit, le responsable du point d’accès engage alors immédiatement le binôme de sécurité pour retrouver les SP en difficulté.
L - si la Ligne guide est trop courte, le chef l’amarre à un point fixe. Le binôme rejoint le point d’accès après l’avoir signalé au moyen de sa radio. Il se munit d’une seconde ligne guide et procède à son prolongement à partir d’un point fixe s’il remplit les conditions d’engagement ultérieur. Dans la négative, le COS engage un autre binôme.
A - afin d’améliorer sa sécurité, le binôme progresse au plus près du sol.
B - le binôme reste solidaire au moyen de la liaison personnelle.
B - le binôme se replie immédiatement dès que le manomètre mécanique de l’ARI de l’un des deux SP affiche une pression de 90 bars.
C - le chef progresse en tête, suivi du servant.
S - le servant déroule la ligne guide au cours de sa progression.
Définition reconnaissances périphériques ?
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique, il s’agit d’une reconnaissance périphérique.
Mesures générales des reconnaissances périphériques ?
UACD
22
U - utilisation de l’ARI ( masque coiffée )
U - utilisation des liaisons personnelles
A - aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieur à 280 bars
A - aucun engagement ultérieur si l’ARI présente une pression inférieur à 200 bars
C - chaque accès doit être contrôlé par un responsable muni d’un TGR avec la mise en place d’un binôme de sécurité.
D - dans tous les cas après une absence de 30 minutes de l’équipe partie en «reconnaissance périphérique », le responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour partir à sa recherche et rend compte au COS.
Les reconnaissances périphériques, consistent à :
VCILMR
32
V - vérifier la vacuité des ascenseurs et des monte-charges, les bloquer en position ouverte au niveau d’accès des secours.
V - vérifier la mise en œuvre effective et le Bon fonctionnement des moyens de secours.
V - vérifier l’absence ou la présence de fumée ou de points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre.
C - contrôler les courettes intérieures et rechercher les éventuelles victimes.
C - conduire toutes les actions définies comme telles par le COS.
I - inspecter les faces arrières du bâtiment sinistré.
L - localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre.
M - mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre.
R - rechercher d’autres accès au sinistre.
Définition reconnaissances à vue ?
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir autour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et de endurance physique, il s’agit d’une reconnaissance à vue.
Mesures générales des reconnaissances à vue ?
RPTC
R - la reconnaissance à vue n’est pas limitée dans le temps.
P - Port de l’ARI
T - tout binôme engagé en «reconnaissance à vue» doit être inscrit sur un TGR
C - le chef d’équipe n’est pas amarré à son servant toutefois, le binôme ne doit jamais se séparer.
Les reconnaissances à vue consiste à :
VCILMR
32
V - vérifier la vacuité des ascenseurs et des monte-charges, les bloquer en position ouverte au niveau d’accès des secours.
V - vérifier la mise en œuvre effective et le Bon fonctionnement des moyens de secours.
V - vérifier l’absence ou la présence de fumée ou de points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre.
C - contrôler les courettes intérieures et rechercher les éventuelles victimes.
C - conduire toutes les actions définies comme telles par le COS.
I - inspecter les faces arrières du bâtiment sinistré.
L - localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre.
M - mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre.
R - rechercher d’autres accès au sinistre.
À l’issue d’une reconnaissance périphérique ou à vue ?
MARS
M - maintenir fermées les portes et les fenêtres des locaux reconnus hormis ceux devant être ventilés.
A - aucune inscription ne doit être apposée si la reconnaissance est impossible ou incomplète.
R - rendre compte de l’état des reconnaissances et préciser les difficultés rencontrées.
S - Signaler les locaux visités :
. vu
. fonction
. engin d’appartenance
. X conf
Quel est le compte rendu type d’une reconnaissance ?
- j’ai vu -> analyse
- j’ai fait -> action
- je redoute -> estimation
- je propose -> anticipation
Conduite à tenir pour un sapeur-pompier lors de la défaillance de son binôme ?
PVPDR
P - prendre contact avec le SP défaillant.
V - vérifier la pression d’air restante.
Si absence : le raccorder à sa prise auxiliaire.
P - passer un compte-rendu radio :
. «Urgent,urgent,urgent» . Chef de point d’accès je vous rends compte : . Identification du binôme . Localisation . Besoins éventuels . Problèmes rencontrés . Est-ce reçu ? . Déclencher les ICS . Remonter ou attendre l’équipe de sécurité