AMENORRHEE SECONDAIRE Flashcards
L’aménorrhée secondaire est définie comme une absence de règles pendant au moins 6 mois.
❌ Faux – Elle est définie par une absence de règles pendant au moins 3 mois chez une femme ayant déjà eu des cycles menstruels réguliers.
La première cause à rechercher en cas d’aménorrhée secondaire est la grossesse.
Un stress intense peut provoquer une aménorrhée secondaire.
✅ Vrai – Un stress important peut perturber l’axe hypothalamo-hypophysaire et inhiber la production de gonadotrophines, entraînant une absence d’ovulation et donc d’aménorrhée.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une cause centrale d’aménorrhée
❌ Faux – Le SOPK est une cause ovarienne d’aménorrhée, donc une cause périphérique et non centrale.
Une hyperprolactinémie peut être responsable d’une aménorrhée secondaire.
✅ Vrai – Une sécrétion excessive de prolactine inhibe la production de gonadotrophines, empêchant l’ovulation et provoquant une aménorrhée.
L’échographie pelvienne est l’examen de première intention pour diagnostiquer une aménorrhée secondaire.
❌ Faux – Le premier examen à réaliser est le dosage de l’HCG pour exclure une grossesse. L’échographie pelvienne est utile mais en second temps
Une insuffisance ovarienne précoce entraîne une élévation de la FSH.
✅ Vrai – En cas d’insuffisance ovarienne précoce, l’ovaire ne répond plus aux stimulations de l’hypophyse, ce qui entraîne une augmentation des taux de FSH et de LH.
Une patiente souffrant d’aménorrhée secondaire ne peut pas avoir de cycles ovulatoires.
❌ Faux – Certaines femmes en aménorrhée secondaire peuvent avoir des ovulations irrégulières, notamment en cas de SOPK.
. Un trouble du comportement alimentaire peut causer une aménorrhée secondaire.
✅ Vrai – L’anorexie mentale et la perte de poids importante entraînent une baisse des hormones gonadotropes, bloquant le cycle menstruel.
Une femme avec une aménorrhée secondaire due au syndrome de Sheehan présente souvent des bouffées de chaleur.
✅ Vrai – Le syndrome de Sheehan (nécrose hypophysaire post-partum) entraîne une carence en hormones gonadotropes, provoquant des symptômes similaires à la ménopause.
Le test aux progestatifs est toujours positif en cas d’insuffisance ovarienne précoce.
❌ Faux – Il est généralement négatif, car l’absence de production d’œstrogènes empêche une réponse endométriale à la progestérone.
L’hypothyroïdie peut être responsable d’une aménorrhée secondaire.
✅ Vrai – L’hypothyroïdie peut provoquer une hyperprolactinémie secondaire, perturbant l’ovulation et les cycles menstruels.
L’aménorrhée secondaire ne concerne que les femmes après 40 ans.
❌ Faux – Elle peut survenir à tout âge après l’installation des cycles menstruels, notamment en cas de troubles hormonaux, de stress ou de pathologies endocriniennes.
Une ménopause précoce est une cause réversible d’aménorrhée.
❌ Faux – L’insuffisance ovarienne précoce est irréversible, sauf dans de rares cas transitoires.
. Une tumeur hypophysaire peut être responsable d’une aménorrhée secondaire.
✅ Vrai – Un adénome hypophysaire sécrétant de la prolactine peut inhiber l’axe gonadotrope et entraîner une aménorrhée.
. L’aménorrhée hypothalamique est souvent due à une augmentation excessive du poids.
❌ Faux – Elle est plutôt due à une perte de poids importante, un stress excessif ou une activité physique intense.
Un traitement hormonal est systématiquement nécessaire en cas d’aménorrhée secondaire.
❌ Faux – Le traitement dépend de la cause. Certaines aménorrhées peuvent être résolues par des changements de mode de vie (ex. diminution du stress, correction d’une carence nutritionnelle).
Une contraception progestative (implant, injection) peut provoquer une aménorrhée secondaire
✅ Vrai – Certaines contraceptions progestatives inhibent l’ovulation et amincissent l’endomètre, provoquant une aménorrhée réversible.
Une aménorrhée secondaire due à un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) s’accompagne souvent d’une hyperandrogénie.
✅ Vrai – Le SOPK est caractérisé par une augmentation des androgènes, ce qui peut provoquer hirsutisme, acné et chute de cheveux.
La prise de certains médicaments, comme les antidépresseurs ou les neuroleptiques, ne peut pas être responsable d’une aménorrhée.
❌ Faux – Certains médicaments, notamment les neuroleptiques et antidépresseurs, peuvent augmenter la sécrétion de prolactine et provoquer une aménorrhée.
Quelle est la première cause à rechercher en cas d’aménorrhée secondaire ?
A) Syndrome des ovaires polykystiques
B) Insuffisance ovarienne précoce
C) Grossesse
D) Hyperprolactinémie
✅ Réponse : C – Toute aménorrhée secondaire doit être considérée comme une grossesse jusqu’à preuve du contraire.
- L’aménorrhée secondaire est définie comme une absence de règles pendant :
A) 1 mois
B) 2 mois
C) 3 mois
D) 6 mois
✅ Réponse : C – L’aménorrhée secondaire est définie par l’absence de règles pendant au moins 3 mois chez une femme ayant eu des cycles réguliers.
- Quel est l’examen de première intention en cas d’aménorrhée secondaire ?
A) IRM cérébrale
B) Dosage de l’HCG
C) Échographie pelvienne
D) Dosage de la FSH
✅ Réponse : B – Le test de grossesse est le premier examen à faire pour exclure une grossesse.
- Une aménorrhée secondaire peut être causée par :
A) Une anorexie mentale
B) Une hyperprolactinémie
C) Un stress chronique
D) Toutes les réponses
✅ Réponse : D – Tous ces facteurs peuvent perturber l’axe hypothalamo-hypophysaire et provoquer une aménorrhée.
- Quel bilan hormonal est indiqué en cas d’aménorrhée secondaire inexpliquée ?
A) Dosage de la FSH et LH
B) Dosage de la prolactine
C) Dosage de la TSH
D) Toutes les réponses
✅ Réponse : D – L’ensemble de ces dosages permet de différencier les causes ovariennes, hypophysaires et thyroïdiennes.
- Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est associé à :
A) Un excès d’androgènes
B) Une hyperprolactinémie
C) Une insuffisance ovarienne
D) Une ménopause précoce
✅ Réponse : A – Le SOPK entraîne une hyperandrogénie, responsable d’acné, hirsutisme et chute de cheveux.
- L’insuffisance ovarienne précoce se caractérise par :
A) Une augmentation de la FSH
B) Une augmentation de la prolactine
C) Une diminution de la TSH
D) Une diminution de la FSH
✅ Réponse : A – L’ovaire ne répond plus aux gonadotrophines, entraînant une augmentation de la FSH et de la LH.
- Une aménorrhée hypothalamique fonctionnelle est causée par :
A) Une hyperactivité physique
B) Une prise de poids excessive
C) Un excès d’œstrogènes
D) Une anomalie génétique
✅ Réponse : A – Une activité physique intense et une restriction alimentaire sévère perturbent l’axe hypothalamo-hypophysaire.
- Quelle maladie endocrinienne peut provoquer une aménorrhée secondaire ?
A) L’hyperthyroïdie
B) L’hypothyroïdie
C) L’insuffisance surrénalienne
D) Toutes les réponses
✅ Réponse : D – Les déséquilibres hormonaux de ces maladies peuvent perturber le cycle menstruel.
- Un adénome hypophysaire sécrétant de la prolactine entraîne :
A) Une aménorrhée
B) Une galactorrhée (écoulement de lait)
C) Une baisse de la libido
D) Toutes les réponses
✅ Réponse : D – L’hyperprolactinémie inhibe l’ovulation et provoque une aménorrhée, associée parfois à une galactorrhée et une baisse de la libido.
- Un syndrome de Sheehan survient après :
A) Une grossesse gémellaire
B) Un diabète gestationnel
C) Une hémorragie de la délivrance
D) Une infection puerpérale
✅ Réponse : C – Le syndrome de Sheehan est une nécrose hypophysaire post-partum due à une hémorragie sévère.
- Quel médicament peut provoquer une aménorrhée secondaire ?
A) Les antidépresseurs
B) Les neuroleptiques
C) Les contraceptions progestatives
D) Toutes les réponses
✅ Réponse : D – Tous ces médicaments peuvent perturber l’axe hypothalamo-hypophysaire.
- Quel est le test utilisé pour évaluer une aménorrhée d’origine ovarienne ?
A) Test aux progestatifs
B) Test au glucose
C) Test de freinage au cortisol
D) Test au Synacthène
✅ Réponse : A – Le test aux progestatifs permet d’évaluer la production d’œstrogènes et la capacité de l’endomètre à réagir.
- Quelle est la prise en charge d’une aménorrhée par insuffisance ovarienne précoce ?
A) Aucun traitement
B) Un traitement hormonal substitutif
C) Une pilule contraceptive
D) Une stimulation ovarienne
✅ Réponse : B – L’insuffisance ovarienne précoce nécessite un traitement hormonal substitutif pour prévenir les effets d’une carence en œstrogènes.
- Une aménorrhée secondaire due à un stress disparaît généralement :
A) Après une grossesse
B) Après la ménopause
C) Avec la suppression du stress
D) Après un an d’évolution
✅ Réponse : C – La gestion du stress et un rééquilibrage de l’hygiène de vie suffisent à rétablir les cycles.
- Une aménorrhée due à un SOPK est traitée par :
A) Un traitement hormonal
B) Des anti-androgènes
C) Une perte de poids
D) Toutes les réponses
✅ Réponse : D – Le traitement dépend des symptômes : régulation hormonale, réduction des androgènes et correction des facteurs métaboliques.
- La ménopause précoce est diagnostiquée avec :
A) Une augmentation de la FSH
B) Une diminution des œstrogènes
C) L’absence de follicules à l’échographie
D) Toutes les réponses
✅ Réponse : D – Tous ces critères sont retrouvés dans l’insuffisance ovarienne prématurée.
- Une aménorrhée secondaire empêche-t-elle forcément une grossesse ?
A) Oui
B) Non
✅ Réponse : B – Certaines femmes en aménorrhée peuvent ovuler de façon imprévisible, notamment en cas de SOPK.
- Une activité sportive excessive peut-elle provoquer une aménorrhée secondaire ?
A) Oui
B) Non
✅ Réponse : A – Un exercice physique intense et une restriction calorique perturbent l’axe hypothalamo-hypophysaire.