Attachement parent-enfant Flashcards
Konrad Lorenz (1903-1989)
veut voir les patrons de cpts des animaux en fonction de la phase de vie
Éthologue, biologiste et zoologiste autrichien.
Un des fondateurs de l’éthologie moderne. : Étude scientifique du
comportement des
espèces animales,
incluant l’humain, dans
leur milieu naturel ou
dans un environnement
expérimental.
Théorie de l’empreinte. : Processus d’apprentissage par
lequel, pendant une courte période, les animaux s’attachent de manière irréversible au premier objet en mouvement qu’ils voient.
Harry F. Harlow (1905-1981)
Psychologue américain.
Étude du comportement de singes rhésus dans
différentes conditions :
* Privation sociale : isolement des bébés naissants, les singes ont des difficultés d’adaptation sociale quand on les réinsérait parmi d’autres singes et parfois des cpts de crainte/peur/anxiété sociale (cacher, automutiler, tremblements)
* Substituts maternels : isolements avec des mannequins (broches ou doux), le bébé plus de temps sur la maman douillette plutôt que sur l’autre avec le lait
* Introduction objet inhabituel : première réaction du bébé est d’aller se coller sur la maman douillette, puis regarde et s’approche, mais tjrs le contact rassurant, si tout seul il est très anxieux et fait des cpts comme le premier
* Présence d’autrui : les singes étaient autant intéressés par un vrai autre singe qu’un mannequin douillet , mais broche il ouvre pas la fenêtre
* Donc, la présence des autres est importante, mais aussi d’avoir une source de chaleur, rassurement
John Bowlby (1907-1990)
Pédopsychiatre et psychanalyste anglais.
Père de la théorie de l’attachement.
Inspirations :
* observation d’enfants orphelins et d’enfants
hospitalisés pendant une longue période,
* théorie psychanalytique,
* théorie de l’évolution,
* éthologie,
* psychologie du développement,
* psychologie cognitive,
* cybernétique (approche systémique).
Mary D. S. Ainsworth (1913-1999)
Psychologue américaine.
Principale collaboratrice de Bowlby.
Études sur le développement de la
relation mère-enfant en milieu naturel,
en Ouganda.
Mise en évidence de trois différents styles
d’attachement chez l’enfant : sécurisant,
évitant et résistant/ambivalent.
Élaboration de la « Situation étrangère »,
procédure standardisée pour observer le
lien d’attachement à la petite enfance.
Mary Main (1943-)
Psychologue américaine.
Poursuite des travaux de Bowlby et Ainsworth.
Élaboration (avec Carol George et Nancy
Kaplan) d’un protocole pour évaluer l’attachement adulte : l’Entrevue d’attachement adulte.
Présentation (avec Judith Solomon) d’un
quatrième style d’attachement chez l’enfant :
l’attachement désorganisé.
approche développementale
- Développementale : elle s’intéresse au développement de l’attachement et à la transmission intergénérationnelle, évaluation par observation / entrevues / tests projectifs, (attachement peut être inconscient alors la personne peut pas répondre à un questionnaire) processus inconscients, processus actifs, MOI
approche psychosociale
- Psychosociale : perceptions et attitudes de la personne face à ses relations d’attachement, questionnaires auto-rapportés, conscient et processus passif
approche clinique
- Clinique : troubles amenant un dysfonctionnement psycho ainsi qu’une détresse ou des difficultés fonctionnelles au quotidien, évaluation clinique approfondie dsm, faire de l’intervention
qu’est-ce que l’attachement enfant et adulte?
L’attachement parent-enfant se définit comme un lien affectif entretenu par l’enfant à l’égard de son parent, dans la mesure où ce dernier prend soin de lui et est considéré par l’enfant comme une personne significative pouvant le protéger en cas de danger.
Chez l’adulte, l’attachement réfère à la tendance de l’individu à chercher
réconfort et sécurité, quand il en
ressent le besoin, auprès d’une
personne en qui il a confiance.
- On peut avoir différentes d’attachement (en moyenne 2-4) et pas tjrs la même
système d’attachement
Il est inné.
En premier lieu, il a pour but de réguler les comportements de l’enfant servant au maintien de la proximité avec son
parent.
Sur le plan sociobiologique, sa fonction est d’assurer la survie de l’enfant.
Sur le plan psychologique, sa fonction est le maintien du
sentiment de sécurité.
Il est activé lorsque l’individu sent que son bien-être, sa santé ou sa sécurité est menacé.
lien d’attachement
Lien qu’un individu entretient vis-à-vis un autre individu
Ce lien n’est pas développé envers n’importe qui. À la base, il faut que l’autre soit perçu comme une source potentielle de réconfort et de protection.
figures d’attachement
Pour le jeune enfant, c’est la personne privilégiée pour
répondre à son besoin de sécurité.
Critères pour déterminer si une personne est susceptible
d’être une figure d’attachement significative pour l’enfant :* elle doit offrir des soins physiques et émotionnels à
l’enfant;
* elle doit être présente de façon constante ou continue au cours de la vie de l’enfant;
* elle doit s’investir émotionnellement dans la relation avec l’enfant;
* elle n’est pas interchangeable par n’importe qui d’autre.
En vieillissant, l’individu développe des relations
significatives envers diverses personnes de son entourage.
relation d’attachement
Histoire et organisation des interactions liées à l’attachement entre l’individu et sa figure d’attachement.
La relation doit toujours être considérée en tenant compte de l’interinfluence entre l’individu et sa figure d’attachement.
comportement d’attachement - classes et variations
Tout comportement motivé par le besoin de sécurité et ayant pour but le rapprochement avec la figure d’attachement.
- Cpts attachements varient en fonction des personnes : activation est le déclencheur, forme est le type de cpt, intensité et conditions de terminaisons ce que ça prend pour calmer
- Choix de cpt qui devient une stratégie d’attachement
Exemples : regard, orientation de la tête, sourire, pleurs,
babil, parole, extension des bras, agrippement, approche. Deux classes :
* les comportements de signal;
* les comportements d’approche.
Ils varient du point de vue de:
* l’activation;
* la forme;
* l’intensité;
* les conditions de terminaison.
stratégie d’attachement
Façon par laquelle l’individu exprime habituellement son besoin de sécurité à sa figure d’attachement.
Les expériences relationnelles étant différentes d’un individu à l’autre, il en découle que les stratégies développées
diffèrent également.
attachement / exploration
Le système d’attachement fonctionne en équilibre avec le
système d’exploration.
Lorsque l’enfant sent que sa sécurité est menacée, son
système d’attachement est activé. Mais lorsque la menace disparaît, l’activation du système d’attachement décroît pour laisser place au système d’exploration.
phases de développement
Phase I : naissance à 12 sems
Orientation et signaux sans discrimination de figure
Phase II : 12 sems à 6 mois
Orientation et signaux dirigés vers une figure
discriminée
Phase III : 6 mois à 3 ans
Maintien de la proximité avec une figure discriminée
au moyen de la locomotion aussi bien que des signaux
Phase IV : 3 ans et plus
Formation d’un partenariat à but rectifié
phase 1
Orientation et signaux sans discrimination de figure
Présence de comportements d’attachement innés.
Préférence pour le visage humain et le son de la voix
humaine comparativement aux autres stimuli.
Discrimination absente ou très limitée des différentes
personnes de l’entourage.
Comportements d’attachement dirigés vers n’importe quel être humain.
Contrôle détenu par le parent pour la satisfaction des besoins de l’enfant.
Parent doit être alerte pour capter les signaux
On ne mesure pas vrm l’attachement à cette période
phase 2
Orientation et signaux dirigés vers
une figure discriminée
Reconnaissance de la personne qui répond de façon plus
fréquente à ses signaux et besoins.
Comportements d’attachement dirigés vers la figure
d’attachement principale.
Adaptation des comportements d’attachement au patron
comportemental de la figure d’attachement.
Acquisition de nouveaux comportements d’attachement.
Apparition de chaînes de comportements plus complexes.
Prise de contrôle progressive par l’enfant.
Ca ne se soucie pas par si c’est bien réponduou pas.
Bcq par essai erreur
phase 3
Maintien de la proximité avec une figure discriminée au moyen de la locomotion aussi bien que des signaux
Discrimination plus marquée des différentes personnes.
Choix de personnes comme figures d’attachement auxiliaires.
Crainte envers les personnes étrangères.
Acquisition de comportements d’attachement liés aux
nouvelles habiletés locomotrices et langagières.
Diminution graduelle du besoin de proximité et de contact physique.
Représentation mentale des chaînes de comportements.
Représentation mentale primitive des intentions de la figure d’attachement.
il peut y avoir des catégories: à la maison, c’est maman et à la garderie, c’est l’éducatrice.
phase 4
Formation d’un partenariat à but rectifié
Atténuation des manifestations comportementales.
Ajustement des comportements d’attachement en fonction des réactions de la figure d’attachement, jusqu’à l’atteinte du but.
Ajout de comportements plus intimes avec la figure
d’attachement.
Développement de représentations mentales de soi, des
autres et de l’environnement.
Planification mentale des actions à effectuer pour atteindre le but et prévision des conséquences probables de ces actions.
Augmentation du sentiment de sécurité vis-à-vis les figures d’attachement auxiliaires.
Moins de comportements, plus de parole et de signaux
modèles opérants internes
Ils commencent à se construire à partir
des expériences d’attachement vécues à
l’enfance.
Ce sont des représentations schématiques,
stockées en mémoire, de ce que l’individu
connaît sur les relations sociales.
Ils incluent à la fois les informations cognitives et affectives relatives aux expériences relationnelles vécues.
Ils se complexifient à mesure que l’enfant vieillit.
Ils peuvent subir des distorsions mentales.
Dans la mémoire épisodique (les expériences de vie sont stockées là, les émotions ressenties dans ces expériences, etc.)
Notre histoire d’attachement avec la figure d’attachement, mais aussi les expériences se retrouvent dans les modèles opérants internes.
Je ne me rappelle pas de tout ce qui est arrivé étant jeune, mais ma mémoire oui et est enregistré dans mes modèles opérants internes
3 fonctions MOI
Trois principales fonctions :
* ils organisent les informations relationnelles en encodant les interactions comportementales, tout en tenant compte des réponses émotives qui y sont liées;
* ils permettent d’anticiper les comportements et intentions de l’autre;
* ils permettent d’interpréter les comportements et
intentions de l’autre.
L’individu entretient différents modèles simultanément,
ciblant chacun un partenaire dyadique en particulier.
Les premiers modèles sont résistants, mais non étanches aux changements.
Les 1ers modèles sont les plus forts et donc même si je change de type d’attachement, ça se peut que le 1er ressorte quand il y a un événement traumatisant. L’intervention n’efface pas le passé, mais peut donner les outils pour améliorer le présent.
2 catégories de MOI
Modèles internes des autres
Façon dont nous percevons les autres en relation avec nous.
Modèles internes de soi
Façon dont nous nous percevons dans nos relations avec les autres.
B ) attachement sécurisant - qualité relation
60%
Synchronie entre les demandes de l’enfant et les réponses du parent.
Interactions détendues et agréables.
Collaboration dans les activités
communes.
Partage ouvert des affects.
sécurisant - cpts de l’enfant
Bonne confiance envers le parent.
Utilisation du parent comme base de sécurité rassurante en situation de danger, de menace ou d’inconfort.
Bon équilibre attachement/exploration.
Bonne autonomie et facilité à demander l’aide du parent au besoin.
Bonne capacité à exprimer et à réguler
ses affects.
A) évitant - qualité de la relation
15%
Absence de synchronie entre les demandes de l’enfant et les réponses du parent.
Interactions fermées, distantes et concises.
Tendance à ne pas collaborer; activités parallèles.
Peu de partage affectif.
évitant - cpts de l’enfant
Confiance non optimale envers le parent.
En situation de danger, de menace ou d’inconfort, peu ou pas de recherche de sécurité ou de réconfort auprès du parent.
Mauvais équilibre attachement/exploration : concentration sur les objets ou l’environnement, mais exploration
inefficace.
Minimisation de l’engagement dans la relation.
Maintien d’une distance physique et affective
avec le parent.
Retenue dans l’expression des besoins et des émotions.
C) résistant/ambivalent - qualité de la relation
10%
Irrégularités dans les réponses du parent en lien avec les
signaux que lui envoie l’enfant.
Interactions instables et tendues.
Tendance à ne pas collaborer;
volonté de contrôler l’activité.
Expression mutuelle d’affects
négatifs.
résistant/ambivalent - cpts de l’enfant
Confiance non optimale envers le parent.
Ambivalence en situation de danger, de menace ou
d’inconfort : tendance à s’accrocher au parent ou à demeurer à proximité de lui, tout en montrant de la difficulté à accepter les tentatives d’approche de ce dernier (incluant des
comportements timides, enfantins, colériques, d’opposition ou d’hostilité).
Mauvais équilibre attachement/exploration : difficulté à se calmer et à retourner à l’exploration après une situation
anxiogène.
Manque d’autonomie et parfois difficulté à se séparer du
parent.
Maximisation de l’expression des besoins et des émotions (pour attirer l’attention du parent).
L’enfant est ambivalent il veut une proximité avec le parent, mais aussis’éloigner de son parent. IL y a une initiation de la part de l’enfant pour la proximité avec le parent.