Attachement parent-enfant Flashcards

1
Q

Konrad Lorenz (1903-1989)

A

veut voir les patrons de cpts des animaux en fonction de la phase de vie

 Éthologue, biologiste et zoologiste autrichien.
 Un des fondateurs de l’éthologie moderne. : Étude scientifique du
comportement des
espèces animales,
incluant l’humain, dans
leur milieu naturel ou
dans un environnement
expérimental.
 Théorie de l’empreinte. : Processus d’apprentissage par
lequel, pendant une courte période, les animaux s’attachent de manière irréversible au premier objet en mouvement qu’ils voient.

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2
Q

Harry F. Harlow (1905-1981)

A

 Psychologue américain.
 Étude du comportement de singes rhésus dans
différentes conditions :
* Privation sociale : isolement des bébés naissants, les singes ont des difficultés d’adaptation sociale quand on les réinsérait parmi d’autres singes et parfois des cpts de crainte/peur/anxiété sociale (cacher, automutiler, tremblements)
* Substituts maternels : isolements avec des mannequins (broches ou doux), le bébé plus de temps sur la maman douillette plutôt que sur l’autre avec le lait
* Introduction objet inhabituel : première réaction du bébé est d’aller se coller sur la maman douillette, puis regarde et s’approche, mais tjrs le contact rassurant, si tout seul il est très anxieux et fait des cpts comme le premier
* Présence d’autrui : les singes étaient autant intéressés par un vrai autre singe qu’un mannequin douillet , mais broche il ouvre pas la fenêtre
* Donc, la présence des autres est importante, mais aussi d’avoir une source de chaleur, rassurement

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3
Q

John Bowlby (1907-1990)

A

 Pédopsychiatre et psychanalyste anglais.
 Père de la théorie de l’attachement.
 Inspirations :
* observation d’enfants orphelins et d’enfants
hospitalisés pendant une longue période,
* théorie psychanalytique,
* théorie de l’évolution,
* éthologie,
* psychologie du développement,
* psychologie cognitive,
* cybernétique (approche systémique).

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4
Q

Mary D. S. Ainsworth (1913-1999)

A

 Psychologue américaine.
 Principale collaboratrice de Bowlby.
 Études sur le développement de la
relation mère-enfant en milieu naturel,
en Ouganda.
 Mise en évidence de trois différents styles
d’attachement chez l’enfant : sécurisant,
évitant et résistant/ambivalent.
 Élaboration de la « Situation étrangère »,
procédure standardisée pour observer le
lien d’attachement à la petite enfance.

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5
Q

Mary Main (1943-)

A

 Psychologue américaine.
 Poursuite des travaux de Bowlby et Ainsworth.
 Élaboration (avec Carol George et Nancy
Kaplan) d’un protocole pour évaluer l’attachement adulte : l’Entrevue d’attachement adulte.
 Présentation (avec Judith Solomon) d’un
quatrième style d’attachement chez l’enfant :
l’attachement désorganisé.

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6
Q

approche développementale

A
  • Développementale : elle s’intéresse au développement de l’attachement et à la transmission intergénérationnelle, évaluation par observation / entrevues / tests projectifs, (attachement peut être inconscient alors la personne peut pas répondre à un questionnaire) processus inconscients, processus actifs, MOI
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7
Q

approche psychosociale

A
  • Psychosociale : perceptions et attitudes de la personne face à ses relations d’attachement, questionnaires auto-rapportés, conscient et processus passif
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8
Q

approche clinique

A
  • Clinique : troubles amenant un dysfonctionnement psycho ainsi qu’une détresse ou des difficultés fonctionnelles au quotidien, évaluation clinique approfondie dsm, faire de l’intervention
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9
Q

qu’est-ce que l’attachement enfant et adulte?

A

L’attachement parent-enfant se définit comme un lien affectif entretenu par l’enfant à l’égard de son parent, dans la mesure où ce dernier prend soin de lui et est considéré par l’enfant comme une personne significative pouvant le protéger en cas de danger.
Chez l’adulte, l’attachement réfère à la tendance de l’individu à chercher
réconfort et sécurité, quand il en
ressent le besoin, auprès d’une
personne en qui il a confiance.

  • On peut avoir différentes d’attachement (en moyenne 2-4) et pas tjrs la même
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10
Q

système d’attachement

A

 Il est inné.
 En premier lieu, il a pour but de réguler les comportements de l’enfant servant au maintien de la proximité avec son
parent.
 Sur le plan sociobiologique, sa fonction est d’assurer la survie de l’enfant.
 Sur le plan psychologique, sa fonction est le maintien du
sentiment de sécurité.
 Il est activé lorsque l’individu sent que son bien-être, sa santé ou sa sécurité est menacé.

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11
Q

lien d’attachement

A

 Lien qu’un individu entretient vis-à-vis un autre individu
 Ce lien n’est pas développé envers n’importe qui. À la base, il faut que l’autre soit perçu comme une source potentielle de réconfort et de protection.

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12
Q

figures d’attachement

A

 Pour le jeune enfant, c’est la personne privilégiée pour
répondre à son besoin de sécurité.
 Critères pour déterminer si une personne est susceptible
d’être une figure d’attachement significative pour l’enfant :* elle doit offrir des soins physiques et émotionnels à
l’enfant;
* elle doit être présente de façon constante ou continue au cours de la vie de l’enfant;
* elle doit s’investir émotionnellement dans la relation avec l’enfant;
* elle n’est pas interchangeable par n’importe qui d’autre.
 En vieillissant, l’individu développe des relations
significatives envers diverses personnes de son entourage.

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13
Q

relation d’attachement

A

 Histoire et organisation des interactions liées à l’attachement entre l’individu et sa figure d’attachement.
 La relation doit toujours être considérée en tenant compte de l’interinfluence entre l’individu et sa figure d’attachement.

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14
Q

comportement d’attachement - classes et variations

A

 Tout comportement motivé par le besoin de sécurité et ayant pour but le rapprochement avec la figure d’attachement.
- Cpts attachements varient en fonction des personnes : activation est le déclencheur, forme est le type de cpt, intensité et conditions de terminaisons ce que ça prend pour calmer
- Choix de cpt qui devient une stratégie d’attachement

 Exemples : regard, orientation de la tête, sourire, pleurs,
babil, parole, extension des bras, agrippement, approche. Deux classes :
* les comportements de signal;
* les comportements d’approche.
 Ils varient du point de vue de:
* l’activation;
* la forme;
* l’intensité;
* les conditions de terminaison.

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15
Q

stratégie d’attachement

A

 Façon par laquelle l’individu exprime habituellement son besoin de sécurité à sa figure d’attachement.
 Les expériences relationnelles étant différentes d’un individu à l’autre, il en découle que les stratégies développées
diffèrent également.

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16
Q

attachement / exploration

A

 Le système d’attachement fonctionne en équilibre avec le
système d’exploration.
 Lorsque l’enfant sent que sa sécurité est menacée, son
système d’attachement est activé. Mais lorsque la menace disparaît, l’activation du système d’attachement décroît pour laisser place au système d’exploration.

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17
Q

phases de développement

A

Phase I : naissance à 12 sems
Orientation et signaux sans discrimination de figure

Phase II : 12 sems à 6 mois
Orientation et signaux dirigés vers une figure
discriminée

Phase III : 6 mois à 3 ans
Maintien de la proximité avec une figure discriminée
au moyen de la locomotion aussi bien que des signaux

Phase IV : 3 ans et plus
Formation d’un partenariat à but rectifié

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18
Q

phase 1

A

Orientation et signaux sans discrimination de figure
 Présence de comportements d’attachement innés.
 Préférence pour le visage humain et le son de la voix
humaine comparativement aux autres stimuli.
 Discrimination absente ou très limitée des différentes
personnes de l’entourage.
 Comportements d’attachement dirigés vers n’importe quel être humain.
 Contrôle détenu par le parent pour la satisfaction des besoins de l’enfant.

Parent doit être alerte pour capter les signaux
On ne mesure pas vrm l’attachement à cette période

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19
Q

phase 2

A

Orientation et signaux dirigés vers
une figure discriminée
 Reconnaissance de la personne qui répond de façon plus
fréquente à ses signaux et besoins.
 Comportements d’attachement dirigés vers la figure
d’attachement principale.
 Adaptation des comportements d’attachement au patron
comportemental de la figure d’attachement.
 Acquisition de nouveaux comportements d’attachement.
 Apparition de chaînes de comportements plus complexes.
 Prise de contrôle progressive par l’enfant.

Ca ne se soucie pas par si c’est bien réponduou pas.
Bcq par essai erreur

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20
Q

phase 3

A

Maintien de la proximité avec une figure discriminée au moyen de la locomotion aussi bien que des signaux
 Discrimination plus marquée des différentes personnes.
 Choix de personnes comme figures d’attachement auxiliaires.
 Crainte envers les personnes étrangères.
 Acquisition de comportements d’attachement liés aux
nouvelles habiletés locomotrices et langagières.
 Diminution graduelle du besoin de proximité et de contact physique.
 Représentation mentale des chaînes de comportements.
 Représentation mentale primitive des intentions de la figure d’attachement.

il peut y avoir des catégories: à la maison, c’est maman et à la garderie, c’est l’éducatrice.

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21
Q

phase 4

A

Formation d’un partenariat à but rectifié
 Atténuation des manifestations comportementales.
 Ajustement des comportements d’attachement en fonction des réactions de la figure d’attachement, jusqu’à l’atteinte du but.
 Ajout de comportements plus intimes avec la figure
d’attachement.
 Développement de représentations mentales de soi, des
autres et de l’environnement.
 Planification mentale des actions à effectuer pour atteindre le but et prévision des conséquences probables de ces actions.
 Augmentation du sentiment de sécurité vis-à-vis les figures d’attachement auxiliaires.

Moins de comportements, plus de parole et de signaux

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22
Q

modèles opérants internes

A

 Ils commencent à se construire à partir
des expériences d’attachement vécues à
l’enfance.
 Ce sont des représentations schématiques,
stockées en mémoire, de ce que l’individu
connaît sur les relations sociales.
 Ils incluent à la fois les informations cognitives et affectives relatives aux expériences relationnelles vécues.
 Ils se complexifient à mesure que l’enfant vieillit.
 Ils peuvent subir des distorsions mentales.

Dans la mémoire épisodique (les expériences de vie sont stockées là, les émotions ressenties dans ces expériences, etc.)
Notre histoire d’attachement avec la figure d’attachement, mais aussi les expériences se retrouvent dans les modèles opérants internes.
Je ne me rappelle pas de tout ce qui est arrivé étant jeune, mais ma mémoire oui et est enregistré dans mes modèles opérants internes

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23
Q

3 fonctions MOI

A

 Trois principales fonctions :
* ils organisent les informations relationnelles en encodant les interactions comportementales, tout en tenant compte des réponses émotives qui y sont liées;
* ils permettent d’anticiper les comportements et intentions de l’autre;
* ils permettent d’interpréter les comportements et
intentions de l’autre.

 L’individu entretient différents modèles simultanément,
ciblant chacun un partenaire dyadique en particulier.
 Les premiers modèles sont résistants, mais non étanches aux changements.
Les 1ers modèles sont les plus forts et donc même si je change de type d’attachement, ça se peut que le 1er ressorte quand il y a un événement traumatisant. L’intervention n’efface pas le passé, mais peut donner les outils pour améliorer le présent.

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24
Q

2 catégories de MOI

A

Modèles internes des autres
Façon dont nous percevons les autres en relation avec nous.

Modèles internes de soi
Façon dont nous nous percevons dans nos relations avec les autres.

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25
Q

B ) attachement sécurisant - qualité relation

A

60%
 Synchronie entre les demandes de l’enfant et les réponses du parent.
 Interactions détendues et agréables.
 Collaboration dans les activités
communes.
 Partage ouvert des affects.

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25
Q

sécurisant - cpts de l’enfant

A

 Bonne confiance envers le parent.
 Utilisation du parent comme base de sécurité rassurante en situation de danger, de menace ou d’inconfort.
 Bon équilibre attachement/exploration.
 Bonne autonomie et facilité à demander l’aide du parent au besoin.
 Bonne capacité à exprimer et à réguler
ses affects.

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25
Q

A) évitant - qualité de la relation

A

15%
 Absence de synchronie entre les demandes de l’enfant et les réponses du parent.
 Interactions fermées, distantes et concises.
 Tendance à ne pas collaborer; activités parallèles.
 Peu de partage affectif.

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26
Q

évitant - cpts de l’enfant

A

 Confiance non optimale envers le parent.
 En situation de danger, de menace ou d’inconfort, peu ou pas de recherche de sécurité ou de réconfort auprès du parent.
 Mauvais équilibre attachement/exploration : concentration sur les objets ou l’environnement, mais exploration
inefficace.
 Minimisation de l’engagement dans la relation.
 Maintien d’une distance physique et affective
avec le parent.
 Retenue dans l’expression des besoins et des émotions.

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27
Q

C) résistant/ambivalent - qualité de la relation

A

10%
 Irrégularités dans les réponses du parent en lien avec les
signaux que lui envoie l’enfant.
 Interactions instables et tendues.
 Tendance à ne pas collaborer;
volonté de contrôler l’activité.
 Expression mutuelle d’affects
négatifs.

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28
Q

résistant/ambivalent - cpts de l’enfant

A

 Confiance non optimale envers le parent.
 Ambivalence en situation de danger, de menace ou
d’inconfort : tendance à s’accrocher au parent ou à demeurer à proximité de lui, tout en montrant de la difficulté à accepter les tentatives d’approche de ce dernier (incluant des
comportements timides, enfantins, colériques, d’opposition ou d’hostilité).
 Mauvais équilibre attachement/exploration : difficulté à se calmer et à retourner à l’exploration après une situation
anxiogène.
 Manque d’autonomie et parfois difficulté à se séparer du
parent.
 Maximisation de l’expression des besoins et des émotions (pour attirer l’attention du parent).
L’enfant est ambivalent il veut une proximité avec le parent, mais aussis’éloigner de son parent. IL y a une initiation de la part de l’enfant pour la proximité avec le parent.

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29
Q

D) désorganisé - qualité relation

A

15%
 Le parent est à la fois une source de
sécurité et une source de peur pour
l’enfant.
 Irrégularités et incohérences dans
les réponses du parent en lien avec
les signaux que lui envoie l’enfant.
 Désorganisation du système
d’attachement.

30
Q

désorganisé - cpts typiques de l’enfant

A

Les manifestations comportementales sont diverses.
 En situation de danger, de menace ou d’inconfort, conflit
marqué entre l’approche et l’évitement.
 Recherche de réconfort ou de sécurité auprès d’une personne non significative alors que le parent est présent.
 Comportement stéréotypé ou immobilisation
complète lorsqu’en présence du parent.
 Comportement bizarre, incohérent,
déconnecté de l’instant présent.
 Expression de peur vis-à-vis le parent.
En présence du parent, il va avoir peur, peut se cacher en arrière de personne ou objet, en moment de détresse, peut montrer forte ambivalence approche-évitement, il peut blesser le parent en exprimant du plaisir, il peut se blesser lui-même, montrer des signes d’anxiété, peut avoir cmpt stéréotypiques (se tenir les oreilles ex)

31
Q

comportement de l’enfant controlant - désorganisé

A

En vieillissant, plusieurs enfants désorganisés tentent de
contrôler les comportements de leur parent.

 Prise de contrôle des interactions et des activités communes.
 Renversement des rôles.
 Problèmes importants de régulation émotionnelle : tendance à inhiber ou à exagérer les affects.
 En dépit de la stratégie de contrôle, désorganisation sur le plan représentationnel observée à travers les propos
incohérents, hostiles et inappropriés.
 Deux types : punitif et attentionné

32
Q

2 types cpts enfants controlant

A

Type punitif
 Contrôle des comportements parentaux
d’une façon hostile et coercitive.
 Comportements directifs pouvant inclure des commandes sévères, des menaces verbales et des agressions physiques.

Type attentionné
 Contrôle des comportements parentaux
d’une façon douce et attentionnée.
 Organisation des activités du parent et des échanges verbaux en structurant les interactions d’une manière positive et
aidante.

33
Q

Subdivisions (???)

A

A = évitant
A1 = exprime vrm moins ses émotions, les gardes pour lui. A2 = évitement mais il peut avoir quelques petites tendances a aller vers le parents et dire emotions mais vrm minime
B=sécurisant
B1- exprime émotions mais va pas vrm vers parents
C=évitant
D-désorganisé

-intensité d’expression émotionnelle, tout ces enfants peuvent vivre les mêmes émotions mais ne vas pas les exprimer.
-L’exploration, le système dattachement et dexploration sont en equilibre, quand syst attachement est bas, il va etre plus a laise d’explorer car celui-ci est plus haut
Deuxieme cest sur une echelle : selon nombre et intensité donne score de 1-9 = 1 pas desorganisé du tout.
Enfant est désorganisé quand il est à 5 = devient enfant : D/A (desroganisé avec petite tendance a etre évitant OU D/B ou D/C
A partir de 5/9 quon dit que kid est désorganisé

Toute ce qui est ABC cest pas si pire. Mais quand D là on agi plus.

1-on regarde stratégies
2-on regarde que les cmpts désorganisés

34
Q

stabilité du type d’attachement

A

 Les études ayant examiné la stabilité de l’attachement, de la petite enfance à l’âge scolaire, présentent des résultats très variés pouvant osciller entre 30% et 85% des enfants qui
conservent le même profil d’attachement.
 De façon générale, tant que la figure d’attachement démontre la même attitude auprès de l’enfant, le profil d’attachement tend à demeurer stable. En contrepartie, un changement du profil d’attachement est souvent attribuable à des
changements majeurs dans les conditions de vie de l’enfant ou dans les comportements de sa figure d’attachement.
 Il n’y a pas nécessairement de correspondance entre
l’attachement mère-enfant et l’attachement père-enfant.
Pk il y a autant de variabilité? 2e point : si la vie de kid est toujours la meme, rien va changer, mais si kid vit qqch de majeur, va changer.

35
Q

stabilité désorganisé

A

 En ce qui concerne l’attachement désorganisé, une bonne stabilité est généralement observée entre la petite enfance et l’âge scolaire.
 Il semble que le profil d’attachement désorganisé ait
davantage tendance à être maintenu dans les contextes où le risque psychiatrique est plus élevé et où l’enfant subit de la maltraitance.
 Quoique le profil d’attachement désorganisé demeure
relativement stable, les comportements des enfants
désorganisés ont tendance à se modifier entre la petite
enfance et l’âge scolaire.

36
Q

conséquences possible court et long terme - insécurisés

A

Quil y a deux niveaux

Les évitants et résistants/ambivalent = cest pas qqch qui amène un gros disfonctionnement dans la vie du kid ou de l’adulte, va pas etre disfonctionnelle. Amplement capable de fonctionner. Par ex : évitant= va etre plus timide et senfermer plus mais il ne vas pas necessairement a avoir probleme dans vie. Il va choisir job avec moin interaction sociale mais va reussir.
Resistant : plus de diff a gerer emotions, plus anxieux mais vont etre ok. Pas grave.

Peut voir prob externalisé, impulsif etc. peut être dérangant socialement mais pas au point d’être disfonctionnelle.
On peut les amener a bien fonctionner

Mais

Désorganisé : plus grave, risque de problème, intervention plus importante.
Exteriorise internalisé plus grave.
Problème d’adaptation psycho-social risque

37
Q

exercice

A
  • En regard des travaux du Dr. Meany, quel impact a le comportement maternel des rats sur les gènes des ratons?
  • Le manque d’affection maternel affecte le cerveau des bébés
  • Forte augmentation du cortisol, alors structures  métilation est touchée donc la gaine qui protege l’adn, ce qui inhibe l’Expression de certains gènes qui s’occupent de réguler la production de cortisol
  • Stress chronique, mauvaise intégration familial, difficulté cpt et apprentissage
  • Comment le Dr. Turecki a fait le lien avec l’être humain?
  • Les individus abusés dans l’enfance ont tendance a souffrir de dépression, plus à risque de se suicider
  • Quels sont les résultats/conclusions du Dr. Turecki?
  • Les modifications chimiques ont laissé des signatures dans le cerveau (plus de mutilations) surtout chez ceux gros traumatismes
  • Quelles sont les propositions du Dr. Turecki sur le plan thérapeutique?
  • Pourrait localiser pour intervenir
  • Idée de réversibilité, pourrait avoir des thérapies environnementales ou prévention pour éviter ou pour réverser
38
Q

troubles de l’attachement

A

 Ces troubles sont décrits par l’approche clinique.
 Ils entravent de façon importante l’adaptation psychosociale de l’enfant et peuvent même affecter diverses sphères de son développement.
 Un diagnostic de trouble de l’attachement se fait à partir
d’une évaluation clinique approfondie.

DSM-IV
Trouble d’attachement
- Type inhibé
Trouble d’attachement
- Type désinhibé

deviennent

DSM-5-TR
Trouble réactionnel de
l’attachement
Trouble de l’engagement social désinhibé
Quand on regarde kid qui sont dans contexte a risque ya
Trouble reactionnel attachement : 10%
Trouble engagement désinibé : 20%

Considérés comme deux troubles distincts :
 Malgré une étiologie identique (carences de soins extrêmes).
 Différences importantes sur les plans des manifestations, de l’évolution et de la réponse aux interventions.

39
Q

Tx réactionnel de l’attachement - vignette

A

on peut les evaluer chex kids et ado mais pas à l’âge adulte car se transforme a lage adulte ex en tr personnalité antisociale ca va etre un autre diagnostique.
Essentiel de savoir ce qui sest passé dans la vie de lenfant depuis sa naissance (anamnèse)

A. Patron constant de comportements inhibés et émotionnellement repliés vis-à-vis les adultes donneurs de soins, qui se manifeste par les deux
critères suivants :
1. L’enfant recherche rarement ou minimalement le réconfort lorsqu’en détresse.
2. L’enfant répond rarement ou minimalement au réconfort lorsqu’en
détresse.
B. Perturbation sociale et émotive persistante caractérisée par au moins deux critères parmi les suivants :
1. Réponse sociale et émotive minimale aux autres.
2. Affect positif limité.
3. Épisodes inexpliqués d’irritabilité, de tristesse, de peur qui sont évidents même durant les interactions non menaçantes avec l’adulte donneur de soins.
C. L’enfant a vécu des carences de soins extrêmes comme en témoigne au moins un des critères suivants :
1. Négligence sociale ou privation sous forme d’un manque persistant de réponse, par les adultes donneurs de soins, aux besoins émotionnels
élémentaires de l’enfant concernant le confort, la stimulation ou l’affection.
2. Changements répétés des principaux donneurs de soins, limitant
l’établissement de liens d’attachement stables (ex : changements fréquents de nourrice ou de familles d’accueil).
3. Être élevé dans des contextes particuliers qui limitent de façon sévère les occasions de former des attachements sélectifs (ex : institutions avec un grand ratio d’enfants par donneur de soins).
D. Les carences de soins au critère C sont présumées être responsables du comportement perturbé décrit au critère A (ex : les manifestations décrites au critère A ont commencé à la suite de manque de soins adéquats tels que décrits au critère C).
E. Les critères ne répondent pas au Trouble du spectre de l’autisme.
F. Les manifestations sont évidentes avant l’âge de 5 ans.
G. L’enfant a un âge développemental d’au moins 9 mois. ———- Spécifier s’il y a :
 Persistance : le trouble est présent depuis au moins 12 mois.
 Sévérité : sévère lorsque l’enfant présente tous les symptômes du trouble, lesquels se manifestent à des degrés relativement élevés.
Diagnostic différentiel :
Les problèmes suivants doivent particulièrement être examinés avant de conclure à un diagnostic de Trouble réactionnel de l’attachement :
 Trouble du spectre de l’autisme.
 Déficience intellectuelle.
 Trouble dépressif.

40
Q

tx de l’engagement social désinhibé - vignette

A

A. Patron de comportements dans lequel l’enfant interagit et approche activement les adultes non familiers et présente au moins deux des
manifestations suivantes :
1. Réticences réduites ou absentes à approcher/interagir avec les adultes non familiers.
2. Comportements verbaux ou physiques trop familiers (qui ne peuvent s’expliquer par les facteurs culturels ou en fonction des limites sociales appropriées à l’âge).
3. Regards de vérification vers le donneur de soins diminués ou absents après s’être éloigné, même dans des contextes non familiers.
4. Acceptation facile de partir avec un adulte non familier, avec peu ou pas d’hésitation.
B. Les comportements au critère A ne sont pas limités à de l’impulsivité (tels que dans le TDAH) mais ils incluent des comportements socialement désinhibés.
C. L’enfant a vécu des carences de soins extrêmes comme en témoigne au moins un des critères suivants :
1. Négligence sociale ou privation sous forme d’un manque persistant de réponse, par les adultes donneurs de soins, aux besoins émotionnels
élémentaires de l’enfant concernant le confort, la stimulation ou l’affection.2. Changements répétés des principaux donneurs de soins, limitant
l’établissement de liens d’attachement stables (ex : changements fréquents de nourrice ou de familles d’accueil).
3. Être élevé dans des contextes particuliers qui limitent de façon sévère les occasions de former des attachements sélectifs (ex : institutions avec un grand ratio d’enfants par donneur de soins).
D. Les carences de soins au critère C sont présumées être responsables du comportement perturbé décrit au critère A (ex : les manifestations décrites au critère A ont commencé à la suite de manque de soins adéquats tels que décrits au critère C).
E. L’enfant a un âge développemental d’au moins 9 mois. ———- Spécifier s’il y a :
 Persistance : le trouble est présent depuis au moins 12 mois.
 Sévérité : sévère lorsque l’enfant présente tous les symptômes du trouble, lesquels se manifestent à des degrés relativement élevés.
Diagnostic différentiel :
Le problème suivant doit particulièrement être examiné avant de conclure à un diagnostic de Trouble de l’engagement social désinhibé :
 TDAH.

41
Q

contextes à risque pour les tx de l’attachement

A

Les troubles de l’attachement sont plus fréquemment
constatés dans des conditions de risque élevé, notamment chez les enfants suivants :
 Ceux qui reçoivent des soins parentaux de pauvre qualité :* abus physiques;
* négligence persistante des besoins émotionnels en ce qui a trait au réconfort, à la stimulation et à l’affection;
* négligence persistante des soins physiques.
 Ceux qui ont connu un traumatisme important suite à la
perte de leur principale figure d’attachement.
 Ceux qui n’ont pas eu l’occasion de développer une relation d’attachement avec une personne significative stable.

42
Q

liens avec la sécurité et la désorganisation

A

 La plupart des enfants ayant un TRA ont un attachement
insécurisant (A, C, D).
 Les enfants ayant un TESD ont soit un attachement
sécurisant ou insécurisant (A, B, C, D) :
* les enfants D sont plus à risque de développer un TESD; cette propension est plus élevée dans les milieux à risque;* mais les enfants A, B, C peuvent aussi développer un TESD. Pour les enfants D, une intervention sur les pratiques
parentales peut aider à prévenir le TESD.
 Pour les enfants D/TESD, une intervention sur les pratiques parentales peut agir sur la D mais affecte peu le TESD.
Si trouble pas présent = vaut la peine de faire intervention precoce, mais si trouble est déjà present, intervention va pas marcher. Va falloir intervention psychiatrique spécialisé et pt medication.

43
Q

3 principaux facteurs affectant la qualité de l’attachement parent-enfant

A

 L’état d’esprit du parent en lien avec ses représentations
d’attachement (attachement adulte; M.O.I.).
 La sensibilité parentale.
 Les comportements parentaux effrayés/effrayants ou
atypiques.

**Sensibilité parentale = affecte la sécurité de l’attachement
Et
Comportement effrayé, effrayant atypique = influence la désorganisation. Il a peur donc…

44
Q

types attachement adulte

A

f : attachement autonome
ds: attachement détaché (comme évitement)
e: attachement préoccupé (comme ambivalent/résistant)
ud: attachement non résolu

Stabilité assez bonne, si la personne ses relations, sa vie ne changent pas = stable. Mais si changement majeur=changement d’attachement.

45
Q

attachement autonome

A

Les parents sont décrits comme ayant été aimants et soutenants durant son enfance.
Peu ou pas d’expériences négatives sont rapportées.
Son discours est clair et cohérent.
Il utilise peu ou pas de mécanismes de défense pour garder des souvenirs hors de sa conscience.
Qqun qui a vecu traumatisme peut etre un adulte autonome si cest réglé. Mais ca doit etre traumatisme relié à l’attachement. Relationnel avec qqun d’important pour nous.

Notion de résilience = force interne

46
Q

état d’esprit autonome

A

Il considère les relations établies à l’enfance comme importantes pour son développement personnel.
Il montre une bonne capacité à être en relation avec les autres.
Il est capable d’exprimer ses émotions et il a une régulation émotionnelle équilibrée.
Dans les moments difficiles, il utilise généralement ses ressources internes, mais il peut aussi se tourner vers les autres, au besoin.

47
Q

parent des détachés

A

Les parents sont décrits comme ayant été rejetants et l’ayant poussé à être indépendant durant son enfance.
Les descriptions des parents sont tantôt positives, tantôt négatives. Il y a souvent une idéalisation des parents.
Son discours est incohérent : manque d’informations, prise de distance face aux événements présentés et concision.
Il utilise des mécanismes de défense (désactivation).

Plus comme évitant chez les kids

Incohérent : car manque info.

Il va dire peu de choses, reponds par oui ou non, personne peut dire je ne men souviens pas.
Expression émotions = minimes ou absents

Minimise choses negatif donc comme si slm chose positive qui ont eu importance donc donne limpression que parents ont tjs été bien et gentils. Donne impressions qu’ils idéalise ses parents.

48
Q

état d’esprit des détachés

A

Il montre de la minimisation, du déni ou de l’oubli des affects liés aux expériences vécues à l’enfance.
Il a peu d’intérêt pour les relations. Il a tendance à garder une distance entre lui et les autres.
Il montre une désactivation émotionnelle et une difficulté à réguler ses émotions.
Dans les moments difficiles, il préfère régler la situation par lui-même plutôt que d’aller vers les autres. Cependant, ses actions sont davantage indirectes plutôt que d’être axées sur la résolution du problème ou sur la gestion de ses états internes.

49
Q

parents pour préoccupé

A

Des exemples de renversement des rôles avec ses parents durant l’enfance sont rapportés.
Il exprime un sentiment d’être lié à ses parents par une culpabilité ou un surengagement.
Son discours est incohérent : manque de clarté, affirmations hors de propos, idées contradictoires et incertitudes. Il paraît confus et ambivalent.
Il utilise des mécanismes de défense (disjonction cognitive).

50
Q

état d’esprit préoccupé

A

Il paraît préoccupé par ses parents : expression de colère face à eux ou tentatives pour leur plaire.
Les relations sociales le préoccupent. Il hésite à aller vers les autres. Il demeure alors seul.
Il montre une amplification émotionnelle et une difficulté à réguler ses émotions.
Dans les moments difficiles, il a tendance à montrer de l’incertitude quant à la démarche qu’il serait mieux d’entreprendre, ce qui peut mener à de la passivité et à des réactions ambivalentes. Cette attitude contribue également à l’empêcher à aller vers les autres pour demander de l’aide.

-émotions de colère
-émotions de tristesse
-Quand la personne vit de l’anxiété
-Quand la personne se sent impuissante
4 situations où une personne va avoir difficulté à se ressaisir

51
Q

parent pour non résolu

A

L’histoire d’enfance est caractérisée par des traumatismes que l’adulte n’a pas réussi à surmonter.
Son discours est caractérisé par un langage qui est désorganisé et désorienté. Les déclarations sont confuses (ex : à la fois dévalorisation extrême et grande idéalisation).
Utilisation marquée de mécanismes de défense (systèmes ségrégués).
Travail perso pour surmonter cela

52
Q

état d’esprit non résolu

A

Il exprime de l’incrédulité face à l’existence des événements traumatisants passés. Il se sent responsable de ces événements.
Il peut montrer un inconfort face aux relations plus intimes.
Dans les situations d’inconfort ou de détresse (la sienne ou celle des autres), il a de la difficulté à exprimer des émotions qui sont connectées à la situation vécue.
Dans les moments difficiles, son système d’attachement devient désorganisé et dysfonctionnel; il éprouve alors de la difficulté à agir, à réfléchir ou à utiliser l’aide extérieure.

1-grande difficulté a faire confiance aux autres
2-peur importante d’abandon

53
Q

exclusion défensive

A

Désactivation
Lors de l’activation du système d’attachement, l’adulte évite de produire des comportements,
des pensées et des affects reflétant ses besoins d’attachement.
Elle se manifeste par de l’exclusion, de la minimisation et de la dévalorisation des signaux d’activation du système d’attachement, ainsi que par des réactions de distraction.
Disjonction cognitive
Lors de l’activation du système d’attachement, l’adulte attribue les comportements, pensées ou affects provoqués par la situation d’attachement à d’autres causes.
- Désactivation : l’adulte évite de penser à ses émotions, se détache

54
Q

3 manifestations de la disjonction cognitive

A

La personne peut mal identifier la source responsable de son affect négatif.
La personne peut diriger sa réaction vers une autre personne (incluant elle-même) que celle qui a provoqué son affect négatif.
La personne peut devenir préoccupée de manière exagérée par les aspects psychologiques et physiologi- ques liés à sa souffrance, en ne pensant plus à la situation ayant causé cette souffrance.
- Le troisième système de la disjonction cognitive est pour les parents avec un attachement non résolu  comme si l’adulte n’a rien vécu de l’évènement

55
Q

systèmes ségrégés

A

Lorsque l’adulte vit une expérience d’attachement particulièrement traumatisante, les pensées et affects associés à cette expérience risquent de le perturber et d’entraver son fonctionnement. Afin d’éviter qu’il en soit ainsi, il ségrégue ce matériel douloureux.
Par la suite, ces informations douloureuses ne sont pas intégrées aux modèles opérants internes. Elles sont plutôt rangées ailleurs, dans des systèmes mnésiques inaccessibles à la conscience.
Parler de la situation de manière neutre ou nier la situation : mais non on ne se sépare pas.

56
Q

hypothèse sur le mécanisme physiologique

A

la perception d’une menace déclenche l’amygdale (elle va déclencher les réactions rapides de notre corps pour se préparer) et le cortex frontal (s’occupe du jugement de la menace, contrôle et calme)
* Toutefois, pour les adultes ayant un attachement non résolu : quand ils vivent une perception de menace, l’amygdale envoie beaucoup de signaux au cortex frontal et celui-ci ne pourra pas traiter toutes les infos et pour éviter que le cerveau soit suractivé, le cortex arrête de fonctionner, ce qui laisse place à l’amygdale seulement (juste dans la réaction, on ne se gère plus)
* L’amygdale déclenche notre côté émotionnel et l’hippocampe génère les souvenirs et les MOI sont dans la mémoire épisodique
* Si l’amygdale est isolé (attachement non résolu), plus de signaux à l’hippocampe alors pas de mémoire épisodique… plutôt dans une mémoire traumatique!

57
Q

sensibilité parentale

A

La sensibilité parentale, telle que
décrite par Ainsworth, inclut
différentes dimensions.
* 4 grandes caractéristiques de la sensibilité : l’attention (attentif aux signaux), l’interprétation, l’adéquation et la vitesse

 La vigilance aux signaux de détresse
de l’enfant.
 L’interprétation appropriée de ces signaux.
 La flexibilité des conduites. : * La flexibilité est la capacité du parent à s’adapter aux contextes des besoins
 Le niveau approprié de contrôle.
 La négociation des buts discordants. : le parent doit comprendre qu’il y a un certain ordre de priorité, ecq il capable d’organiser ses actions
 La vitesse de la réponse. : * La vitesse ne veut pas dire qu’il faut donner tout de suite ce que l’enfant veut, mais on doit affirmer que le signal a été attendu

D’autres chercheurs élargissent cette définition pour y inclure des dimensions plus positives.
 La réponse aux signaux positifs.
 La synchronie dans les interactions avec l’enfant. : il faut être concordant avec ce que l’enfant exprime (si l’enfant pleure, expression facile plus triste)
 Le confort éprouvé lors des contacts physiques avec l’enfant. : les parents peuvent avoir vécu des traumatismes physiques/sexuels alors il ne faut jamais insister pour qu’il touche son enfant son connaitre son histoire, il ne faut pas faire une situation anxiogène

58
Q

évaluation de la sensibilité

A
  • Il faut tjrs tenir compte du contexte et du comment l’enfant réagit en fonction de ce qu’il demande lorsqu’on évalue la sensibilité
  • Quand on évalue la sensibilité, on ne doit pas présumé qu’elle sera la même tout le temps, car plusieurs changements sont possibles

 La sensibilité n’est pas une qualité statique, et ce, pour
différentes raisons :
* la sensibilité est soumise à plusieurs influences
externes possibles;
* les connaissances et capacités parentales peuvent évoluer à mesure que les parents prennent de l’expérience;
* la sensibilité peut être inadaptée en regard de l’âge de
l’enfant;
* le parent peut être moins à l’aise à répondre et à interagir avec son enfant à certains âges.

59
Q

cpts effrayés/effrayants ou atypiques

A

 L’adulte ayant une expérience traumatisante non résolue
demeure affecté sur les plans cognitif et affectif, se traduisant par une désorganisation de ses processus mentaux.
 Trois types de conduites parentales effrayées/effrayantes :* les patrons vocaux inhabituels;
* les patrons comportementaux inhabituels;
* les propos inhabituels.

Lyons-Ruth et ses
collaborateurs (1999) ont développé une liste plus exhaustive de comportements parentaux atypiques pouvant affecter
l’enfant. Cette liste comprend les cinq dimensions de
comportements suivantes :
* les erreurs de communication affective;
* les comportements qui reflètent une confusion des rôles et des frontières;
* les comportements effrayants;
* les comportements intrusifs ou négatifs;
* les comportements de retrait parental.

vocaux (changer le ton de sa voix), cpts (se réfugier en petite boule), propos (insulter), erreurs communications (ne pas répondre aux émotions des enfants), manque de limites dans les rôles (parent demande à se faire border, cpts à caractères sexuels), intrusif (plus brusque – contrôlant), retrait (je ne veux pas te voir)

60
Q

autres facteurs d’influence

A

savoir qu’il y a d’autres facteurs qui peuvent influencer mais on doit retenir que soutien social est important —> facteur de protection important pour la qualité du lien d’attachement

61
Q

transmission intergénérationnelle - stats

A

Plusieurs chercheurs ont examiné la correspondance entre
l’attachement du parent et celui de son enfant. Dans
l’ensemble, les études montrent une forte association.
 Parent autonome – enfant sécurisé
 Parent détaché – enfant évitant
 Parent préoccupé – enfant résistant
 Parent non résolu – enfant désorganisé

 Dans plus de la moitié des cas, on observe ce genre de transmission 63% de concordance entre les 4 groupes et pour le reste 37% c’est mélangé
 Sécurisé parent/enfant et insecurisé, 74% de concordance
 Alors une bonne transmission de la sécurité ou non plutôt que le type précis

62
Q

mécanismes de la transmission

A

 3/4 cas il y a une transmission de l’attachement, mais quel est le lien entre cela? Les mécanismes passent par les cpts parentaux
 En gros, les MOI vont affecter ses cpts qui eux vont affecter l’attachement de l’enfant

Mécanismes de l’attachement adulte aux cpts
1- modèles opérants internes (MOI)
2- émotions
3- mécanismes de défense
4- fonction de réflexion : être capable de se comprendre soi-même avant de comprendre les autres

Mécanisme des cpts à l’attachement enfant
1- sensibilité parentale
2- cpts effrayés/effrayants

63
Q

fonction de réflexion

A

Capacité de l’individu à réfléchir à ses propres états internes et à ceux des autres.

Intentions Sentiments Émotions Pensées Désirs Croyances

64
Q

autonome - sécurisé

A

Modèles opérants internes : capable de voir que son enfant a ses propres qualités et limites, il connait bien son enfant
 De manière générale, le parent a une vision positive des
relations sociales : il a confiance en lui et il peut faire
confiance aux autres.
 Il a une perception positive et réaliste de lui-même et de son enfant.
 Le ton affectif général lorsqu’il parle de son enfant est positif. Il considère son enfant comme un individu à part entière.

Émotions
 Il communique ses émotions librement et adéquatement aux autres, incluant à son enfant.
 Il a une bonne capacité de régulation émotionnelle.
 Il a de la facilité à reconnaître et à comprendre les émotions de son enfant. Il accepte ces émotions, tant les positives que les négatives. Il réagit aux émotions de son enfant de
manière empathique.

Mécanismes de défense
 Il utilise peu ou pas de mécanismes de défense : ses M.O.I. sont alors plutôt clairs et cohérents.

Fonction de réflexion
 Il est capable d’organiser mentalement les informations le concernant.
 Cette habileté est aussi utilisée pour comprendre ce qui se passe dans le monde interne de son enfant. Conséquemment, il tient davantage compte des états internes de son enfant dans ses interactions avec lui.

65
Q

cpts parentaux - autonome à sécurisé

A

De manière générale, le parent montre une bonne sensibilité parentale.
 Il est engagé dans son rôle de parent et il accorde de la valeur à sa relation avec son enfant.
 Il est attentif aux signaux et besoins de son enfant.
 Il répond aux signaux et besoins de façon rapide et adaptée (il considère à la fois les besoins de son enfant et les
caractéristiques du contexte).
 Il écoute, soutient et exprime de l’empathie à son enfant.
 Il soutient son enfant pour le contrôle de ses émotions.
 Il est chaleureux et montre du plaisir à être avec son enfant. Dans les tâches communes, il laisse de l’espace à son enfant pour s’exprimer, tout en l’encourageant, le guidant,
l’encadrant de manière sensible et en mettant des limites
claires.

66
Q

impact sur attachement enfant - autonome à sécurisé

A

 L’enfant perçoit son parent comme une base de sécurité
fiable : il sent que son parent est présent pour lui en cas de besoin.
 Lors des moments difficiles, il se sent rassuré par son parent. Il développe une bonne confiance à l’égard de son parent et en lui-même.
 Il est à l’aise d’exprimer ses besoins d’attachement à son
parent
 Les comportements parentaux adaptés et structurants aident l’enfant à développer sa capacité à réguler ses propres états émotionnels, ainsi qu’à développer une confiance en lui et envers les autres.
Tout cela favorise un attachement sécurisant.
* Sur le plan des émotions, le parent est un 1) modèle pour l’enfant et/ou le parent peut faire de la 2) guidance (la façon dont il aide l’enfant à gérer ses émotions, enseigne des stratégies de coping qui sont intériorisées que l’enfant peut utiliser plus tard)

67
Q

détaché - évitant

A

Modèles opérants internes
 De manière générale, le parent manque de confiance en lui et envers autrui, produisant une méfiance dans ses relations sociales.
 Il a une perception de lui-même et de son enfant comme
étant des individus ayant peu de valeur.
 Quand il parle de son enfant, son discours est caractérisé par une distance émotionnelle ou de l’indifférence.
 Il semble peu ou pas reconnaître son enfant en tant
qu’individu.
* Il minimise les émotions de l’enfant et l’empêcher de s’exprimer
* Ne connait pas son enfant

Émotions
 Il minimise l’importance de ses émotions et tend à ne pas les exprimer aux autres, incluant à son enfant.
 Lorsqu’il ressent des émotions négatives ou intenses, cellesci sont refoulées. Lorsqu’il gère les situations difficiles, c’est plutôt de façon cognitive.
 Il ne semble pas être conscient de l’expérience affective de son enfant. Si cette expérience est reconnue, elle n’est pas complètement acceptée, ni valorisée.

Mécanismes de défense
 Il utilise surtout le mécanisme de désactivation.
 L’utilisation de mécanismes de défense mène à une
inhibition puis à une difficulté à se comprendre lui-même et à comprendre ses relations sociales (incluant avec son
enfant).
 Il décourage les expressions d’attachement de son enfant
parce que celles-ci peuvent alimenter l’anxiété qu’il a appris à contrôler en inhibant ses affects en situation de stress.

Fonction de réflexion
 Il a une fonction de réflexion limitée : il préfère ne pas penser à ses états internes et à ceux de son enfant.

68
Q

cpts parentaux détaché à évitant

A

De manière générale, le parent montre un manque de
sensibilité parentale.
 Il se désengage de son rôle parental et de la relation avec son enfant.
 Il ne perçoit pas toujours les signaux et besoins de son
enfant, surtout quand ceux-ci sont exprimés de manière plus subtile.
 Il peut ne pas examiner les facteurs de l’enfant et du contexte lorsqu’il intervient auprès de son enfant, menant à un
manque de flexibilité et à des conduites pouvant être
inadaptées.
 Il considère peu les affects de son enfant, ce qui se manifeste par une diminution, une ridiculisation, un rejet ou une
aversion concernant ce que vit son enfant. Il aborde peu ou pas les émotions avec son enfant.
 Lorsqu’il y a interaction avec son enfant, il montre une
distanciation physique et émotionnelle.
 Dans les tâches communes, il a tendance à moins guider son enfant, à ne pas communiquer ses plans, à imposer ses idées et à favoriser l’indépendance et l’autonomie de son enfant. L’ensemble de ces caractéristiques peuvent se traduire par deux grandes tendances chez ces parents :
* Tendance à être indifférent ou non disponible : le parent répond moins aux signaux et besoins de son enfant, il
évite les échanges, et il peut se montrer rejetant.
* Tendance à être contrôlant ou intrusif : le parent a des comportements inappropriés, il intervient à des moments inopportuns, il peut surstimuler son enfant lorsque ce
dernier a besoin d’être rassuré, il exprime des émotions contraires à celles de son enfant.

69
Q

impact attachement enfant pour détaché à évitant

A

 L’enfant perçoit un manque de soutien de la part de son
parent. Il ressent généralement l’attitude du parent comme du rejet de sa part.
 Lors des moments difficiles, il n’est pas rassuré par son
parent.
 Il manque de confiance envers son parent et en lui-même.
 Il n’exprime pas ses besoins d’attachement à son parent pour ne pas subir à nouveau du rejet ou ne pas être envahi. = * L’enfant n’exprime pas ses besoins pour ne pas 1) subir du rejet et 2) ne pas être envahi/dérangé alors veut éviter le parent
 Ne pouvant pas compter sur son parent pour l’aider à gérer son stress, l’enfant développe également des mécanismes de défense, semblables à ceux de son parent.
Tout cela favorise un
attachement évitant.

70
Q

préoccupé à résistant

A

Modèles opérants internes
 De manière générale, le parent manque de confiance en lui et envers autrui, produisant une préoccupation quant à ses
relations sociales.
 Il a une perception de lui-même et de son enfant tantôt
positive, tantôt négative.
 Quand il parle de son enfant, il peut se montrer préoccupé ou distrait par d’autres sujets, ou bien confus et préoccupé de manière anxieuse à propos de son enfant.
 Il considère peu l’individualité de son enfant et met plutôt l’accent sur la dépendance de ce dernier.

Émotions
 Il exprime ses émotions de manière amplifiée, incluant à son enfant.
 Il éprouve de la difficulté à réguler ses émotions, devenant facilement envahi par ce qu’il ressent.
 Les affects exprimés par son enfant sont interprétés avec
confusion et incompréhension.

Mécanismes de défense
 Il utilise surtout le mécanisme de disjonction cognitive.
 L’utilisation de mécanismes de défense mène à une
interprétation inexacte ou inconstante à propos de lui-même et de ses relations sociales (incluant avec son enfant).
 Il décourage les comportements d’autonomie et
d’exploration de son enfant parce que ceux-ci peuvent
alimenter son anxiété liée au fait qu’il supporte mal de voir son enfant s’éloigner de lui.

Fonction de réflexion
 Il a une fonction de réflexion limitée : il est envahi par ses états internes, ce qui rend difficile la gestion de ceux-ci.

71
Q

cpts parentaux pour préoccupé à résistant

A

De manière générale, le parent montre un manque de
sensibilité parentale.
 Il surinvestit son rôle parental et la relation avec son enfant.
 Il a tendance à vouloir contrôler les interactions avec son
enfant et à garder ce dernier près de lui pour le surveiller. Il montre une alternance de disponibilité et de nondisponibilité (inconstance). Mais il n’est ni rejetant ni hostile. Lorsqu’il intervient auprès de son enfant, il est souvent
incertain à propos des besoins de celui-ci, tout en leur
accordant une importance exagérée, menant à des
comportements hésitants, contradictoires, changeants,
incohérents et déconnectés du vécu de l’enfant.
 Il écoute son enfant, tout en lui exprimant des attentes
irréalistes.
 Il a tendance à amorcer des interactions conflictuelles avec son enfant, sauf dans les situations qui posent un défi ou un problème à résoudre.
 Il est tantôt chaleureux et montre du plaisir à être avec son enfant, tantôt anxieux et montre du mécontentement, de la déception ou de la colère.
 Dans les tâches communes, il montre un comportement
parental relativement approprié.
* Le parent est stressé de mal faire, il hésite bcp et vit bcp d’émotions qu’il exprime plus
* Tendance à surprotéger et garder proche l’enfant pour s’assurer qu’il est bon, la surveillance empêche l’individualité
* Difficulté à gérer leurs propres émotions alors encore plus de gérer ceux de l’enfant

72
Q

impact attachement enfant pour préoccupé à résistant

A

 L’enfant perçoit que son parent est préoccupé et qu’il essaie de s’impliquer auprès de lui. Mais, en même temps, il perçoit son parent comme contrôlant et intrusif, puisque ce dernier étouffe son besoin d’exploration et son besoin d’autonomie.
 Lors des moments difficiles, il n’est pas rassuré par son
parent.
 Il manque de confiance envers son parent et en lui-même. Il hésite à exprimer ses besoins d’attachement à son parent de peur que ce dernier n’y réponde pas convenablement.
 Ne pouvant pas compter sur son parent pour l’aider à gérer son stress, l’enfant développe également des mécanismes de défense, semblables à ceux de son parent.
Tout cela favorise un
attachement résistant.
* Quand on observe les parents avec leurs enfants, le premier coup d’œil nous dit qu’ils sont adéquats, car à la base ils souhaitent le bon développement de leurs enfants  mais la réaction de l’enfant nous montre qu’il n’est pas satisfait

73
Q

non résolu à désorganisé

A

Modèles opérants internes
 De manière générale, le parent éprouve de la confusion et un malaise face aux relations sociales, ainsi qu’un manque
d’habiletés sociales.
 Il a une perception de lui-même et de son enfant qui est
confuse.
 Quand il parle de son enfant, les faits et les affects peuvent paraître déconnectés.
 Il est plus préoccupé par ses propres besoins plutôt que ceux de son enfant, surtout dans les moments difficiles.

Émotions
 Il a de la difficulté à reconnaître et à comprendre ses
émotions. Il en découle qu’il peut ne pas savoir comment les exprimer de manière appropriée aux autres, incluant à son enfant.
 Les émotions négatives le perturbent profondément. Il
éprouve de la difficulté à les maîtriser.
 Il a de la difficulté à comprendre et à gérer les émotions
exprimées par son enfant. De plus, les émotions négatives de son enfant provoquent généralement chez lui de l’anxiété. Il se concentre alors sur son propre vécu émotionnel plutôt que sur celui de son enfant.

Mécanismes de défense
 Il utilise surtout le mécanisme de systèmes ségrégés.
 L’utilisation de mécanismes de défense l’empêche d’avoir accès à des souvenirs passés qui pourraient l’aider à mieux comprendre et affronter les difficultés actuelles.
 Il éprouve de la difficulté à gérer les comportements, pensées et affects découlant de l’activation de son système
d’attachement.

Fonction de réflexion
 Il a une fonction de réflexion très limitée : il est si
profondément perturbé par ses états internes qu’il devient inefficace pour les gérer.

74
Q

cpts parentaux non résolu à désorganisé

A

De manière générale, le parent montre un manque de
sensibilité parentale et il est plus à risque d’avoir des
comportements effrayés/effrayants ou atypiques.
 Il montre une abdication du rôle parental.
 Il ressent un sentiment d’impuissance et de manque de
contrôle relativement aux besoins de son enfant.
 Ses comportements parentaux sont imprévisibles. Cela est amplifié lorsque son enfant éprouve des difficultés. Il devient alors lui-même anxieux, le rendant inapte à soutenir son
enfant et à lui montrer de l’empathie. Surchargé par ses
propres états internes négatifs, il peut :
* se refermer, ce qui le rend non disponible à son enfant tant physiquement que psychologiquement;
* avoir des propos ou des comportements atypiques et
incohérents;
* avoir des propos ou des comportements qui effrayent
l’enfant.
 Dans les tâches communes, il a tendance à moins encourager son enfant, à montrer moins de plaisir et à offrir un
encadrement moins sensible. Aussi, il éprouve de la difficulté à établir des limites claires et à les faire respecter de façon appropriée (demandes hostiles ou attitude de soumission)

75
Q

impact attachement enfant pour non résolu à désorganisé

A

 Quoique l’enfant considère son parent comme une figure
d’attachement significative, il le perçoit aussi comme une
menace potentielle.
 Lors des moments difficiles, il n’est pas rassuré par son parent. Il manque de confiance envers son parent et en lui-même. Il cherche à se protéger de son parent.
 Ne sachant pas comment réagir face aux
manifestations de son parent, il devient
hypervigilant, effrayé et désorganisé.
Tout cela favorise un
attachement désorganisé.