4-Troubles du spectre autistique (TSA) (E. Chambres) Flashcards

1
Q

définition de l’autisme

A

trouble neurodéveloppemental.

  • interactions sociales et communication touchés
  • comprotements stéréotypés et répétitifs
  • intérêtes restreints
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2
Q

différence entre DSM IV et DSM V

A

DSM IV :
Trouble envhissant du développement

DSM V :
Trouble du spectre autistique

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3
Q

Ce que l’autsme n’est pas.

A
  • Ce n’est pas une maladie
  • Les parents ne sont pas responsables
  • on n’en guérit pas, on n’en sort pas
  • La HAS ne parle plus de psychose infantile
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4
Q

TED

A

3 aspects du dvlpt :

  • interactions sociales et communication touchés
  • Communication verbale et non verbale
  • intérêtes & comprotements restreints stéréotypés et répétitifs
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5
Q

TSA

A

selon le DSM V
3 symptomes / 3 dans catégorie A : Difficultés persistantes sur le plan de la communication et des interactions sociales
2 symptomes / 4 dans catégorie B : Comportements stéréotypés et intérêts restreints

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6
Q

Degré de sévérité du TSA

A

o 3 degrés de sévérité :
• Niveau 3 : nécessite un accompagnement très important.
• Niveau 2 : nécessite un accompagnement important.
• Niveau 1 : un accompagnement est nécessaire.

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7
Q

Etiologie

A

o Causes de ce fonctionnement différent :
• Approche génétique : la prédisposition génétique est évidente :
• Facteurs de l’environnement : infections maternelles, effet de certains agents comme le mercure ??

  • trouble neurodéveloppemental installé in utero.
  • existance de base biologiques de l’autisme :
    o organisation du cerveau différente : organisation cérébrale, communication entre les zones, activité des aires de la perception.
    o croissance atypique : région frontale dvlp + rapidement que les autres = anomalie de la connectivité = focntionnement cognitif différent
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8
Q

spécificités neuroanatomiques

A
  • noyaux des neuronnes + petits et + nombreux
    faisceaux de la substance blanche (corps calleux) 15 x - nombreux chez les TSA.
  • périmètre crânien, volum et poids des cerveau + importants que la moyenne chez 20 à 40 % des TSA
  • soupçnon de différences : tronc cérébral, hippocampe, cortex préfrontal et lobe temporal médian
  • amygdale du SNC (émotions, humeur) + petite chez les TSA ou alors ses connexions nerveuses fonctionneraient mal.
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9
Q

effets des différences neuroanatomiques

A

surcompétences ==> Ex.: Capacités visuelles exceptionnelles

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10
Q

neurobilogie

A

certains NT lié à certaines manifestations de l’autisme.
excès de dopamine => insomnie et hyperactivité
sérotonine, dopamine, noradrénaline, GABA.

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11
Q

pourquoi l’autisme ?

hypothèse 1

A

1/ Hypothèse du déficit de la Théorie de l’esprit :
les états mentaux d’une personne (ce qu’elle pense) ne sont pas directement observables mais doivent être déduits..
La capacité à imputer les états mentaux à sa propre personne et à autrui est appelée théorie de l’esprit.
cette capacité est perturbéé chez les TSA.

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12
Q

pourquoi l’autisme ?

hypothèse 2

A

2/ Le manque de cohérence centrale :
o Les individus ayant un développement ordinaire ont tendance à interpréter les stimuli de manière globale, en tenant compte du contexte.
o En revanche, les TSA ont davantage tendance à voir le monde de façon fragmentée. Elles établissent moins vite une cohérence dans ce qu’elles observent.
o En raison du manque de cohérence centrale, elles perçoivent le monde comme un chaos. Ces personnes cherchent la sécurité dans des actes répétitifs et sont en quête de routines et de structures.
o Elles s’en tiennent à ce qu’elles connaissent et sont réticentes aux changements.
o Elles ont également des difficultés à transposer dans une nouvelle situation ce qu’elles ont appris dans une autre situation.

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13
Q

causes génétiques

A

anomalies chromosomiques : La région du bras long du chromosome 15 provenant du chromosome maternel semble la plus concernée chez les autistes. Cette région a également été liée à la dyslexie, un des signes du spectre autistique.

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14
Q

agents environnementaux

A

complication pré, péri et néo natales : pas de preuves de lien tangible avec le TSA
néamoins : Lien avec la rubéole et atteinte du SNC au 1er trimestre de grossesse.

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15
Q

Épidémiologie, prévalence

A

entre 90 et 120 individus sur 10 000 - soit environ 1% de la population.

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16
Q

Les signes d’alerte

A

Signes d’alerte absolue :
• Absence de babillage, de pointage ou d’autres gestes sociaux à 12 mois ;
• Absence de mots à 18 mois
• Absence d’association de mots (non écholalies) à 24 mois
• Perte de langage ou de compétences sociales quel que soit l’âge.

17
Q

Dépistage

A

o On peut le faire à partir de l’âge de 18 mois.

o On peut utiliser le CHAT et/ou le M-CHAT

18
Q

outils de Dépistage

A
  • ADI-R: C’est un entretien diagnostic semi-structuré, qui comprend 111 items, utilisé pour faire un diagnostic différentiel, car il permet de diagnostiquer l’autisme, et les autres troubles apparentés.
  • L’ADI-R est doublé de l’ADOS qui est un test direct d’observation des comportements et des compétences de la personne ; 4 modules possibles en fonction du niveau langagier. Nécessite du matériel.
19
Q

Prise En Charge de la personne TSA

A
  1. Dépistage
  2. Diagnostic
  3. Evaluation
  4. Programme éducatif individualiser
  5. Mise en place de stratégies éducatives, comportementales, structuration de l’environnement
20
Q

Evaluation

A

o C’est indispensable pour connaître les besoins de la personne.
o Il faut connaître ses forces et ses faiblesses, pour savoir quels sont les domaines à travailler.
o Le test le plus utilisé pour les enfants avec autisme est le PEP-3.

21
Q

Les méthodes éducatives : Les Principes:

A

on ne guérit pas de l’autisme
o Toute personne avec autisme, quel que soit son niveau et son âge, peut progresser, et va progresser si la prise en charge est adaptée.
o Les personnes avec autisme n’apprennent pas de manière implicite ou incidente, ou au contact des autres ; leur besoin éducatif plus important donc nécessité de leurs apporter les connaissances qu’elles n’acquièrent pas spontanément.
o Selon L. Mottron: L’autisme est une différence, pas une maladie. C’est une différence, pas un désordre.
o Dans le cadre d’une prise en charge, on ne veut pas « normaliser » la personne pour la rendre moins autiste: on cherche à lui donner les outils, clés et moyens lui permettant de vivre avec les autres personnes non autistes, EN RESPECTANT SA DIFFÉRENCE.
o Selon M. Dawson: Actuellement on mesure la réussite d’une technique d’intervention à sa capacité à faire disparaître des signes d’autisme, et non pas à sa capacité à faire progresser l’adaptation, ce qui est une grave erreur.

22
Q

Prises en charge : recommandations de l’HAS

A

Interventions personnalisées globales et coordonnées :
• À partir de projets personnalisés (de type PEI)
• Elles visent le développement du fonctionnement de l’enfant et l’acquisition de comportements adaptés dans plusieurs domaines
• Dès qu’un trouble du développement est constaté́ et lorsque les interventions globales ne sont pas disponibles dans les 3 mois suivant le diagnostic,développement de la communication et du langage, afin d’améliorer les interactions sociales entre l’enfant et son environnement.

23
Q

objectifs des Interventions personnalisées globales et coordonnées

A
objectifs fonctionnels à court et moyen terme :
•	L’imitation,
•	Le langage,
•	La communication,
•	Le jeu,
24
Q

interventions non approuvées par la HAS

A

o Les approches psychanalytiques ;
o La psychothérapie institutionnelle

o Programme Son Rise® ;
o Méthode des 3i ;
o Méthode Feu Erstein ;
o …

25
Q

Bonnes pratiques

A

o ABA
o le TEACCH
o LE PROGRAMME DE DENVER

26
Q

qu’est ce que la méthode ABA ?

A

ce n’est pas une “méthode” : c’est plutôt un cadre théorique et pratique qui oriente les professionnels dans leurs actions.
créer ou modifier les comportements qui revêtent une importance sociale pour la personne et la société
o On vise à augmenter la communication, les capacités de jeu, les aptitudes sociales, l’autonomie… et à réduire les troubles du comportement
• On décompose la compétence à acquérir en plusieurs étapes
• On enseigne chaque étape jusqu’à sa maitrise totale
• On permet la pratique répétée sur une période de temps précise
• On propose de l’aide, que l’on estompe peu à peu

27
Q

qu’est ce que la TEACCH ?

A

o Programme pour le traitement et l’éducation d’enfants autistes ou ayant des handicaps dans le domaine de la communication
o Propose de former les parents comme Co-thérapeutes de leur enfant
o L’aide apportée aux personnes autistes demande une adaptation réciproque.
o Forte collaboration entre parents et professionnels.

28
Q

4 axes de la TEACCH

A

Projet individualisé
Enseignement structuré
Approche positive (valorisation des potentialités et acceptation des déficits)
Une approche développementale

29
Q

Objectif à long terme poursuivi par le programme TEACCH

A

o Non pas de normaliser la personne
o Mais de l’intégrer au mieux possible dans son environnement en respectant ses particularités et en lui apprenant les compétences DONT IL AURA BESOIN

30
Q

qu’est ce que LE PROGRAMME DE DENVER ?

A

o Pour enfants de 2 à 6 ans.
o Le jeu est au cœur des apprentissages
o Basé sur le modèle de développement interpersonnel de Stern (1985) et de la théorie des systèmes dynamiques
–> But : Apporter un maximum d’opportunités d’interactions sociales durant la période d’éveil de l’enfant afin de susciter l’imitation et la communication

31
Q

Critère d’efficacité de l’intervention LE PROGRAMME DE DENVER ?

A

o Précoce : entre 2 et 4 ans
o Intensif : au moins 15h par semaine
o Spécifique : La stimulation précoce et intensive a plus d’effets sur le développement des enfants avec autisme
o L’effet bénéfique de la stimulation est fortement lié à l’adaptation de l’adulte aux particularités de l’autisme et à l’individualisation des procédures.