APP 2 Flashcards

1
Q

Que signifie l’acronyme LGBTQ+?

A
Personnes:
Lesbiennes
Gaies
Bisexuelles
Transidentitaires
Queer/Questionnement
\+: autre groupe
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2
Q

Vrai ou faux: Les ressources pour les personnes LGBTQ+ sont largement suffisantes.

A

Faux.
58% des personnes LGBTQ+ considèrent que les ressources mises à leur disposition étaient insuffisantes au moment de leur coming-out.

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3
Q

Vrai ou faux: le sexe et le genre sont stables à travers une vie.

A

Faux.
Le genre et le sexe sont une construction sociale et varient selon le temps, le lieu et la culture. Le rôle et l’expression du genre peut grandement varier d’une génération à une autre et d’un endroit à un autre.

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4
Q

Vrai ou faux: Moins de 5% des personnes font partie des communautés LGBTQ+.

A

Faux.

13% de la population canadienne appartiendraient aux communautés LGBTQ+

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5
Q

Quelle est la proportion de personnes LGBTQ+ qui:

-Aurait déjà eu le sentiment de subir de la discrimination en lien avec leur orientation sexuelle ou identité de genre, particulièrement dans leur milieu de travail.

  • Ont déjà été victime d’intimidation
  • Intimidation spécifiquement en lien avec leur orientation sexuelle ou identité de genre
  • Étudiants LGBTQ+ sont victimisés à l’école
  • Subissent du harcèlement sexuel
  • Subissent des agressions sexuelles.
  • Femmes trans ont une dépendance aux drogues ou des problèmes de santé mentale.
  • Proportion des jeunes itinérants qui sont LGB et trans, respectivement.
A
  • 40% des personnes LGBTQ+ aurait déjà eu le sentiment de subir de la discrimination en lien avec leur orientation sexuelle ou identité de genre, particulièrement dans leur milieu de travail.
  • 75% de ces gens ont déjà été victime d’intimidation, dont 46% spécifiquement en lien avec leur orientation sexuelle ou identité de genre, surtout dans des lieux publics ou en milieu scolaire.
  • 33% des étudiants LGBTQ+ sont victimisés à l’école, alors que 45% subissent du harcèlement sexuel et 27%, des agressions sexuelles.
  • 41% des femmes trans ont une dépendance aux drogues ou des problèmes de santé mentale.
  • 27% et 4% des jeunes itinérants sont LGB et trans, respectivement. Toutefois, ces nombres seraient sous-estimés.
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6
Q

Vrai ou faux: L’attitude des garçons est plus négative que celle des filles envers les personnes gaies et lesbiennes.

A

Vrai.

L’attitude des garçons envers les personnes gaies et lesbiennes est significativement plus négative que celle des filles. D’ailleurs, le climat scolaire relatif à l’homophobie serait plus problématique dans les programmes à forte concentration masculine.

Note: Les activités sportives seraient particulièrement problématiques, surtout dans les sports d’équipe et dans le sport d’élite. Les manifestations d’homophobie diffèrent en fonction du sexe des athlètes.

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7
Q

Quelles difficultés se présentent aux jeunes femmes lesbiennes?

Quelles en sont les conséquences?

A
  • Invisibilité sociale du lesbianisme (manque de modèles positifs dans l’entourage)
  • Pression des proches les enjoignant à se conformer aux normes de la féminité hétérosexuelle.

Leur coming-out se fait plus tardivement que chez les gais et elles sont davantage exposées à des violences sexuelles (harcèlement, agression)

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8
Q

Quelles difficultés se présentent aux jeunes bisexuels?

A

-Hypersexualisés
-Confrontés à de nombreux préjugés provenant de personnes hétéro ou homosexuelles
Ex: -bisexualité = une phase
-bisexualité = assume pas son homosexualité/lesbianisme

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9
Q

Quelles difficultés se présentent aux jeunes trans?

A
  • Les activités et les lieux sexués sont source de plusieurs difficultés, causent de l’angoisse et du rejet. Dans les établissements scolaires, ils doivent s’en remettre au personnel pour les accommoder dans l’utilisation de leur nouvelle identité - incompréhension, rejet)
  • Vivent homophobie et transphobie
  • Confrontés au refus des autres de reconnaître leur genre.
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10
Q

Quelles difficultés se présentent aux jeunes LGBTQ+ issus de minorités ethnoculturelles?

A

-Vivent des tensions ou des conflits identitaires entre leurs divers groupes d’appartenance (incompréhension au sein de leur milieu d’origine - famille, amis, inconfort ou isolement dans les organismes LGBT au sein desquels une diversité culturelle est moins présente ou reconnue)

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11
Q

Quels sont les impacts de ces difficultés sur les jeunes LGBTQ+?

A

Nuire à leur RÉUSSITE SCOLAIRE

  • Absentéisme à l’école, insécurité ressentie dans l’environnement scolaire, difficulté de concentration, plus faible sentiment d’appartenance à l’école, aspirations scolaires plus limitées
  • Décrochage scolaire, moindre persévérance scolaire.
  • +Violence, moins susceptibles de compter sur le soutien de leurs amis ou de membres de leur famille.
  • Cégep moins pire que secondaire, mais ils peuvent se trouver replongés dans des souvenir pénibles

Nuire à leur SANTÉ MENTALE

  • Troubles de l’humeur (tristesse, repli sur soi, anxiété)
  • Détresse psychologique
  • Forts sentiments de honte et d’isolement
  • Faible estime de soi
  • Dépression
  • Risque accru d’idéations et de tentatives de suicide
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12
Q

Nommez 3 facteurs facilitant la résilience des jeunes LGBTQ+ afin de les aides à poursuivre leurs études.

A
  • Facteurs personnels (acceptation de soi, coming out)
  • Facteurs interpersonnels (soutien d’autres étudiants ou membres du personnel)
  • Facteurs communautaires (présence d’un groupe de soutien)
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13
Q

Définir androgynie, androgyne

A

Personne dont l’identité de genre se situe entre les deux pôles socialement valorisés, présentant des aspects associés à la fois aux femmes et aux hommes, ou encore de manière non genrée.

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14
Q

Définir asexualité, asexuelle

A

Personne qui ne ressent d’attirance sexuelle pour personne.

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15
Q

Définir bicuriosité, bicurieux

A

Personne qui ne s’identifie pas comme bisexuelle, mais qui ressent le désir d’avoir des relations sexuelles ou affectives avec des personnes du genre opposé à celui des personnes avec qui elle entretient habituellement des relations.

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16
Q

Définir bisexualité, bisexuelle

A

Personne attirée par des hommes et des femmes.

Peut établir des relations émotionnelles, affectives ou sexuelles avec les uns comme avec les autres, mais pas forcément dans la même mesure ni en parallèle.

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17
Q

Définir bispiritualité, bispirituelle (two-spirited)

A
  • Chez certaines communautés autochtones nord-américaines, personne qui incarne des caractéristiques et des qualités considérées comme étant à la fois masculines et féminines.
  • Aussi utilisé, dans certaines communautés autochtones, pour désigner, de manière générale, les personnes trans.
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18
Q

Définir cisgenre

Définir cissexualité, cissexuel

A

Cisgenre: personne dont l’identité de genre correspond à l’expression de genre

Cissexualité: personne dont l’identité de genre correspond au sexe biologique ou assigné à la naissance.

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19
Q

Définir gai

A

Personne de genre masculin qui éprouve une attirance pour les individus du même genre.

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20
Q

Définir hétérosexualité, hétérosexuel

A

Personne qui éprouve une attirance sexuelle pour les individus du sexe opposé.

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21
Q

Définir homosexualité, homosexuel

A

Personne ayant de l’attirance émotionnelle, affective ou sexuelle envers une personne du même sexe ou genre.

  • La plupart utilisent les termes « gais », « lesbiennes » ou « queers » étant donné que ce terme renvoie au modèle médical de l’homosexualité.
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22
Q

Définir intersexualité, intersexe

A

Personne dont le sexe biologique ou assigné à la naissance présente naturellement des caractéristiques qui ne sont pas strictement masculines ou féminines.

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23
Q

Définir lesbianisme, lesbienne

A

Fille ou femme qui, selon son orientation sexuelle, a de l’attirance et de l’affection envers une fille ou femme, ou qui se qualifie de lesbienne.

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24
Q

Définir pansexualité, pansexuel

A

Personne qui présente une attirance sexuelle envers tous les sexes et les identités de genre.

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25
Q

Définir queer

A
  • Personne rapportant des attirances en opposition aux normes dominantes en matière d’orientation sexuelle et/ou d’identité de genre.
  • Autrement dit, personne qui n’adhère pas à la division binaire traditionnelle des genres et des sexualités, s’identifiant à une identité de genre ou à une orientation sexuelle non-conforme ou fluide.
  • En anglais, aussi un terme d’affirmation de soi générique, unificateur et sociopolitique englobant une vaste gamme d’expressions de genre (gais, lesbiennes, bisexuels, transgenres, etc.).
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26
Q

Définir en questionnement

A

Personne incertaine de son orientation sexuelle ou de son identité de genre, ou qui se présente comme étant en questionnement

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27
Q

Définir transsexualité, transsexuel

A

Personne ayant complété une transition afin de faire mieux correspondre son sexe biologique et son identité de genre.

  • Femme trans : Femme ayant effectué une transition depuis un corps dont le sexe assigné à la naissance n’était pas féminin.
  • Homme trans : Homme ayant effectué une transition depuis un corps dont le sexe assigné à la naissance n’était pas masculin
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28
Q

Définir transgenre

A

Personne dont l’identité ou l’expression de genre se situe en dehors des règles des genres masculin et féminin conventionnels.
• Personne qui ne s’identifie pas à son sexe assigné à la naissance ou qui a entamé un processus afin de faire mieux correspondre son expression de genre et son identité de genre.

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29
Q

Définir “travesti”

A

Personne qui, de manière permanente ou occasionnelle, présente une expression de genre contraire à son identité de genre habituelle.

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30
Q

Définir biphobie/ lesbophobie/ sérophobie

A
  • Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les personnes bisexuelles / lesbiennes / vivant avec le VIH.
  • Appelle à nommer et dénoncer les préjugés et les formes de discrimination touchant spécifiquement les personnes bisexuelles/ lesbiennes / vivant avec le VIH
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31
Q

Définir cissexisme

A

Présomption de conformité aux normes sexospécifiques de la société, plus précisément à la vision du monde binaire structurée par deux genres seulement, correspondant à deux seuls sexes (féminin et masculin).
• Commande l’identité de genre et donc, exclut les personnes intersexuées, trans ou de genre queer.
• Système de pensée jugé normal et naturel.

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32
Q

Définir dysphorie de genre

A

Diagnostic clinique qui confirme de manière officielle un désaccord entre le sexe biologique et l’identité de genre d’une personne.

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33
Q

Définir l’expression de genre

A

Façon de présenter son identité de genre publiquement (ex : comportement, habillement, etc.).

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34
Q

Définir l’hétérosexisme

A

Affirmation de l’hétérosexualité comme norme sociale ou comme étant supérieure aux autres orientations sexuelles.
• Pratiques sociales qui occultent la diversité des orientations et des identités sexuelles dans les représentations courantes, dans les relations et les institutions sociales, entre autres en prenant pour acquis que tout le monde

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35
Q

Définir homophobie

A

Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les gais, les lesbiennes, les personnes bisexuelles, transsexuelles et transgenres, ou à l’égard de toute personne dont l’apparence ou le comportement ne se conforme pas aux stéréotypes de la masculinité ou de la féminité.

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36
Q

Définir l’identité de genre

A

Expérience subjective du genre d’une personne, qui peut correspondre ou non à son sexe biologique ou assigné à la naissance

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37
Q

Définir transphobie

A

Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les personnes transsexuelles, transgenres et travesties, ou à l’égard de toute personne qui transgresse le genre, le sexe ou les normes et représentations relatives au genre et au sexe.

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38
Q

Selon Erikson, quelle est la troisième crise du développement psychosocial?

De quel âge à quel âge?

Quelle est la force adaptative qui en découle?

A

Initiative vs culpabilité

Équilibre entre le désir d’atteindre des buts et les jugements moraux liés à ce qu’il veut faire
L’autonomie acquise au stade précédent et le développement de nouvelles habiletés cognitives amènent l’enfant à vouloir prendre des initiatives, élaborer des projets et les réaliser. Toutefois, il perd parfois de vue ses limites, pouvant entrainer un sentiment de culpabilité à l’égard de ses motivations ou actes.

3-6 ans

Force adaptative: sens de l’initiative et courage

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39
Q

Que se passerait-il si un enfant ne subissait aucun contrôle parental?

Et un enfant critiqué ou puni sans explication?

A
  • Enfant ne subissant aucun contrôle parental : Sens de l’initiative trop exubérant et ne tient pas compte des autres.
  • Enfant critiqué ou puni sans explication : Ressent de la honte d’avoir déçu le parent.
    o L’enfant d’âge préscolaire ne percevant pas de nuances dans les rétroactions qu’il reçoit des adultes, devant la critique, il pense qu’il est incompétent ou méchant, amenant un sentiment de honte.
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40
Q

Quelles sont les issues possible de la troisième crise?

Qu’est qui influence le résultat?

A

-Enfant traversant bien la crise : Les forces adaptatives développées sont le sens de l’initiative et le courage, qui lui permettent de se donner des buts.
o Il pourra agir sans être inhibé par la culpabilité et la peur de la punition, sera en mesure d’assumer pleinement ses responsabilités et fera preuve d’une certaine mesure dans ses initiatives.

  • Enfant traversant la crise avec difficulté : Il sera dépourvu de toute spontanéité et rongé par la culpabilité.
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41
Q

Pour Piaget, quel stade vient après le stade sensorimoteur?

De quel âge à quel âge?

A

Le stade préopératoire

L’enfant peut se représenter mentalement des objets qui ne sont pas physiquement présents. Ces représentations sont toutefois limitées par le fait que l’enfant ne peut pas encore penser logiquement.
Selon Piaget, il n’est pas encore prêt à effectuer des opérations mentales (réflexions mentales qui permettent de comparer, de mesurer, de transformer et de combiner des ensembles d’objets) qui font appel à une pensée logique.

2-6 ans

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42
Q

Quels sont les sous-stades du stade préopératoire et leur durée?

A
  • Pensée préconceptuelle (2-4 ans)

- Pensée intuitive (4 à 6/7 ans)

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43
Q

Qu’est-ce qui caractérise chaque sous-stade du stade préopératoire?

A

Pensée préconceptuelle (2-4 ans):
Caractérisé par la fonction symbolique et la capacité de se représenter mentalement des situations (langage, jeu symbolique, imitation différée), l’enfant peut se référer à des situations passées et en imaginer d’autres à venir ou fictives

Pensée intuitive (4- 6/7 ans):
Caractérisé par une pensée à sens unique ne tenant pas compte des liens entre les situations et conduisant à des conclusions souvent illogiques. L’enfant comprend le monde qui l’entoure en se basant sur ses perceptions et son intuition plutôt que sur un raisonnement logique

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44
Q

Sur quels plans est-ce que l’enfant fait de gros progrès durant le stade préopérationnel?

A
  • Fonction symbolique
  • Compréhension de l’identité
  • Compréhension des liens de causalité
  • Capacité de classifier
  • Compréhension des nombres
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45
Q

Comment se fait l’évolution de fonction symbolique?

A

• Capacité de l’enfant à utiliser certains symboles (mots, nombres ou images) qui ont pour lui une signification.

• Capacité de l’enfant de se représenter mentalement un objet, une personne ou une situation sans qu’ils ne soient physiquement présents
.
• C’est par l’utilisation du langage que la fonction symbolique prend tout son sens : le mot constitue le symbole le plus usuel et le plus important de la pensée.

• Se manifeste aussi au travers de l’imitation différée et du jeu symbolique (faire semblant).
- Imitation différée : reproduire une action observée, mais en l’absence du modèle.

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46
Q

Comment se fait l’évolution de la compréhension de l’identité?

A
  • Le monde devient plus ordonné et plus prévisible pour l’enfant au fur et à mesure que celui-ci développe une meilleure compréhension de l’identité, c’est-à-dire du fait que les personnes et la plupart des objets demeurent essentiellement les mêmes, que leur forme ou leur apparence ne change peu ou pas.
  • Des modifications superficielles ne changent pas la nature des choses.
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47
Q

Comment évolue la compréhension des liens de causalité?

A
  • Au début du stade préopératoire, l’enfant saisit les relations fonctionnelles élémentaires qui existent entre les objets et les événements (rapport entre deux actions).
  • Le raisonnement de l’enfant n’est pas logique, mais plutôt transductif (tendance de l’enfant d’établir un lien de causalité, logique ou non, entre deux événements sur la seule base de leur proximité dans le temps)
  • L’enfant n’utilise pas :
  • Logique inductive : tirer une conclusion générale à partir de données particulières
  • Logique déductive : partir de données générales pour en tirer une conclusion particulière

Dans les faits, quand on écoute un enfant, son discours révèle souvent une meilleure compréhension des relations causales que ne l’a cru Piaget!!!

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48
Q

Comment évolue la capacité de classifier?

A

• Requiert la capacité de discerner les similitudes et les différences.

• Initialement, l’enfant fait des regroupements d’objets sans utiliser de critères stables.
- Met ensemble des objets qui vont bien ensemble, mais les critères peuvent varier au fur et à mesure qu’il construit son regroupement.

• Vers 4 ans, l’enfant peut classer les objets selon deux critères, mais sans nuances.

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49
Q

Comment évolue la compréhension des nombres?

A
  • Pour maitriser les nombres, l’enfant doit acquérir les principes de la numération suivants : principe d’ordre stable, principe de correspondance biunivoque, principe de cardinalité, principe de non-pertinence de l’ordre de départ, principe d’abstraction
  • C’est en comptant que l’enfant parvient à dégager les principes de numération.
  • Vers 3,5 ans : L’enfant applique systématiquement le principe de cardinalité.
  • Vers 4-5 ans : L’ordinalité (capacité de comparer des quantités numériques) permet à l’enfant de comprendre les notions de + et de -
  • Vers 5 ans : L’enfant peut réciter dans l’ordre les chiffres jusqu’à 20 et plus, et résoudre des problèmes simples sur des groupes de moins de 10 objets.
  • Vers 6 ans : La plupart des enfants ont développé le sens de la numération (capacité de compter, ordinalité, transformations numériques d’additions et soustractions simples, estimation et reconnaissance d’un modèle d’équation).

Note: même si l’acquisition des connaissances se rapportant à la numération est universelle, elle se développe à des rythmes différents selon l’importance qui lui est accordée par la famille, la culture à laquelle l’enfant appartient ou sa classe socio-économique.

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50
Q

Définir:

  • Principe d’ordre stable
  • Principe de correspondance biunivoque
  • Principe de cardinalité
  • Principe de non-pertinence de l’ordre de départ
  • Principe d’abstraction
A
  • Principe d’ordre stable : dire les noms des nombres dans un ordre précis
  • Principe de correspondance biunivoque : utiliser un nom de nombre, et seulement un, pour chaque élément compté
  • Principe de cardinalité : le dernier nombre énoncé représente le total des éléments comptés
  • Principe de non-pertinence de l’ordre de départ : peu importe l’ordre dans lequel les éléments sont comptés, le total reste le même
  • Principe d’abstraction : les principes précédents s’appliquent à tous les objets comptés
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51
Q

Quelles sont les limites de la pensée préopératoire? Sans définir.

A

Centration, égocentrisme, non-conservation, irréversibilité, transduction

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52
Q

Qu’est-ce que la centration?

A
  • Tendance de l’enfant à ne percevoir qu’un seul aspect d’une situation au détriment des autres (ne peut opérer de décentration).
  • A des répercussions sur la compréhension du monde physique et des relations sociales.
  • L’enfant ne comprend pas pleinement ce principe avant le stade des opérations concrètes.
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53
Q

Qu’est-ce que l’égocentrisme?

A
  • Forme de centration
  • À 3 ans, l’enfant croit encore que l’univers tourne autour de lui et demeure tellement centré sur son propre point de vue qu’il est incapable d’en considérer un autre.
  • Ne peut pas voir du point de vue de quelqu’un d’autre (lié à la cognition sociale, en général, qui se complexifie avec l’âge).
  • L’enfant peut faire preuve d’égocentrisme au premier abord, mais principalement dans des situations qui dépasse leur expérience immédiate.
  • Animisme : Forme d’égocentrisme consistant à attribuer des caractéristiques humaines à des objets inanimés.
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54
Q

Qu’est-ce que la non-conservation?

A
  • Conservation : Capacité de comprendre que deux quantités égales (liquide, poids, nombre, etc.) restent égales malgré leur transformation apparente si rien ne leur est enlevé ou ajouté.
  • L’enfant est incapable de considérer la hauteur et la largeur en même temps, centrant sa pensée sur l’un ou l’autre de ses aspects
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55
Q

Qu’est-ce que l’irréversibilité?

A
  • L’enfant ne comprend pas que certaines actions ou opérations sur un objet peuvent être faites en sens inverse pour revenir à l’état initial de l’objet.
  • L’enfant pense comme s’il observait les images statiques d’une pellicule : il se concentre sur les états successifs, mais ne reconnaît par les transformations d’un état à l’autre.
  • Vient limiter la compréhension du principe de la conservation.
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56
Q

Qu’est-ce que la transduction?

A
  • L’enfant établit un lien de causalité, logique ou non, entre deux événements, sur la seule base de leur occurrence commune.
  • L’enfant n’utilise pas le raisonnement inductif ou déductif.
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57
Q

Qu’est-ce la théorie de l’esprit?

A

Prise de conscience de ses processus mentaux (désirs, intentions, croyances, etc.) et capacité de comprendre et de prévoir que les autres peuvent avoir des pensées, des intentions et des croyances qui leur sont propres.

  • Permet de comprendre et de prévoir le comportement d’autrui et rend l’environnement social intelligible.
  • Selon Piaget, l’enfant de moins de 6 ans est incapable de faire la différence entre les pensées ou les rêves et la réalité physique, et n’a donc pas de théorie de l’esprit.
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58
Q

Quand est-ce que l’enfant commence à comprendre que les pensées se passent dans la tête, que nous pouvons penser à des choses réelles ou imaginaires, et que penser constitue une action différente de celles de voir, parler ou toucher?

A

De 3 à 5 ans.

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59
Q

Vrai ou faux: L’enfant croit généralement que l’activité mentale a un début et une fin. Il n’a pas ou très peu conscience que les gens « se parlent dans leur tête » ou qu’ils pensent en même temps qu’ils regardent, écoutent, lisent ou parlent.

A

Vrai

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60
Q

Quelle est la relation de l’enfant avec les fausses croyances?

  • À 3 ans?
  • À 4 ans?
  • À 6 ans?
A

• À 3 ans, l’enfant est incapable de reconnaître les fausses croyances. Il ne comprend pas qu’on peut se faire une représentation mentale de la réalité et que celle-ci peut parfois être erronée.
- Peut découler de leur pensée égocentrique : à cet âge, l’enfant a effectivement tendance à croire que toutes les autres personnes savent ce qu’il sait et croient ce qu’il croit. Il a donc du mal à penser que ses pensées peuvent être fausses.

  • Vers 4 ans, avec le passage à la pensée intuitive, l’enfant parvient à comprendre que des personnes qui entendent ou qui voient des versions différentes d’un même événement peuvent développer des croyances différentes.
  • Vers 6 ans, l’enfants réalise que deux personnes qui voient ou entendent la même chose peuvent l’interpréter différemment.
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61
Q

Vrai ou faux: Un enfant de 3 ans ment à ses parents. Cela est bon signe par rapport à son développement.

Quand survient la capacité de mentir?

A

Vrai.
Pour pouvoir mentir, l’enfant doit d’abord contrôler son impulsion d’être franc. Le mensonge est donc un signe de développement cognitif (cherche volontairement à implanter chez l’autre une idée différente de la réalité).

Survient vers 2-3 ans chez certains et vers 4-5 ans chez d’autres

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62
Q

Quand est-ce que l’enfant apprend à faire la distinction entre des événements réels et des événements imaginaires?

A

De 18 mois à 3 ans

À 3 ans, l’enfant fait la distinction entre quelque chose d’invisible et quelque chose d’imaginaire.
La ligne qu’ils tracent entre la fantaisie et la réalité n’est pas toujours nette.

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63
Q

Vrai ou faux: C’est seulement à 4 ans que l’enfant est capable de faire semblant et de reconnaître que quelqu’un d’autre fait semblant.

A

Faux.
C’est à 3 ans.
Il comprend que faire semblait est intentionnel : il fait bien la différence entre l’action de faire quelque chose et le fait de prétendre faire cette chose.

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64
Q

Ludovic a 3 ans. Il croit qu’il pourrait voler s’il essayait assez fort. Est-ce qu’il faut s’inquiéter?

A

Non.
L’enfant de 3 ans et un peu plus fait preuve de la pensée magique, il croit que tout est possible.
- Servirait à expliquer des événements qui ne semblent pas avoir une explication réaliste évidente ou à céder aux plaisirs de l’invention.

Tend à décliner ver la fin de l’âge préscolaire

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65
Q

Florence a un ami imaginaire, elle a 7 ans. Est-ce inquiétant?

A

Non.
Les amis imaginaires sont un phénomène fréquent chez les enfants de 3-10 ans, surtout chez les ainés et les enfants uniques.
- Forme de jeu symbolique dans lequel l’enfant est tout à fait capable de distinguer la réalité de la fantaisie.
- Disparaissent souvent d’eux-mêmes

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66
Q

Qu’est-ce qui explique que certains enfants développent la théorie de l’esprit plus tôt que d’autres?

A

• Attention sociale
- Un bébé capable de porter attention à son entourage démontre une plus grande facilité dans les différentes tâches de la théorie de l’esprit à 4 ans.

• Type de discours entendu à la maison
- A un effet sur la compréhension de l’enfant des états mentaux (survenue + précoce de l’empathie dans familles où l’on parle beaucoup des sentiments.)

• Utilisation du jeu du faire semblant
- L’encouragement à ce jeu permet de stimuler le développement des habiletés liées aux théories de l’esprit.

• Bilinguisme
- L’enfant bilingue sait qu’une idée ou un objet peut être représenté de plus d’une façon et doit adapter son langage à celui de l’interlocuteur. Il est donc plus apte à comprendre que des personnes différentes peuvent avoir des points de vue divergents.

• Maturation du cerveau
- La maturation du cerveau est nécessaire pour le développement des théories de l’esprit, et l’activité neurologique du cortex préfrontal est particulièrement importante.

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67
Q

Vrai ou faux:
Des lacunes dans le développement de la théorie de l’esprit peuvent indiquer des déficiences sur les plans cognitifs et développemental. Ces individus voient difficilement les choses d’un autre point de vue que le leur, et ont de la difficulté à comprendre les intentions des autres et à reconnaître que leur comportement peut affecter autrui

A

Vrai

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68
Q

Vrai ou faux: Les très jeunes enfants se concentrent sur l’essentiel d’un événement plutôt que sur les détails

A

Faux.
Leur mémoire n’est pas aussi efficace que celle des enfants plus âgés, parce qu’ils ont tendance à se concentrer sur les détails d’un événement, qui sont facilement oubliés, plutôt que sur l’essentiel de ce qui se produit

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69
Q

Quels sont les trois types de mémoire?

A
  • Mémoire sensorielle
  • Mémoire de travail
  • Mémoire à long terme (mémoire générique, mémoire épisodique, mémoire autobiographique)
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70
Q

Quels sont les trois types de mémoire à long terme durant l’enfance?

A
  • Mémoire générique
  • Mémoire épisodique
  • Mémoire autobiographique
71
Q

Qu’est-ce que la mémoire sensorielle?

A

Stockage initial, bref et temporaire des informations sensorielles qui arrivent.

  • Si l’on n’y prête pas attention, les informations sensorielles s’estompent très rapidement.
  • Change peu à partir de l’enfance
72
Q

Qu’est-ce que la mémoire de travail?

A

Informations qui sont traitées ou récupérées ; réservoir à court terme des informations avec lesquelles la personne travaille activement. Quand on donne de l’attention à une information de la mémoire sensorielle.

  • Sa capacité de stockage est limitée à plus ou moins 7 éléments.
  • Sa croissance permet le développement des fonctions exécutives (la planification et la réalisation d’activités mentales orientées vers un objectif précis.)

o La capacité d’attention est primordiale dans le développement du système exécutif central, car la rétention du matériel dans la mémoire de travail est contrôlée par l’attention qu’on lui prête.

o Les fonctions exécutives impliquent la capacité de se retenir (faire preuve de patience et maîtriser ses impulsions pour atteindre un but souhaité). Ce contrôle augmente avec l’âge.

o La modification volontaire de l’attention est une habileté essentielle qui sous-tend les fonctions exécutives.

73
Q

Comment convertir une information de la mémoire de travail à la mémoire à long terme?

A

o Un système exécutif central contrôle les processus d’encodage (processus par lequel l’information est traitée pour être stockée en vue d’un rappel à long terme).

74
Q

Qu’est-ce que la mémoire à long terme?

A

Stockage pratiquement permanent des informations qui sont conservées en mémoire.
- Dernier réservoir, qui jouit d’une capacité illimitée, qui conserve l’information pour de longues périodes et qui permet aussi de la récupérer

75
Q

Qu’est-ce que la mémoire générique?

Quand apparaît-elle?

A

• Mémoire générique :

  • Débute vers 2 ans.
  • Produit des scénarios de routines familières, mais sans détails concernant le temps ou le lieu, servant à orienter le comportement de l’enfant et lui permettant de savoir à quoi s’attendre.
76
Q

Qu’est-ce que la mémoire épisodique?

A

• Mémoire épisodique :

  • Renvoie à la conscience d’avoir vécu une expérience particulière dans un lieu et un temps déterminés.
  • Les jeunes enfants se souviennent mieux des événements qui sont nouveaux pour eux.
  • Étant donné la capacité limitée de la mémoire chez les jeunes enfants, ces souvenirs épisodiques sont temporaires (quelques semaines à quelques mois), à moins qu’ils ne se répètent souvent.
  • La mémoire épisodique est perméable aux suggestions et aux faux souvenirs.
77
Q

Qu’est-ce que l’amnésie infantile?

A

Incapacité, pour des adultes, de retracer des souvenirs de la mémoire épisodique qui se sont produits avant l’âge de 2-4 ans.

L’âge des premiers souvenirs varie en fonction de la méthode utilisée pour le rappel et selon l’âge de la personne. Les enfants peuvent se souvenir de plus d’événement s’étant produits à un jeune âge que les adultes.

78
Q

Qu’est-ce qui est nécessaire pour que les souvenirs persistent?

A

L’acquisition du langage est essentielle pour que les souvenirs persistent : il faut pouvoir transformer un événement vécu en mots, qui serviront d’indices de rappel, pour que les souvenirs épisodiques perdurent.

79
Q

Qu’est-ce que la mémoire autobiographique?

A

• Mémoire autobiographique :
- Forme de mémoire épisodique qui renvoie aux événements vécus par une personne, aux souvenirs qui forment l’histoire de sa vie.
- Apparaît vers 3-4 ans.
o Son apparition plus tardive s’expliquerait par le fait que l’enfant ne peut mettre en mémoire des événements qui concernent sa propre vie tant qu’il n’a pas développé le concept de soi.
- Seuls les souvenirs épisodiques présentant une signification personnelle et spéciale pour l’enfant en font partie

80
Q

Nommez des éléments qui feraient qu’il est plus facile pour un enfant de se rappeler d’un événement.

A
  • La rareté d’un événement, sa charge émotionnelle et la participation active de l’enfant sont des facteurs importants.
  • Le facteur le plus déterminant est la façon dont les parents parlent de l’événement.
  • Une conversation détaillée sur l’événement quelques jours après qu’il se soit produit aide l’enfant à encoder l’information et lui permet d’établir des frontières autour de ses représentations mentales (prévenant ainsi l’intrusion d’informations erronées ou non pertinentes).
  • L’enfant a tendance à se souvenir davantage des événements qui sont fréquemment évoqués par ses parents au fil des conversation de tous les jours. En se rappelant les situations vécues, il apprend à interpréter les événements et les émotions qui s’y rattachent.
81
Q

Quels facteurs influencent le développement cognitif de l’enfant?

A
  • Tempérament
  • Degré de correspondance entre son mode cognitif et les situations dans lesquelles il se trouve
  • Maturité sociale et affective
  • Milieu socioéconomique et ressources communautaires disponibles
  • Origine ethnique
  • Parents et la façon dont ils stimulent leur enfant!!!!
82
Q

Quelles sont (souvent) les caractéristiques de parents d’enfants brillants?

A

Ce sont souvent des parents sensibles, chaleureux et aimants. Ils se montrent très ouverts en regard du comportement de leur enfant, en lui laissant la liberté d’explorer et de s’exprimer, et font appel au raisonnement ou aux sentiments plutôt qu’aux règles strictes pour modifier des aspects de ce comportement. Ils utilisent un langage et des techniques qui encouragent l’autonomie et la créativité de l’enfant, et recourent à la lecture, à l’enseignement et au jeu pour favoriser son développement.

Parents mènent enfant à devenir responsable de son apprentissage en l’amenant à prendre conscience de ses propres processus cognitifs et de ce qu’il peut faire seul vs besoin d’aide. L’enfant réagit en faisant preuve de + de curiosité, de créativité et d’intérêt

83
Q

Vrai ou faux: Les enfants qui vivent dans un quartier possédant de nombreuses ressources communautaires (parcs, bibliothèques,
etc.) obtiennent de meilleurs résultats aux tests de développement physique, affectif, social et intellectuel.

A

Vrai

84
Q

Qu’est-ce que le concept de soi?

A

Représentation globale que nous nous faisons de nous-mêmes, de nos caractéristiques et de nos traits.

  • Construction cognitive à la fois descriptive et évaluative : détermine ce que nous croyons être et guide nos actions.
  • Se développe par l’intermédiaire des expériences quotidiennes et par les informations reçues de l’entourage.
  • La relation d’attachement est une base importante sur laquelle l’enfant développe des représentations de lui-même, en lien avec la façon dont les adultes prennent soin de lui
85
Q

Le concept de soi comporte trois aspects, lesquels?

A
  • Image de soi
  • Estime de soi
  • Soi idéal (ce qu’on aimerait être)
86
Q

Qu’est-ce que l’image de soi?

A

Aspect identitaire du concept de soi

Elle débute avec la conscience de soi, puis se complexifie tout au long de la vie parallèlement au développement cognitif

87
Q

Décrire l’image de soi:

  • Vers 3-4 ans
  • Vers 5-6 ans
  • Vers 7 ans
A

• Vers 3-4 ans : Détenant une pensée très concrète, il se décrit sur la base des aspects externes (apparences, comportements concrets et possessions) et très peu sur celle des aspects internes (émotions, personnalité).
- Il a tendance à se décrire de manière très positive, peu nuancée et idéalisée, car il distingue difficilement ce qu’il aimerait être (soi idéal) de ses réelles capacités.

• Vers 5-6 ans : Peut utiliser la comparaison sociale pour se définir et établit certaines connexions logiques entre les informations qu’il a accumulées sur lui-même.
- La compréhension des limites de ses performances est encore rudimentaire.

• Vers 7 ans : Fait preuve de plus de nuances et de réalisme dans sa description de lui-même, se décrit par des traits généraux plutôt qu’en fonction d’habiletés particulières, reconnaît les émotions conflictuelles et fait preuve d’autocritique sur ses forces et faiblesses.

88
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi?

A

Valeur positive ou négative qu’une personne s’accorde à elle-même.

  • Partie évaluative du concept de soi (jugement que l’enfant porte sur lui-même selon ses caractéristiques).
  • Repose sur l’écart entre l’image de soi et le soi idéal
89
Q

L’estime de soi gagne en nuance avec l’âge.

Décrivez la à moins de 5-6 ans.

A

Moins de 5-6 ans : se définit comme bon ou mauvais (aucune nuance)
o Son évaluation peut être biaisée, car il tend à accepter le jugement des adultes lui donnant des rétroactions positives, exemptes de critique.
o N’a pas toujours la capacité de distinguer son image de soi et son moi idéal

• L’estime de soi présente avant 5-6 ans évolue au cours de l’enfance, mais constitue déjà une base stable qui persistera dans les années à venir.

Note: En grandissant, acquiert une vision plus juste de ses forces et faiblesses

90
Q

Vrai ou faux: Comme le tempérament, l’estime de soi est innée.

A

Faux.
Elle se façonne à partir des interactions précoces de l’enfant avec les adultes et des relations significatives qu’il entretient avec son entourage.

91
Q

L’estime de soi est un facteur de protection essentiel contre les problèmes d’adaptation et d’apprentissage, et pourrait prévenir certains problèmes de santé mentale ultérieurs.

Les parents et les éducateurs ont un rôle à jouer dans le développement de l’estime de soi de l’enfant, en stimulant 4 composantes fondamentales, lesquels?

A

-Sentiment de sécurité:
o Peut être favorisé en établissant une discipline qui tient compte du rythme de l’enfant, en s’assurant qu’il comprend et respecte les règles.

  • Identité positive
    o Passe par la connaissance de soi.
    o Implique de mentionner à l’enfant ses forces, d’accepter ses faiblesses et de lui parler de manière constructive.
  • Sentiment d’appartenance
    o Les adultes doivent permettre à l’enfant de vivre des relations significatives et stables, et montrer qu’ils valorisent la vie sociale.
  • Sentiment de compétence
    o S’acquiert à partir des expériences que vit l’enfant, de son désir d’explorer et des encouragements fournis par les adultes.
    o Se développe en lui confiant de petites responsabilités, en expérimentant l’échec de façon constructive, etc.
92
Q

Aurélie a 4 ans. Sa grande soeur, Sandra, met fin à sa relation de 3 ans parce que son copain est trop contrôlant. Elle se sent très triste, mais, d’un côté, se sent soulagée d’avoir quitté cette relation toxique. Sandra se confie à sa petite soeur.

Aurélie peut-elle comprendre ce que sa soeur ressent?

A

Difficilement.

Vers 4-5 ans, les enfants ont de la difficulté à comprendre qu’on puisse avoir des émotions contradictoires simultanément, les amenant à tirer des conclusions erronées sur les sentiments des gens.

93
Q

Quelle est l’importance de la compréhension de ses propres émotions?

A
  • L’enfant qui comprend ses propres émotions est capable de mieux les gérer et d’être plus sensible à celles des autres.
  • La régulation des émotions guide les comportements de l’enfant et contribue à développer sa capacité de bien s’entendre avec les autres.
94
Q

Quels sont les bienfaits du jeu?

A

Le jeu est essentiel au développement global de l’enfant. En jouant, l’enfant stimule ses sens, gagne la maîtrise de son corps et acquiert de nouvelles habilités, tant physiques que cognitives. Tous les types de jeux contribuent au développement cognitif de l’enfant en lui permettant de développer ses habiletés langagières et sa capacité à résoudre des problèmes.

Ces jeux contribuent au développement cognitif de l’enfant en lui permettant de développer ses habiletés langagières et sa capacité à résoudre des problèmes. Il assimile ainsi les concepts qui seront à la base de ses apprentissages scolaires ultérieurs.

95
Q

Qu’est-ce qui fait que l’enfant peut s’adonner à des jeux de plus en plus complexes selon Piaget?

A

Le développement cognitif

96
Q

Nommez les quatre catégories de jeux en ordre croissant de complexité.

A

Jeu fonctionnel, jeu constructif, jeu symbolique/dramatique, jeu formel/jeu de règles

97
Q

Décrire les types de jeux et l’âge:

  • Jeu fonctionnel
  • Jeu constructif
  • Jeu symbolique / jeu dramatique
  • Jeu formel / jeu de règles
A

Jeu fonctionnel
Actions répétitives avec ou sans objet impliquant des mouvements musculaires
• Commence très tôt dans l’enfance
• Particulièrement présent au stade sensorimoteur, mais pas réservé qu’aux enfants (ex : ski, tennis)
• Forme la plus simple de jeu

Jeu constructif
Utilisation d’objets pour construire ou créer autre chose
• Apparaît vers l’âge de 1 an (devient de plus en plus élaboré vers l’âge de 5-6 ans)

Jeu symbolique ou jeu dramatique/ jeu du faire semblant
L’enfant invente une situation imaginaire en
s’adonnant à des activités d’abord relativement
simples, puis de plus en plus complexes.
• Repose sur la fonction symbolique (qui apparaît
à la fin du stade sensorimoteur).
• Fonction importante dans le développement
cognitif et dans l’évolution de la personnalité
globale de l’enfant. C’est également un moyen
d’expression. Combine le comportement
moteur, la cognition, le langage et les émotions.
Renforce le développement des connexions du
cerveau et consolide la future capacité de
penser abstraitement.
• Apparaît au cours de la 2e année de vie
• Atteint son apogée au stade préopératoire (entre 2-6 ans)
- Le jeu symbolique devient de plus en plus social durant cette période.

Jeu formel ou jeu de règles
Jeu comportant des règles, une structure et un
objectif tel que la victoire.
• Comporte des procédures qui doivent être
connues de tous les partenaires.
• Nécessite la mise en relation de plusieurs
aspects d’une situation
• Vers la fin du stade préopératoire

98
Q

Qu’est-ce que le jeu social?

A

Jeu dans lequel les enfants interagissent les uns avec les autres.
Plus l’enfant grandit, plus la dimension sociale et coopérative de ses jeux se développe selon Parten. (controversé)

99
Q

Quels sont les 6 types de jeux sociaux allant du moins social au plus social.
Décrire.

A
  • Comportement oisif (enfant ne joue pas, mais observe, intérêt passager)
  • Comportement du spectateur (regarde les autres jouer, leur pose des questions, leur fait des suggestions, n’entre pas vraiment dans le jeu)
  • Jeu solitaire indépendant (l’enfant joue à proximité des autres avec des jouets différents, pas d’effort pour se rapprocher d’eux)
  • Activité parallèle (enfant joue parmi d’autres enfants de façon indépendante, ils utilisent des jouets semblables, mais pas nécessairement de la même façon, influence pas le jeu des autres, jouent à côté)
  • Jeu associatif (joue avec les autres, parlent de leurs jeux, se prêtent des jouets, se suivent, jouent de façon semblable/identiques, pas de partage de tâches, chaque enfant joue comme il veut
  • Jeu coopératif (groupe organisé en fonction d’un but, de règles ou d’une mise en cène, un ou deux enfants décident des jeux qui de qui fait partie du groupe, ils ont des rôles différents, leurs rôles se complètent)
100
Q

André joue souvent seul. Quelles raisons pourraient expliquer cela?

Parten pense qu’il est à risque de développer quoi?

A
  • Indépendance ou maturité
  • Timidité, anxiété ou rejet social

Des problèmes sur les plans psychologique et social

101
Q

Antoine a 5 ans. Il dit que son ami imaginaire Henri est très gentil.
Sa mère est inquiète et lui dit qu’Henri n’existe pas.

Est-ce que c’était nécessaire?

A

Non.
Les parents ne devraient pas s’inquiéter ou nier leur existence.
L’ami imaginaire est un personnage fictif créé par un jeune enfant.
• Ce personnage est généralement du même sexe que l’enfant et disparait au bout d’un certain temps (généralement lorsque l’enfant commence à établir de vraies relations d’amitié).
• Fréquent chez les enfants de 3 à 10 ans (surtout chez les aînés et les enfants uniques).
• Forme de jeu symbolique dans lequel l’enfant est capable de distinguer la réalité de la fantaisie.

102
Q

Qu’est-ce qui fait que les garçons et les filles jouent parfois à des jeux différents?

A
  • Composantes biologiques
  • Identification à un genre
  • Renforcement des adultes
  • Influence du groupe de pairs
103
Q

En général, les garçons préfèrent quels genres de jeux? Et les filles?

Note: grosse généralisation quand même

A

Garçons: jeux actifs en grand groupe, jouent spontanément dans la rue, sur les trottoirs et dans les terrains vagues, jeux dramatiques impliquant du danger, des désaccords et des rôles dominants et compétitifs, tendance à s’engager dans des jeux d’exploration

Filles: préfèrent jeux tranquilles avec une seule compagne, activités plus structurées et supervisées par des adultes, jeux dramatiques centrés sur les relations sociales, les soins et les rôles domestiques, apprécient davantage les jeux symboliques et le faire semblant

104
Q

Vrai ou faux: Les informations que l’enfant intègre sur lui-même et la façon dont il oriente ses comportements reposent en partie sur le genre auquel il s’identifie.

A

Vrai

105
Q

Autour de quel âge l’enfant commence à adopter des comportements typiquement liés à son genre - émergence des rôles sexuels (l’intériorisation des traits de personnalité, des comportements, des centres d’intérêt, des attitudes et des habiletés qu’une culture considère comme appartement aux femmes ou aux hommes).

A

Autour de 2 ans

106
Q

L’identité de genre s’établit en 4 phases, lesquelles?

A
  • Conscience du genre (18-24 mois)
  • Identification du genre (2-3 ans)
  • Stabilité du genre (3-5 ans)
  • Consolidation ou constance du genre (5-6 ans)
107
Q

Décrire les quatre étapes du développement de l’identité de genre.

A

Conscience du genre (18 à 24 mois)
• L’enfant comprend que le monde humain et animal se partage en 2 catégories : le genre masculin et le genre féminin.
• C’est une compréhension intuitive, sans lien avec sa propre identité.

Identification du genre (2 à 3 ans)
• L’enfant comprend qu’il appartient lui aussi à l’un des 2 genres en se basant sur des attributs physiques.
• Ne saisit pas que le genre est une caractéristique de l’identité qui demeure stable toute la vie.

Stabilité du genre (3 à 5 ans)
• Permet à l’enfant de concevoir l’appartenance à un genre comme une réalité permanente liée au sexe anatomique.
• Sa compréhension demeure fortement influencée par les apparences (limitée par la non-conservation de Piaget) et il peut expérimenter de la confusion en observant un homme qui présente une caractéristique typiquement féminine.
• Peut refuser strictement de dévier des normes liées au genre.

Consolidation ou constance du genre (5 à 6 ans)
• L’enfant renforce son sentiment d’appartenance au sexe féminin ou masculin.
• De la connaissance de son appartenance physique à un genre, il passe à une identification psychologique qui génère un sentiment
d’appartenance plus profond et stable.
• Il réalise que ni l’apparence ni le comportement peut modifier le genre (notion de conservation de Piaget)

108
Q

Vrai ou faux: L’enfant choisit son identité de genre.

A

Faux.

Il la découvre.

109
Q

Expliquez l’influence que peuvent avoir ces facteurs sur l’identité de genre.

  • Influence biologique
  • Rôles et stéréotypes sexuels
  • Influence des parents et du modèle familial
  • Influence de la fratrie et des pairs
  • Influence des médias
A

INFLUENCES BIOLOGIQUES
• Gènes
• Hormones : Les hormones auxquelles est exposé le fœtus pendant la grossesse influencent le développement des caractéristiques sexuelles physiques et du cerveau.
- ex : Corrélation bcp testo et jeux masculins (Certaines filles produisant plus d’androgènes préfèreraient les jouets typiquement masculins et les jeux de bataille, choisiraient des compagnons de jeu masculins et feraient preuve de grandes habiletés visuospatiales.)

RÔLES ET STÉRÉOTYPES SEXUELS
• attentes en termes de comportements, de centres d’intérêt ou d’attitudes selon genre
- Double standard
- Stéréotype sexuel influençant les rôles sexuels : Généralisation portant sur la masculinité et la féminité.
o Se manifestent vers 2-3 ans et augmentent jusqu’à atteindre un sommet autour de 5 ans.

INFLUENCE DES PARENTS ET DU MODÈLE FAMILIAL
• Parent du même sexe pour comprendre son rôle
• L’attitude du parent peut renforcer ou décourager certains comportements qui sont associés ou non à son genre.
• L’âge de l’enfant et le type de famille ont une influence sur l’adoption de stéréotypes sexuels par l’enfant.
- Les enfants vivant dans des structures familiales traditionnelles présenteraient plus de stéréotypes sexuels.
• La socialisation par les parents

INFLUENCE DE LA FRATRIE ET DES PAIRS
• Dépend du rang de l’enfant dans la fratrie
(ex : aînés plus influencés par leurs parents vs. cadets par leurs aînés).
• Dès l’âge de 3 ans, les enfants jouent généralement déjà dans des groupes du même sexe, ce qui renforce les comportements de genre. Cette influence du groupe de pairs augmente avec l’âge.

INFLUENCE DES MÉDIAS
• Les changements sociétaux quant à l’égalité des sexes tardent à être reflétés par les modèles féminins et masculins présentés dans ses films.
• Les films et la télévision stéréotypés
• Les livres pour enfants stéréotypés

110
Q

Vrai ou faux: La sexualité émerge uniquement à partir de l’âge adulte.

A

Faux.
La sexualité émerge avant l’âge adulte. Même si elle comporte la découverte du plaisir que peut procurer le corps, elle implique également la capacité à partager l’affection et l’amour ainsi que la découverte de l’identité de genre.

111
Q

Comment la sexualité infantile se distingue de la sexualité adulte?

A

• Elle se distingue nettement de celle de l’adulte. Elle est guidée par la curiosité et survient de façon spontanée, ce qui la distingue de la sexualité de l’adulte, qui émerge du désir et qui peut faire l’objet d’une anticipation.
• Ce comportement spontané l’amène à découvrir les organes génitaux au même titre que les autres parties du corps.
Il faut donc éviter d’interpréter les comportements de l’enfant en fonction de sa propre conception de la sexualité.

112
Q

Quelles sont les dimensions de la sexualité infantile?

A
  • Affection
  • Attachement
  • Sensualité
113
Q

Comment l’enfant développe sa sexualité infantile?

A

Contacts chaleureux avec l’adulte

114
Q

Quelles sont les manifestations de la sexualité chez l’enfant:

  • De 3 à 6 ans?
  • De 5 à 6 ans?
A

Entre 3 et 6 ans :
• Les comportements sexuels, comme la masturbation et les questions sur la sexualité, sont une composante normale et saine du développement de l’enfant.
• Curiosité alimentée par diverses expériences directes.
- ex : Se compare avec ses frères/sœurs dans le bain.
• Pose des questions sur l’anatomie et la façon de faire des bébés pour clarifier sa compréhension de la sexualité.
- Important de répondre clairement aux questions avec des explications adaptées pour son âge.

Entre 5 et 6 ans :
• L’intérêt de l’enfant pour la sexualité est visible dans ses jeux qui permettent de mettre en scène les rôles sexuels (ex : jeu de maman et papa) et d’examiner les caractéristiques anatomiques qu’il partage ou non avec ses amis (ex : jeu de docteur).

Masturbation (auto-exploration de ses organes génitaux dans le but d’en tirer du plaisir) :
• Très fréquente chez l’enfant d’âge préscolaire, car il découvre de nouvelles sensations.

115
Q

Pourquoi l’adulte doit éviter d’avoir une réaction négative face à la sexualité de l’enfant?

A

Ce sont les réactions des adultes qui feront émerger chez l’enfant une signification particulière et des sentiments, positifs
ou négatifs, à l’égard de ces comportements. La façon dont les adultes accompagneront l’enfant dans la découverte de la sexualité à cet âge influencera son expérience ultérieure de la sexualité.

116
Q

Quelles sont les réactions à privilégier?

A

Il faut amener l’enfant à l’apprentissage de l’intimité (comportement normal, mais pas souhaitable dans toutes les circonstances). L’enfant doit faire l’apprentissage des limites de son corps et du respect des autres.
• Valider les émotions vécues par l’enfant.
• Éviter les formulations punitives (privilégier les formulations qui ne culpabilisent pas l’enfant).

117
Q

Faut-il punir son enfant qui se masturbe devant des adultes?

A

Non, il faut indiquer que l’endroit est mal choisi (la sexualité se pratique dans l’intimité.)

118
Q

Faut-il reconnaître et nommer le plaisir que ressent l’enfant quand il se masturbe?

A

Oui.

119
Q

Quand est-ce que les comportements sexuels des enfants deviennent inquiétants?

A
  • Lorsque ses activités sont essentiellement orientées vers la sexualité ou que ses comportements ne sont pas guidés par la curiosité et la spontanéité.
  • Possibilité de soupçonner un abus sexuel si les questions ou les comportements de l’enfant sont difficilement explicables par des situations courantes
  • Les jeux sexuels doivent demeurer spontanés et entre enfants du même âge (PAS AVEC ADOS)
120
Q

Qu’est-ce qu’une famille homoparentale?

A

Couple de même sexe avec un ou des enfants

121
Q

Au Québec, quand est-ce que le mariage entre conjoints de même sexe est reconnu?

A

En 2004

122
Q

Quand est-ce que la loi instituant l’union civile et établissant de nouvelles règles de filiation a permis aux couples de même sexe en permettant un lien de filiation légal entre un enfant et deux conjoints de même sexe au Québec?

A

En 2002

123
Q

Vrai ou faux: Entre 2001 et 2011, augmentation de 78% du nombre de couple de même sexe, car plus de gens deviennent homosexuels.

A

Faux.

Plutôt signe d’une plus grande acceptance

124
Q

Vrai ou faux: Depuis la légalité du mariage de personnes de même sexe, la plupart des couples homosexuels se marient.

A

Faux.

8/10 en union libre

125
Q

Vrai ou faux: Les milieux urbains sont généralement plus ouverts envers les minorités sexuelles

A

Vrai

50% des conjoints de couples de même sexe sont dans les régions de Montréal et de la Capitale-Nationale.

126
Q

Vrai ou faux: 50% des couples de même sexe sont des familles homoparentales vs 50% pour les couples hétéros.

A

Faux.
8% couples même sexe au QC, 50% hétéro, 12% même sexe au Canada

Explications: Plusieurs facteurs peuvent influencer négativement leur décision d’être parents :
-Incompatibilité perçue entre l’identité parentale et l’identité homosexuelle
-Crainte d’élever un enfant dans un environnement hétérosexiste
-Craintes de la population : impact de l’homoparentalité sur l’identité de genre, les rôles sexuels et l’orientation sexuelle
o Certains vont même jusqu’à refouler ou faire le deuil de leur désir d’enfants en raison des préjugés véhiculés sur leur orientation sexuelle (homophobie internalisée)

127
Q

Vrai ou faux: Les couples homoparentales sont surtout des couples féminins.

A

Vrai
77% féminin, 22% masculin

Chez les enfants vivant dans une famille formée de conjoints de même sexe, près de 8 sur 10 d’entre eux vivent au sein d’une famille homoparentale féminine.

128
Q

Vrai ou faux: Les obstacles à la parentalité homosexuelle affectent davantage les couples masculins.

A

Vrai
o Les hommes gais seraient plus fréquemment exposés à des situations qui peuvent les empêcher de se projeter comme de futurs pères.
o La décision d’être père peut être mal accueillie par la communauté gaie.
o L’absence de mère peut être mal vue par la société.
o Les hommes gais peuvent être confrontés à différents mythes et stéréotypes négatifs, à la désapprobation sociale et à la dévaluation de leurs compétences parentales étant donné que la parentalité est un domaine traditionnellement féminin.

129
Q

Les couples de même sexe avec au moins un enfant sont proportionnellement plus nombreux à être mariés (27%) que ceux sans enfant (19%).

Vrai ou faux: Ceci est aussi vrai chez les couples de sexe opposé.

A

Faux.
C’est le contraire chez les couples hétérosexuels.

Explication : Au Québec, lorsqu’un enfant est conçu par procréation assistée et issu d’un projet parental entre époux ou conjoints unis civilement, le ou la conjointe de la femme qui donne naissance bénéficie d’une présomption de parenté ; ainsi, dans les couples féminins, la seconde mère est automatiquement inscrite à l’acte de naissance.
Toutefois, ceci ne s’applique pas aux couples masculins dont les enfants sont conçus par procréation assistée, puisque la gestation pour autrui n’est pas reconnue. L’établissement d’un lien de filiation direct entre l’enfant né d’un projet parental et les deux conjointes peut donc inciter des couples féminins à se marier ou s’unir civilement.

130
Q

Vrai ou faux: les familles formées de deux mères ont une proportion plus élevée d’enfants ayant moins de 5 ans (comparativement aux familles avec deux pères)

A

Vrai.

Enfants entre 0 et 4 ans: 34% couple féminin, 15% couple masculin

131
Q

Vrai ou faux: les familles formées de deux mères vivent plus souvent avec des enfants majeurs (comparativement aux familles avec deux pères)

A

Faux.
Couples gais: 33%
Couples lesbiens: 16%

132
Q

Vrai ou faux: les mères lesbiennes sont généralement plus jeunes et les pères gais plus vieux.

A

Vrai.

  • La proportion de mères lesbiennes âgées de < 35 ans (26%) est plus élevée que celle des pères gais de ce même groupe (18%).
  • Quant à la part relative des parents âgés de > 55 ans, elle représente 17% des pères gais et 6% des mères lesbiennes.
133
Q

Vrai ou faux: Les familles homoparentales sont surtout à Montréal et à Québec.

A

Faux.

64% sont dans d’autres régions administratives.

134
Q

Vrai ou faux: Les familles homoparentales ont souvent un niveau de scolarité plus élevé et les deux conjoints occupent plus souvent un emploi.

A

-Dans 49% des familles homoparentales, les deux conjoints sont titulaires d’un diplôme collégial ou universitaire (vs. 32% dans les familles hétéroparentales).
o Hypothèse : Pourrait être dû au fait qu’avoir un enfant est plus réfléchi dans les couples homosexuels.

  • 27% des familles homoparentales comptent deux conjoints sans diplôme ou avec un diplôme d’études
    secondaires (vs. 42% dans les familles hétéroparentales).

-Dans 74% des familles homoparentales, les deux conjoints occupent un emploi (vs. 66% des familles hétéroparentales).

135
Q

Vrai ou faux: Les familles homoparentales ont souvent un salaire plus faible que les famille hétéroparentale.

A

Faux.
Salaire similaire
66 000$ famille homoparentales, 65 000$ famille hétéro

136
Q

Quelles sont les formes de familles homoparentales? Définir.

A

Recomposées: le ou les enfants sont nés d’une union hétérosexuelle antérieure.

Planifiées: Issues d’un projet parental et prenant naissance dans un contexte homosexuel préexistant (les parents ont intégré leur identité sexuelle avant de prendre la décision d’avoir un enfant)

137
Q

Donnez des exemples de familles homoparentales planifiées.

A
  • Recours à l’adoption
  • Famille d’accueil (foster parenting)
  • Techniques de procréation assistée
    o De plus en plus (« Gayby boom »). Permet de réaliser un projet parental plus facilement et à un âge moins avancé.
    o Types de techniques :
    -Insémination avec donneur connu
    -Insémination artificielle avec donneur inconnu
    -Gestation par autrui
138
Q

Vrai ou faux: Les enfants de familles homoparentales sont plus à risque de développer des problèmes émotionnels ou comportementaux.

A

FAUX!

Pas de différence. C’est la qualité de la relation parent/enfant qui a un effet sur le développement de l’enfant et non pas l’orientation sexuelle des parents.

139
Q

Vrai ou faux: Les enfants de familles homoparentales ont plus de chance d’être eux aussi membre du LGBTQ+.

A

Faux.

  • Pas de différence dans l’identité des genres ni dans le comportement selon le genre.
  • Pas de différences dans le développement de l’identité sexuelle et leur satisfaction à cet égard.
  • Peut-être une attitude moins stéréotypée par rapport aux rôles sexuels.
  • Plus grande ouverture d’esprit quant aux rôles sexuels et à l’orientation sexuelle.
  • Spécifiquement dans les études des enfants élevés par des mères lesbiennes : Aucune différence dans l’orientation sexuelle, mais un plus grand nombre de jeunes adultes ont considéré la possibilité d’avoir une orientation homosexuelle et admettent davantage avoir expérimenté des relations sexuelles avec des personnes de même sexe.
140
Q

Vrai ou faux: Les enfants de parents lesbiens, gais ou transgenre sont plus susceptibles d’être abusés sexuellement par leurs parents.

A

FAUX

141
Q

Vrai ou faux: Les enfants de mères lesbiennes ressentent moins de pression parentale pour se conformer aux stéréotypes de genre et
adoptent moins de comportements discriminatoires envers l’autre genre.

A

Vrai

Peut s’expliquer par le fait que les parents homosexuels offrent aux enfants un modèle de partage des tâches indépendant du genre.

142
Q

Quels défis supplémentaire peuvent se présenter aux enfants de parents homosexuels?

A
  • Faire face à de la discrimination dans leur communauté.

* Les enfants peuvent être taquinés ou intimidés par leurs pairs.

143
Q

Quelles solutions peuvent aider les enfants à faire face aux défis supplémentaires?

A
  • Préparer l’enfant à gérer les questions et commentaires.
  • Avoir une communication ouverte et des discussions appropriées pour l’âge et la maturité de l’enfant ouvertes.
  • Aider les enfants à avoir des réponses appropriées aux remarques et à les pratiquer.
  • Utiliser des livres, sites web et films montrant des familles homoparentales.
  • Avoir un réseau de soutien adapté pour l’enfant.
  • Habiter dans une communauté où la diversité est plus acceptée.
144
Q

Vrai ou faux: Au Canada, les gais, les lesbiennes et les personnes bisexuelles n’ont pas le même comportement que les autres Canadiens en ce qui concerne l’obtention de soins de santé, indépendamment des facteurs prédisposants, facilitants et des besoins de soins de santé.

A

Vrai

Par contre, les gais, les lesbiennes et les personnes bisexuelles ne devraient pas être considérés comme un groupe homogène quand il s’agit de l’utilisation des soins de santé!!

145
Q

Décrire généralement la santé physique et mentale des membres de la communauté LGBTQ+.

État de santé comparativement aux personnes hétérosexuelles, santé mentale, troubles de l’humeur?

A

• L’état de santé général autoévalué des gais et lesbiennes est comparable à celui des hétérosexuels.
- Toutefois, les bisexuels sont plus susceptibles que les hétérosexuels de juger leur santé passable ou mauvaise.

  • Les hommes gais et les femmes bisexuelles ont tendance à déclarer un plus grand nombre de problèmes de santé chroniques que la population hétérosexuelle et sont plus susceptibles d’avoir eu au moins 1 journée d’incapacité due à une maladie physique.
  • Une proportion assez élevée de bisexuels ont déclaré des problèmes de santé mentale.
  • Plus de troubles de l’humeur ou de troubles anxieux sont diagnostiqués dans tous les groupes sexuels minoritaires.
  • Surtout chez les femmes bisexuelles (25% ont déclaré un trouble de l’humeur).
  • Le stress lié à l’état de minorité pourrait être un élément qui déclenche la recherche de soins de support émotionnel
146
Q

Vrai ou faux: Les membres de la communauté LGBTQ+ consultent moins les professionnels de la santé.

A

Faux.
• Les hommes gais sont plus susceptibles que les hommes hétérosexuels d’avoir consulté professionnel de la santé
• Les hommes bisexuels ont des contacts plus fréquents avec des travailleurs sociaux ou des conseillers, des psychologues et des groupes d’entraide que les hommes hétérosexuels.

• Les femmes lesbiennes sont un peu moins susceptibles d’avoir consulté un médecin de famille que les femmes hétérosexuelles, mais plus susceptibles d’avoir consulté un psychologue, un intervenant en médecine douce et des groupes
d’entraide.

• Les femmes bisexuelles sont plus nombreuses à avoir consulté une infirmière, un travailleur social ou un conseiller, un psychologue, un intervenant en médecine douce et à avoir assisté à des réunions de groupes d’entraide.

147
Q

Décrire l’accès à un médecin de famille selon l’orientation sexuelle.

A
  • Une même proportion d’hommes gais, d’hommes bisexuels et d’hommes hétérosexuels ont déclaré ne PAS avoir de médecins de famille.
  • Les femmes lesbiennes et les femmes bisexuelles sont plus nombreuses que les femmes hétérosexuelles sans médecin de famille.
  • Les gais, les lesbiennes et les personnes bisexuelles sont plus susceptibles que les hétérosexuels de déclarer des besoins de soins de santé non satisfaits ; toutefois, en ajustant pour les facteurs confondants, la valeur ne devient significativement plus élevée que pour les personnes bisexuelles.
148
Q

Décrire le recours à la mammographie et test pap selon l’orientation sexuelle.

A

Mammographie: similaire pour femmes lesbiennes et hétéro, mais plus faible pour femmes bisexuelles

Test Pap: femmes lesbiennes moins que femmes bisexuelles ou hétéro

Théorie: femmes lesbiennes se dépistent moins (pap) parce que ça reflète une réaction à d’anciennes expériences négatives, pensent que ce n’est pas nécessaire, absence de contraceptif réduit l’occasion de voir un m.decin

149
Q

Nommez des hypothèses expliquant pourquoi les femmes lesbiennes consultent moins un médecin.

A
  • Pas disposées à divulguer leur orientation sexuelle
  • Expériences passées négatives
  • Différences concernant la maternité?
150
Q

Nommez des hypothèses expliquant pourquoi les hommes homosexuels consulterait plus un médecin

A

Épidémie VIH les a rendu plus enclins à obtenir des soins préventifs, à discuter de préoccupations relatives au VIH, à indiquer leur sexualité ouvertement

151
Q

Nommez des hypothèses expliquant le taux d’utilisation plus élevé de services de santé mentale.

A

Le taux d’utilisation des services de professionnels de la santé qui offrent un soutien émotionnel ou mental est plus élevé chez les gais, les lesbiennes et les personnes bisexuelles.

  • Les femmes lesbiennes et bisexuelles considèrent que le counselling psychologique est important.
  • Les collectivités gaies, lesbiennes et bisexuelles ont fait de l’utilisation des services de santé mentale une norme positive.
152
Q

Nommez d’autres facteurs expliquant la relation au système de la santé.

A
  • Formulaires et services en santé non adaptés aux réalités de la diversité des configurations familiales ou sexuelles et de genre
  • Vivre en région urbaine vs. en régions éloignées (moins de ressources, préjugés et attitudes discriminatoires, isolement et manque de services adaptés)
153
Q

Vrai ou faux: Une fois que le coming-out est fait, il n’a plus besoin d’être refait.

A

Faux.

C’est cyclique.

154
Q

Quelles sont les phases du cycle du coming out?

A
  • Awarness phase
  • Assessment phase
  • Decision phase
155
Q

Quelles sont les questions à se poser durant chaque phase du cycle du coming out en tant que counselor?

A

Awarness phase:
Does the client identify with a sexual minority? Is the client questioning sexual minority identitiy? Is the client out? Did they disclose sexual minority identity previously? Is there a present trigger prompting the client to consider disclosure? Is the client experiencing mental health concerns as an effet?

Assessment phase:
Is the client actively considering disclosure? Is disclosure important to them? What are their motivations for disclosure? What are their perceived benefits vs consequences for disclosure? Are there mental health concerns as an effect of this phase? Is their safety at risk?

Decision phase:
Did the client assess the benefits and concequences of disclosure? Are they adhering to the safety plan? Who do they have as a support system? Are they experiencing mental health concerns as an effect of this phase?

156
Q

Quelle Bill décriminalise la sodomie et autres actes entre personnes consentantes de 21 ans et +? Quand?

A

Bill omnibus par la Chambre des Communes en 1969

157
Q

Quand est-ce que l’homosexualité est enlevée du DSM?

A

1973-1974

158
Q

Quand est-ce que la Charte des droits et libertés de la personne par l’Assemblée nationale reconnue l’orientation sexuelle comme un motif prohibé de dicrimination?

A

1977

159
Q

Quand est-ce que la résidence permanente est accordée pour la première fois de façon humanitaire sur la base de l’homosexualité?

A

1991

160
Q

Quand est-ce que la Cour suprême du Canada juge que l’orientation sexuelle est un motif valable pour demander le statut de réfugié?

A

1994

161
Q

Quand est-ce que le Tribunal des droits de la personne juge que le motif “sexe” dans la Charte des droits et libertés de la personne s’applique aux personnes transsexuelles?

A

1998

162
Q

Quand est-ce qu’il y eut la Loi modifiant diverses dispositions législatives concernant les conjoints de fait qui reconnaît les mêmes droits aux conjoints de même sexe qu’au conjoints hétérosexuels?

A

1999

163
Q

Quand est-ce qu’il y eut l’adoption de la Loi instituant l’union civile et établissant de nouvelles règles de filiation (modifie règles filiation et adoption) pour avoir les mêmes droits

Union civile

A

2002

164
Q

Quand est-ce que la Loi sur le mariage civil par la Chambre des communes qui accorde le droit au mariage aux personnes du même sexe fut adoptée?

A

2005

165
Q

Quand fut publié le rapport De l’égalité juridique à l’égalité sociale par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ)?

A

2007

166
Q

Quand fut adoptée la Politique québécoise de lutte contre l’homophobie. Ensemble vers l’égalité sociale?

Plan d’action gouvernemental de la lutte contre l’homophobie 2011-2016 Ensemble vers l’égalité sociale: l’unité dans la diversité?

A

2009

2011

167
Q

Quand se fut l’adoption de la Loi modifiant le Code civil en matière d’état civil qui a notamment retiré l’exigence de la chirurgie de réassignation sexuelle pour obtenir le changement de la mention sur l’acte de naissance

A

2013

2016 pour les mineurs

168
Q

Quand se fut l’entrée en vigueur des règlements simplifiant la modification du prénom et du sexe?

A

2015

169
Q

Quand a été faite l’adoption de la Loi visant à renforcer la lutte contre la transphobie qui permet aux mineurs de changer leur prénom et sexe et reconnaît l’identité de genre comme des motifs prohibés de discrimination?

A

2016

170
Q

Quand fut adopté le Plan d’action gouvernemental de lutte contre l’homophobie et la transphobie Pour un Québec riche de sa diversité

Mentionné

A

2017

171
Q

Quel événement révoltant s’est produit en 1977 au bar Truxx à Montréal?

A

140 clients se sont fait arrêtés dans un bar gai

172
Q

Quel événement révoltant s’est produit par rapport aux personnes de la communauté LGBTQ+ avant les jeux olympiques à Montréal?

A

Les autorités municipales ont ordonné un “nettoyage” des secteurs fréquentés par les minorités sexuelles (fermeture des bars et des saunas)

173
Q

Vrai ou faux: Aujourd’hui, la chirurgie de réassignation sexuelle est prise en charge par l’État québécois.

A

Vrai

Par contre, cela ne veut pas dire qu’ils ne vivent pas de la précarité!

174
Q

Note: Pensons aussi aux personnes LGBTQ+ qui font aussi partie de minorités ethnoculturelles. Ils sont plus à risque de vivre des stéréotypes, des préjugés et de l’exclusion!

A

Homophobie et hétérosexisme au sein de minorités ethnoculturelles
Homonormativité et racisme

Dans le texte, ne pas généraliser!