Annales techniques et méthodes Flashcards

1
Q

2013-2014 Décrivez une méthode permettant de localiser un récépteur spécifique d’un neurotransmetteur dans le tissu nerveux. Vous préciserez notamment s’il s’agir d’une méthode anatomique ou fonctionnelle, in vivo ou in vitro

A

Méthode pour localiser un récépteur spécifique d’un neurotransmetteur dans le tissus nerveux : Méthode d’autoradiographie. C’est une méthode d’exploraiton anatomique in vitro.

  • prélever un échantillon du tissu en question
  • construire un lignad marqué (ici le neurotrasmetteur marqué
  • mettre neurotransmetteur marqué au contact de la coupe d’échantillon
  • laver
  • Révélation en autoradiographie : s’il y a assemblage entre le nt* et le récepteur, c’est que ce sont les recepteurs recherché. on le verra
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Q

2013-2014, 2015-2016 et 2017-2018 Décrivez 3 méthodes non invasives d’exploration fonctionnelle sur sujet vivant. Pour chaque méthode, vous résumerez en quelques lignes son principe de base et tâcherez de faire apparaitre ce qui la caractérise le mieux (par rapport aux autres méthodes que vous présenterez)

A

Méthodes d’exploration fonctionnelles du sujet vivant :

Méthodes d’observation directe de l’activité des neurones, bonne résolution temporelle, mauvaise résolution spatiale :

  • ElectroEncéphaloGraphie (EEG) et Potentiels évoqués (PE) : on enregistre directement l’activité électrique des neurones avec un casque sur le scalp (activité electrique globale). On enregistre une sommation de courants émis par une colonne de neurones. On enregistre eune différence de potentiels entre une électrode de référence (sur l’oreille par exemple) et celles sur la tête. On enregistre mieux l’acitivité des neurones des gyrus (source radiale d’activité) que des sillons. Enregsitre surtout les courants secondaires (=extracellulaires), et surtout les potentiels post-synaptiques. Utilisable en ambulatoire. Plus précis pour localiser les sources profondes.
  • MagnétoEncéphaloGraphie (MEG) et champs magnétiques évoqués : l’activité électrique d’une zone active du cerveau, comme toute activité électrique, engendre un champ magnétique. Ce sont ces champs magnétiques qui sont enregistrés par des capteurs appelés SQUIDs dans un casque. On enregistre la résultante de l’activité de toute une colonne de neurones. On enregistre mieux l’activité dans les sillons (sources tangentielles) que dans les gyrus. La localisation des sources corticlaes est plus précise. Enregistre surtout les courants primaires (= intracellulaires). très volumineux, impossible à utiliser en ambulatoire. Plus précis pour localiser les sources corticales.

Méthodes d’observation indirecte (par mesure de l’activité métabolique), bonne résolution spatiale, mauvaise résolution temporelle. On cherche des zones où se produisent des débits sanguins cérébraux.

  • Imagerie par Raisonnance Magnétique fonctionnelle (IRMf) : Ici on va détecter les variations d’influx sanguin à proximité des neurones activés : c’est l’effet BOLD. on fait cet enregistrement sur un volume de neurones appelé Voxel.* ensuite on supperpose les zones activées sur une image anatomique moyenne de cerveau : on obtient une neuro-image.
  • Tomogrphie par Emission de Positons (TEP) : On fabrique des noyaux d’atomes avec trop de protons dans un cyclotron, on injecte ces éléments marqués au patient. cet atome va perdre son proton en trop, qui rentrant un électron, va emettre des photons. Ces photons sont captés par la machine

*IMR anatomique, rappel : L’IRM est basé sur le principe de mettre la personne dans un champ magnétique très puissant (créé par un aimant enorme et 2 bonbines), qui force les spins de noyaux d’H de l’eau à s’aligner. On perturbe alors ce champs magnétique par une antenne (radiofréquences). Le retour à la normal de la position des spins de noyaux génére une onde electromagnétique enregistrée par l’antenne.

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3
Q

EEG (et PE) / MEG /IRMf / TEM.

a) Qu’ont en commun ces 4 techniques ?
b) Si vous deviez les classer en 2 catégories, quel serait votre classement ? Pour quelles raisons ?
c) Question posée aussi en 2018-2019 On sait que chez l’adulte, une aire précise du cortex temporal, au niveau du gyrus fusiforme est spécialement impliquée dans le traitement des visages. On voudrait savoir si cette aire est déjà spécialisée chez les enfants de 8 ans. Quelle technique vous semble la plus indiquée pour répondre à cette question ? Pourquoi ?

A

EEG (et PE) / MEG /IRMf / TEM.

a) Ces 4 techniques sont des techniques d’exploration fonctionnelle in vivo non invasives ( le TEP nécessite quand même une injection)

Exploration fonctionnelle = méthodes d’exploration du fonctionnement, du métabolisme des cellules, des tissus, des organes. vise à répondre à la question “comment cela fonctionne ?”

b) Classement en 2 catégories :

  • Méthodes d’observation directe de l’activité des neurones, avec bonne résolution temporelle et médiocre résolution spatiales : EEG, PE, MEG
  • Méthodes d’observation indirecte de l’activité des neurones, par détection des modifications des apports sanguins. Bonne résolution spatiale et médiocre résolution temporelle : IRMf et TEP.

c) Pour savoir si une aire est déjà spécialisée : on veut une méthode non invasive, d’analyse fonctionnelle, avec une bonne résolution spatiale (on travaille sur une aire) . On pourrait utiliser l’IRM ou le TEP. Le TEP est beaucoup plus couteux et necessite une injection, alors que l’IRMf est moins cher et ne nécessite pas d’injection. Je choisirais l’IRMf.

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4
Q

2015-2016 et 2017-2018 En neurosceinces, qu’est ce qui différencie une méthode d’exploration anatomique d’une méthode fonctionnelle ? Pour chaque type de méthode, donnez un exemple de technique in vitro et un exemple de technique in vivo. Définir in vivo et in vitro.

A

Méthode d’exploration anatomique : on veut voir “comment c’est fait”, étudier les strucutres des organismes, organes, tissus, cellues. Observer, délimiter, décrire.

  • techniques in vitro : observation au microscope (confocal lazer, MET, MEB) après prépartion de l’échantillon/ Méthodes de préparation : histologie classique, autoradiographie, hybrisation in situ, immunohistochimie.
  • techniques in vivo : radiographie, (rayons X), angiographie, scanner et IRM.

Méthodes d’exploration fonctionnelle : on veut savoir comment ça fonctionne : organe, tissus, cellules

  • techniques in vitro : désoxyglucose, protéine c-fos, traçage des voies nerveuses.
  • techniques in vivo : EEG, MEG, IRMf, TEP

Def :

in-vitro : méthodes appliquées en dehors de l’organisme vivant (pélèvement ou mort)

in-vivo : méthodes pratiquées sur des organismes vivants.

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5
Q

2015-2016

a) On vient d’iddentifier et de purifier une nouvelle proteine présente dans des extraits de cerveaux de mammifères. Comment étudier la localisation précise de cette protéine dans un échantillon du tissu cérébral d’un animal ? Vous donnerez un exemple de technique dont vous explicitrerez le prinicipe général.
b) Les résultats montrenet que cet prot est présente dans certains neurones et leurs terminaisons axonales. Comment prouvez que’elle est bien synthètisée par ces neurones ?
c) cette molécule n’étant pas toxique, serait il possible de localiser ses récépteurs dans le cerveau humain in vivo ? si oui avec quelle technique ?

A

cerveau => on en extrait une proteine.

a) quelle est sa localisation précise dans un echantillon de tissu animal ?

Technique d’immunohistochimie :

  • on injecte la prot d’interet à un lapin pour qu’il produise des anticorps contre elle.
  • on prend ces anticorps que l’on marque (radioactifs par exemple)
  • on met l’échantillon et les anticorps en contact.
  • s’il y a liaison, on va détecter la présence de radioactivité par autoradiographie.

b) pour savoir si la proteine est bien synthètisée par un neurone, on peut utiliser la technique de l’hybridation in situ. on fabrique une sonde marquée radioactive correspondant à l’ARNm de la prot. s’il s’hybrident, on peut détecter la radioactivité de l’hybride.
c) Pour localiser ses récépteurs dans le cerveau humain in-vivo. Il faut une méthode d’exploration non invasive.

Marion : proposition pour le C. on peut utiliser la technique non invasive de tomographie par emission de position en introduisant dans le système circulatoire des molécules marquées radioactivement dont les rayonnements vont etres détectées par la machine lors de leur désintégration;

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6
Q

2018-2019 Lorsqu’on parvient à localiser une proteine donnée dans un neurone particulier, cela ne garantit en rien que cette prot a effectivement été fabriquée par ce neurone. Nommez une technique permettant de s’en assurer et explicitez-e, les principes généraux.

A

pour savoir si la proteine est bien synthètisée par un neurone, on peut utiliser la technique de l’hybridation in situ. on fabrique une sonde marquée radioactive correspondant à l’ARNm de la prot. s’il s’hybrident, on peut détecter la radioactivité de l’hybride.

C’est une méthode d’exploration anatomique in vitro, à pratiquer sur un échantillon de tissu prélevé et préaloblement préparé.

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7
Q

2018-2019 Expliquez ce que représentent les images issuées de l’IRMf. veillez à ce que l’on puisse se faire un bonne idée de la façon dont ces images sont construites et de ce à quoi sert cette méthode (ce que les images peuvent révéler). Une page max.

A

Sur une neuroimage issue d’un IRMf :

Neuroimage = représentation graphique de résultats statistiques.

on voit un cerveau , qui est en fait une image anatomique moyenne du cerveau, un carte statistique.

on voit des zones en couleurs : ce sont les zones où l’on a localisé un effet Bold. C’est à dire une variation locale du débit sanguin à proximité immédiate du neurone activé. On fait des mesures par voxel.

Ici on a une représentation indirecte de l’activité cérébrale , ce n’est pas une photographie, ce n’est pas non plus une repésentation directe de l’activité métabolique, et ce n’est pas une représentation directe de l’activité neuronale.

Cette méthode sert à étudier le cerveau en fonctionnement. permet de visualiser le cerveau en fonctionnement avec une bonne résolution spaciale, donc on peut étudier le lien entre une ta^che effectuée par la personne et les zones activée pendant la réalisation. rôle pour la recherche.

on peut aussi étudier des pathologies, comme les pertes de certaines fonction (alexie, aphasie …) en observant les zones qui ne s’activent plus.

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