APSIC 4 Flashcards
cycle de la violence
1.Climat de tension
2.Période de crise avec présence de violences physiques
3.Justification où l’agresseur vit des remords et cherche à s’excuser
4.La lune de miel où l’agresseur se montre particulièrement aimant et attentionné et parle d’aller chercher de l’aide extérieure (dure jusqu’à ce qu’un stress ou autre facteur déclenche un nouveau cycle)
Changements, nouvelles sensations aux seins (1er trimestre)
porter soutien-gorge offrant bon soutien et absorber écoulements jour et nuit. Sensibilité mamaire peut intergérer avec le fonctionnement sexuel ou les préliminaires, mais est temporaire
augmentation de l’urgence/freq urinaire (1er)
vide régulier
nausées/vomissements (1er)
éviter d’être à jeun ou d’avoir l’estomac surchargé, rester au lit jusqu’à ce que la sensation passe ou prendre en alternance toutes les heures des glucides et des liquides comme une tisane décaféinée
deuxième trimestre
Fringale
Prurit et palpitations
Brulures d’estomac
Constipation
Varices
Leucorrhées
Céphalées
Fringales – les satisfaire
Prurit et palpitations – inévitable
Brulures d’estomac – limiter ou éviter les aliments gras, copieux ou donnant des flatulences
Constipation – 6-8 verres d’eau par jours, fibres, exercice modéré, horaire d’élimination régulier, pas d’émollients fécaux ou de laxatifs
Varices – éviter l’obésité, les stations debout ou les postures assises prolongées, surélever les jambes, porter des bas de compression
Leucorrhées (qtée abondantes de sécrétions muqueuses) – bonne hygiène, serviette hygiénique
Céphalées – relaxation
3e trimestre
Essoufflement et dyspnée (expansion du diaphragme limité)
Insomnie (mvnt fœtaux, crampes, fréquence urinaire, essoufflements, autres malaises)
Réactions psychosociales
Fréquence urinaire
Malaise et pression périnée
Contractions de Braxton-Hicks
Essoufflement et dyspnée (expansion du diaphragme limité) – maintenir bonne posture, dormir avec des oreillers supplémentaires
Insomnie (mvnt fœtaux, crampes, fréquence urinaire, essoufflements, autres malaises) – rassurer, relaxation, massage, effleurage du dos, soutien des diverses parties du corps au moyen d’oreiller, lait chaud, douche avant lit
Réactions psychosociales – rassurer et soutenir par proches et personnel
Fréquence urinaire – vider régulièrement, limiter apport avant coucher, serviette hygiénique
Malaise et pression périnée – repos
Contractions de Braxton-Hicks (faux travail) – rassurer, changer de position, techniques de respiration, avant 37 semaines = communiquer avec professionnel de la santé
troubles hypertensifs de la grossesse (4 types)
HTA gestationnelle
HTA préexistante
Prééclampsie
Éclampsie
Hypertension gestationnelle
manifeste à 20 semaines ou plus, pas de protéinurie
Hypertension préexistante
déjà présente ou se présente avant 20e semaine
prééclampsie
s’établit à 140-150/90-109, état propre à la grossesse, se produit lorsqu’une femme normotendue présente des symptômes de :
L’hypertension préexistante devient une prééclampsie s’il y a présence de protéinurie nouvelle ou aggravée, accompagnée d’autres états indésirables.
L’hypertension gestationnelle devient une prééclampsie s’il y a présence ou non d’une protéinurie nouvelle ou s’il y a présence d’états indésirables
signes prééclampsie et effet sur foetus
diurèse réduite, céphalées absentes ou passagères
perfusion du placenta diminuée
prééclampsie grave
TA en haut de 160/110, survient avant 34 semaines de grossesse, et elle inclut une protéinurie importante. Le volume sanguin baisse, car le liquide quitte l’espace intravasculaire; la femme présente alors un œdème grave pouvant inclure un œdème pulmonaire
signes prééclampsie grave
diurèse faible, céphalées persistantes ou graves, vue trouble/photophobie, douleurs épigastriques/nausées/vomissements, thrombopénie, affaiblissement hépatique, œdème pulmonaire
effet sur foetus prééclampsie grave
RCIU, diminution du décompte des mouvements fœtaux, FCF anormale à l’ERF (examen de réactivité fœtale), profil biophysique avec score plus faible, croissance fœtale intra-utérine asymétrique
facteurs de risque prééclampsie
primipare, antécédents personnels/familiaux (diabète, maladie du rein, hypertension ou prééclampsie), obésité, grossesse multiple, mauvaise issue d’une grossesse précédente, conditions médicales/génétiques préexistantes
évaluation prééclampsie
facteurs de risque, symptômes actuels (céphalées, douleurs gastriques, troubles de la vision) TA, œdème, prélèvement d’urine de 24h pour la mesure des protéines chaque semaine, compte quotidien des mouvements fœtaux
interventions prééclampsie
souligner l’importance du RDV (effectuer prise de sang et collecte échantillon d’urine), enseignement sur autoévaluation (prise de la PA, utilisation des bandelettes réactives pour l’analyse d’urine et décompte des mouvements fœtaux), nécessité des RDV avant l’accouchement pour évaluer la croissance et le bien-être du fœtus, ainsi que le volume du liquide amniotique, gestion de l’hypertension préexistante, gestion de l’hypotension
gestion hypertension préexistante
Idéalement, le traitement de l’hypertension débute avant la conception; il faut encourager la cliente qui en est atteinte à modifier son mode de vie avant de devenir enceinte.
Gestion de l’hypertension durant la grossesse
Hydralazine, Labétalol, Méthyldopa, Nifédipine, Sulfate de magnésium (préviens progression de la maladie en prévenant les crises, il ne fait pas diminuer la PA)
Gestion prééclampsie grave
diagnostique d’hypertension gestationnelle grave/prééclampsie grave = hospitalisation immédiate pour une période d’observation d’au moins 24h. Doit rester couchée, il faut réduire au minimum le bruit et les stimulus externes
implications prééclampsie grave
risque de complications pour la mère et le fœtus, risque d’irrigation tissulaire insuffisante, risque de surcharge liquidienne, risque d’échanges gazeux perturbés (vu œdème), risque de diminution du DC (antihypertenseurs), risque de complications fœtales (insufissance utéroplacentaire après antihypertenseurs)
éclampsie
entraine l’apparition de convulsions ou d’un coma non attribuable à d’autres causes en présence de prééclampsie. Peut être précédée de céphalée persistante, vision trouble, douleur épigastrique aigue, douleur dans le QSD de l’abdomen ou un état mental modifié.
Lorsque les convulsions se produisent, il faut tourner la femme sur le côté pour éviter qu’elle aspire des sécrétions
travail prématuré
contractions utérines régulières accompagnées d’une modification de l’état du col survenant entre la 20e et la 37e semaine
accouchement prématuré
avant la fin de la 37e semaine de grossesse. La prématurité est beaucoup plus dangereuse que le faible poids à la naissance, parce que cela signifie que les systèmes du nouveau-né sont immatures. Un faible poids à la naissance peut avoir d’autres causes que la prématurité
facteurs de risque prématuré
infection voies génitales
grossesse multiple
saignement antepartum
faible poids avant la grossesse
antécédents
rupture prématurée des membranes
motifs pour prématuré
prééclampsie/éclampsie
souffrance foetale
RCIU
dbt
interventions prématuré
Évaluer facteurs de risques repérés, les contractions, les réactions appropriées au travail prématuré et expliquer les manifestations
Administrer la médication
Assurer le monitorage fœtal
manifestations prématuré
contractions fréquentes, espacées de moins de 10min sur 1h
malaises
écoulement vaginal différent de l’écoulement habituel (plus épais ou liquide, sanguinolent, brun ou incolore, en plus grande qtée, odorant)
quoi faire en cas de signes de contractions prématurées
boire deux ou trois verres d’eau ou de jus au moment où ils sont ressentis, uriner, s’étendre sur le côté gauche pendant 1h, déposer une main sur le haut du ventre pour sentir les contractions, communiquer avec le professionnel de la santé en cas de persistance des symptômes, reprendre les activités doucement sans faire ce qu’elle faisait au moment de l’apparition en cas de disparition, communiquer si toute réapparition, communiquer avec le professionnel de la santé si : contractions toutes les 10min pour 1h, saignement vaginal, écoulement vaginal odorant, écoulement de liquide provenant du vagin ou diminution des mouvements fœtaux
tocolytique et surveillance en lien
médicament stoppant le travail une fois les contractions et le changement cervical commencés. Permet en général de prolonger la grossesse, laissant ainsi le temps au personnel médical de procéder à l’administration de glucocorticoïde
Décubitus latéral gauche, SV maternels, FCF, état du travail, état de la mère et du fœtus pour signes de réactions indésirables, équilibre hydrique, apport liquidien restreint
rupture prématurée des membranes
Rupture des membranes avant le début du travail et lorsqu’il s’écoule au moins 1h entre la rupture et le début des contractions
soin rupture prématurée
Confirmer le diagnostic, évaluer le bien-être de la mère et du fœtus, déterminer la présence de toute affection connexe qui peut nécessiter un traitement en parallèle ou indiquer un accouchement dans l’immédiat, s’abstenir de pratiquer un examen vaginal manuel si possible, procéder à la détermination de la présentation
allaitement et contraception
allaitement = retour ovulation/menstruation retardé (peut quand même se produire avant les premières menstruations postnatales)
aménorrhée (pas de menstruations)
méthode naturelle d’espacement des naissances ne perturbant pas l’allaitement
Allaitement maternel + aménorrhée
si:
1.Aménorrhée, sans saignement de plus de 2 jours
2.Allaitement maternel exclusif ou presque exclusif, où aucun aliment ni autre liquide ne sont donnés au nourrisson plus de 1 ou 2 fois par semaine
3.Nourrisson âgé de moins de 6 mois
moment pour réintroduire contraception
Comme les mères qui allaitent exclusivement sont peu à risque de concevoir dans les 56 premiers jours, la contraception par autre méthode peut être introduite à partir de la 8e semaine
Les méthodes contraceptives qui sont le moins susceptibles de perturber la lactation sont les méthodes barrières et les dispositifs intra-utérins de cuivre.
facteurs influencant qtée de médicament dans le lait maternel
la quantité de lait produit, sa composition, la concentration du médicament et la mesure dans laquelle le sein a été vidé durant la tétée antérieure
DPP manifestations
tristesse intense et envahissante, sautes d’humeur importantes, plus grave et persistante que baby blues. Peurs intenses, colère, anxiété et abattement persistant. Culpabilité, honte et échec, impression d’être dépassée et éprouve un sentiment d’incompétence. Épisodes d’irritabilité déclenchés soudainement, sans provocation, pouvant dégénérer.
Réticence à discuter des symptômes, du sentiment négatif à l’égard du NN. Manque d’intérêt, sentiment de contrariété quant aux demandes de soins, rejet de la responsabilité, peur que le NN vole l’attention/amour du partenaire.
facteurs de risque DPP
faible estime de soi, stress en lien aux soins à prodiguer au NN, dépression prénatale, stress en lien avec la vie, absence de soutien social, problèmes de relations conjugales, antécédents de dépression, tempérament ‘’difficile’’ du NN, baby blues, célibat, faible statut socioéconomique, grossesse non planifiée/désirée, abus de substances
dépistages DPP
dans le cadre du suivi de grossesse et en postpartum, dépistage des facteurs de risque et offrir soutien. Utiliser les échelles EDPE (femme remplis elle-même, répond à 10 questions, permet dépistage)
risques avec DPP
violence envers soi ou les autres, diminution de l’estime de soi, augmentation des besoins de la mère nécessitant une adaptation de la famille, perturbation dans le rôle parental et dans la création des liens d’attachement, blessure ou atteinte au NN par négligence de la mère
thérapeutique et DPP
amélioration graduelle au fil des 6mois suivant. Si DPP majeure, pharmaco nécessaire (faire attention à l’allaitement dans ce cas, consulter professionnel). Enseignement à la cliente et famille les signes et symptômes, offrir information et ressources
Effets psychotropes sur NN : certains peuvent causer somnolence ou dépression respiratoire en cas d’allaitement
prévention DPP
discuter des problèmes émotionnels postnataux
prendre soins de soi
partager les sentiments avec personne proche
ne pas s’engager à prendre trop de travail
pas d’attentes irréalistes
pas de honte face aux émotions ressenties
psychose post partum
Syndrome se manifestant souvent chez la mère en dépression
manifestation PPP
apparaissent souvent quelques jours après l’accouchement (moyenne de 2-3 semaines), commence par plainte de fatigue, insomnie, agitation, épisodes de labilité émotionnelle, traverse périodes de tendance à pleurer pour rien. Plaintes d’incapacité à se déplacer, se tenir debout, travailler. Ensuite, méfiance, confusion, incohérence, discours irrationnel et préoccupations obsessives liées à la santé/bien-être du NN. Idées délirantes, pensées maternelles de violence, trouble de l’humeur postpartum avec caractéristiques psychotiques. Désintérêt du NN/incapacité à prodiguer des soins, comportement désorganisé.
thérapeutique PPP
correction avant la manifestation et bon réseau familial de soutien
Utilisation d’antipsychotiques/normothymiques comme lithium (contre-indiqué en allaitement)
trouble de panique postpartum
Attaque de panique (évènement ponctuel où se manifeste soudainement de l’appréhension, de la peur ou de la terreur de manière intense)
manifestations TPP
difficulté respiratoire, palpitations, douleur thoracique, sensation de suffocation ou d’étouffement et peur de perdre la maitrise de la situation
thérapeutique TPP
médication, enseignement, psychothérapie et interventions cognitivocomportementales
enseignement pré congé
température
respiration
sécurité
élimination
position
succion
bain
ombilic
soins
techniques d’appaisement
signes de maladie
mort subite du nourrisson facteurs de risque
exposition au tabagisme de la mère ou à la fumée secondaire durant la grossesse et après la naissance, dormir sur le ventre, tête totalement recouverte par des couvertures ou autres produites de literie
MSN prévention
NN en sécurité lors du sommeil, éliminer autant que possible la cigarette durant la grossesse et que personne ne fume près du NN, placer le NN sur le dos pour dormir (avertir les gardiens occasionnels, comme bébé habitué d’être sur le dos est encore plus à risque si placé sur le ventre), éviter douillettes, oreillers, bordures de protection rembourrées ou autres produits semblables dans le lit
L’utilisation de moniteurs ne remplace pas ces précautions. Toutes ces mesures de sécurité doivent être suivies même si vous utilisez un moniteur