APP 2- VIH Flashcards

1
Q

Quels sont les caractéristiques du VIH?

A
  1. Le VIH est un virus à ARN.
    • C’est un rétrovirus.

2) Particularité du VIH :
Capacité de renverser la transcription de son génome ARN en ADN en utilisant une enzyme, la transcriptase inverse.

3) Il possède une enveloppe dans laquelle se trouve deux protéines majoritaires : gp120 et gp41.

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2
Q

Explique la pathogenèse de l’infection aigue au VIH

A
  1. Franchissement de la barrière des muqueuses
    o Bien que la barrière muqueuse soit relativement efficace pour limiter l’accès du VIH aux cibles de la lamina propria , le virus peut traverser la barrière via:
    -Par transport via les cellules dendritiques, qui vont les amener au ganglion local
    o Par l’intermédiaire de lésions microscopiques de la muqueuse.
    o Le virus entre dans le corps via les cellules épithéalies (a/n lamina propria) et il infecte les muqueuses
    o La transmission à travers la muqueuse détermine si l’infection s’établit ou non (et les évènements qui suient). Donc, le virus doit être capable de cibler/infecter les LT CD4+ dispersés dans la muqueuse afin d’établir l’infx
  2. Infection des cellules cibles
    o Il cible très principalement les lymphocytes T CD4, mais ceux-ci sont souvent très dispersés dans la muqueuse, ce qui constitue un obstacle à l’infection et explique l’efficacité faible de la transmission.

Étape 1 : Attachement du virus à la cellule de l’hôte
- Première étape : liaison entre une glycoprotéine de surface (gp120) au récepteur primaire (CD4). Le changement de conformation de gp120 permet de rapprocher l’enveloppe du virus à la membrane plasmique de la cellule hôte.

  • Deuxième étape : Le rappochement de l’enveloppe permet à la même glycoprotéine (gb120) de se lie à un récepteur de chimiokines (récepteur lié à une protéine-G à 7 passages transmembranaires) via CCR5 et CXCR4
  • En étant plus proche, la protéine de surface gp41 interagit avec la membrane plasmique de la cellule hôte et initie la fusion entre l’enveloppe virale et la membrane plasmique.

Étape 2 : Entrée du virus dans la cellule
o Les 2 liaisons (gb120-CD4 et gb120-CXCR4/CCR5) permet l’entrée du rétrovirus dans la cellule (surtout des CD4 ciblés)
o La capside du virus s’ouvre et relâche l’ARN viral du VIH dans le cytoplasme de la cellule

Étape 3 : Transcription (PROVIRUS)
• Une fois son matériel dans le cytoplasme de la cellule, l’ARN viral (1 brin)subit une transcription inverse par la transcriptase inverse pour obtenir un ADN viral double-brin. Il devient un provirus, prêt à être intégré dans la membrane des lymphocytes.

Étapes 4 : Intégration de l’ADN viral à l’ADN hôte
• L’ADN viral passe par les pores nucléaires et se rend dans le noyau.
• L’ADN viral s’insère dans le génome de la cellule hôte grâce à l’intégrase.(enzyme virale encodé par le virus)
• Pour intégrer son ADN viral dans le génome hôte, la cellule hôte doit croître (cellule active si elle est en croissance).

Étape 5 : Réplication virale : Transcription et traduction par la cellule de l’hôte
- 1) Transcription et traduction de protéine avec le virus :
o Lorsque la cellule immunitaire est activée (donc dès qu’elle est exposée à un agent pathogène), elle transcrit et traduit des gènes de son ADN pour produire des protéines lui permettant de se défendre. Il y a donc transcription de l’ADN viral en ARN avec le VIH à l’intérieur par l’ARN polymérase.

-2) Le provirus peut rester inactif transcriptionnellement : latence post-intégration

Étape 6 : Production de nouveau virion
1. L’ARN messager est traduit en protéine virales permettant l’assemblage de nouveaux virus

Maturation du virion : Des brins d’ARN sont formés. Des protéases clivent les brins d’ARN nouvellement formés en de multiples chaînes plus petites qui deviennent éventuellement des virions capables d’infecter de nouvelles cellules.

  1. L’assemblage final s’effectue à proximité de la membrane cellulaire là où se sont intégrés des spicules
  2. Le bourgeonnement au travers de la membrane lipidique de la cellule hôte du virion permet d’acquérir son enveloppe externe.

3.Établissement de l’infection par la reproduction des LT CD4
• Les LT CD4 « resting » (plus nombreux mais moins productifs) et activés (moins nombreux mais produisent beaucoup de virus) servent d’amplificateur précoce de l’infection puisqu’ils se reproduisent. Le débit de reproduction de base doit être égal ou supérieur à 1 pour que l’infection soit établie. (c-à-d. chaque cellule infectée doit en infecter au moins une autre)

  1. Réplication dans les tissus lymphoides
    - Une fois l’infection établit, le virus se réplique dans les lymphocytes au niveau de la muqueuse, la sous-muqueuse et les tissus lympho-réticulaires qui drainent les tissus intestinaux.
  2. Période fenêtre
    o Pendant un certain temps après l’infection, la charge virale n’est pas assez élevée pour être détectée par des tests de laboratoire. Le virus ne peut donc pas être détecté dans le plasma.
    o Cette période dure de quelques jours à quelques mois, selon les individus.
  3. Dissémination aigue du virus dans les ganglions lymphatiques et tissus lymphoïde
    • Lorsque le virus s’est assez répliqué, ceci permet la dissémination aux ganglions lymphatiques qui drainent le site infectieux de départ et aux autres compartiments lymphoïdes (comme le GALT)
    • GALT (gut-associated lymphoid tissue) : Lieu où se trouve plusieurs lymphocytes T CD4+, surtout des cellules mémoires, qui sont infectés et détruits par le virus (par effet direct ou apoptose associée à l’activation). Il s’agit d’une cible majeure du VIH.
    - Le virus se dissémine dans les tissus lymphoïdes
  4. Explosion de la charge virale.
    • La virémie explosive et la dissémination rapide du virus peut être associée au Syndrome rétroviral aigu
    • (50% des primo-infections) → Sx similaires à ceux d’une mononucléose/SAG.
    o Provoque virémie (augmentation charge virale) et diminution CD4+
    o À ce stade, l’infection est bien établie et irréversible.
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3
Q

Quel est le mécanisme qui permet au VIH d’échapper au LT CD8?

A
  • Réplication virale rapide & continue qui augmente les chances de mutations, dont certain permet le virus d’échapper les LT CD8+. Ces mutantes virales sont critiques à la propagation et à la progression du VIH.
  • La forte réponse initiale des lymphocytes T CD8+ à l’infection devient éventuellement dysfonctionnelle en raison de l’épuisement de ces lymphocytes T CD8+.
  • Diminution de l’expression de CMH1 à la surface des cellules infectées =» incapacité de neutralisation par LT CD8+.
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4
Q

Quel est le mécanisme qui permet au VIH d’échapper au LB (anticorps)

A

Réplication virale permet la mutation
1) Production d’anticorps neutralisant gp120 =» virus est capable de muter et d’échapper aux effets des anticorps

2) Glycolisation de gp120 : évasion détection immunitaire
3) De plus, ce taux de mutation et cette réplication rapide rend les anticorps incapables de contenir les quasi-espèces (une population de virions d’une même espèce, mais hétérogène et changeant, au sein d’un même organisme hôte.) . L’infection a donc le temps de s’installer solidement avant que les premiers anticorps efficaces ne soient créés.

• La virémie constante finit par causer un épuisement des lymphocytes B.

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5
Q

Quel est le mécanisme qui permet au VIH d’échapper au CD4?

A
  • Les principaux attaqués dans l’infection (qui sont essentiels pour médier la réponse des 2 autres types de cellules ci-dessus). Le VIH a une affinité pour les lymphocytes T CD4+ activés.
  • 40-70% des lymphocytes T CD4+ mémoires sont éliminés après l’infection aiguë
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6
Q

Comment évolue le VIH dans la phase aigue?

A

Elle correspond à l’infection des cellules mémoires LT4 (exprimant CCR5) dans les muqueuses des tissus lymphoïdes et à la mort de la plupart des cellules infectées → explosion de la virémie

  • Le virus entre souvent dans le corps via les cellules épithéliales (a/n de la lamina propria).
  • De là, le virus rencontre les cellules dendritiques (majoritairement, mais aussi les autres types cellulaires) qui le captent et l’amènent vers les ganglions locaux

o Dans les ganglions, tous les types de cellules immunitaires vivent et exprime le CCR5 , ce qui permet de toutes les infecter

o Donc, en parallèle, il y a infection des ganglions locaux ET des tissus lymphoïdes (par exemple, a/n intestinal)

o Provoque virémie (augmentation charge virale) et diminution CD4+

o Le système immunitaire contre-attaque ensuite et contrôle l’infection (via lymphocytes CD8) augmentation du taux de virus présent dans le sang diminue en 12 semaines, mais demeure détectable.

Donne lieu aux premiers symptômes : syndrome rétroviral aigu
o Elle peut être asymptomatique. Mais certains patients (50-70%) présentent des symptômes après 3-6 semaines après l’infection primaire
o Les symptômes sont ceux similaires à la mononucléose

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7
Q

Comment le VIH évolue dans la phase de latence? (infection chronique)

A

Après l’infection, le virus réussit à échapper à une clairance immunitaire complète. Une infection chronique s’installe et se développe à différents degrés de réplication du virus chez le patient non-traité. Ce phénomène dure environ 10 ans (médiane) avant que l’état du patient devienne cliniquement problématique chez le patient non-traité.

Dans cette phase chronique de la maladie, les ganglions lymphatiques et la rate deviennent des sites continus de réplication du VIH et de destruction de cellules T. Le rythme de progression de la maladie est directement corrélé au taux d’ARN viral, ce qui veut dire qu’un patient ayant un taux élevé d’ARN viral va progresser plus rapidement que ceux avec des taux faibles. La baisse moyenne du nombre de cellules T CD4 est d’environ 50/µl par an.

Il y a peu ou pas de manifestations cliniques (asymptomatique), excepté pour certaines infections opportunistes mineures : vaginal candidiasis, herpes zoster.

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8
Q

Comment le VIH évolue rendu au SIDA?

A
  • Chez les patients non-traités ou pour qui les traitements n’ont pas pu contrôler la charge virale, le nombre de lymphocytes T CD4+ chute à un niveau critique : moins de 200 cellules/µL. Se produit après plusieurs années.
  • SIDA : Individu de plus de 5 ans infecté par le VIH et ayant moins de 200 lymphocytes T CD4+/µL ou individu ayant développé une infection opportuniste.
  • Ces patients sont très susceptibles de contracter une infection opportuniste ou de développer une néoplasie qui mène à leur mort.
  • Ces patients peuvent manifester des symptômes caractéristiques du SIDA ou, plus rarement, développer des infections opportunistes sans aucun signe précurseur
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9
Q

Définit la primo-infection et quels sont les marqueurs qui la caractérise?

A

Infection primaire au VIH qui se produit lors de l’établissement de la virémie primaire. À ce moment, il n’est pas toujours possible de détecter la présence du virus dans le plasma du patient.

o Présence d’antigènes, pas d’anticorps
o CD4+ diminuent, ARN viral augmente

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10
Q

Définit la période fenêtre et quels sont les marqueurs qui la caractérise?

A

Période (allant de quelques jours à quelques mois) entre le moment de l’infection et la détection possible du virus dans le plasma (période durant laquelle le virus ne peut être détecté par les tests).

o Présence d’antigènes, pas d’anticorps
o Taux de CD4+ plus normal, ARN viral diminue à cause de l’activité du système immunitaire

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11
Q

Décrit la latence clinique du VIH et les marqueurs qui la caractérise

A

Période suivant la primo-infection durant laquelle la virémie augmente et les lymphocytes T CD4+ diminuent (cela peut se faire de manière graduelle ou par pics). Habituellement, ce processus est asymptomatique pour le patient. On appelle cela la latence clinique. (Latence au niveau de symptômes, mais pas au niveau microbiologique)

o Présence d’antigènes et d’anticorps
o CD4+ diminuent, ARN viral augmente

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12
Q

Décrit la phase du SIDA et les marqueurs qui la caractérise

A

Terme décrivant les individus âgés de plus de 5 ans infectés par le VIH et qui ont un compte de lymphocytes T CD4+ inférieur à 200 cellules/µL de plasma, ou les individus qui ont développé une infection opportuniste.

• Autrement dit : Le diagnostic de SIDA est fait chez les individus âgés de 6 ans et plus infectés par le VIH et ayant un compte de lymphocytes T CD4+ < 200 cellules/µL, ainsi que chez toute personne souffrant du VIH qui développe une maladie associée au VIH considérée comme étant un indicatif d’une atteinte immunitaire cellulaire sévère.

o Présence d’antigènes et d’anticorps
o Taux de CD4+ diminué, ARN viral augmenté

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13
Q

Quels sont les symptômes évocateurs d’une infection par le VIH dans la phase aigue?

A

Symptômes généraux

  • Céphalée - Douleur rétro-orbitale
  • Arthralgie - Myalgie
  • Léthargie - Malaise

Symptômes immunologiques

  • Fièvre,
  • Pharyngite
  • Lymphadénopathie

Symptômes gastro-intestinaux

  • Nausée , Vomissement ,
  • Diarrhée,
  • Anorexie, perte de poids

Symptômes neurologiques

  • Méningite
  • Encéphalite
  • Neuropathie périphérique
  • Myélopathie

Symptômes dermatologiques
Rash maculo-papulaire érythémateux
Ulcérations muco-cutanées

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14
Q

Qu’est qu’une infection opportuniste?

A

• Il s’agit d’une infection qui se développe lorsque la défense est affaiblie, mais qui ne se développerait pas en temps normal.

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15
Q

Nomme les infections opportuniste causé par des virus

A
o	Cytomégalovirus (CMV)
o	Rétinite à cytomégalovirus
o	Virus de Herpes simplex
o	Infections virales prolongées et sévères (HBV, HVS, cytomégalovirus, etc.)
o Hépatite B et C
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16
Q

Nomme les infections opportunistes causé par des bactéries

A
  • Mycobacterium avium complex
  • M.Tuberculosis
  • Pneumonie bactérienne réccurente
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17
Q

Nomme les infections opportunistes causé par des champignons

A

o Candiose de l’œsophage des bronches, de la trachée, des poumons
o Pneumonie à Pneumocystis jirovecii

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18
Q

Quels sont les cancers causés par le SIDA?

A
  • Sarcome de Kaposi (atteinte des parois endothéliales et des vaisseaux lymphatiques)
  • Lymphome de Burkitt
  • Lymphome immunoblastique
  • Lymphome primaire du cerveau
  • Cancer cervical, invasif
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19
Q

Quels sont les 4 principes de traitements du VIH?

A
  1. Commencer le traitement antirétroviral le plus rapidement possible
  2. Utiliser 3 antirétroviraux différents
    - Minimum de 2 agents actifs, mais idéalement 3 agents actifs
    - Toujours : 1 inhibiteur de l’intégrase + 1 (ou 2) inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse
  3. L’objectif est de garder une charge virale indétectable soutenue : l’objectif de CD4+ élevé est secondaire
  4. La prise d’antirétroviraux = pour la vie
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20
Q

Pourquoi, est-ce qu’on donne une combinaison de 3 médicaments?

A

Le taux de reproduction rapide et la fréquence de mutation conférant la résistance rendent nécessaire le recours à plusieurs médicaments en même temps.

Donc plusieurs Rx en même temps = plus dur pour le virus d’acquérir de la résistance

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21
Q

Vrai ou Faux, les médicaments actuellement sur le marché pour le VIH permettent d’éradiquer l’infection et d’empêcher toute réplication du virus

A

FAUX

Les antirétroviraux actuellement sur le marché n’éradiquent pas l’infection par le VIH et ils n’empêchent pas toute réplication du virus. Ainsi, une réplication virale de faible niveau peut subsister même si la charge virale plasmatique est inférieure au seuil de détection des tests.

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22
Q

Quel est l’effet de la suppression de la réplication virale et une charge virale indétectable?

A

Ils ont comme effet de

1) diminuer le risque de résistance du virus,
2) d’améliorer la fonction immunitaire
3) de retarder la progression de la maladie

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23
Q

Est-ce qu’un traitement est débuté dès le diagnostic du VIH?

A

Non, mais idéalement, on débute le traitement chez tous , dès le diagnostic pour freiner la progression de la maladie

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24
Q

Décrire les raisons pour laquelle on ne débute pas un traitement antiviral directement chez les patient VIH

A
  • Les traitements antirétroviraux ne permettent ni l’éradication, ni la guérison du VIH : il est important de comprendre cela avant de débuter un traitement
  • Un traitement débuté dès le diagnostic chez les patients atteints du VIH peut être imprudent :
  • La balance risques vs bénéfices doit être évaluée
  • Le patient doit être disposé, lorsqu’il débute des antirétroviraux, à les prendre pour le reste de sa vie et doit comprendre l’importance de l’observance au traitement prescrit
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25
Q

Nommes quelques objectifs de la thérapie antivirale

A
  • Obtenir une suppression virologique maximale et durable.
  • Rétablir la fonction immunitaire et la préserver.
  • Diminuer les comorbidités associées au VIH, ainsi que la morbidité et la mortalité.
  • Diminuer l’inflammation et l’activation immunitaire, qui contribueraient aux taux plus élevés de dommages cardio-vasculaires et à d’autres organes cibles. + inflammation permet la réplication du virus
  • Prolonger la durée et la qualité de vie.
  • Prévenir le développement de résistance du virus (mutations) et donc, les échecs virologiques.
  • Conserver des options thérapeutiques pour l’avenir.
  • Éviter la toxicité médicamenteuse.
  • Prévenir la transmission du VIH.
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26
Q

Le régime initial de la thérapie est plus efficace quand?

A

Le régime initial est généralement le plus efficace, dans la mesure où le virus n’a pas encore acquis de résistance aux antirétroviraux.

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27
Q

Pourquoi est-ce qu’on donne une combinaison d’antiviraux?

A

•Comme le VIH peut rapidement développer une résistance à un agent antirétroviral seul, ils doivent toujours être donnés en combinaison.

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28
Q

Quelle est la combinaison optimale pour le traitement antirétroviral initial ?

A

• Doit contenir un minimum de 2 agents actifs, mais idéalement 3 agents actifs

o Toujours : inhibiteur de l’intégrase + 1 (ou 2) inhibiteurs nucléosidiques et non nucléotidiques de la transcriptase inverse

• Les agents actifs doivent provenir de 2 classes médicamenteuses différentes minimum

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29
Q

Après avoir amorcé un traitement antirétroviral, comment sont supposés varier la charge virale et le nombre de lymphocytes T CD4+

A
  • La charge virale devrait devenir indétectable en 12-24 semaines.

o Une diminution rapide des niveaux plasmatiques d’ARN VIH devrait être vue en 1-2 mois, puis une diminution < 20 copies/mL devrait être atteinte en 6 mois.

  • Le compte de lymphocytes T CD4+ devrait, durant cette période, augmenter de 100-150 cellules/µL ; l’augmentation est habituellement rapide durant le premier mois de traitement. Une augmentation des lymphocytes T CD4+ de 50-100 cellules/µL par année est attendue jusqu’à l’atteinte de valeurs normales
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30
Q

À quel moment est-ce que l’ARN VIH devrait être évalué?

A

1) 3 à 6 mois durant la thérapie
2) plus fréquemment encore en contexte d’augmentation de la charge virale
3) directement après un changement de thérapie.

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31
Q

Comment évaluer la résistance d’un virus VIH afin d’obtenir un traitement optimal ?

A

1)Génotypage
Séquençage d’ADNc qui permet de connaitre les mutations du virus

2) Phénotypage:
Mesure de l’activité enzymatique d’enzymes virales en présence ou en absence de différentes concentrations ou de différents médicaments.

oPermet de dire quelle est la sensibilité de l’agent antirétroviral au virus (sensible, sensibilité intermédiaire, résistant).

oÉgalement utilisé afin d’évaluer le tropisme du co-récepteur (CCR5 ou CXCR4).

3) Pharmacocinétique clinique des antirétroviraux:

Permet d’évaluer la corrélation entre les concentrations plasmatiques des médicaments et :
o La réponse virologique
o La toxicité

32
Q

À quel moment est-il recommandé d’évaluer la résistance ?

A
  • 1) Au moment du diagnostic initial si débute thérapie à ce moment
  • 2) Au moment de l’initiation du régime antirétroviral si la thérapie n’est pas initiée à ce moment
  • 3)En cas d’échec virologique, de préférence pendant que le patient est encore sous traitement de la thérapie non-fonctionnelle.
33
Q

Quels facteurs contribuent à la persistance du VIH ?

A
  1. Infection lymphocytes T CD4+ : inactivation des cellules qui sont essentielles pour activer la réponse immune, donc mort rapide des cellules infectées
  2. Infections cellules lignée macrophages : constitution de réservoirs
  3. Variation antigénique gp120 : résistance détection anticorps
  4. Forte glycosylation de gp120 : résistance détection anticorps
  5. Variation antigénique des protéines de structure : résistance à la destruction des cellules infectées par les lymphocytes T cytotoxiques CD8 +
34
Q

Quels sont médicaments qui cibles la transcriptase inverse?

A

Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse

Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse

35
Q

Comment les Inhibiteurs nucléosidiques et nucléotidiques de la transcriptase inverse (INTI) agissent?

A

Miment les nucléosides endogènes (inhibition compétitive) -» ils s’incorporent à la chaîne d’ADN en formation sous l’action de la transcriptase inverse virale, causant alors un arrêt de l’élongation de l’ADN viral.

36
Q

Comment les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse
(INNTI) fonctionnement?

A

Liaison sélective et non compétitive à la transcriptase inverse– » amenant un changement de conformation du site catalytique de l’enzyme–» Inhibition allostérique –» Empêchent donc la transcription de l’ARN viral en ADN.

37
Q

Comment les inhibiteurs de la protéase agissent?

A

Inhibent le clivage des longues chaînes de polyprotéines par la protéase en se liant avec forte affinité à son site actif.

• Empêchent donc la formation de protéines virales.

38
Q

Nomme les 2 classes d’inhibiteur d’entrée

A

1) Inhibiteurs de la fusion

2) Antagonistes des récepteurs CCR5

39
Q

Comment fonctionne l’inhibiteur de la fusion (classe d’inhibiteur d’entrée)?

A

Empêche la glycoprotéine 41 de s’attacher aux récepteurs CD4, inhibant ainsi l’entrée du virus dans la cellule hôte en entravant la fusion des membranes virale et cellulaire.

40
Q

Comment fonctionne l’Antagonistes des récepteurs CCR5 (classe d’inhibiteur d’entrée)?

A

Se lie au récepteur CCR5 à la surface de la cellule hôte, empêchant sa liaison avec la glycoprotéine 120 virale.
• Empêche donc la fusion nécessaire à l’entrée du virus dans la cellule

41
Q

Comment agis l’inhibiteur de l’intégrase?

A

Blocage sélectif de l’étape de transfert de brins en se fixant au complexe pré-intégration.

• Bloquent l’intégration de l’ADN viral à l’ADN chromosomique de l’hôte.

42
Q

Comment fonctionnent les inhibiteurs de la maturation (IM)

A

Inhibent l’action de clivage de la protéase en se liant à la polyprotéine gag, empêchant alors la maturation du virus.

43
Q

Quels sont les bénéfices généraux du traitement du VIH? (6)

A

1) Diminution de la charge virale et augmentation des CD4

Permet la préservation du système immunitaire et de la réponse immune spécifique anti-VIH grâce à la baisse rapide de la charge virale qu’entraîne la thérapie antirétrovirale

2) Augmente la survie.
3) Prévention de la transmission du VIH chez d’autre individus
4) Réduction du risque d’avoir la tuberculose
5) Diminution de l’activation immune liée au VIH (lymphocytes T CD8+ activés, cytokines pro-inflammatoires, etc.), qui cause un dommage aux organes (artères coronaires, foie, reins, dommages neurologiques, néoplasies)
6) Améliorer la qualité de vie
7) Conserver des options thérapeutiques pour l’avenir

44
Q

Quels sont les bénéfices du traitement antiviral chez la femme enceinte?

A

• Réduction de la transmission périnatale du VIH d’une mère infectée à son enfant

o But : Réduire la charge virale jusqu’à ce qu’elle soit indétectable afin de réduire les risques de transmission du VIH chez les fœtus. Plus la charge virale est basse, moins le risque de transmission est grand.
 Le risque de transmission est, en moyenne, de moins de 2% lorsque la mère est traitée avec des antirétroviraux en Amérique du Nord.
o Le meilleur traitement pour réduire le risque consiste à donner des antirétroviraux antépartum, intrapartum et une prophylaxie au nourrisson.

o Pour les femmes enceintes se trouvant dans la phase de primo-infection, le risque de transmission verticale du VIH est plus élevé si elles présentent une charge virale élevée en fin de la grossesse, et davantage encore au moment de l’accouchement. C’est pourquoi un traitement antirétroviral leur est fortement recommandé (limite la transmission verticale)

45
Q

Quels sont les tests effectués en hôpital lorsqu’un individu se présente avec des symptômes évocateurs du VIH ou avec des comportements à risque ?

A

Test de dépistage

•Ce test de dépistage est effectué par ELISA.

La trousse de 4e génération permet de détecter les anticorps et les antigènes p24.

46
Q

Quels sont les éléments mesurés par le test de dépistage?

A

o Anticorps VIH-1
o Anticorps VIH-2
o Antigène p24 : protéine constituante de la capside du virus VIH

47
Q

Comment est la sensibilité et la spécificité du test de dépistage?

A

o Sensibilité : très élevée (> 99.5 %)
On veut pouvoir détecter un maximum de malades, impliquant que les faux-négatifs soient rares

o Spécificité : moindre
-Capacité à ne détecter que les malades moindres, impliquant que les faux-positifs soient possibles / relativement fréquents

48
Q

Si le 1er test de dépistage est positif, qu’est-ce qu’on doit faire après?

A

À faire : répéter le test
• À cause du risque de faux-positif, on veut avoir 3 tests

Si réactif répété : on sait qu’il y a quelque chose de positif, mais on ne sait pas quoi. Il faut donc passer à la prochaine étape, soit l’envoyé au laboratoire de santé publique pour faire un test de diagnostic

49
Q

Qu’est ce qu’il est mesuré dans un test diagnostic par la santé publique? Par quoi c’est mesuré?

Et on chercher à déterminer quoi?

A

Éléments mesurés par test Geenius :
o Anticorps VIH-1
o Anticorps VIH-2

On cherche à déterminer s’il y a présence d’anticorps anti-VIH, c’est-à-dire si la personne est infectée et a commencé à produire des anticorps pour tenter de lutter contre l’infection.

50
Q

Qu’est-ce que signifie un test VIH1/ VIH2 positif?

A

La personne est infectée.

On a trouvé des anticorps de VIH-1 ou VIH-2.

  • Dans ce cas, des tests supplémentaires ne sont pas nécessaires.
  • Il est toujours préférable de refaire le test si c’est la première fois qu’il est fait, pour être certain du résultat.

Notes: Pour les enfants de moins de 2 ans, un résultat positif peut être dû à un transfert passif d’anticorps maternels. Un test d’amplification d’acides nucléiques (TAAN) est recommandé

51
Q

Que signifie si le test de diagnositc de VIH1 / VIH2 est négatif?

A

Ce test permet de confirmer l’absence d’anticorps, mais pas d’antigène!

  • On va passer à la prochaine étape (EIA p24) pour aller voir s’il y a présence d’antigène p24
  • Comme l’EIA p24 ne test QUE LE VIH-1, si on a un résultat positif, c’est clair qu’on a un VIH-1
52
Q

Que signifie un test diagnostic VIH1 / VIH2 non-typable?

Quelles sont les étapes suivantes?

A

La personne est infectée, mais on ne sait pas si c’est avec le type VIH-1 ou VIH-2.

Les interprétations qu’on peut en faire sont :
1) Soit la personne a une double infection (VIH-1 et VIH-2)

2) Soit la personne a une infection VIH-2 et ses anticorps anti-VIH-2 réagissent de façon croisée avec les protéines d’enveloppe du VIH-1 (les protéines en question sont gp160 et gp41).

Étapes suivantes:
Des analyses supplémentaires sont faites dans un laboratoire spécialisé du LNSRV (laboratoire national des services de référence du VIH

53
Q

Si les test de diagnostic de VIH 1 et VIH 2 sont négatifs ou non déterminé, quelle test on fait?

Ce test permet de détecter quoi?

A

TEST DE DEIA (ENZYME immunoassay ou ELISA)

Le test EIA (enzyme immunoassay ou ELISA) est un test qui permet de détecter la présence d’un ligand (une protéine, en général) dans un échantillon liquide à l’aide d’un anticorps dirigé contre ce ligand.

o Dans ce cas-ci, le ligand est la protéine p24 qui se trouve en grande quantité sur la capside du virus VIH de type 1.

54
Q

Si le test ELISA est positif, ça veut dire quoi?

A

o Si les résultats sont encore réactifs, il y a présence d’antigènes VIH-1.

o Si les résultats sont négatifs (pour le NT Ag p24 VIH-1), alors il n’y a pas d’antigène VIH-1.

55
Q

Dans le test diagnostic, le résultat geenius H1V1/ HIV2 est négarif, on fait le test ELISA et il est négatif, ça veut dire quoi?

A

o Cela veut dire qu’il y a absence de VIH (antigène VIH-1).

o Si le statut anticorps-VIH est indéterminé en plus, il faut refaire le test au complet pour s’assurer des résultats.

56
Q

Pourquoi est-ce qu’on dose les LT CD4? (3)

A

1) Déterminer le pronostic
2) pour évaluer la réponse à la thérapie.
3) Déterminer l’état de compétence immunologique: Il y a une grande relation entre les manifestations cliniques d’une infection au VIH et le nombre de lymphocytes T CD4+.

o Un compte faible mettrait donc un patient à risque de développer des infections opportunistes

57
Q

Nomme les infections qui se présente lorsque le décompte de Lymphocytes T CD4+ < 200 cellules/µL , < 100 cellules/µL, < 50 cellules/µL

A

< 200 cellules/µL : Haut risque de maladie causée par P. jirovecii

< 100 cellules/µL: Haut risque de maladie causée par Toxoplasma gondii

< 50 cellules/µL : causées par le CMV (cytomégalovirus) et les mycobactéries du complexe M. avium (MAC

58
Q

À quelle fréquence est-il pertinent de doser les lymphocytes T CD4 + ?

A

1) Avant de faire un changement :Le dosage pourrait être mesuré 2 fois avant de faire des changements significatifs dans la prise en charge des patients, lorsque celle-ci est basée seulement sur le compte des lymphocytes T CD4+.
2) Au moment de leur diagnostic
3) à chaque 3-6 mois subséquents.
4) Des mesures plus fréquentes devraient être effectuées s’il y a une tendance de déclin des comptes.

o Pour les patients sur une thérapie antirétrovirale combinée depuis au moins 2 ans et ayant des niveaux d’ARN VIH constamment < 20 copies/mL et des mesures de lymphocytes T CD4+ > 500 cellules/µL : la surveillance du dosage des lymphocytes T CD4+ peut être optionnelle

59
Q

Comment est-ce qu’on mesure l’ARN du VIH?

Elle permet de détecter jusqu’à combien de copie?

A

RT-PCR.

o Peu détecter jusqu’à aussi peu que 40 copies/ml de plasma (en-dessous : « indétectable ») et l’ARN VIH est détectable virtuellement dans tous les patients avec VIH (ils ont tous une réplication virale persistante et une virémie).

60
Q

Quelles sont les utilités des mesures de l’ARN du VIH ?

A

Au fil du temps, ces mesures ont permis de :
o Tracer la relation entre les niveaux du virus et la vitesse de progression de la maladie

o Tracer les taux de roulement viral (taux d’élimination d’un virus et de sa régénération)

o Tracer la relation entre l’activation du système immunitaire et la réplication virale

o Tracer le temps de développement d’une résistance à un ARV

61
Q

On sait que les mesures d’ARN du VIH sont grandement influencées par l’état d’activation du système immunitaire. Qu’est-ce que cela implique ?

A

o Les mesures pourraient donc grandement fluctuer en cas d’infections secondaires ou d’immunisation.

o Ainsi, les décisions basées sur les niveaux d’ARN du VIH ne devraient jamais être prises avec une seule mesure

62
Q

À quelle fréquence devrait-on mesurer la présence d’ARN dans le plasma ?

A
  • Au moment de diagnostic du VIH et à chaque 3-6 mois subséquents chez les patients non-traités.
  • Après le début d’une thérapie ou lors d’un changement de thérapie, les niveaux plasmatiques d’ARN du VIH devraient être surveillés à chaque 4 semaines jusqu’à ce que l’efficacité de la thérapie soit déterminée par l’atteinte d’un nouveau niveau stable d’ARN du VIH
63
Q

Décrit l’implication de la période fenêtre dans la counseling post test

A

o Période (allant de quelques jours à quelques mois) entre le moment de l’infection et la détection possible du virus dans le plasma (période durant laquelle le virus ne peut être détecté par les tests).
oAinsi, si une personne est infectée, la tester à l’intérieur de cette fenêtre peut donner un résultat faux négatif. Elle peut s’étendre jusqu’à 12 semaines après l’entrée du virus (3mois)

o Ainsi, à la suite d’une exposition possible, il faut attendre un test sérologique négatif après 12 semaines pour s’assurer qu’il n’y a pas d’infection
.
• Donc, risque de faux-négatif si infection récente.

• Donc suite à une exposition possible, on fait le test le plus tôt possible et après on le refait à 12 semaines.

64
Q

Qu’elle recommendation on peut donner dans le couseling post test?

A

1) Informer la personne de la signification d’un résultat positif.

2) Informer la personne sur l’infection.
• Expliquer l’évolution du VIH et qu’il est actuellement impossible de guérir cette infection.

• Informer la personne des traitements actuellement disponibles, de l’adhésion aux traitements et des conséquences
.
3) Conseiller la personne sur les mesures à prendre pour limiter la transmission du VIH.

4) Assister la personne dans sa prise de décision quant à l’adoption et le maintien de comportements plus sécuritaires.

• Il y a un aspect légal et des conséquences sur le plan juridique, entre autres, de la non-divulgation de son état à ses partenaires sexuels.

65
Q

Quel est l’ordre de grandeur de l’efficacité de la PrEP dans les essais cliniques.

A

Femmes transgenres et hommes ayant eu une relation sexuelle avec des hommes > hétérosexuels > utilisateurs de drogue éjectables

66
Q

Quel est le facteur le plus important dans l’efficacité de la PrEP

A

L’efficacité de la PrEP était diminuée de façon significative lorsque les patients n’étaient pas adhérants à leurs médicaments

67
Q

Qu’est-ce que le PrEP?

Elle est utilisée par qui?

A

C’est une stratégie ou les individus non infectés par le VIH prennent la thérapie antirétrovirale chaque jour pour prévenir une infection.

La thérapie est surtout utilisée pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes à haut-risques ainsi que les hétérosexuels à haut risques.

68
Q

Pour HARSAH et femmes transgenres, quels sont les conditions qui favorise la recommendation de la PrEP?

A

Relations sexuelles anales non protégées par un condom au cours des 6 derniers mois.

ET une des conditions suivantes :
• Antécédent de syphilis ou d’une ITS bactérienne anale
o Diagnostiqué il y a < 12 mois
• Relations sexuelles avec un partenaire séropositif pour qui le risque de transmettre le VIH est significatif 1
• Antécédent d’utilisation préalable de plus d’une prophylaxie post-exposition
• Consommation de substances psychoactives à l’occasion de relations sexuelles
• Fait d’avoir eu 2 partenaires sexuels ou plus au cours des 6 derniers mois

69
Q

Dans quel cas, la PreP n’est pas recommendé pour HARSAH et femmes transgenres?

A

Relation stable exclusive avec un seul partenaire VIH négatif ou VIH positif pour qui le risque de transmettre le VIH est négligeable*.

70
Q

Dans quel cas, pour les hommes et femmes hétérosexuels, la PrEP est recommendé?

A

Couples hétérosexuels sérodifférents ayant des relations sexuelles vaginales et anales non protégées par un condom lorsque, pour le partenaire séropositif, le risque de transmettre le VIH est significatif 1.

71
Q

Dans quels cas (2) , pour les hommes et femmes hétérosexuels, la PrEP peut être recommandé?

A

1) La prophylaxie préexposition pour le partenaire séronégatif d’un couple hétérosexuel sérodifférent peut être envisagée si des tentatives de conception sont entreprises alors que l’adhésion au traitement antirétroviral n’est pas optimale ou que la suppression virale n’est pas confirmée.
2) Relations sexuelles vaginales ou anales non protégées par un condom avec un ou plusieurs partenaires de statut VIH inconnu qui appartiennent à un groupe dans lequel la prévalence du VIH est élevée.

• Exemples de groupes à prévalence du VIH élevée :
o HARSAH pour qui la PPrE est déjà recommandée
o Utilisateur de drogues injectables qui partage du matériel d’injection
o Personne originaire d’une région où la prévalence est élevée

72
Q

Dans quel cas, est-ce que la PreP peut être envisagé pour les utilisateurs de drogues par injection?

A

Personnes à risque, au regard de l’acquisition du VIH, qui partagent du matériel d’injection de drogues.

73
Q

Vrai ou faux :
* Il n’y a aucune preuve de transmission de l’infection du VIH pendant les relations sexuelles orales, vaginales ou anales sans condom lorsque la personne vivant avec le VIH prend un traitement antirétroviral comme prescrit et que sa charge virale, mesurée par des analyses consécutives de laboratoire tous les 4 à 6 mois, se maintient à moins de 200 copies/mL. Dans ce contexte, le risque de transmission est négligeable

A

Vrai

74
Q

Quels sont les généralités préventives dans la prévention de l’infection par le VIH?

A
  • L’éducation, les conseils et le changement des comportements à risque sont la pierre angulaire de la prévention du VIH.
  • L’abstinence est la méthode infaillible pour prévenir la transmission de VIH.
  • Il est important de discuter de l’honnêteté dans les couples monogames et d’expliquer les risques de transmission si l’un des deux partenaires n’était pas fidèle.
  • Le condom n’offre pas une protection de 100% dans la prévention de la transmission du VIH (risque de bris ou de perte du condom).
  • Les condoms à base de latex sont idéaux, puisque le VIH peut traverser les condoms à peau naturelle.
75
Q

Quels sont les stratégies de préventions de l’infection par VIH?

A
  • Recours à des pratiques sexuelles plus sécuritaires, dont l’utilisation du condom
  • Counseling et éducation sur la prévention de l’infection à VIH et des autres ITSS

• Dépistage du VIH et des autres ITSS et fait de les traiter

  • Prophylaxie post-exposition lorsque l’adhésion à la PPrE n’a pas été adéquate
  • Conseils sur la contraception
  • Gels microbicides topiques (incertain si disponibles au Canada) efficaces chez les femmes pour les relations vaginales
  • Circoncision (diminution de 50-60% de la transmission versus les individus non-circoncis
76
Q

Quels sont les vaccins recommendés pour les personnes avec le VIH?

A
  • Vaccination de base
  • Hépatite A
  • Hépatite B
  • Influenza (annuellement)
  • VPH (Gardasil-9) pour les personnes de 18-26 ans
  • Haemophilus influenzae de type B (vaccin Hib)
  • Pneumocoques (vaccins Prevnar-13 et Pneumovax-23)=» Pneu-P et Pneu-C