Bloc 4 Flashcards
Explique les 3 principes fondamentaux des droits des usagers.
Intégrité: Dans une situation où une personne ne peut manifester sa volonté, l’intégrité permet de présumer qu’elle aurait choisi la protection de sa vie et de son intégrité.
Autonomie: Droit de disposer de son corps selon sa volonté.
Inviolabilité: Être protégé contre toute forme d’atteinte.
Donc consentement aux soins.
Principes fondamentaux de la qualité de vie.
1) La qualité de vie est composée des mêmes facteurs et relations pour toutes les personnes.
2) Elle s’exprime lorsque les besoins d’une personne sont satisfaits et lorsque l’individu a la possibilité de s’enrichir dans sa vie dans des contextes d’activités majeurs
3) Elle comporte à la fois des éléments subjectifs et objectifs
4) Elle est une construction multidimensionnelle, influencée par des facteurs individuels et environnementaux.
Comment s’assurer de la validité du consentement?
Ne pas insister,
utiliser un langage adapté,
interagir en personne,
donner du temps de réflexion,
répondre à toutes les questions,
être attentif aux signes d’inconfort ou d’incompréhension,
poser des questions pour vérifier le niveau de compréhension
Quelles sont les exceptions au consentement?
1: si la vie de la personne est en danger, que son intégrité est menacée ET que le consentement ou l’autorisation du tribunal ne peuvent être obtenus à temps
** DEUX EXCEPTIONS AU CONSENTEMENT**
ÉVALUATION DE L’APTITUDE À CONSENTIR : PIÈGES À ÉVITER
Piège 1 : considérer comme apte une personne qui accepte les soins et inapte une personne qui les refuse.
Piège 2 avoir un double rôle…être celui qui intervient ET qui évalue l’aptitude au consentement.
Explique l’importance de fournir une éducation sexuelle à ces clientèles.
- Parce qu’ils ont une sexualité et des besoins sexuels.
- Pourqu’ils aient une sexualité saine, non risquée.
- Plus une personne est informée, plus elle a de chances de développer ses capacités de jugement.
- On éduque plutôt que restreindre car la restriction les met davantage en danger (comportements à risque, sources non fiables).
Mythes liés au risque suicidaire chez cette clientèle.
- La problématique du suicide n’existe pas chez la clientèle DI / TSA
* Plusieurs intervenants pensent que cette problématique n’existe pas chez eux, mais oui il y a présence importante d’idéations et de tentatives chez cette clientèle et incidence de suicide comparable à la population générale. - Les moyens utilisés par la clientèle DI / TSA sont moins létaux, donc c’est moins dangereux
* Le risque pour leur sécurité (décès) est peut-être moins grand, mais cela n’enlève absolument rien à la gravité de leur situation, à leur détresse et à leur besoin de soutien. - Les comportements d’automutilation ne constituent pas des comportements suicidaires chez la clientèle DI / TSA
* Dépendamment de l’intention (qui n’est malheureusement pas toujours claire), ils peuvent constituer des comportements suicidaires
En quoi les outils généraux pour évaluer le risque suicidaire ne sont pas adaptés à ces clientèles?
À cause des caractéristiques et des besoins particuliers de cette clientèle.
Langage verbal difficile ou particulier (La vaste majorité des outils s’appuient sur le langage).
Critères ne sont pas tous discriminants (Ex : Dans la population générale, quelqu’un qui a de l’impulsivité a un risque suicidaire accru. Par contre, l’impulsivité est quelque chose qui est très commun chez une personne qui a une DI ou un TSA.)
Sources d’information principales ne peuvent pas toujours être la personne elle-même. (Par contre, les tiers ne comprennent pas toujours les signaux du risque que la personne envoie).
N’inclut pas l’évaluation du risque à long terme pour guider les interventions cliniques. (Les outils actuels dépistent l’épisode suicidaire en lui-même, mais n’apporte pas nécessairement d’infos sur le risque à long terme qui nous permettraient de faire de la prévention du suicide à long terme pour éviter la récidive).