Approche Differentielle De L'intelligence Flashcards

0
Q

Historique

A

19eme siècle: chercheurs déterminer mesure de l’intelligence. Galton: (test pas utilisable) -> intelligence héritable, possible améliorer, notion d’eugénisme.

  • 1890: James Mc Keen Cattel, usa = “mental test” mesure différences d’intelligence entre étudiants.
  • 1904: Charles Spearman, Angleterre = méthode statistique d’analyse factorielle qui dégage facteurs communs, latents, a des variables observées, mesurées. Intelligence repose sur facteur general, “facteur g” = intelligence générale -> modele unidimensionnel.
  • 1905: Binet et Simon -> échelle métrique de l’intelligence -> évaluer âge mental enfants.
  • 1912: Wilhelm Stern, Allemagne: notion âge mental et QI, calculé rapport âge mental sur âge réel multiplié par 100. Pas appliquée aux enfant ni retardés.
  • 1926: Catharine Morris Cox Miles: “Early mental traits of three hundred geniuses”: estimation a posteriori des QI de 300 personnalités a partir des infos bio sur leur enfance.
  • 1939: David Wechler,usa: loi normale pour mesures de rang. Mesure évaluation de l’intelligence évolue = calculable adultes. QI conservé.
  • 1939: Thurstone: reprend Spearman et évidencie 7 facteurs principaux. Non exclusion facteur g, modele intelligence devient multidimensionnel.
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1
Q

Psychologie différentielle

Définition

A

Objet d’étude:
Différents domaines de psy, mais étudiée sous l’angle des variations liées aux individus.
Variations de plusieurs natures:
- variabilité interindividuelle
- variabilité intra individuelle: même individu dans sit ou contextes différents
- variabilité intergroupe
Trouver corrélats psychologiques (aptitudes, personnalité) permettant expliquer différences individuelles de performances observées dans études de psy générale.

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2
Q

Définition intelligence

A

Pas de définition consensuelle.
Attributs communs: adaptation a un environnement, capacité sélectionner environnement + adapté, capacité transformer son environnement pour rendre adapté.
Prise en compte de l’environnement culturel = utiliser test d’intelligence élaboré pour un type de contexte culturel.
Notion Intelligence = évolutive.

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3
Q

Évaluation des capacités mentales supérieures de Binet et Simon et le calcul du QI.

A
  • évaluer intelligence au travers des activités mentales supérieures Non comme Galton et James Cattel sur base des performances à tâches sensorielles.
  • mesurer ces activités issues de l’intégration des infos sensorielles: mémoire, attention, sens pratique, faculté a s’adapter, compréhension -> échelle pour ces facultés.
  • première version échelle : données adultes normaux et retardés = différents niveaux intelligence, 1905. Travail étendu aux enfants âges différents.
  • pour ch âge de 3-16: caractérise 4-5 items caractéristiques de l’âge sur lesquels s’appuie pour établir ordre développemental.
  • additivité de l’âge mental des différents items => ajouter nombre de mois a ch item => intelligence = résultante des différentes activités évaluées par items de l’échelle.
  • Stern, 1912: principe QI, rapportant âge chronologique a l’âge mental total déterminé par échelle. Quotient permet ordonnancement individus par rapport a une seule valeur globale, représentative de l’intelligence de l’individu. Aussi indicateur de la vitesse développement enfant.
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4
Q

Facteur g de l’intelligence générale de Spearman et analyses des corrélations

A

1904: intelligence sous angle different: établir une relation entre activités psychiques élémentaires (relatives à la perception) et activités psy complexes (relatives aux processus cognitifs)
- hypothèse : les 2 types d’activités -> corrélées, car cause commune: intelligence générale.
- travail sur corrélations entre notes scolaires et performances de discrimination sensorielle = mise au point méthode d’analyse des corrélations.
- objectif: isoler variance commune, imputable a facteur intelligence générale, de la variance spécifique a chacune des épreuves.
- isole facteur g grâce théorie bifactorielle.
- interprétation facteur g reste problématique
- contribution à analyse des matrices de corrélations observées
- pose bases analyse factorielle a partir de mesures variables manifestes (effectivement mesurées) et identifier variables latentes, non observables.

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5
Q

Evolution des modèles factoriels

Thurstone

A
  • critiques au modele unidimensionnel de Spearman
  • Thurstone propose nouvelle méthode d’analyse factorielle, multiple
  • permet identifier facteurs communs aux variables les plus corrélées entre elles, pas toutes les variables.
  • méthode appliquée a un grand nombre de données: 56 test, 240 participants => identifie une douzaine de facteurs indépendants, seuls 7 peuvent être interprétés comme aptitudes primaires
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6
Q

Evolution des modèles factoriels

Raymond Cattel

A
  • modélisation de l’intelligence sous forme organisation hiérarchisée de facteurs.
  • Burt et Vernon: isolent un facteur général d’intelligence et 2 facteurs de groupe: verbal-éducationnel et kinesthésique-moteur.
  • Raymond Cattel => 2 facteurs généraux d’intelligence, pas un: facteur d’intelligence fluide Gf et facteur d’intelligence cristallisée, Gc.
  • Gf, facteur intelligence fluide = capacités de raisonnement, surtout en situations nouvelles, fait peu appel aux connaissances acquises.
  • Gc, facteur intelligence cristallisée = apprentissages = capacité a apprendre nouvelles connaissance en mettant en oeuvre connaissances acquises et stratégies maîtrisées.
  • Horn: poursuit travaux Cattel => 9 facteurs dont Gf et Gc
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7
Q

Evolution des modèles factoriels

Consensus

A
  • pas de consensus malgré seule méthode d’analyse factorielle
  • analyse factorielle = méthode qui dépend de 3 types de paramètres: échantillonnage des tests (test en fonction d’une théorie), échantillonnage personnes (permet tests être suffisamment discriminant) et approche utilisée (exploratoire ou confirmatoire).
  • Carroll: reprend ensemble données = propose structure factorielle hiérarchique compatible = CHC = Cattel-Horn-Carroll = structure hiérarchique en 3 strates dont facteurs sont proches du modele initial de Cattel et Horn.
  • proposition Carroll ajoute une strate, matérialisée par un seul facteur d’intelligence générale
  • pose toujours problème interprétation facteur general
  • facteur a une réalité statistique, difficile trouver réalité psychologique démontrable.
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8
Q

Echelle de Wechsler

A
  • méthode évaluation intelligence adaptée a population. Approche pragmatique, proche de Binet -> envisage intelligence comme ensemble compétences spécifiques.
  • pas notion âge mental, préfère rang qui permet situer individu dans son groupe d’âge. QI = rapport âge mental/âge chrono => inadapté a l’adulte.
  • Wechsler situe performances individu dans celle de son groupe d’âge, par étalonnage du test sur population de référence => transformation notes brutes pour que leurs distributions suivent une distribution normale centrée et réduite pour ses écart-types => valeur QI => moyenne 100 et écart-type 15.
  • notion âge mental abandonnée
  • valeur quotient = indicateur vitesse de développement chez enfant (situe performances dans classe d’âge) = indicateur de rang
  • adulte -> seulement indicateur de rang.
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9
Q

Wechsler

A
  • développe 2 sous échelles évaluées par 2 valeurs de QI distinctes: sous échelle verbale et sous échelle de performances.
  • sous échelle verbale = raisonnement et connaissances verbalisables: info, mémoire des chiffres, vocabulaire, arithmétique, compréhension et similitudes.
  • sous échelle performances = aptitudes ne nécessitant pas être verbalisées: complètement images, cubes, assemblage objets et code.
  • distinction empirique en 2 formats est dans mode d’évaluation items:
    1- sous échelle verbale s’appuie sur items aux réponses verbales, non chronométrées et évaluées sur justesse.
    1- sous échelle performance s’appuie sur items aux réponses non verbales, chronométrées et évaluées sur justesse et rapidité.
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10
Q

Autres échelles Wechsler

A
  • À destination des adultes, la WAIS pour Wechsler Adult Intelligence Scale, initialement éditée en 1955
  • À destination des enfants de 6 à 16 ans, la WISC pour Wechsler Intelligence Scale for Children, publiée initialement en 1949
  • À destination des enfants d’âge préscolaire, la WPPSI pour Wechsler Preschool and Primary Intelligence Scale, éditée en 1967
    Echelles plusieurs fois révisées. Notamment, avec la WISC IV, la structure de l’échelle a évolué vers une approche plus multidimensionnelle de l’intelligence, en proposant l’évaluation de 4 indices d’intelligence.
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11
Q

Le WISC IV : une échelle de l’intelligence clairement multidimensionnelle
2004

A

Évalue 4 indices distincts au lieu de 2, a permis de clarifier certaines difficultés d’interprétation.
Subtests ont été repensés pour les rendre congruents avec les indices qu’ils évaluent, mais aussi pour rendre la passation à la fois plus simple et plus attrayante pour l’enfant par rapport à la version précédente

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12
Q

Organisation des épreuves du WISC IV

A

Le QI total qui permettra de situer le fonctionnement de l’enfant par rapport à sa classe d’âge, est calculé à partir des 4 indices fondamentaux qui le composent.

  1. Indice de compréhension verbale (ICV)
  2. Indice de raisonnement perceptif (IRP)
  3. Indice de mémoire de travail (IMT)
  4. Vitesse de traitement (IVT).
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13
Q

Indice de compréhension verbale (ICV)

WISC IV

A

Evalue essentiellement l’intelligence cristallisée du modèle CHC. Cet indice vise à évaluer les connaissances acquises et le langage. Rend compte de apprentissage scolaire, dépendant du contexte: milieu social, opportunités d’apprentissage. Langage déterminant: subtest s’appuient sur épreuves verbales + connaissances acquises a travers langage. Indice calculé ̀ partir du score à 3 épreuves:

  1. Similitudes. L’épreuve consiste à dire en quoi les 2 mots énoncés oralement se ressemblent. Pour l’enfant, il s’agit de trouver des similitudes ou le concept commun aux 2 mots. Cette épreuve évalue donc le raisonnement sur une base verbale et la capacité à extraire des concepts.
  2. Vocabulaire. L’épreuve consiste pour l’enfant à donner une définition des mots énoncés. Elle permet donc d’évaluer les connaissances lexicales courantes, les concepts verbaux, une forme de mémoire à long terme et plus globalement le développement du langage.
  3. Compréhension. Cette épreuve évalue la compréhension que l’enfant a des situations sociales usuelles et des principes de vie sociale. Non seulement cette épreuve évalue la compréhension et l’expression verbale à un premier niveau et à un second niveau, la connaissance des conventions et normes sociales.
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14
Q

Indice de raisonnement perceptif (IRP)

WISC IV

A

Indice proche intelligence fluide. Evaluation non-verbale de compétences ne reposant pas sur des connaissances acquises. mesure des dimensions cognitives communes à l’ICV plus des dimensions plus spécifiques. Les épreuves se focalisent sur le raisonnement et ne sont donc pas chronométrées. Il se compose de 3 épreuves:

  1. Cubes. Il s’agit de reproduire un motif bicolore (présenté sur une image) à partir de cubes eux aussi bicolores. Cette épreuve mesure donc les capacités de l’enfant à analyser et à abstraire. Il faut savoir manipuler mentalement des formes spatiales.
  2. Identification de concepts. La tâche consiste à identifier dans chacun des 3 ensembles différents les images (1 par ensemble) qui illustrent le même concept. Cette épreuve mesure donc non seulement les capacités à abstraire, à former des concepts mais aussi à faire des catégories. Elle met aussi en jeu la flexibilité mentale de l’enfant car l’épreuve nécessite de savoir inhiber les réponses suscitées par des distracteurs (des paires faciles à trouver).
  3. Matrices. À partir d’une matrice incomplète, l’enfant doit choisir la figure manquante parmi 5. Ici, c’est évidemment le raisonnement analogique, basée sur une analyse visuo-spatiale des motifs, qui est ici principalement évaluée. De plus, la capacité à faire des inférences est aussi bien mesurée par cette épreuve.
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15
Q

Indice de mémoire de travail (IMT)

WISC IV

A
  1. Mémoire des chiffres:
    - 1ère partie de l’épreuve, à répéter une série de chiffre énoncé oralement à un rythme de 1 par seconde. Ici, c’est l’empan de la mémoire immédiate qui est évalué.
    -2ème partie, l’enfant devra répéter la série entendue mais dans l’ordre inverse de celui de l’énonciation.
    Double tâche, épreuve hétérogène.
  2. Séquence lettres-chiffres. L’enfant doit restituer les items énoncés oralement, mais en énonçant d’abord les chiffres dans l’ordre croissant puis les lettres dans l’ordre alphabétique. Double tâche.
    Indice à interpréter avec précaution car s’il évalue bien l’empan de la mémoire de travail, il l’évalue surtout pour la mémorisation d’items auditifs. La mémoire de travail visuelle n’est pas du tout évaluée par cet indice (ni celle de stimuli d’autre(s) nature(s) sensorielle(s)). De plus, la capacité à gérer une double tâche est très impliquée dans l’évaluation de cet indice. Par construction, ces épreuves sont sensibles aux connaissances des symboles numériques et de l’alphabet, et donc partiellement sensibles aux troubles de la lecture.
16
Q

Vitesse de traitement (IVT).

WISC IV

A
  1. Code. L’enfant doit substituer des symboles aux chiffres sur la base d’un code à sa disposition le plus rapidement possible.
  2. Symboles. La tâche consiste le plus rapidement possible à valider ou non la présence d’un symbole dans une ligne de symboles.
    Les 2 épreuves mettent en œuvre à la fois l’attention soutenue, la mémoire à court terme mais aussi les capacités d’apprentissage (plus l’enfant mémorise les symboles, sans signification, plus il réussira ces épreuves). Ces épreuves reposent sur un traitement visuel, mais nécessite de plus de bonnes compétences graphiques (coordination visuo-motrice, graphomotricité).
17
Q

Passation et cotation

WISC IV

A

Respecter conditions de standardisation -> évaluation valide. Psy sensible a ne pas biaiser indirectement réponses (respect consignes, gestuelle, regards, commentaires, relances.
Déroulement doit suivre protocole, surtout l’ordre épreuves. Livret de passation = guide, consignes détaillées. Débuter à niveau simple pour que l’enfant puisse réussir son 1er item. En fonction de l’âge de l’enfant, l’item de départ est indiqué. Si l’enfant ne réussit pas le 1er item, la procédure prévoit de faire les items précédents. Au fur et à mesure de l’épreuve, le niveau de difficulté augmente. La fin de l’épreuve est déterminée par un nombre d’échecs ou d’erreurs ou un temps limite. Livret de passation permet de noter les réponses de l’enfant, l’évaluateur doit en complément noter ses propres observations (hésitations, commentaires de l’enfant, comportement) qui éclaireront les interprétations des chiffres obtenus. Le WISC IV propose aussi des épreuves facultatives, qui peuvent permettre d’affiner l’analyse.
L’objectif général du WISC IV est de situer l’enfant dans sa classe d’âge pour les compétences qu’il évalue, cotation chiffrée permettra de calculer score pour chaque épreuve, puis les valeurs de chacun des 4 indices séparément. La 1ère page du livret permet d’y reporter l’ensemble des cotations et d’avoir une vue globale; cette page ne devra se suffire et devra y être associé un compte-rendu de passation où l’évaluateur intègrera aux interprétations du profil de l’enfant ses propres analyses issues de ses observations. QI total est un bon indicateur des compétences globales de l’enfant, une ligne de base, ce sont ses performances aux différents indices qui livrent un profil plus précis. Un écart de ces indices à la valeur de la ligne de base, si il peut être significatif n’est pas nécessairement l’expression d’une pathologie.

18
Q

Les qualités métriques de l’échelle et précautions d’usage
WISC IV

A

Le manuel de l’outil doit être utilisé par un psychologue professionnel dans le cadre d’un examen psychologique. Le psychologue doit s’appuyer sur les résultats des passations et sur ses observations pour nourrir sa réflexion et fournir des analyses qui vont au-delà de la restitution des chiffres.
L’analyse clinique d’un test de Wechsler est une dimension primordiale pour évaluer les dysharmonies cognitives. La suite logique en cas de doute est d’adjoindre d’autres tests, plus discriminants qui permettront d’avoir une appréciation plus juste des compétences et des difficultés de l’enfant. Les conditions du test sont donc extrêmement importantes : si les tests sont effectués sur des personnes qui ne sont pas dans leur état habituel, alors les résultats ne seront pas représentatif.

19
Q

À venir prochainement : le WISC V

A

Le WISC V, édition anglaise, doit sortir en automne 2014. Cette version promet plus de subtests pour des évaluations plus précises, notamment des évaluations plus cliniques. Elle permettra de proposer soit une version classique « papier-crayon » soit une version numérique.

20
Q

Les autres mesures du fonctionnement cognitif de l’enfant

A

Si le WISC reste le test utilisé en 1ère intention pour l’évaluation de l’enfant tout venant de 6 ans à 16 ans 11 mois, le praticien doit avant tout choisir son test selon un cadre théorique, l’âge de la personne à évaluer, les compétences ou les éventuelles difficultés qu’il souhaite évaluer mais aussi selon le support envisagé (papier/crayon, numérique…).

21
Q

WISC IV - Échelle d’intelligence de Wechsler pour enfants et adolescents

A

Objet : Évaluation du fonctionnement intellectuel
Durée moyenne : 60 à 80min
Cotation : Pendant la passation et après (15 min)

22
Q

WPPSI-IV - Échelle d’intelligence de Wechsler pour la période préscolaire et primaire

A

Objet : Évaluation du développement cognitif des jeunes enfants
Durée moyenne : De 2 ans 6 mois à 3 ans 11 mois : de 30 mn à 45 mn pour obtenir le QI Total et les notes aux trois indices principaux De 4 ans à 7 ans 7 mois : 45 à 60 mn pour obtenir le QI Total les notes aux cinq indices principaux
Cotation : Par le professionnel : 40mn, en ligne sur Q-global : instantanée après saisie des notes brutes

23
Q

WAIS - Nouvelle version de l’échelle d’intelligence de Wechsler pour adultes

A

Objet : Évaluation de l’intelligence de l’adolescent, de l’adulte et du sujet âgé
Durée moyenne : 60 à 90 mn pour les subtests principaux, 30 mn pour les subtests supplémentaires
Cotation : 30 à 35 mn + 20 mn pour établir le profil (instantanée avec le CD-Rom)

24
Q

KABC-II - Batterie pour l’examen psychologique de l’enfant, 2ème édition

A

Objet : Mesure des aptitudes cognitives, évaluation des enfants non francophones, inadaptés ou handicapés, orientation vers l’enseignement spécialisé, diagnostic du fonctionnement intellectuel
Durée moyenne : variable selon les âges (enfance et petite enfance)
Cotation : par le psychologue ou informatisée

25
Q

BECS - Batterie d’évaluation cognitive et socio-émotionnelle (petite enfance, adolescents, enfants)

A

Objet: Détermination du niveau et profil de développement cognitif et socio- émotionnel d’enfants présentant des handicaps sévères du développement (autisme, retard mental, troubles de la communication…) ou de très jeunes enfants susceptibles d’en présenter, utilisation conjointe et complémentaire à celle du Brunet-Lézine révisé
Durée moyenne : 40 à 50 mn
Cotation : 15 minutes

26
Q

NEMI-II - Nouvelle échelle métrique de l’intelligence, 2ème édition (enfants)

A

Objet : Évaluation de l’efficience cognitive et mise en évidence de l’intelligence fluide et cristallisée.
Durée moyenne : 30 mn
Cotation : 10 mn

27
Q

NEPSY-II - Bilan neuropsychologique de l’enfant, 2ème édition

A

Objet: Enfants souffrant de troubles neurologiques, développementaux, enfants présentant des troubles d’apprentissage, attentionnels, du langage, perceptifs/moteurs, etc.,
Durée moyenne : Batterie de consultation générale : 1 heure - Batterie spécifiques : variable selon la batterie utilisée - Batterie intégrale : 2 à 3 heures
Cotation : Variable selon le type d’évaluation

28
Q

TEA-Ch - Test d’évaluation de l’attention chez l’enfant

A

Objet : Évaluation des capacités attentionnelles de l’enfant Durée moyenne : 15 à 45 mn
Cotation : 5 à 10 mn

29
Q

Conclusion

A

L’intelligence ne doit pas se résumer à un score mais bien à un ensemble de capacités qui permet à l’individu d’évoluer dans de bonnes conditions dans son environnement, en sachant s’y adapter et le modifier et l’utiliser. Et pour cela, il n’existe pas une seule façon de procéder mais plusieurs. L’intelligence d’un individu qui évolue dans son environnement peut se manifester de différentes façons. Le travail du psychologue, au travers des outils d’évaluation ne se limite donc pas à quantifier mais à comprendre comment l’individu se saisit de son environnement, ce qu’il en sait, comment il le perçoit et comment il y vit.