7.Troubles et détresses circulatoires Flashcards

1
Q

Généralités

Triangle de la circulation

A
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Q

Généralités

B. Signes généraux

A

Les signes à rechercher sont :
• signes circulatoires (exprimant la défaillance de l’appareilcirculatoire) :

  • tachycardie, bradycardie, arythmie ;
  • pouls mal frappé, voire imperceptible, d’abord au niveau radial
  • puis au niveau carotidien (arrêt circulatoire) ;
  • pression artérielle basse ;
  • temps de recoloration cutanée (TRC) allongé ;
  • sensation de soif.

• aspect de la peau (évocateur d’une vasoconstriction) :

  • pâleur cutanée, signe commun à toutes les détresses, accentué
  • en cas d’hémorragie ;
  • conjonctives décolorées ;
  • froideur cutanée en particulier des extrémités ;
  • impossibilité de mesurer la SPO2 ;
  • marbrures ;
  • sueurs, signe commun à toutes les détresses.

• autres signes dus à l’interaction des grandes fonctions vitales :
signes respiratoires associés :

  • respiration rapide et superficielle (signes de tentatives de compensation du système respiratoire) ;
  • signes de souffrance cérébrale :
  • vertiges en position assise ou debout, impossibilité de se tenir debout
  • angoisse, agitation ;
  • troubles de la conscience, coma.
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3
Q

L’arrêt cardiaque

B. Signes spécifiques

A

Comme indiqué dans le bilan primaire, l’AC est caractérisé par :

  • l’inconscience de la victime, parfois précédée de convulsions ;
  • l’arrêt de la respiration ou la présence de gasps ;
  • l’absence de pouls carotidien perceptible

Une fois les manœuvres de réanimation débutées et les moyens
demandés, rechercher par l’interrogatoire de l’entourage :

  • l’âge (donnée essentielle pour la suite de la prise en charge) ;
  • le(s) facteur(s) déclenchant(s) (fausse-route, noyade, effort, intoxication…) ;
  • les symptômes précédant l’AC (douleur thoracique, difficulté respiratoire…) ;
  • le délai entre l’AC et la mise en œuvre de la RCP ;
  • l’état des pupilles ;
  • la température corporelle particulièrement en cas de suspicion d’hypo ou d’hyperthermie (noyade, intoxications, hyperthermie maligne d’effort) ;
  • les antécédents (maladie cardiaque, cancer, patient dépendant ou fin de vie…) ;
  • les hospitalisations antérieures en particulier les séjours en réanimation ;
  • le traitement en cours ;
  • l’existence de directives anticipées
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4
Q

L’arrêt cardiaque

CAT

A

C.1 La réanimation cardio-pulmonaire en équipe avec matériel

❶Sauvegarde immédiate.
❷Conscience : la victime est inconsciente.
❸Respiration : la victime ne respire pas.
❹Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né, d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé en étant particulièrement attentif aux réactions éventuelles de la
victime

Si la respiration et la circulation sont appréciées simultanément,
la RCP décrite ci-dessous, débutera par 5 insufflations.

❺Circulation : la victime ne présente pas de pouls.
❻Placer la victime sur une surface rigide et dans un espace
suffisamment dégagé
❼Débuter les manœuvres de RCP, immédiatement,
en commençant par le massage cardiaque et en réalisant des cycles de :

  • 30/2 chez l’adulte ;
  • 15/2 insufflations chez l’enfant,le nourrisson et le nouveau-né.

❽Simultanément :

  • dénuder le thorax de la victime ;
  • mettre en œuvre la cardio-pompe chez l’adulte
  • mettre en place systématiquement la canule oropharyngée chez l’adulte et l’enfant et, si besoin, chez le nourrisson et le nouveau-né.

❾Mettre en œuvre le DSA.
❿Demander un renfort médicalisé.
⓫Demander un engin de prompt secours.
⓬Continuer la RCP jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale sans rechercher le pouls. Seule la réapparition de signes certains de vie (réveil de la victime) permet d’arrêter la RCP.
⓭En cas de réveil de la victime, la placer dans une position d’attente adaptée à son état, sans jamais éteindre le DSA ou quitter le mode DSA. Assurer une surveillance constante de la circulation (risque majeur de récidive).
⓮Remplir le cahier DSA et envoyer le message DSA au retour d’intervention.

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5
Q

L’arrêt cardiaque

Cas particuliers

A
  • En cas de dysfonctionnement du DSA, appliquer le protocole de RCP avec matériel ci-dessus et demander par radio un DSA.
  • Chez le nouveau-né à la naissance, un pouls inférieur à 60 par minute est considéré comme un arrêt circulatoire et fait démarrer une RCP avec une fréquence se rapprochant de 120 compressions par minute sur une séquence 3/1

• En cas d’insufflations inefficaces, en l’absence de soulèvement de la poitrine, le sapeur-pompier doit, avant la prochaine tentative :
❶Ouvrir et contrôler la bouche de la victime et retirer tout corps étranger visible.
❷S’assurer que la tête est bien basculée en arrière et que le menton est tiré vers le haut.

Il ne faut pas tenter plus de 2 insufflations à chaque cycle avant de refaire une série de compressions

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6
Q

L’arrêt cardiaque

RCP

A
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7
Q

Les hémorragies

A. Généralités

A

• L’hémorragie externe est un épanchement de sang abondant et visible, qui s’écoule en dehors des vaisseaux, au travers d’une plaie et qui ne s’arrête pas spontanément.

Parmi les hémorragies externes, on distingue :

  • une hémorragie artérielle : pulsatile (en jets saccadés, au rythme du pouls), de sang rouge vif, et souvent extrêmement abondante ;
  • une hémorragie veineuse de sang plus sombre, s’écoulant plutôt « en nappe ».
  • L’hémorragie interne est un épanchement de sang invisible car il s’écoule et reste à l’intérieur de l’organisme.
  • L’hémorragie interne extériorisée est un épanchement de sang à l’intérieur de l’organisme qui s’extériorise par un orifice naturel :
  • le nez : épistaxis ;
  • les oreilles : otorragie ;
  • la bouche :

▪ vomissements : hématémèse ;
▪ toux : hémoptysie ;
▪le vagin :

  • en dehors des règles : métrorragie ;
  • règles abondantes ou augmentation de la durée des règles : ménorragie ;

▪l’anus :

  • sang rouge non digéré : rectorragie ;
  • sang noir, digéré d’odeur fétide : melæna ;

▪l’urètre : hématurie.

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8
Q

B. Les hémorragies externes

B.1 Signes spécifiques

A

Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage :
• le mécanisme déclenchant ;
• une estimation de la quantité de sang perdue ;
• les antécédents particuliers : hémophilie, infarctus myocardique, coronaropathie ;
• les traitements particuliers : anticoagulant, antiagrégants (aspirine).

Rechercher ou apprécier :
• les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble circulatoire ;
• les caractéristiques et la gravité de la plaie ;
• la technique employée pour stopper l’hémorragie ;
• d’autres traumatismes associés en fonction du facteur déclenchant (plaie…) ;
• les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble neurologique ou respiratoire

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9
Q

B. Les hémorragies externes

CAT

A

❶Constater l’hémorragie.
❷Observer la plaie pour déceler la présence éventuelle d’un corps étranger.
❸ En l’absence de corps étranger, réaliser immédiatement une compression directe
❹Allonger la victime.
❺Adapter la conduite à tenir :
• En zone garrotable :

  • si la compression directe est efficace, la compléter par un pansement compressif
  • si la compression directe ou le pansement compressif sont inefficaces, réaliser un garrot
  • Il est possible d’associer 1 pansement compressif et 1 ou 2 garrots.

• En zone non garrotable :

  • si la compression directe est efficace, la compléter par un pansement compressif si possible (cuir chevelu par exemple)
  • En cas d’inefficacité, reprendre la compression directe.
  • Chez les victimes prenant certains médicaments (anticoagulants, aspirine), il est souvent utile de maintenir une compression directe plus longue avant d’appliquer un pansement compressif.
  • si la compression directe est inefficace, utiliser le pansement hémostatique si possible et maintenir la compression directe afin de limiter l’hémorragie.

❻Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire
❼Compléter l’examen de la victime et réaliser des gestes de secours complémentaires si nécessaire

❽Protéger la victime contre le froid, la chaleur ou les intempéries.
❾Vérifier la persistance de l’arrêt de l’hémorragie.

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10
Q

B. Les hémorragies externes

CAT

A

Cas particuliers :
• Le point de compression direct.
Le point de compression direct se justifie lorsqu’on est dans l’impossibilité de réaliser une compression directe efficace ou de poser un garrot. C’est seulement le cas pour une plaie hémorragique :

  • de la carotide au niveau du cou ;
  • de l’artère fémorale au niveau du pli de l’aine ;
  • d’un membre arraché ou sectionné.
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11
Q

C. Les hémorragies internes extériorisées

Signes spécifiques

A

Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage :
• le mécanisme déclenchant éventuel (traumatisme, ingestion de toxiques, pénétration de corps étranger) ;
• l’existence d’une douleur thoracique ou abdominale
• une estimation de la quantité de sang perdue ;
• les antécédents particuliers : alcoolisme, cancer, ulcère de l’estomac, maladie intestinale ou pulmonaire, hémophilie, coronaropathie ;
• les traitements particuliers : anti-coagulant, anti- inflammatoire ;
• les hospitalisations antérieures.

Rechercher ou apprécier :
• les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble circulatoire ;
• l’origine du saignement (hématémèse ou hémoptysie, saignement vaginal ou rectal) ;
• l’existence d’une toux ou de vomissements accompagnant l’extériorisation du sang dans la bouche ;
• une grossesse ;
• les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble neurologique ou respiratoire ;
• d’autres traumatismes associés en fonction du facteur déclenchant (plaie…).

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12
Q

C. Les hémorragies internes extériorisées

CAT

A

Hémorragie extériorisée par le nez (épistaxis)
Lorsque le saignement est spontané ou provoqué par un choc minime sur le nez (pas de déformation ni gonflement):
❶Asseoir la victime, tête penchée en avant.
❷Demander à la victime de se moucher pour évacuer les caillots puis lui demander d’effectuer une compression des deux narines, pendant 10 minutes.
❸Contacter la coordination médicale en cas de persistance du saignement.

Hémorragie extériorisée par la bouche, vomissements ou crachats
(hématémèse ou hémoptysie)
Une hémorragie de ce type est toujours le signe d’une affection grave.

Face à une hématémèse :
❶Allonger la victime sur le côté.

Face à une hémoptysie :
❶Installer la victime en position assise ou l’allonger sur le côté, si elle présente un collapsus.

Conserver les vomissements ou les crachats dans un récipient
pour les montrer au médecin.

Hémorragie extériorisée par le vagin (métrorragie ou ménorragie)
❶Estimer la quantité de sang perdue en demandant le nombre de garnitures changées, la présence ou non de caillots
❷Proposer de placer des serviettes ou des pansements entre les cuisses de la victime.

Hémorragie extériorisée par le rectum (rectorragie ou méléna)
Une hémorragie de ce type peut être le signe d’une affection grave.
❶Observer la couleur du sang : rouge (rectorragie) ou noir (méléna).
❷Conserver le sang en attendant l’arrivée éventuelle du médecin (dans les toilettes, ne pas tirer la chasse d’eau).
❸Proposer de placer des serviettes ou des pansements absorbants entre les fesses de la victime.

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13
Q

A. La douleur thoracique

A.2 Bilan spécifique d’une douleur thoracique

A

Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage :

• le type, la localisation, l’intensité et la variabilité, la durée, la persistance et la récurrence de la douleur thoracique ;
• la reconnaissance de la douleur par la victime ;
• un malaise ou une perte de connaissance ;
• le(s) facteur(s) déclenchant(s) ou calmant(s) : effort, stress, position, mouvements, maladie, descente d’avion, intoxication, électrisation ;
• le traitement entrepris suite à la douleur et ses effets ;
• le(s) facteur(s) de risque cardio-vasculaires (FRCV) :
FRCV coronariens : âge, tabagisme, diabète, cholestérol, HTA, antécédents familiaux ;
FRCV d’embolie pulmonaire : tabac, pilule contraceptive, immobilisation (chirurgie, plâtre, alitement), accouchement ou fausse-couche récents ; maladie familiale génétique (dissection aortique).
• les antécédents cardiaques et respiratoires : angor, infarctus, pontage coronarien, stents, péricardite, arythmies, phlébites, embolie pulmonaire, pacemaker, DAI, bilan cardiologique avec coronarographie ;
• les hospitalisations antérieures : séjours en cardiologie ou en unité de soins intensifs de cardiologie, en réanimation, en pneumologie ;
• le traitement suivi : vasodilatateurs, anticoagulants (avec la valeur du dernier bilan de coagulation), antihypertenseurs.

Rechercher, réaliser ou apprécier :

  • les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble circulatoire ;
  • des signes spécifiques circulatoires :
  • un électrocardiogramme télétransmis, réalisé à la demande exclusive du médecin coordinateur ;
  • des palpitations ;
  • l’asymétrie de la pression artérielle aux 2 bras, en prenant soin de réaliser les 2 mesures immédiatement l’une après l’autre, en laissant la victime dans la même position (dissection aortique) ;
  • l’abolition ou l’asymétrie des pouls fémoraux et radiaux (dissection aortique)
  • une douleur ou un œdème des membres inférieurs (phlébite) ;

• les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble respiratoire ;
une toux sèche parfois accompagnée de crachats sanglants ou hémoptysie (embolie pulmonaire) ;
• les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble neurologique :

  • une PCI ;
  • des troubles de conscience ;
  • une anxiété (sensation de mort imminente : embolie pulmonaire) ;

• une fièvre (embolie pulmonaire, infection pulmonaire)

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14
Q

A. La douleur thoracique

CAT

A

En cas de reconnaissance d’une pathologie spécifique nécessitant rapidement un moyen médicalisé, surtout avec signes de gravité (pâleur, sueurs, troubles de conscience…), contacter immédiatement la coordination médicale en argumentant la demande de renfort.

• Sinon :

  • réaliser un bilan complet avec les gestes de secours adaptés ;
  • mettre au repos strict la victime, dans la position où elle se sent le mieux en l’absence de détresse imposant une position spécifique, sinon dans la position adaptée à la détresse ;
  • administrer de l’O2, par inhalation, si nécessaire surveiller en permanence le pouls et la respiration ;
  • par anticipation, il faut être prêt à mettre en œuvre une RCP ;
  • en cas de transport non médicalisé, repos et O2, s’il est indiqué, sont gardés jusqu’à la transmission à l’IOA
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15
Q

B. Les insuffisances coronariennes

Généralités

A

Cette insuffisance d’oxygénation entraîne une souffrance du muscle cardiaque, caractérisée par l’apparition d’une douleur qui est typiquement :
• médio-thoracique;
• rétro-sternale ;
• constrictive ;
• parfois irradiante dans le membre supérieur gauche, le cou, la mâchoire, le dos, voire le membre supérieur droit ;
• le plus souvent non modifiée par l’inspiration profonde, les mouvements spontanés de la victime, une palpation du thorax.

• une crise d’angine de poitrine (ou angor simple) : il s’agit d’une douleur passagère, après un effort ou un stress. Un patient déjà coronarien reconnaît en général cette douleur.

Elle cesse dans les 20 minutes suivant la mise au repos, le retour au calme, ou dans les 2 minutes suivant la prise d’un médicament vasodilatateur.

La répétition des crises à des intervalles de plus en plus courts, lors d’efforts de plus en plus minimes, voire au repos, doit faire craindre l’évolution vers un syndrome coronarien aigu.

• le syndrome coronarien aigu (SCA) qui est la forme grave de l’insuffisance coronarienne. Il est aussi improprement appelé infarctus du myocarde. Il est consécutif à l’obstruction complète d’une ou plusieurs artères coronaires (thrombose).

Il se différencie de la crise d’angor simple car la douleur persiste malgré l’arrêt du facteur déclenchant ou la prise de médicaments spécifiques. Si un ECG est pratiqué, il montre des anomalies spécifiques.
Au-delà de 6 heures, la partie du myocarde qui n’est plus irriguée est définitivement détruite.
On parle alors de nécrose myocardique qui constitue l’infarctus du myocarde proprement dit

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16
Q

B. Les insuffisances coronariennes

Bilan spécifique

A

• Les antécédents familiaux coronariens (infarctus, mort subite) sont intéressants :

s’ils sont survenus chez des parents proches et jeunes car ils sont révélateurs d’une susceptibilité familiale. L’infarctus du grand-père à 80 ans fait partie du risque courant

si la victime est jeune ( alors que si elle est âgée, la victime rejoint le risque courant).

17
Q

B. Les insuffisances coronariennes

Conduite à tenir spécifique complémentaire

A

Aider la victime à prendre son traitement, après avis du médecin coordinateur

18
Q

C. L’embolie pulmonaire

A

Elle est consécutive à la migration d’un caillot (ou thrombus) constitué, le plus souvent, dans les veines des membres inférieurs suite à une phlébite, souvent appelée thrombose veineuse, qui va remonter dans le réseau veineux. Arrivé au cœur droit par la veine cave inférieure, le caillot est éjecté dans l’artère pulmonaire entraînant une oblitération brutale, totale ou partielle, du tronc ou d’une branche de cette dernière. Les échanges gazeux ne seront plus possibles.

19
Q

C. L’embolie pulmonaire

Bilan spécifique

A

Le bilan décrit partie A.2 est précisé :
• La douleur est souvent latéro-thoracique type point de côté, mais parfois de type coronarien ;
• Les malaises et PCI doivent être recherchés, y compris dans les jours qui précèdent. Ils sont alors témoins d’arrêt de la circulation transitoire avec un caillot qui a bouché la petite circulation puis qui s’est dissous. L’embolie pulmonaire est une cause fréquente d’ACR de la femme jeune.

Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage :
• le type et la localisation de la douleur thoracique (douleur latéro-thoracique à type de « point de côté » ressemblant parfois à une douleur coronarienne) ;
• un malaise ou une perte de connaissance.

20
Q

D. La dissection aortique

A

Une déchirure apparaît dans l’épaisseur de la paroi de l’aorte.

Le sang y entre sous pression et décolle les 2 feuillets des couches constitutives de la paroi de l’artère : c’est le chenal de dissection ou faux chenal.

21
Q

D. La dissection aortique

A

D.2 Signes spécifiques
Le bilan décrit partie A.2 est précisé :
• la douleur est souvent migratrice ;
• un malaise avec PCI est possible au début de la douleur ;
• l’asymétrie de pression artérielle systolique entre les 2 bras doit être > 20 mm Hg pour être retenue, elle n’est pas toujours présente.

D.3 Conduite à tenir spécifique (cf. paragraphe A3)

22
Q

Procédure 7.1- Prise en charge d’une victime présentant un arrêt cardiaque

A
23
Q

Procédure 7.2- Prise en charge d’une victime présentant une hémorragie externe

A