APP 2 Flashcards
Que signifie l’acronyme LGBTQ+?
Personnes: Lesbiennes Gaies Bisexuelles Transidentitaires Queer/Questionnement \+: autre groupe
Vrai ou faux: Les ressources pour les personnes LGBTQ+ sont largement suffisantes.
Faux.
58% des personnes LGBTQ+ considèrent que les ressources mises à leur disposition étaient insuffisantes au moment de leur coming-out.
Vrai ou faux: le sexe et le genre sont stables à travers une vie.
Faux.
Le genre et le sexe sont une construction sociale et varient selon le temps, le lieu et la culture. Le rôle et l’expression du genre peut grandement varier d’une génération à une autre et d’un endroit à un autre.
Vrai ou faux: Moins de 5% des personnes font partie des communautés LGBTQ+.
Faux.
13% de la population canadienne appartiendraient aux communautés LGBTQ+
Quelle est la proportion de personnes LGBTQ+ qui:
-Aurait déjà eu le sentiment de subir de la discrimination en lien avec leur orientation sexuelle ou identité de genre, particulièrement dans leur milieu de travail.
- Ont déjà été victime d’intimidation
- Intimidation spécifiquement en lien avec leur orientation sexuelle ou identité de genre
- Étudiants LGBTQ+ sont victimisés à l’école
- Subissent du harcèlement sexuel
- Subissent des agressions sexuelles.
- Femmes trans ont une dépendance aux drogues ou des problèmes de santé mentale.
- Proportion des jeunes itinérants qui sont LGB et trans, respectivement.
- 40% des personnes LGBTQ+ aurait déjà eu le sentiment de subir de la discrimination en lien avec leur orientation sexuelle ou identité de genre, particulièrement dans leur milieu de travail.
- 75% de ces gens ont déjà été victime d’intimidation, dont 46% spécifiquement en lien avec leur orientation sexuelle ou identité de genre, surtout dans des lieux publics ou en milieu scolaire.
- 33% des étudiants LGBTQ+ sont victimisés à l’école, alors que 45% subissent du harcèlement sexuel et 27%, des agressions sexuelles.
- 41% des femmes trans ont une dépendance aux drogues ou des problèmes de santé mentale.
- 27% et 4% des jeunes itinérants sont LGB et trans, respectivement. Toutefois, ces nombres seraient sous-estimés.
Vrai ou faux: L’attitude des garçons est plus négative que celle des filles envers les personnes gaies et lesbiennes.
Vrai.
L’attitude des garçons envers les personnes gaies et lesbiennes est significativement plus négative que celle des filles. D’ailleurs, le climat scolaire relatif à l’homophobie serait plus problématique dans les programmes à forte concentration masculine.
Note: Les activités sportives seraient particulièrement problématiques, surtout dans les sports d’équipe et dans le sport d’élite. Les manifestations d’homophobie diffèrent en fonction du sexe des athlètes.
Quelles difficultés se présentent aux jeunes femmes lesbiennes?
Quelles en sont les conséquences?
- Invisibilité sociale du lesbianisme (manque de modèles positifs dans l’entourage)
- Pression des proches les enjoignant à se conformer aux normes de la féminité hétérosexuelle.
Leur coming-out se fait plus tardivement que chez les gais et elles sont davantage exposées à des violences sexuelles (harcèlement, agression)
Quelles difficultés se présentent aux jeunes bisexuels?
-Hypersexualisés
-Confrontés à de nombreux préjugés provenant de personnes hétéro ou homosexuelles
Ex: -bisexualité = une phase
-bisexualité = assume pas son homosexualité/lesbianisme
Quelles difficultés se présentent aux jeunes trans?
- Les activités et les lieux sexués sont source de plusieurs difficultés, causent de l’angoisse et du rejet. Dans les établissements scolaires, ils doivent s’en remettre au personnel pour les accommoder dans l’utilisation de leur nouvelle identité - incompréhension, rejet)
- Vivent homophobie et transphobie
- Confrontés au refus des autres de reconnaître leur genre.
Quelles difficultés se présentent aux jeunes LGBTQ+ issus de minorités ethnoculturelles?
-Vivent des tensions ou des conflits identitaires entre leurs divers groupes d’appartenance (incompréhension au sein de leur milieu d’origine - famille, amis, inconfort ou isolement dans les organismes LGBT au sein desquels une diversité culturelle est moins présente ou reconnue)
Quels sont les impacts de ces difficultés sur les jeunes LGBTQ+?
Nuire à leur RÉUSSITE SCOLAIRE
- Absentéisme à l’école, insécurité ressentie dans l’environnement scolaire, difficulté de concentration, plus faible sentiment d’appartenance à l’école, aspirations scolaires plus limitées
- Décrochage scolaire, moindre persévérance scolaire.
- +Violence, moins susceptibles de compter sur le soutien de leurs amis ou de membres de leur famille.
- Cégep moins pire que secondaire, mais ils peuvent se trouver replongés dans des souvenir pénibles
Nuire à leur SANTÉ MENTALE
- Troubles de l’humeur (tristesse, repli sur soi, anxiété)
- Détresse psychologique
- Forts sentiments de honte et d’isolement
- Faible estime de soi
- Dépression
- Risque accru d’idéations et de tentatives de suicide
Nommez 3 facteurs facilitant la résilience des jeunes LGBTQ+ afin de les aides à poursuivre leurs études.
- Facteurs personnels (acceptation de soi, coming out)
- Facteurs interpersonnels (soutien d’autres étudiants ou membres du personnel)
- Facteurs communautaires (présence d’un groupe de soutien)
Définir androgynie, androgyne
Personne dont l’identité de genre se situe entre les deux pôles socialement valorisés, présentant des aspects associés à la fois aux femmes et aux hommes, ou encore de manière non genrée.
Définir asexualité, asexuelle
Personne qui ne ressent d’attirance sexuelle pour personne.
Définir bicuriosité, bicurieux
Personne qui ne s’identifie pas comme bisexuelle, mais qui ressent le désir d’avoir des relations sexuelles ou affectives avec des personnes du genre opposé à celui des personnes avec qui elle entretient habituellement des relations.
Définir bisexualité, bisexuelle
Personne attirée par des hommes et des femmes.
Peut établir des relations émotionnelles, affectives ou sexuelles avec les uns comme avec les autres, mais pas forcément dans la même mesure ni en parallèle.
Définir bispiritualité, bispirituelle (two-spirited)
- Chez certaines communautés autochtones nord-américaines, personne qui incarne des caractéristiques et des qualités considérées comme étant à la fois masculines et féminines.
- Aussi utilisé, dans certaines communautés autochtones, pour désigner, de manière générale, les personnes trans.
Définir cisgenre
Définir cissexualité, cissexuel
Cisgenre: personne dont l’identité de genre correspond à l’expression de genre
Cissexualité: personne dont l’identité de genre correspond au sexe biologique ou assigné à la naissance.
Définir gai
Personne de genre masculin qui éprouve une attirance pour les individus du même genre.
Définir hétérosexualité, hétérosexuel
Personne qui éprouve une attirance sexuelle pour les individus du sexe opposé.
Définir homosexualité, homosexuel
Personne ayant de l’attirance émotionnelle, affective ou sexuelle envers une personne du même sexe ou genre.
- La plupart utilisent les termes « gais », « lesbiennes » ou « queers » étant donné que ce terme renvoie au modèle médical de l’homosexualité.
Définir intersexualité, intersexe
Personne dont le sexe biologique ou assigné à la naissance présente naturellement des caractéristiques qui ne sont pas strictement masculines ou féminines.
Définir lesbianisme, lesbienne
Fille ou femme qui, selon son orientation sexuelle, a de l’attirance et de l’affection envers une fille ou femme, ou qui se qualifie de lesbienne.
Définir pansexualité, pansexuel
Personne qui présente une attirance sexuelle envers tous les sexes et les identités de genre.
Définir queer
- Personne rapportant des attirances en opposition aux normes dominantes en matière d’orientation sexuelle et/ou d’identité de genre.
- Autrement dit, personne qui n’adhère pas à la division binaire traditionnelle des genres et des sexualités, s’identifiant à une identité de genre ou à une orientation sexuelle non-conforme ou fluide.
- En anglais, aussi un terme d’affirmation de soi générique, unificateur et sociopolitique englobant une vaste gamme d’expressions de genre (gais, lesbiennes, bisexuels, transgenres, etc.).
Définir en questionnement
Personne incertaine de son orientation sexuelle ou de son identité de genre, ou qui se présente comme étant en questionnement
Définir transsexualité, transsexuel
Personne ayant complété une transition afin de faire mieux correspondre son sexe biologique et son identité de genre.
- Femme trans : Femme ayant effectué une transition depuis un corps dont le sexe assigné à la naissance n’était pas féminin.
- Homme trans : Homme ayant effectué une transition depuis un corps dont le sexe assigné à la naissance n’était pas masculin
Définir transgenre
Personne dont l’identité ou l’expression de genre se situe en dehors des règles des genres masculin et féminin conventionnels.
• Personne qui ne s’identifie pas à son sexe assigné à la naissance ou qui a entamé un processus afin de faire mieux correspondre son expression de genre et son identité de genre.
Définir “travesti”
Personne qui, de manière permanente ou occasionnelle, présente une expression de genre contraire à son identité de genre habituelle.
Définir biphobie/ lesbophobie/ sérophobie
- Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les personnes bisexuelles / lesbiennes / vivant avec le VIH.
- Appelle à nommer et dénoncer les préjugés et les formes de discrimination touchant spécifiquement les personnes bisexuelles/ lesbiennes / vivant avec le VIH
Définir cissexisme
Présomption de conformité aux normes sexospécifiques de la société, plus précisément à la vision du monde binaire structurée par deux genres seulement, correspondant à deux seuls sexes (féminin et masculin).
• Commande l’identité de genre et donc, exclut les personnes intersexuées, trans ou de genre queer.
• Système de pensée jugé normal et naturel.
Définir dysphorie de genre
Diagnostic clinique qui confirme de manière officielle un désaccord entre le sexe biologique et l’identité de genre d’une personne.
Définir l’expression de genre
Façon de présenter son identité de genre publiquement (ex : comportement, habillement, etc.).
Définir l’hétérosexisme
Affirmation de l’hétérosexualité comme norme sociale ou comme étant supérieure aux autres orientations sexuelles.
• Pratiques sociales qui occultent la diversité des orientations et des identités sexuelles dans les représentations courantes, dans les relations et les institutions sociales, entre autres en prenant pour acquis que tout le monde
Définir homophobie
Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les gais, les lesbiennes, les personnes bisexuelles, transsexuelles et transgenres, ou à l’égard de toute personne dont l’apparence ou le comportement ne se conforme pas aux stéréotypes de la masculinité ou de la féminité.
Définir l’identité de genre
Expérience subjective du genre d’une personne, qui peut correspondre ou non à son sexe biologique ou assigné à la naissance
Définir transphobie
Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les personnes transsexuelles, transgenres et travesties, ou à l’égard de toute personne qui transgresse le genre, le sexe ou les normes et représentations relatives au genre et au sexe.
Selon Erikson, quelle est la troisième crise du développement psychosocial?
De quel âge à quel âge?
Quelle est la force adaptative qui en découle?
Initiative vs culpabilité
Équilibre entre le désir d’atteindre des buts et les jugements moraux liés à ce qu’il veut faire
L’autonomie acquise au stade précédent et le développement de nouvelles habiletés cognitives amènent l’enfant à vouloir prendre des initiatives, élaborer des projets et les réaliser. Toutefois, il perd parfois de vue ses limites, pouvant entrainer un sentiment de culpabilité à l’égard de ses motivations ou actes.
3-6 ans
Force adaptative: sens de l’initiative et courage
Que se passerait-il si un enfant ne subissait aucun contrôle parental?
Et un enfant critiqué ou puni sans explication?
- Enfant ne subissant aucun contrôle parental : Sens de l’initiative trop exubérant et ne tient pas compte des autres.
- Enfant critiqué ou puni sans explication : Ressent de la honte d’avoir déçu le parent.
o L’enfant d’âge préscolaire ne percevant pas de nuances dans les rétroactions qu’il reçoit des adultes, devant la critique, il pense qu’il est incompétent ou méchant, amenant un sentiment de honte.
Quelles sont les issues possible de la troisième crise?
Qu’est qui influence le résultat?
-Enfant traversant bien la crise : Les forces adaptatives développées sont le sens de l’initiative et le courage, qui lui permettent de se donner des buts.
o Il pourra agir sans être inhibé par la culpabilité et la peur de la punition, sera en mesure d’assumer pleinement ses responsabilités et fera preuve d’une certaine mesure dans ses initiatives.
- Enfant traversant la crise avec difficulté : Il sera dépourvu de toute spontanéité et rongé par la culpabilité.
Pour Piaget, quel stade vient après le stade sensorimoteur?
De quel âge à quel âge?
Le stade préopératoire
L’enfant peut se représenter mentalement des objets qui ne sont pas physiquement présents. Ces représentations sont toutefois limitées par le fait que l’enfant ne peut pas encore penser logiquement.
Selon Piaget, il n’est pas encore prêt à effectuer des opérations mentales (réflexions mentales qui permettent de comparer, de mesurer, de transformer et de combiner des ensembles d’objets) qui font appel à une pensée logique.
2-6 ans
Quels sont les sous-stades du stade préopératoire et leur durée?
- Pensée préconceptuelle (2-4 ans)
- Pensée intuitive (4 à 6/7 ans)
Qu’est-ce qui caractérise chaque sous-stade du stade préopératoire?
Pensée préconceptuelle (2-4 ans):
Caractérisé par la fonction symbolique et la capacité de se représenter mentalement des situations (langage, jeu symbolique, imitation différée), l’enfant peut se référer à des situations passées et en imaginer d’autres à venir ou fictives
Pensée intuitive (4- 6/7 ans):
Caractérisé par une pensée à sens unique ne tenant pas compte des liens entre les situations et conduisant à des conclusions souvent illogiques. L’enfant comprend le monde qui l’entoure en se basant sur ses perceptions et son intuition plutôt que sur un raisonnement logique
Sur quels plans est-ce que l’enfant fait de gros progrès durant le stade préopérationnel?
- Fonction symbolique
- Compréhension de l’identité
- Compréhension des liens de causalité
- Capacité de classifier
- Compréhension des nombres
Comment se fait l’évolution de fonction symbolique?
• Capacité de l’enfant à utiliser certains symboles (mots, nombres ou images) qui ont pour lui une signification.
• Capacité de l’enfant de se représenter mentalement un objet, une personne ou une situation sans qu’ils ne soient physiquement présents
.
• C’est par l’utilisation du langage que la fonction symbolique prend tout son sens : le mot constitue le symbole le plus usuel et le plus important de la pensée.
• Se manifeste aussi au travers de l’imitation différée et du jeu symbolique (faire semblant).
- Imitation différée : reproduire une action observée, mais en l’absence du modèle.
Comment se fait l’évolution de la compréhension de l’identité?
- Le monde devient plus ordonné et plus prévisible pour l’enfant au fur et à mesure que celui-ci développe une meilleure compréhension de l’identité, c’est-à-dire du fait que les personnes et la plupart des objets demeurent essentiellement les mêmes, que leur forme ou leur apparence ne change peu ou pas.
- Des modifications superficielles ne changent pas la nature des choses.
Comment évolue la compréhension des liens de causalité?
- Au début du stade préopératoire, l’enfant saisit les relations fonctionnelles élémentaires qui existent entre les objets et les événements (rapport entre deux actions).
- Le raisonnement de l’enfant n’est pas logique, mais plutôt transductif (tendance de l’enfant d’établir un lien de causalité, logique ou non, entre deux événements sur la seule base de leur proximité dans le temps)
- L’enfant n’utilise pas :
- Logique inductive : tirer une conclusion générale à partir de données particulières
- Logique déductive : partir de données générales pour en tirer une conclusion particulière
Dans les faits, quand on écoute un enfant, son discours révèle souvent une meilleure compréhension des relations causales que ne l’a cru Piaget!!!
Comment évolue la capacité de classifier?
• Requiert la capacité de discerner les similitudes et les différences.
• Initialement, l’enfant fait des regroupements d’objets sans utiliser de critères stables.
- Met ensemble des objets qui vont bien ensemble, mais les critères peuvent varier au fur et à mesure qu’il construit son regroupement.
• Vers 4 ans, l’enfant peut classer les objets selon deux critères, mais sans nuances.
Comment évolue la compréhension des nombres?
- Pour maitriser les nombres, l’enfant doit acquérir les principes de la numération suivants : principe d’ordre stable, principe de correspondance biunivoque, principe de cardinalité, principe de non-pertinence de l’ordre de départ, principe d’abstraction
- C’est en comptant que l’enfant parvient à dégager les principes de numération.
- Vers 3,5 ans : L’enfant applique systématiquement le principe de cardinalité.
- Vers 4-5 ans : L’ordinalité (capacité de comparer des quantités numériques) permet à l’enfant de comprendre les notions de + et de -
- Vers 5 ans : L’enfant peut réciter dans l’ordre les chiffres jusqu’à 20 et plus, et résoudre des problèmes simples sur des groupes de moins de 10 objets.
- Vers 6 ans : La plupart des enfants ont développé le sens de la numération (capacité de compter, ordinalité, transformations numériques d’additions et soustractions simples, estimation et reconnaissance d’un modèle d’équation).
Note: même si l’acquisition des connaissances se rapportant à la numération est universelle, elle se développe à des rythmes différents selon l’importance qui lui est accordée par la famille, la culture à laquelle l’enfant appartient ou sa classe socio-économique.
Définir:
- Principe d’ordre stable
- Principe de correspondance biunivoque
- Principe de cardinalité
- Principe de non-pertinence de l’ordre de départ
- Principe d’abstraction
- Principe d’ordre stable : dire les noms des nombres dans un ordre précis
- Principe de correspondance biunivoque : utiliser un nom de nombre, et seulement un, pour chaque élément compté
- Principe de cardinalité : le dernier nombre énoncé représente le total des éléments comptés
- Principe de non-pertinence de l’ordre de départ : peu importe l’ordre dans lequel les éléments sont comptés, le total reste le même
- Principe d’abstraction : les principes précédents s’appliquent à tous les objets comptés
Quelles sont les limites de la pensée préopératoire? Sans définir.
Centration, égocentrisme, non-conservation, irréversibilité, transduction
Qu’est-ce que la centration?
- Tendance de l’enfant à ne percevoir qu’un seul aspect d’une situation au détriment des autres (ne peut opérer de décentration).
- A des répercussions sur la compréhension du monde physique et des relations sociales.
- L’enfant ne comprend pas pleinement ce principe avant le stade des opérations concrètes.
Qu’est-ce que l’égocentrisme?
- Forme de centration
- À 3 ans, l’enfant croit encore que l’univers tourne autour de lui et demeure tellement centré sur son propre point de vue qu’il est incapable d’en considérer un autre.
- Ne peut pas voir du point de vue de quelqu’un d’autre (lié à la cognition sociale, en général, qui se complexifie avec l’âge).
- L’enfant peut faire preuve d’égocentrisme au premier abord, mais principalement dans des situations qui dépasse leur expérience immédiate.
- Animisme : Forme d’égocentrisme consistant à attribuer des caractéristiques humaines à des objets inanimés.
Qu’est-ce que la non-conservation?
- Conservation : Capacité de comprendre que deux quantités égales (liquide, poids, nombre, etc.) restent égales malgré leur transformation apparente si rien ne leur est enlevé ou ajouté.
- L’enfant est incapable de considérer la hauteur et la largeur en même temps, centrant sa pensée sur l’un ou l’autre de ses aspects
Qu’est-ce que l’irréversibilité?
- L’enfant ne comprend pas que certaines actions ou opérations sur un objet peuvent être faites en sens inverse pour revenir à l’état initial de l’objet.
- L’enfant pense comme s’il observait les images statiques d’une pellicule : il se concentre sur les états successifs, mais ne reconnaît par les transformations d’un état à l’autre.
- Vient limiter la compréhension du principe de la conservation.
Qu’est-ce que la transduction?
- L’enfant établit un lien de causalité, logique ou non, entre deux événements, sur la seule base de leur occurrence commune.
- L’enfant n’utilise pas le raisonnement inductif ou déductif.
Qu’est-ce la théorie de l’esprit?
Prise de conscience de ses processus mentaux (désirs, intentions, croyances, etc.) et capacité de comprendre et de prévoir que les autres peuvent avoir des pensées, des intentions et des croyances qui leur sont propres.
- Permet de comprendre et de prévoir le comportement d’autrui et rend l’environnement social intelligible.
- Selon Piaget, l’enfant de moins de 6 ans est incapable de faire la différence entre les pensées ou les rêves et la réalité physique, et n’a donc pas de théorie de l’esprit.
Quand est-ce que l’enfant commence à comprendre que les pensées se passent dans la tête, que nous pouvons penser à des choses réelles ou imaginaires, et que penser constitue une action différente de celles de voir, parler ou toucher?
De 3 à 5 ans.
Vrai ou faux: L’enfant croit généralement que l’activité mentale a un début et une fin. Il n’a pas ou très peu conscience que les gens « se parlent dans leur tête » ou qu’ils pensent en même temps qu’ils regardent, écoutent, lisent ou parlent.
Vrai
Quelle est la relation de l’enfant avec les fausses croyances?
- À 3 ans?
- À 4 ans?
- À 6 ans?
• À 3 ans, l’enfant est incapable de reconnaître les fausses croyances. Il ne comprend pas qu’on peut se faire une représentation mentale de la réalité et que celle-ci peut parfois être erronée.
- Peut découler de leur pensée égocentrique : à cet âge, l’enfant a effectivement tendance à croire que toutes les autres personnes savent ce qu’il sait et croient ce qu’il croit. Il a donc du mal à penser que ses pensées peuvent être fausses.
- Vers 4 ans, avec le passage à la pensée intuitive, l’enfant parvient à comprendre que des personnes qui entendent ou qui voient des versions différentes d’un même événement peuvent développer des croyances différentes.
- Vers 6 ans, l’enfants réalise que deux personnes qui voient ou entendent la même chose peuvent l’interpréter différemment.
Vrai ou faux: Un enfant de 3 ans ment à ses parents. Cela est bon signe par rapport à son développement.
Quand survient la capacité de mentir?
Vrai.
Pour pouvoir mentir, l’enfant doit d’abord contrôler son impulsion d’être franc. Le mensonge est donc un signe de développement cognitif (cherche volontairement à implanter chez l’autre une idée différente de la réalité).
Survient vers 2-3 ans chez certains et vers 4-5 ans chez d’autres
Quand est-ce que l’enfant apprend à faire la distinction entre des événements réels et des événements imaginaires?
De 18 mois à 3 ans
À 3 ans, l’enfant fait la distinction entre quelque chose d’invisible et quelque chose d’imaginaire.
La ligne qu’ils tracent entre la fantaisie et la réalité n’est pas toujours nette.
Vrai ou faux: C’est seulement à 4 ans que l’enfant est capable de faire semblant et de reconnaître que quelqu’un d’autre fait semblant.
Faux.
C’est à 3 ans.
Il comprend que faire semblait est intentionnel : il fait bien la différence entre l’action de faire quelque chose et le fait de prétendre faire cette chose.
Ludovic a 3 ans. Il croit qu’il pourrait voler s’il essayait assez fort. Est-ce qu’il faut s’inquiéter?
Non.
L’enfant de 3 ans et un peu plus fait preuve de la pensée magique, il croit que tout est possible.
- Servirait à expliquer des événements qui ne semblent pas avoir une explication réaliste évidente ou à céder aux plaisirs de l’invention.
Tend à décliner ver la fin de l’âge préscolaire
Florence a un ami imaginaire, elle a 7 ans. Est-ce inquiétant?
Non.
Les amis imaginaires sont un phénomène fréquent chez les enfants de 3-10 ans, surtout chez les ainés et les enfants uniques.
- Forme de jeu symbolique dans lequel l’enfant est tout à fait capable de distinguer la réalité de la fantaisie.
- Disparaissent souvent d’eux-mêmes
Qu’est-ce qui explique que certains enfants développent la théorie de l’esprit plus tôt que d’autres?
• Attention sociale
- Un bébé capable de porter attention à son entourage démontre une plus grande facilité dans les différentes tâches de la théorie de l’esprit à 4 ans.
• Type de discours entendu à la maison
- A un effet sur la compréhension de l’enfant des états mentaux (survenue + précoce de l’empathie dans familles où l’on parle beaucoup des sentiments.)
• Utilisation du jeu du faire semblant
- L’encouragement à ce jeu permet de stimuler le développement des habiletés liées aux théories de l’esprit.
• Bilinguisme
- L’enfant bilingue sait qu’une idée ou un objet peut être représenté de plus d’une façon et doit adapter son langage à celui de l’interlocuteur. Il est donc plus apte à comprendre que des personnes différentes peuvent avoir des points de vue divergents.
• Maturation du cerveau
- La maturation du cerveau est nécessaire pour le développement des théories de l’esprit, et l’activité neurologique du cortex préfrontal est particulièrement importante.
Vrai ou faux:
Des lacunes dans le développement de la théorie de l’esprit peuvent indiquer des déficiences sur les plans cognitifs et développemental. Ces individus voient difficilement les choses d’un autre point de vue que le leur, et ont de la difficulté à comprendre les intentions des autres et à reconnaître que leur comportement peut affecter autrui
Vrai
Vrai ou faux: Les très jeunes enfants se concentrent sur l’essentiel d’un événement plutôt que sur les détails
Faux.
Leur mémoire n’est pas aussi efficace que celle des enfants plus âgés, parce qu’ils ont tendance à se concentrer sur les détails d’un événement, qui sont facilement oubliés, plutôt que sur l’essentiel de ce qui se produit
Quels sont les trois types de mémoire?
- Mémoire sensorielle
- Mémoire de travail
- Mémoire à long terme (mémoire générique, mémoire épisodique, mémoire autobiographique)