Apport fiche de lecture N. Elias Flashcards
Qu’est-ce que la société de Cour chez N. Elias?
La société de Cour sous l’analyse de Norbert Elias est un lieu peu étudié où le luxe est un trait majeur. Il est une démonstration de la vie où les hommes n’ont d’autres tâches que de se réunir autour du roi. Cette société n’est pas exclusive à la France, on la trouve également en Grande-Bretagne, en Italie et aussi dans les sociétés slaves.
L’architecture sociale de la société de cour.
Dans la société de cour, le pouvoir est patrimonial, il s’exerce en famille par le roi avec les dépenses de sa Maison. Les décisions y sont dites personnels et s’accompagne d’un acte cérémonial et relationnel avec l’ensemble de la cour dessinant des réseaux d’interdépendances forts. La grandeur de Versailles représente la haute société, le pic de la hiérarchie. C’est malgré tout une société représentative avec l’ensemble des groupes sociaux les plus hermétiquement dessinés mais dont les contacts sont plus proches qu’en ville ou à la campagne là où les bourgeois et nobles vont à leurs tâches. Dans la société de cour, chacun semble devenir un domestique d’une sphère d’interdépendance. Le personnel est très nombreux pour entretenir ce qu’on appelle dans la haute sphère aristocratique et de la haute bourgeoisie : la maison. La maison est un lieu rassemblant les membres de la famille. Ils y sont très libres dans leur fréquentation et les liens n’ont rien à voir avec l’affection. La liberté est malgré tout canalisée par une exigence forte, celle de représenter le prestige de la maison constamment auprès des différentes fréquentations. Dans une maison, chacun a ses appartements privés mais les espaces sociaux au centre sont communs et là est le centre de gravité de ce qu’est la maison et plus largement la société de cour. On fait la gradation maison pour la bourgeoisie, hôtel pour l’aristocratie et palais pour le roi car les classes se distinguent par leurs étiquettes. La beauté et l’architecture des habitations doit nécessairement représenter le statut social du propriétaire. Les dépenses astronomiques de biens de luxe est marqueur social (Veblen, Weber) et malgré l’accroissement constant des dépenses, les maisons poursuivent leurs pertes car par effet d’imitation, ils ressentent toujours l’absolue nécessité de représenter leur rang.
Les affrontements pour le pouvoir.
La société de cour use d’un système de dépense et d’épargne qui en dit long sur la position sociale et les liens d’interdépendances. D’un côté, la bourgeoisie aspirant à l’aristocratie épargne afin de pouvoir entreprendre de grande chose, c’est le modèle saving for future profit ethos, les aristocrates eux pour afficher leur prestige consomme et dépense. Dans ce second modèle, la course à la dépense pour le prestige devient un modèle de vie : status consumption ethos. Ces affaires de dépenses provoquent un système de constant conflit entre les maisons à la plus grosse dépense. Dans ce combat, la famille qui fait faillite perd. La noblesse à cette fin a interdiction de faire du commerce car cela déshonore le statut et n’est pas en phase avec ce modèle de consommation pour le prestige. Le gain de ces combats : les honneurs et la gloire. Le roi instrumentalise ces conflits perpétuels afin d’étendre sa domination et l’assujettissement de la société : c’est l’absolutisme. Ces conflits de rangs détournent les puissants de la course à la domination pour une course au pouvoir sous le regard du roi. En appauvrissant la noblesse, le roi attribue les ressources pour sauver les maisons et leur imposer à penser « comme il veut » et installer la dépendance. En soit, travailler à la cour n’est pas mal vu mais c’est le travail rémunéré qui prend une connotation sale, les seuls moyens de survivre au gouffre financier est l’héritage ou la vente d’objets précieux. Les aboutissements de ces jeux sont pour les vainqueurs la capacité de consacrer la représentation de leur maison avec l’obtention à la clef de poste à prestige comme ambassadeur ou ministre du roi. Dans ce type de schéma, l’interdépendance est immense puisque les valeurs sont imposées et il est compliqué d’exister en dehors des normes. Il y a la volonté forte d’exister et que sa propre valeur soit reconnue par ses pairs puisque l’interdépendance est telle que l’action ne permet pas de gagner en valeur. La structure hiérarchisée provoque une cloison que l’on ne peut traverser que par les jugements des autres.
Architecture versaillaise et regard collectif.
Décentralisation des centres de la société de cour vers les demeures bourgeoises au fil du XVIIIe siècle. Mais le palais du roi, spécifiquement sous Louis XIV est le centre incontournable de la société de cour. La disposition est telle qu’afin d’accueillir 10 000 habitants, le palais de Versailles sera synonyme de toutes les extravagances. A Versailles, la valeur des choses n’a rien des valeurs d’usages. La cour d’entrée est précédée d’une anti-cour et ces éléments sont loin d’être naturels. En effet la cour, n’est pas une cour mais un lieu très ouvert et exposé au regard des ailes. Les calèches venant à y entrer doivent alors être à l’image du prestige de la maison. La disposition des appartements reprend également quelque chose de la tradition mais en concentrant les symboles plus absolument. Les appartements du roi sont au centre même du bâtiment exposant à quel point, là, il est à la fois le maitre du royaume mais aussi le maitre de maison. Les rituels de Versailles sont centralisés autour de la personne du roi et il est le rythme de la vie.
L’étiquette et les honneurs
Le lever du roi est une cérémonie quotidienne illustrant le système de privilège qui est très hiérarchisé. C’est une cérémonie qui marque la différence de rang entre le roi et les sujets et révèle sa manière de gouverner. Cela est en quelque sorte un privilège de pouvoir côtoyer le roi et cela sacralise le roi ainsi que la reine qui donne les honneurs à sa dame d’honneur de pouvoir l’accompagner lors de cet événement. Une structure d’étiquette nait qui menace les maisons établies par la peur de perdre leur rang ou de se voir renouveler. C’est une étiquette établie que d’assister au lever du roi mais cela reste bel et bien aussi un fardeau. Ne plus y assister signifie la fin de l’existence sociale puisque l’aristocratie et la haute-bourgeoisie dépende existentiellement de ces étiquettes. Un mécanisme de compétition y prend place afin de déterminer l’attribution des étiquettes. Histoire de Saint-Simon : après avoir quitté l’armée, le noble d’épée vient assister au coucher du roi où il sait que la tension est forte avec le roi jusqu’à ce que le roi manifeste son mécontentement et que Saint-Simon se sait en train de tomber hiérarchiquement. Processus d’intériorisation de la hiérarchie sociale et cela ne fonctionne que parce qu’à la cour la distinction est le prestige et non comme dans les sociétés bourgeoises la fortune. Le plus grand malheur de la société de cour n’est pas les effets directs de la faillite mais plutôt la chute sociale de rang qu’elle implique et cela se reflète dans les pratiques où être relégué au statut de « bagatelle » était le péril de s’être mal comporté. Si ce prestige est une monnaie qui semble irrationnelle, elle ne l’est pas totalement puisque c’est le facteur déterminant permettant l’appartenance à un groupe social. L’aristocratie est un groupe où chacun se fait une haute opinion de ce qu’il est pour exister à travers le groupe. Planer au-dessus des masses dans une « bonne société » gouverner par les honneurs et la répugnance des bassesses. On rejoint une « bonne société » en manifestant un certain prestige capable de faire honneur à un groupe. Ainsi pour ne plus être insignifiant on préfère se mener à toute sorte d’action afin de projeter sa propre existence dans le groupe et par-delà son identité. Mais le prestige ou capacité à accéder au pouvoir est également un poids dans l’équilibre multipolaire de la société de cour où chacun cherche à influencer le groupe et se faisant influencer par le groupe. « On ne juge jamais les choses par ce qu’elles sont mais par les personnes qui la regardent », Saint-Simon. L’étiquette est une fin en soi en ce qu’elle est la valorisation d’une chose par la distance, la valeur n’est pas intériorisée à la fonction d’un homme comme aujourd’hui mais par ce qui gravite autour. Cette distance est essentielle et c’est l’étiquette du roi qui le révèle le mieux lorsqu’il mange et que les autres le regardent. L’étiquette permet la reconnaissance. Ces relations d’interdépendances mettent en scène la valeur de l’honneur comme une fin en soi qui ne peut avoir lieu sans l’étiqueté et ceux qui l’observent.
Qualité à la cour
Par l’étiquette, la société de cour procède à son autoreprésentation chacun se distinguant de l’autre, tous ensemble se distinguant des personnes étrangères au groupe, chacun et tous ensemble s’administrant la preuve de la valeur absolue de leur existence. En raison de la structure particulière de la cour, des qualités sont cultivées par ses membres :
- L’art d’observer ses semblables. Cet agissement est une qualité particulière de pouvoir déceler dans le détail les traits de personnalité de chacun afin de pouvoir restituer finement à qui le membre à affaire.
- L’art de manier les hommes. C’est la capacité à pouvoir faire des « calculs stratégiques » et ainsi pouvoir partager ses sentiments sur les choses pour favoriser sa position. Il y a dans cela la capacité à pouvoir user de la diplomatie, à pouvoir contenir ses passions, conserver un certain formalisme, sonder ses pairs afin de pouvoir s’exposer aux autres de manière mesurée car il est assez mal vu de ne parler que de soi. Mais les discussions ne sont jamais purement utilitaires, elles peuvent être des fins en soi afin de marquer durablement sa présence dans le groupe.
- La rationalité de la société de cour et le contrôle des affects. La rationalité est calquée sur le système. Il est important de s’imprégner de ses codes et de ne pas se laisser subjuguer par les passions du luxe puisque derrière cette cour se cache des individus calculateurs et plein de rationalité prête à vaincre lors d’un conflit. Ici les calculs ne sont pas économiques mais basés sur le prestige et le prestige ne veut pas dire un calcul de sentiment loin de là. Ces calculs sont synonymes d’une sphère rapport privé que l’on trouve habituellement dans les relations professionnelles.
Le mode gouvernementalité et l’interdépendance à la société de cour
L’étiquette est également importante pour le premier des nobles mais surtout le supérieur au noble. La structure de domination par l’étiquette permet de donner de la hauteur au roi qui domine clairement la noblesse. Mais la société de cour n’est pas un système de dépendance à un sens puisque le roi est fortement dépendant de la noblesse du fait qu’il ne tient sa position que parce que celle-ci ne se révolte pas. C’est un système d’interdépendance que le roi conserve par l’attribution de récompenses et l’organisation de banquet. De plus le roi divise sa noblesse afin de conforter son pouvoir. Pour ce faire, le roi exerce le pouvoir par l’intermédiaire de son conseil. La légitimité charismatique du roi exercée en son conseil s’exerce aussi sur le peuple. Il parvient à trouver un objet extérieur particulièrement sujet à tension afin que les regards et tensions des membres du conseil se détournent. Une telle autorité de définition des regards est synonyme des capacités du chef charismatique à pouvoir offrir des chances d’ascension aux membres. Le groupe central charismatique est un lieu qui permet aux membres de la Cour de se distinguer de la masse noble. Des convoitises de pouvoir naissent et celles-ci ne s’accomplissent qu’avec les bons sentiments du groupe central qui soumet la cour à sa domination. Un roi absolutiste tel Louis XIV est un roi qui gouverne avec son groupe central incorporé dans la société de cour permettant l’absence de remise en cause ouverte du pouvoir du roi. La cour dépend de la personne du roi et le roi pour gouverner sur la cour dépend d’un groupe central qui lui-même est issu de la cour. Le groupe central attribue tous les mérites au génie du roi afin d’entretenir son caractère charismatique. C’est le « paradoxe de la grandeur » que Louis XIV restitue parfaitement : le roi n’a rien d’un génie, il n’a pas la capacité à innover, à faire l’exceptionnel mais sa capacité à reposer sur les idées d’autrui pour stabiliser son pouvoir témoigne d’une grande force de calcul manipulatoire à gouverner avec le moindre effort. Mais cela ne s’arrête pas là puisque le roi prétend de plus en plus à vouloir contrôler les pensées de la cour. Il mandate les gardes suisses de le tenir au courant de ce qui se trame à la cour car il craint les alliances qui aspirent au pouvoir. Avec ces précieuses informations, le roi dispose de l’entière capacité de pouvoir diviser pour mieux régner en amplifiant les tensions, en alimentant les conflits d’intérêt en adoptant une posture détachée. Peu à peu, Louis XIV désagrège le groupe central car il craint cette attribution du pouvoir à des membres de l’aristocratie. Afin de maintenir les tensions et continuer à diviser, le roi entretient les compétitions passivement par ses rapides entretiens avec les nobles. Ces compétitions sont des énergies préexistantes chez les individus que le roi avec un minimum d’effort va pouvoir amplifier. La capacité à pouvoir surplomber les conflits est issue de la fin elle-même recherchée par le roi : l’amour de la gloire et le triomphe du prestige de sa personne. En menant à bien les affaires de l’Etat, comme ce dernier ne s’exprime que par sa bouche, le roi incarne la gloire et s’auréole de sa plus grande aspiration. Ce système auto-entretenu de convoitise du prestige, Louis XIV y est également attaché car il doit symboliser la force la plus absolue de l’étiquette pour s’élever, mais par-là s’exprime donc un phénomène de dépendance réciproque. Après la mort de Mazarin, Louis XIV assume la tâche de gouverner et devient la mesure de toute chose, le « sens de tout ». Il détient ce que Norbert Elias caractérise comme le « monopole des chances » qui consiste en la capacité à pouvoir attribuer le prestige à sa guise. La cour avide de prestige gravite nécessairement autour du roi ce qui permet l’auto-entretient du prestige du roi qui capte un large public. Sans ce prestige, le roi est perdu, il ne gouverne plus et n’a plus cette puissance absolue qu’on lui prête. Plus le roi a besoin de prestige, plus il doit faire des efforts à pouvoir amplifier les tensions et plus les contraintes s’exercent sur lui-même du fait du degré de concentration du monopole. Sous Louis XV avec la fin du cérémonial du lever et du coucher, c’est quelque chose de plus grand qui est signifier, on peut y voir la consécration de la séparation du roi et de l’Etat.
Une domination en vertu d’une configuration d’intérêt.
En outre, la société de cour telle que décrit par Elias est une « formation », une institution qui survit à ses hommes. Le terme est particulièrement intéressant puisqu’il a la vertu d’être assez neutre de sens en ce que ce n’est ni un réseau fermé ni quelque chose de pleinement homogène ou hétérogène mais plutôt quelque chose de mixte. Ce qui durcit la société de cour et la rend permanente, c’est la complexité des « interdépendances spécifiques » qui ne réduit pas l’analyse à une absence de liberté. Une marge de liberté existe dans ces systèmes d’interdépendances dépeinte sous le concept d’échiquier social : les individus ont la capacité de pouvoir avancer un pion plutôt qu’un autre, mais ces choix entrainent un contre-coup du réseau d’interdépendance capable de se renforcer et de s’auto-alimenter.
La fragilité nobiliaire
Au Haut Moyen Âge, le roi encore primus inter pares était en constant conflit avec les nobles pour le pouvoir. Progressivement, il triomphe et son appartenance à la noblesse sera dénié pour prendre une étiquette supérieure. Le passage du roi chevalier Henri IV au roi aristocratique Louis XIV est un phénomène fondamental pour comprendre la cour de Louis XIV. Celui-ci accumule un prestige incomparable lui permettant de distancer la noblesse et cela par un phénomène de monétarisation qui se produit en parallèle de la baisse de la valeur de la terre lors du XVIe siècle. Le roi devient possesseur dispensateur d’argent par sa capacité à récolter l’impôt. Cette capacité lui permet de monter en puissance alors qu’au même moment, la noblesse terrienne sera profondément déclassée. Avec la montée du système commercial anonyme, la bourgeoisie quant à elle accumule les richesses et concurrence sérieusement la noblesse. Sur le plan militaire, le roi dispensateur d’argent peut désormais se détacher de son armée de vassaux qui le rend dépendant de la noblesse pour utiliser des mercenaires et soldats payés par lui-même et donc de qui ils dépendent. La noblesse n’est plus indispensable militairement. La finance tient la force du roi et cela est caractéristique des Etats précapitalistes. Le roi use de sa position pour être le grand arbitre des tensions entre les différents ordres. La seule raison pour laquelle la noblesse existe encore, c’est parce que le roi en décide ainsi, il est son défenseur et son absence provoquerai un bouleversement de l’ordre en place. Mais le roi a également besoin de la noblesse pour dominer le peuple, cette dernière a été dépossédée de son seul moyen d’entretenir le respect du roi par la chevalerie puisque le roi se procure une police et enchaine la noblesse à la cour.
Romantisme noble
Norbert Elias se tente d’expliquer la curialisation de la noblesse ainsi que le phénomène romantique qui s’est accompagnée. Il part d’un constat frappant qui est la confrontation de trois réalités : la campagne fantasmée, par une noblesse hyper contrôlé par les normes sociales, sur une réalité campagnarde beaucoup moins raffinée. C’est ce phénomène que l’on appelle romantisme noble qui est analogue au romantisme bourgeois que l’on retrouve au XIXe siècle. Le romantisme en somme est une manière de penser et de se sentir non structurée. Le romantisme est l’aboutissement d’un accroissement des contacts directs et indirects de la noblesse et la nécessité d’un plus grand contrôle de la part du roi sur les nobles. La soumission d’un groupe à un ordre pousse à des systèmes d’interdépendance et d’auto-contrôle surdéveloppés puisque les nobles ont ainsi en élevant leurs exigences culturelles eu l’impression de pouvoir se délier des chaines auxquels l’ordre est attaché, c’est-à-dire aux chaines du roi. Afin de se libérer de ces chaines, on fantasme la nature au prisme de J.-J. Rousseau qui caractérise le fantasme noble qui est prisonnier d’un artificialisme exalté par le roi. Une analyse très révélatrice du courant est produite sur la structuration des jardins français et anglais. En effet, les jardins français sont hyper contrôlés et très structurés ne laissant place à un développement naturel, là où le jardin anglais est bien plus évasif dans la structure laissant place à une certaine liberté. En France, les codes au sein de la société de cour changent en permanence et « il faut » se mettre constamment à la page pour ne pas sembler être quelqu’un du passé, quelqu’un qui n’est plus une personne capable de se contrôler. Ce contrôle est le fruit même d’une centralisation progressive de la violence physique par l’Etat symbolisée par l’interdiction des duels. Afin de contrôler la noblesse et assoir sa domination, le roi invite la noblesse à s’auto-contrôler en permanence car la seule violence tolérable vient du roi. Les pulsions n’ont pas lieu d’être. De plus selon les étiquettes, une morphologie très artificielle vient voiler la nature de chacun puisque l’on adapte ses pensées. La réflexion du soi n’est pas invitée à se manifester et en un sens les réalités sont les plus éloignés possibles de ce que la noblesse fantasme quand elle voyage dans l’imaginaire de la nature.