7. Test de Rorschach Flashcards
De quels modèles théoriques relève l’évaluation du fonctionnement affectif et relationnel ?
- De psychanalyse
- De la psychologie des émotions
Que présuppose la psychanalyse ?
L’existence d’un appareil interne - l’appareil psychique, connaissable et évaluable par les méthodes dites “projectives”, du nom du mécanisme de défense inconscient principal mis en œuvre : la projection.
Quelles sont les techniques d’évaluation qui utilisent la projection ?
- Le Rorschach,
- le TAT,
- les Aventures de Patte Noire,
- le Dessin de la Famille,
- le dession de Bonhomme.
Comment s’entend la projection dans la psychanalyse ?
Comme projection inconsciente des affects et des représentations à l’extérieur de l’appareil psychique, sous forme verbale, affective ou comportementale.
D’où vient la psychologie des émotions ?
Issue de la psychologie cognitive qui théorise un fonctionnement cognitif et émotionnel, d’origine cérébral et neurologique, et fondée sur la perception, mécanisme psychologique conscient.
Quels sont les outils qui s’appuient sur la psychologie des émotions ?
- Le FACES (évaluation du fonctionnement familial)
- L’IPPPA (évaluation de l’attachement).
Quel est le sens de la perception dans la psychologie des émotions ?
Perception consciente des sentiments, d’autrui, et des relations avec les autres, donc du monde extérieur.
Sur quoi travaillait Rorschach ?
Sur la perception et pensait contribuer à l’approche différentielle de la schizophrénie : il voulait dégager des données objectives lui permettant d’identifier des styles de personnalité et de déterminer l’implication des processus perceptifs dans un but diagnostique.
Qu’indique Rorschach dans son Manuel au sujet de son test ?
Qu’il faut considérer les résultats comme des données empiriques issues d’observations cliniques plutôt que des déductions théoriques.
Bien qu’intéressé par la psychanalyse, le test restait pour lui une procédure athéorique et expérimentale.
Qu’a suscité le test des « tâches d’encre » ?
Travaux de recherches cliniques considérable, en particulier à partir des années 1970 par l’Ecole de Paris (L’institut de Psychologie de l’Université Paris V) avec Nina Rauch de Traubenberg puis ses élèves, dont Catherine Chabert qui poursuit ses recherches à l’heure actuelle.
Quels sont les fondements théoriques de l’Ecole de Paris ?
Psychanalytiques.
Que devient le test des tâches d’encre ?
D’un test de perception comme Rorschach l’avait imaginé il devient un test projectif.
Qu’implique le test des tâches d‘encres pour Chabert ?
Une double sollicitation :
- Sollicitations manifestes du test: données sensorielles perceptives soutenues par des conduites cognitives et adaptatives
- Sollictations latentes du test: données subjectives projectives soutenues par des conduites projectives.
Que permet l’approche psychanalytique selon Chabert ?
- De repérer les sollicitations latentes et manifestes du test,
- De réactiver par le stimulus des problématiques psychiques spécifiques du sujet.
Quelle est l’hypothèse centrale de Chabert ?
Que les opérations mentales mises en œuvre au cours de la passation du test sont susceptibles de rendre compte des modalités du fonctionnement psychique propre à chaque sujet, telles que la théorie psychanalytique freudienne les conçoit, et en particulier dans la notion de continuité du normal et du pathologique.
Quels sont les deux aspects liés au stimulus non figuratif dégagés par Chabert (1994) ?
- Organisation perceptive soutenant la dimension structurale de la réponse: issue de la construction formelle de la tâche (forme de la tâche, compacte, fermée, bilatérale, ouverte)
- Eléments chromatiques soutenant la dimension sensorielle de la réponse: en lien avec les couleurs (tâches noires, grises, noir/rouge, pastel)
Que sous-tendent les deux dimensions décrites par Chabert ?
- Organisation formelle (relevant d’une approche perceptivo-cognitive) sous-tend les processus de pensée => « à ce qui se connaît »
- Sensibilité aux couleurs (empiriquement associée aux sensations) sous-tend les processus sensoriels => « à ce qui s’éprouve ».
Que propose la deuxième approche sur la validité et la cotation du test de Rorschach ?
J. E. Exner en 1974 propose une deuxième approche théorique : le système intégré.
Le projet de l’auteur est de standardiser la cotation et de valider le test à travers un système de cotation et d’interprétation le plus prédictif de certains facteurs sur le plan statistique.
NB: Exner = standardisation de la passation vs Ecole Française = liberté clinique
Quels sont les éléments constitutifs d’Exner ?
Les mêmes que l’Ecole de Paris :
- Qualités perceptives
- dimension projective.
Sur quoi est fondé le système de cotation d’Exner ?
Sur des données empiriques reproductibles et vérifiables validées par des critères théoriques externes au test.
De quand date la dernière version ré-étalonnées des formes perçues au Rorschach ?
2012 sous la direction de Catherine Azoulay et Michèle Emmanuelli, de l’École de Paris (Université Paris 5 Descartes).
Quels sont les fondements théoriques de l’approche d’Exner ?
Perspective pragmatique au sein d’une théorie de la personnalité qui définit :
- des styles défensifs (vs mécanismes de défense),
- des conduites mentales (vs conduites psychiques),
- des perceptions de soi et d’autrui, d’affects et des processus cognitifs (vs des conflits psychiques internes et externes).
On estime aujourd’hui que ces concepts renvoient à un modèle théorique cognitivo-perceptif.