Alternative au DSM Flashcards
Quels sont les limites du diagnostic catégoriel ?
Un TP n’est pas qualitativement différent de la personnalité normale
- Le niveau de handicap varie aussi de façon continue
- Le catégoriel est soit tu l’as ou tu ne l’as pas. En principe, si tu es un peu borderline, il n’y a pas de diagnostique. Si quelqu’un a 3 ou 4 critères, la personne est plus pathologique que quelqu’un qui en a juste 1 par contre.
Les catégories sont limitées:
- Elles sont arbitraires (valides?)
- Pourquoi on a 10 troubles de personnalités ? Pourquoi eu au lieu d’autres ? Catégorie arbitraire et pas valide.
- Elles ne sont pas exhaustives (trop de non-spécifié)
- Elles ne sont pas homogènes (256 façons d’être TPB)
Elles se recoupent trop (comorbidité)
Solution: un modèle dimensionnel?
- Modèle à facteurs vs concordance à un prototype
Comment la comparaison d’une roche à des formes peuvent être comparer au diagnostique catégoriel ?
Les formes parfaites sont des fantasmes dans la nature. Diagnostiquer la roche est pas vraiment possible. La réalité est que la roche est comorbide entre plusieurs fantasme. Le DSM serait que des fantasmes.
C’est idéal et vue de l’extérieur. On pourrait parler des constituant, comment la roche c’est former, etc. seulement vue de l’extérieur. On ne s’intéresse pas à l’étiologie.
Les approches dimensionnelles vont plus s’intéressé au composantes de la roches.
Qu’est-ce que le NEO-PI-R peut faire au niveau du diagnostique TPB ?
Le participant répond à 240 questions sur une échelle en 5 points: de fortement en désaccord à fortement d’accord. Forment 5 domaines (NEOAC), 30 facettes
Le NEO existe dans la nature. La pathologie serait une extension de la personnalité pathologique. Les extrême du NEO serait pathologique. Potentiellement. On arrive à 5 facteurs.
Quelles sont les 4 étapes du diagnostique du TPB avec le NEO-PI-R ?
- Donner une description de la personne en fonction des 5 domaines et 30 facettes
- Identifier les problèmes, difficultés et handicaps qui sont associés à chaque trait
- Évaluer jusqu’à quel point ces difficultés sont significatives cliniquement
- Évaluer si la constellation des traits correspond à un profil reflétant un TP
Il faut trouver un seuil de pathologie pour entre ce qui est normal et pathologique pour chaque domaine. Voir après jusqu’à quel point la constellation de trait ressemble à celle de quelqu’un de borderline.
Que fait-on aux étapes 1 et 2 du diagnostic par NEO-PI-R ?
Aux étapes 1 et 2, on différencie les traits de personnalité des problèmes qu’ils entraînent
Ex. N1 – anxiété: les individus sont craintifs, inquiets, nerveux, tendus; ils peuvent être excessivement craintifs et vivre un état d’anxiété diffuse
Les deux premières étapes sont utiles pour planifier un traitement, quelque soit le diagnostic
Elles ne nécessitent pas la prise d’une décision arbitraire quant à la présence ou non d’un trait pathologique
La première facette du névrosisme est l’anxiété. Pour les gens qui utilise ce modèle là, avec le portrait psychologique, on en aurait assez pour la clinique. Le seuil est arbitraire.
Que ce passe-t-il à l’étape 3 du diagnostic par NEO-PI-R ?
Si un clinicien a besoin d’une «fausse catégorie» de diagnostic de TP, il passe à l’étape 3: identifier un seuil pathologique
Peut être un score T > 70 ou < 30 (comme le retard mental, défini par un QI < 70); ces seuils varieraient en fonction des domaines – le névrosisme étant plus facilement associé à la psychopathologie
Un trait serait considéré comme pathologique que s’il est associé à une perturbation du fonctionnement (ex. un score à l’axe V < 60)
Que faut-il faire à l’étape 3 du diagnostic par NEO-PI-R ?
Il faut créer un faux seuil arbitraire. C’est parfois utile d’avoir quelque chose d’arbitraire.
Un score T est un score normé à ce que la moyenne est 50 et chaque écart type est de 10.
On pourrait faire un seuil disant que 2 écarts type en bas de la moyenne serait une maladie.
On pourrait s’arranger en fonction du niveau de fonctionnement. Générer des seuils, c’est faisable.
Que faut-il faire à l’étape 4 du diagnostic par NEO-PI-R ?
Générer un profil borderline puis faire une corrélation pour voir à quel point la personne se rapproche du profil.
Il peut être utile de considérer des constellations de traits qui reflètent une entité diagnostique (ex. le TPB); plutôt que de donner tous les scores de l’individu, on résume le profil par une étiquette diagnostique
L’étape 4 consiste dans la comparaison des scores d’un individu à un profil prototypique d’un TP
Quelles sont les deux méthodes à l’étape 4 du diagnostic par NEO-PI-R ?
Corrélations des scores d’un individu aux profils entiers ou seulement pour les facettes spécifiques à un TP.
On fait la corrélation entre le profil du client et celui d’un borderline typique. Soit juste prendre en compte les scores qui concerne le borderline ou avec les scores moyens. Peut avoir de la comorbidité.
La deuxième méthode peut savoir si c’est un borderline «pur»
Est-ce que les personnalités des gens Borderline correspondent au profil prototypique avec le NEO-PI-R ?
De façon générale, la recherche montre que le niveau de correspondance entre les scores de patients ayant un TP et le profil typique est faible à moyen
Faut s’y attendre puisque les prototypes sont rares (et chimériques)
Aussi, le profil de traits est autre chose que la série de symptômes décrits par le DSM
- Le questionnaire évalue la personnalité, non les symptômes
- Les catégories diagnostiques sont arbitraires (c’est justement l’argument d’une approche dimensionnelle: on s’en passerait!)
Selon les chercheurs, il y a plein d’élément arbitraire dans cette façon. Les gens qui sont des pures des approches dimensionnels disent que les seuils même dans ce cas avec des profils arbitraires devrait même pas être utilisé.
Quel est la critique du diagnostic par NEO-PI-R ?
Les 4 (big-4) ou 5 (big-5) facteurs sont tirés d’une compréhension «profane» de la personnalité («psychologie de l’étranger», trop banal)
Le langage de tous les jours n’est pas suffisamment différencié pour aborder la complexité de la psychopathologie
Ce niveau de contenu ne permet pas d’aborder ce qu’un clinicien entraîné peut connaître de la psychopathologie
En bref, c’est tellement banal l’information qui est donné qu’on peut pas faire grand chose avec ça.
Comment est-ce que le NEO-PI-R est mesuré ?
Le participant répond à 240 questions sur une échelle en 5 points: de fortement en désaccord à fortement d’accord. Forment 5 domaines (NEOAC), 30 facettes.
Quel est la critique des énoncés du NEO-PI-R ?
Les énoncés n’abordent pas les processus psychologiques
Par exemple: être modérément hostile: la personne vit-elle un niveau modéré d’hostilité ou est-elle très hostile mais a du mal à reconnaître ou à exprimer son hostilité à cause d’un conflit
La formule auto révélée minimise également la possibilité d’évaluer des processus et contenus implicites d’un sujet
Qu’est ce que ça veut dire réellement la réponse au test ?
Les items sont superficiel dont la personne ne peut pas être évaluer dans sa pathologie.
Comment est ce que les processus et contenu implicites rends plus complexe le diagnostique de trouble de la personnalité ?
Certains processus implicites de la personnalité font qu’une personne ne peut s’observer «objectivement»:
Par exemple, un manque d’estime de soi compensé par un soi grandiose
Il y a des choses que l’on ne peut pas autoévaluer. Le DSM pose ses questions à quelqu’un de narcissique. Le narcissique a aucune introspection. Les processus implicite ne peuvent pas être évaluer par ce qui est autorévélé.
Il y a une limites de l’auto-observation de l’implicite.
Qu’est-ce que la classification HiTOP ?
Hierarchical Taxonomy Of Psychopathology
- Consortium de chercheurs qui cherchent à construire une classification basée sur des données quantitatives
- Approche dimensionnelle, avec plusieurs niveaux d’observation, du plus spécifique (symptôme) au plus général (spectres – ou facteurs)
- Fondé sur une approche de la recherche utilisant des analyses factorielles de mesures de symptômes et de traits de personnalité
- Une mesure diagnostique idéale engloberait un large ensemble de symptômes et de traits
Sur quoi repose le modèle classique de psychopathologie ?
Repose sur des travaux qui ont catégorisés ces données en deux catégories de facteurs. Données recueillit auprès d’enfants.
Commence par deux grande catégorie de extériorisé vs intériorisé. Puis détresse et peur dans intériorisé, etc.
Intériorisé: névrosisme
Extériorisé: consciencieux, agréable (en négatif)
Quels sont les troubles dans l’axe clinique et de l’axe de personnalité de l’ancien modèle ?
Clinique (axe I) : troubles internalisés et extériorisés + troubles de la pensée + troubles somatoformes.
Personnalité (axe 2) = big5 mais différemment calibré: NE – névrosisme; psychoticisme – nouveau (pas ouverture); désinhibition – consciencieux; antagonisme – agréable; détachement – extraversion.