4- La dépression et les conduites suicidaires Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 types de troubles dépressifs chez l’enfant et l’adolescent ?

A
  • L’épisode dépressif réactionnel
  • L’épisode dépressif majeur
  • La dysthymie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Citez des types de conduites suicidaires :

A
  • Les pensées suicidaires
  • Les tentatives de suicide
  • Le suicide
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

L’éthiologie de la dépression du point de vue analytique ?

A

=> évoque le rôle des pulsions.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

L’éthiologie de la dépression du point de vue de la théorie de l’attachement ?

A
  • lie le trouble aux situations de séparation et de carence affective.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

L’éthiologie de la dépression du point de vue du modèle cognitivo-comportemental ?

A
  • insiste particulièrement sur l’implication des cognitions et des attributions dans la genèse ou le maintien du trouble.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quels peuvent être les signes de dépression chez l’enfant d’âge pré-scolaire (avant 5 ans ) ?

A
  • Changements inhabituels du comportement

- Changements inhabituels de l’humeur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelles sont les manifestations qui peuvent apparaître en cas de dépression chez l’enfant de moins de 5 ans ?

A
  • Emotions et Attitude : manque d’expression ou tristesse du visage, pleurs fréquents et immotivés, perte d’enthousiasme, léthargie, difficulté à se séparer de ses
    proches ;
  • Activité et Relations interpersonnelles : hypo ou hyperactivité, tendance à rester à l’écart ;
  • Réactivité : colères, irritabilité, sautes d’humeur ;
  • Symptômes somatiques : perturbation du sommeil ou de l’appétit, plaintes physiques.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les manifestations caractéristiques d’un cas de dépression chez l’enfant de 5 à 11 ans ?

A
  • Emotions et Attitude => les périodes de tristesse sont plus fréquentes et durables
  • Activité et Relations interpersonnelles =>

agitation, opposition, insolence, manifestations aggressives, phobies, recherche excessive d’attention, tendance aux accidents, isolement.

=> pas d’état dépressif constant, il peut rire, jouer etc…

=> moins de symptômes somatiques que l’enfant pré-scolaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quels états mentaux souvent exprimés par le pré-adolescent ?

A
  • problèmes d’estime de soi
  • sentiments de dévalorisation
  • sentiments d’incompétence
  • humeur dépressive
  • découragement
  • sentiment de culpabilité
  • parfois idées suicidaires
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelles sont les manifestations caractéristiques d’un cas de dépression chez l’adolescent ?

A
  • tristesse, désespoir, perte de goût pour la vie et les loisirs, isolement, indifférence,
  • des difficultés cognitives avec incapacité à se concentrer, inertie, apathie,
  • une mauvaise estime de soi, des sentiments d’incompétence ou de culpabilité,
  • une vision pessimiste de l’avenir et du monde,
  • et enfin des perturbations somatiques caractéristiques, telles que le réveil prématuré, la diminution ou l’augmentation de l’appétit, la constipation, l’aménorrhée (arrêt des règles).

=> Les idées suicidaires peuvent être importantes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quels sont les 3 symptômes qui peuvent alerter les adultes sur un cas de dépression ?

A
  • diminution de la motivation au travail
  • chute du rendement scolaire
  • phobie scolaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Qu’est ce que l’épisode dépressif réactionnel ?

A

Il survient à la suite d’un stress, d’une perte ou d’une situation conflictuelle chronique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quel est le facteur déclenchant de l’épisode dépressif réactionnel pour les enfants d’âges primaires ?

A

Le divorce

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quel est le facteur déclenchant de l’épisode dépressif réactionnel pour les adolescents ?

A

les ruptures sentimentales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Dans quels cas considère-t-on le deuil comme pathologique ?

A
  • Lorsque la durée du deuil dépasse 3 ans.

- Lorsque que la réaction est excessive, ex : tentatives de suicide.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’épisode dépressif majeur ?

A
  • il est rare.
  • Le fonctionnement de la personne est profondément affecté.
  • Les causes ne sont pas toujours évidentes.
  • Dysphorie importante, désintérêt, irritabilité, plaintes somatiques et un retrait social.

=> Les symptômes somatiques sont manifestes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Qu’est-ce que la dysphorie ?

A

Trouble psychique caractérisé par une humeur oscillant entre tristesse et excitation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Qu’est-ce que la dysthymie ?

A

=> manque d’énergie, une mauvaise estime de soi, des sentiments d’impuissance, du pessimisme, une difficulté à se concentrer et parfois, des troubles du sommeil.

=> résistance à toutes thérapies.

Durée => au moins 1 an

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quel est la prévalence de la dépression chez les enfants et les adolescants ?

A

2% chez les enfants

+ de 4% chez les adolescents

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quel est le ratio de la dépression en fonction du sexe ?

A

2 : 1 pour les filles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quelle est la durée de la maladie (dépression ) ?

A

Entre 3 mois et 1 an.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Traitements de la dépression chez les enfants et les adolescents ?

A

Elle évolue souvent spontanément vers la guérison.

Cependant, un traitement approprié peut réduire les risques de tentative de suicide, écourter la durée du trouble et améliorer la qualité de vie du sujet et de sa famille.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Diagnostic différentiel de la dépression ?

A
  • Troubles anxieux => les 2 conditions sont internalisantes mais à ne pas confondre.
  • Deuil => l’image de soi n’est pas altérée.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quels sont les différents types de conduites suicidaires ?

A
  • les idées suicidaires,
  • les gestes suicidaires,
  • les tentatives de suicide
  • et les suicides accomplis.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quelle est la théorie de Denis Vallée sur les tentatives de suicide, en 1998 ?

A
  • Acte qui viendrait en lieu et place d’un discours qui ne peut pas être prononcé au sein de la famille.
  • Elle serait une sorte de répétition générale du départ de l’adolescent hors du cercle de la famille.
  • Comme s’il fallait tester les capacités du système familial à supporter un tel départ.
  • Le passage à l’acte se répéterait jusqu’à ce que la
    famille s’adapte et accepte l’autonomisation du jeune.
  • Ainsi, plus la famille a un fonctionnement rigide, plus le risque de récidive serait grand.
26
Q

Quels facteurs favorisent le passage à l’acte ?

A
  • dépression grave, désespoir, psychose, alcoolisme,
  • stress (principalement de nature interpersonnelle),
  • repli sur soi, isolement,
  • système de soutien absent ou déficient,
  • existence d’un plan de suicide concret, choix d’une méthode, préparation à la mort,
  • tentative précédente grave.
27
Q

Que ne faut-il pas faire comme prise en charge pour les personnes suicidaires ?

A

Des phénomènes de groupe avec mimétisme, identification ou recherche d’attention s’observent assez fréquemment chez les adolescents, les prédisposant ainsi à se suicider en série.

=> Il est donc déconseillé de gérer un suicide ou une tentative de suicide en groupe (dans le milieu scolaire, par exemple).

28
Q

Citez le nom d’une des premières psychanalystes à avoir proposé une théorie éthiologique de la dépression ?

A

Mélanie Klein

29
Q

Quelle est la théorie de Mélanie Klein en 1935 sur la dépression ?

A

=> “la position dépressive”

  • le vécu dépressif résulterait du sentiment d’une perte fantasmée.
  • ce vécu ferait partie du développement normal de l’enfant.

Au début de la vie le bébé ne ferait pas la différence entre la bonne et mauvaise mère. Mais arrive le stade de “la position dépressive” où il se rend compte que ces deux mères ne font qu’une et que les attaques qu’il dirigeait vers la mauvaise mère étaient également orientées vers la bonne mère. Persuadé de la toute puissance de ses pensées agressives, l’enfant craindrait alors d’avoir détruit le bon objet.

  • sentiment de culpabilité
  • sentiment de perte

=> Fantasmes de réparation rendant possible le dépassement de la position dépressive. Par “introjection du bon sujet” = le faire entrer dans son Moi.

Par contre, s’il tente de mettre un terme à son angoisse dépressive par la défense maniaque, cette introjection ne pourra s’effectuer. Plus tard dans sa vie, il sera alors susceptible de régresser à cette position et à nouveau être submergé par le vécu dépressif.

30
Q

Quelle théorie développa Spitz en 1946 ?

A

“la dépression anaclitique”

Les enfants séparés de leur mère souffraient d’une carence affective grave, caractérisée principalement par :

  • un arrêt de développement,
  • un repli
  • et une tristesse profonde.

Malgré des soins physiques appropriés, ces bébés, privés de l’affection d’une personne privilégiée se laissaient dépérir.

31
Q

Qu’est ce que l’hospitalisme ?

A

René Spitz (1946) :

  • Privation maternelle au-delà de trois à cinq mois.

=> l’affaiblissement de l’enfant peut aller jusqu’à la mort.

32
Q

Q’est ce que “la dépression anaclitique” ?

A

René Spitz (1946)

Carence affective grave, caractérisée principalement par :

  • un arrêt de développement,
  • un repli
  • et une tristesse profonde.

=> Malgré des soins physiques appropriés, ces bébés, privés de l’affection d’une personne privilégiée se laissent dépérir.

33
Q

Qui dit que :

“La dépression est la conséquence naturelle du sentiment d’être abandonné, de ne pas être désiré ou digne d’amour”

A

Bowlby - 1980

34
Q

Quelle théorie avance Bowlby pour soulager la peine de l’enfant en cas de perte de la figure d’attachement ?

A

Il est important pour l’enfant de pouvoir se reposer sur une nouvelle figure d’attachement.

Ex: l’adoption

35
Q

Qui a décrit le processus de “séparation-individuation” ?

A

Margaret Mahler - 1975

36
Q

En quoi consiste le processus de “séparation-individuation” ?

A

Il consiste, pour le très jeune enfant (entre 16 et 24 mois), à se différencier de sa mère, sans craindre pour l’intégrité de sa propre personne.

  • au début de la vie, l’enfant se trouve dans le “stade autistique”, en ce sens qu’il ne se distingue pas de l’environnement.
  • puis, il entre dans le “stade symbiotique”, il ne se différencie toujours pas de sa mère.
  • l’enfant doit intérioriser la représentation de sa mère. Cette intériorisation lui permet de fonctionner de façon autonome. => processus de “séparation-individuation”.
37
Q

Quels sont les risques de conséquences pour l’enfant qui ne passe pas part le processus de “séparation-individuation” ?

A

Tant qu’il n’a pas formé une représentation stable de sa mère, il est sujet à des sentiments de solitude et de dépression. Il devient particulièrement vulnérable en cas de perte ou de séparation.

38
Q

Quelle est la théorie de Beck en 1967 sur la dépression ? (courant cognitivo-comportemental)

A
  • des schèmes cognitifs négatifs seraient à l’origine de la dépression.
  • ils influenceraient la manière dont on perçoit et interprète les événements.
39
Q

Qu’est-ce que la “triade cognitive négative” de Beck en 1967 ?

A

Cela consiste à avoir une vision négative de soi, du monde et du futur.

40
Q

Selon Beck (1967), quelles sont les erreurs cognitives susceptibles de prédisposer à la dépression ?

A
  • les inférences arbitraires
  • l’abstraction sélective
  • la généralisation excessive
41
Q

Que sont les inférences arbitraires ?

A

L’enfant conclut sans fondement qu’une situation est négative.

42
Q

Qu’est-ce que l’abstraction sélective ?

A

L’enfant se focalise sur les aspects négatifs d’une situation et par suite, s’en forme une représentation globale négative qui ne tient pas compte des aspects positifs.

43
Q

Qu’est-ce que la généralisation excessive ?

A

Au lieu de considérer un événement négatif comme isolé, il en fait une généralité et pense que les choses se passent toujours comme cela. Aussi, il peut accorder beaucoup d’importance aux événements négatifs et juger les événements positifs comme peu significatifs.

44
Q

Que dit Rehm en 1977 ?

A

Il explique que les personnes qui se fixent des objectifs trop élevés se mettent constamment en situation d’échec et portent, suite à cela, un regard négatif sur elles-mêmes.

45
Q

Selon Beck - 1983 - quelles sont les 2 notions ayant un rôle importante dans l’apparition de dépression ?

A

La sociotropie et l’autonomie

46
Q

Qu’est-ce qu’une personne sociotrope, selon Beck (1983) ?

A

La personne sociotrope accorde beaucoup d’importance aux relations interpersonnelles et craint tout particulièrement d’être rejetée.

=> Par conséquent, elle devient vulnérable à la dépression lorsqu’une rupture survient.

47
Q

Comment pourrait apparaitre la dépression chez la personne autonome, selon Beck (1983) ?

A

La personne autonome est davantage portée sur la réussite et l’indépendance. Ce sont les échecs qui l’affectent le plus.

48
Q

Qu’est-ce que la théorie de Seligman en 1975 ?

A

Il a introduit la notion “d’impuissance apprise”.

49
Q

Qu’est-ce que la notion “d’impuissance apprise” ?

A
  • Observation du comportement de chiens dans une situation expérimentale.
  • Dans le premier temps de l’expérience, les animaux étaient soumis à des chocs électriques auxquels ils ne
    pouvaient échapper.
  • Au bout d’un certain temps, ils ne cherchaient même plus à y échapper, même lorsque cela était rendu possible.

=> Ils semblaient avoir appris qu’ils étaient impuissants
face à cette situation déplaisante.

D’après Seligman, l’attitude passive et résignée qui
succède à l’impuissance apprise serait proche de la symptomatologie dépressive.

50
Q

Quelle est la théorie de Abramson et ses collègues en 1978 ?

A

Ils ont reformulé la théorie originale de Seligman de 1975 (impuissance apprise / chiens soumis).

=> style d’attribution menant la personne à percevoir les événements comme échappant à son contrôle qui prédisposerait à la dépression.

En expliquant les événements négatifs par des causes :

  • internes, ex: c’est de ma faute,
  • stables, ex: c’est toujours comme ça,
  • et globales, ex: c’est comme ça dans tous les domaines de ma vie.

=> Tout en expliquant les événements positifs, à l’inverse, par des causes :

  • externes, ex: ce n’est pas grâce à moi que ça s’est si bien passé,
  • instables, ex: ça ne se répétera pas,
  • et spécifiques, ex: cela ne concerne que cet aspect de ma vie,

=> cela rendrait la personne particulièrement vulnérable et cela précipiterait la survenue d’un épisode dépressif si un événement de vie négatif devait se présenter.

51
Q

Selon Bowlby 1980, qu’est-ce qui serait à l’origine des sentiments d’impuissance et de désespoir caractéristiques de la dépression ?

A

Le manque de confiance en sa propre capacité à établir et à maintenir des liens affectifs.

52
Q

Quelles sont les trois types d’expériences familiales susceptibles d’être impliquées dans la formation de l’impuissance apprise, selon Bowlby en 1980 ?

A

1- lorsqu’un enfant persiste en vain à tenter de plaire à ses parents, il finit par se voir comme un raté qui est
incapable d’établir une relation stable et sécurisante.

2- lorsqu’on dit à un enfant qu’il n’est pas digne d’être aimé, qu’il est mauvais ou incompétent, il forme une représentation négative de lui-même et s’attend à être systématiquement rejeté par les autres.

3- si un enfant perd une figure d’attachement suite à un décès, toutes les stratégies qu’il peut mettre en place pour faire revenir le parent sont vouées à l’échec.

53
Q

Quel est l’avis de Cummings et Cicchetti en 1990 sur l’impuissance apprise ?

A

Les enfants qui ont des parents constamment indisponibles vivent la perte de façon chronique et peuvent aussi en venir à se sentir impuissants.

=> l’enfant apprend que quoi qu’il fasse, il est incapable d’obtenir l’attention ou l’affection qu’il recherche. De là naîtrait l’impuissance apprise.

54
Q

Que dit Trad en 1987 sur l’impuissance apprise ?

A

Le sentiment d’impuissance apprise naît aussi chez les enfants hospitalisés qui sont dans l’impossibilité de retourner chez eux, auprès de leurs parents.

=> l’enfant apprend que quoi qu’il fasse, il est incapable d’obtenir l’attention ou l’affection qu’il recherche.

55
Q

Quelle notion est apportée par Abramson et al. en 1989 sur la dépression ?

A

Le rôle de la perte d’espoir (hopelessness) dans la dépression.

=> Ce trouble surviendrait lorsque la personne a le sentiment que ce qu’elle désire n’arrivera pas, que ce qu’elle redoute arrivera et que quoi qu’elle fasse, elle n’y pourra rien changer.

56
Q

Quelle est la théorie de Bower (1981) et Teasdale (1988) ?

A

Ils partent de l’idée que c’est quand la personne est dans une humeur triste que son style d’attribution dépressogène s’active et précipite la survenue du trouble.

57
Q

Quelle est la théorie la plus probable sur les schèmes négatifs dans le courant cognitivo-comportemental ?

A

Les schèmes négatifs s’activent lorsque la personne se trouve dans une humeur dysphorique (ce qui est généralement le cas lorsqu’elle est confrontée à une situation difficile) et qu’alors seulement ils l’empêchent de dépasser l’événement et la maintiennent dans un état dépressif.

58
Q

Quelle est la théorie de Lewinsohn en 1974 sur la dépression ?

A

Modèle explicatif de la dépression basé sur l’idée que :

  • les personnes deviennent déprimées parce qu’elles ne réussissent pas à susciter suffisamment de réponses positives de la part de leur entourage.
  • Elles manqueraient de compétences sociales ce qui conduirait à des modes de relations peu satisfaisants.
  • Par suite, elles se décourageraient et renonceraient à
    solliciter autrui.
  • Leurs activités ne leur procurant aucun plaisir, elles deviendraient de plus en plus rares.

=> Un vécu dépressif est alors susceptible de découler de cette situation.

59
Q

A quoi les théories psychodynamiques (psychanalytiques) associent-elles la dépression ?

A

Au sentiment de perte.

60
Q

Qu’est ce que la psychothérapie psychodynamique ?

A

Le terme de psychothérapie psychodynamique est utilisé comme équivalent de l’adjectif psychanalytique.