4. L'APPROCHE SOCIO-COGNITIVE Flashcards
La définition de la psychologie sociale proposée par Beauvois (1999, p.311) met l’accent sur le [… …] du sujet. Ce [… …], dépassant le simple niveau […], rappelle l’insertion du sujet dans un ensemble de [… …] construits essentiellement sur des […] et une [… de … …]. Cette définition de la psychologie sociale prépare la définition d’un type d’approche encore [majoritaire/minoritaire] à l’échelle internationale : l’approche socio-cognitive. Ce courant théorique a pour objet d’investigation majeur les [… …-…].
La définition de la psychologie sociale proposée par Beauvois (1999, p.311) met l’accent sur le [positionnement social] du sujet. Ce [positionnement social], dépassant le simple niveau [interpersonnel], rappelle l’insertion du sujet dans un ensemble de [rapports sociaux] construits essentiellement sur des [hiérarchies] et une [distribution de ressources inégale]. Cette définition de la psychologie sociale prépare la définition d’un type d’approche encore minoritaire à l’échelle internationale : l’approche socio-cognitive. Ce courant théorique a pour objet d’investigation majeur les [processus socio-cognitifs].
NB. Avant de donner une définition de base des processus socio-cognitifs il est nécessaire de souligner ce qui fait la spécificité de l’approche socio-cognitive.
4.1. Caractéristiques de l’approche socio-cognitive
Nous verrons que [l’…] des niveaux d’analyse est un point caractéristique de l’approche socio-cognitive, mais avant de l’aborder il paraît indispensable de s’interroger sur le […] du sujet social de la connaissance tel qu’il est envisagé en psychologie sociale. Il s’agit plus précisément de questionner le sens qui est donné aux concepts de |…] et de […].
Nous verrons que [l’articulation] des niveaux d’analyse est un point caractéristique de l’approche socio-cognitive, mais avant de l’aborder il paraît indispensable de s’interroger sur le [statut] du sujet social de la connaissance tel qu’il est envisagé en psychologie sociale. Il s’agit plus précisément de questionner le sens qui est donné aux concepts de |social] et de [connaissance].
4.1.1.1 Le statut du social
Si le social fonde la spécificité de la psychologie sociale, le sens qui lui est attribué par les différents courants théoriques n’est pas sans […]. Par exemple pour les théories qui se situent essentiellement au niveau 2 le social a l’apparence du [… …] et des […] (on devrait plutôt dire des […]) immédiatement en présence. Ce type de psychologie est sociale dans la mesure où il y a […] entre au moins deux individus. Les travaux qui s’en réclament portent par exemple sur [l’… …], et sollicitent essentiellement des sujets en position [d’…] dans des [… de …] auxquels ils ne sont que bien peu [… ou …]. La […], la […] ont mobilisé des paradigmes de recherche au sein desquels les sujets n’étaient pas interpellés en tant qu’individus insérés dans des […] qui leurs sont habituelles, mais plutôt en tant qu’[…] ayant bien voulu se prêter à un [… de …] relativement éloigné de leur […]. Les sujets sont interchangeables et il n’est accordé que très peu d’attention à leurs insertions quotidiennes dans des [… …] qui pourraient éventuellement influencer leur comportement dans ces situations expérimentales
Si le social fonde la spécificité de la psychologie sociale, le sens qui lui est attribué par les différents courants théoriques n’est pas sans équivoque. Par exemple pour les théories qui se situent essentiellement au niveau 2 le social a l’apparence du [moment présent] et des [sujets] (on devrait plutôt dire des [acteurs]) immédiatement en présence. Ce type de psychologie est sociale dans la mesure où il y a [interaction] entre au moins deux individus. Les travaux qui s’en réclament portent par exemple sur [l’influence sociale], et sollicitent essentiellement des sujets en position [d’acteurs] dans des [jeux de rôle] auxquels ils ne sont que bien peu [préparés ou habitués]. La [normalisation], la [conformisation] ont mobilisé des paradigmes de recherche au sein desquels les sujets n’étaient pas interpellés en tant qu’individus insérés dans des [positions] qui leurs sont habituelles, mais plutôt en tant qu’[acteurs] ayant bien voulu se prêter à un [jeu de rôle] relativement éloigné de leur [quotidien]. Les sujets sont interchangeables et il n’est accordé que très peu d’attention à leurs insertions quotidiennes dans des [rapports sociaux] qui pourraient éventuellement influencer leur comportement dans ces situations expérimentales
4.1.1.2 Le statut du social
Pour sa part la cognition sociale, de développement encore récent, adopte aussi un [… …]. Les processus de connaissance auxquels elle s’intéresse portent sur des [… …] ([…, …]) avec lesquels le sujet est en […] dans une visée d’action (ou […]). Cependant la cognition sociale limite son champ de réflexion en ignorant des facteurs d’autres niveaux ([…] ou […]), ce qui lui interdit l’accès aux déterminations les plus […]du fonctionnement psychologique.
Pour sa part la cognition sociale, de développement encore récent, adopte aussi un [regard social]. Les processus de connaissance auxquels elle s’intéresse portent sur des [objets sociaux] ([personnes, groupes]) avec lesquels le sujet est en [interaction] dans une visée d’action (ou [pragmatique]). Cependant la cognition sociale limite son champ de réflexion en ignorant des facteurs d’autres niveaux ([positionnels] ou [idéologiques]), ce qui lui interdit l’accès aux déterminations les plus [sociétales]du fonctionnement psychologique.
4.1.1.3 Le statut du social
À quoi renvoie “le plus sociétal” évoqué par Beauvois ?
Le plus sociétal qu’évoque Beauvois renvoie aux niveaux 3 et 4 de l’explication en psychologie sociale.
4.1.1.4 Le statut du social
En se donnant pour projet d’étudier les êtres humains en tant que « membres de [… …] ou qui occupent des [… …] » (Beauvois, 1999) la psychologie sociale affiche une […] énorme, tellement énorme qu’une partie considérable des chercheurs hésitera à aborder des [… …] plus lourdes à assumer et à justifier que d’autres.
En se donnant pour projet d’étudier les êtres humains en tant que « membres de [collectifs sociaux] ou qui occupent des [positions sociales] » (Beauvois, 1999) la psychologie sociale affiche une [ambition] énorme, tellement énorme qu’une partie considérable des chercheurs hésitera à aborder des [sphères explicatives] plus lourdes à assumer et à justifier que d’autres.
4.1.1.5 Le statut du social
Quel constat fait Doise en 1982 ?
Doise fait le constat que les variables explicatives de niveaux 3 et 4 sont rarement convoquées dans l’élaboration des modèles théoriques des conduites individuelles.
4.1.1.6 Le statut du social
C’est le constat que fait Doise lorsqu’il écrit que la psychologie sociale* « étudie l’individu avant tout comme un […] et un […] d’informations, […] et […] avec autrui » (Doise, 1982).
C’est le constat* que fait Doise lorsqu’il écrit que la psychologie sociale** « étudie l’individu avant tout comme un [intégrateur] et un [organisateur] d’informations, [discutant] et [interagissant] avec autrui » (Doise, 1982).
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*Doise fait le constat que les variables explicatives de niveaux 3 et 4 sont rarement convoquées dans l’élaboration des modèles théoriques des conduites individuelles.
**celle de 1982, mais les choses ont-elles radicalement changé ?
4.1.1.7 Le statut du social
C’est en prenant appui sur les deux derniers niveaux que le courant socio-cognitiviste va se construire en tant qu’[… … à … ..]. Avec ce courant l’insertion sociale de l’individu devient ainsi un [… … …]. L’approche socio-cognitive considère « que les activités de l’individu (ses […], ses [faits de …], ses […]) sont plus ou moins réglées par des [… de …] impliquant d’autres individus et une [… de … …] » (Beauvois, Monteil et Trognon, 1991, p.271). Cette définition nous incite à considérer que les activités du sujet à l’égard d’un objet social quelconque sont plus ou moins réglées par la […] du rapport social qui les lie. Ceci nous amène vers le point suivant et l’interrogation du statut de la […] en psychologie sociale.
C’est en prenant appui sur les deux derniers niveaux que le courant socio-cognitiviste va se construire en tant qu’[approche psychosociale à part entière]. Avec ce courant l’insertion sociale de l’individu devient ainsi un [facteur explicatif incontournable]. L’approche socio-cognitive considère « que les activités de l’individu (ses [automatismes], ses [faits de conscience], ses [conduites]) sont plus ou moins réglées par des [systèmes de conduite] impliquant d’autres individus et une [structure de supports sociaux] » (Beauvois, Monteil et Trognon, 1991, p.271). Cette définition nous incite à considérer que les activités du sujet à l’égard d’un objet social quelconque sont plus ou moins réglées par la [nature] du rapport social qui les lie. Ceci nous amène vers le point suivant et l’interrogation du statut de la [connaissance] en psychologie sociale.
4.1.2.1 Le statut de la connaissance
L’activité de connaissance telle qu’elle est appréhendée par la psychologie sociale est également un [… …] dans la construction de ses modèles théoriques. Une première approche pose l’hypothèse d’un […] entre la pensée […] et la pensée […] (perspective […] de la connaissance). La connaissance serait donc de même […] quelle que soit l’activité du sujet et les différences observées ne révèleraient que de [… d’…] ([… de …] par exemple). Cette conception des processus de connaissance fait la part belle à l’image d’un individu […], motivé par [l’…] et la […], orienté vers les […. …] des objets qui l’entourent. Cet individu est engagé dans un rapport […] avec l’environnement qu’il se doit de connaître au sens […] du terme. Tout se passe comme si la relation sujet-objet se déroulait en [… …], sans être médiatisée par des variables d’autres niveaux que [l’…]. On reconnaîtra ici l’approche […]. Ce courant peut également évoquer quelques aspects du rapport à [l’…], ce que fait par exemple le courant [… …] ([…, 19..]). Mais comme le note Beauvois (1992) : « ces éléments contextuels ont généralement un statut de […] en ceci qu’ils ne relèvent pas de la [… …] du […. à l’…] ».
L’activité de connaissance telle qu’elle est appréhendée par la psychologie sociale est également un [point nodal] dans la construction de ses modèles théoriques. Une première approche pose l’hypothèse d’un [continuum] entre la pensée [scientifique] et la pensée [quotidienne] (perspective [moniste] de la connaissance). La connaissance serait donc de même [nature] quelle que soit l’activité du sujet et les différences observées ne révèleraient que de [degrés d’efficacité] ([biais de raisonnement] par exemple). Cette conception des processus de connaissance fait la part belle à l’image d’un individu [stratège], motivé par [l’exactitude] et la [vérité], orienté vers les [propriétés intrinsèques] des objets qui l’entourent. Cet individu est engagé dans un rapport [binaire] avec l’environnement qu’il se doit de connaître au sens [scientifique] du terme. Tout se passe comme si la relation sujet-objet se déroulait en [apesanteur sociale], sans être médiatisée par des variables d’autres niveaux que [l’intrapersonnel]. On reconnaîtra ici l’approche [cognitive]. Ce courant peut également évoquer quelques aspects du rapport à [l’objet], ce que fait par exemple le courant [cognitiviste contextualiste] ([Tiberghien, 1985]). Mais comme le note Beauvois (1992) : « ces éléments contextuels ont généralement un statut de [contingence] en ceci qu’ils ne relèvent pas de la [nécessité sociale] du [rapport à l’objet] ».
4.1.2.2 Le statut de la connaissance
Le courant de la cognition sociale franchit un cap supplémentaire en modélisant l’activité cognitive de l’individu en tant qu’il est engagé dans des […] au sein desquelles il poursuit des [… d’… …]. L’action du sujet connaissant se fait ici un peu plus […], il devient […]. Mais comme nous avons vu un peu plus haut les facteurs de niveaux […] et […] n’entrent pas dans les théorisations de la cognition sociale. Cependant il semble que certains tenants de la cognition sociale élargissent leur vision du « social » puisque selon Rogier et Yzerbyt (2002) : « les stéréotypes sont également des outils de […], servant à justifier les rapports sociaux tels qu’ils existent dans la société et ainsi à […] le [… …] ».
Le courant de la cognition sociale franchit un cap supplémentaire en modélisant l’activité cognitive de l’individu en tant qu’il est engagé dans des [situations] au sein desquelles il poursuit des [buts d’interaction sociale]. L’action du sujet connaissant se fait ici un peu plus [sociale], il devient [pragmaticien]. Mais comme nous avons vu un peu plus haut les facteurs de niveaux [positionnel] et [idéologique] n’entrent pas dans les théorisations de la cognition sociale. Cependant il semble que certains tenants de la cognition sociale élargissent leur vision du « social » puisque selon Rogier et Yzerbyt (2002) : « les stéréotypes sont également des outils de [rationalisation], servant à justifier les rapports sociaux tels qu’ils existent dans la société et ainsi à [légitimer] le [statu quo] ».
4.1.2.3 Le statut de la connaissance
Avec la prise en compte de la nature de la relation entre l’individu et l’objet social s’annonce une deuxième approche des [… de …] dans laquelle se situe le courant […-…]. Ici la connaissance n’est pas uniquement celle d’un [… … …] mais aussi, peut être essentiellement, celle d’un sujet entretenant des [… … …] avec les [… qui l’…].
Avec la prise en compte de la nature de la relation entre l’individu et l’objet social s’annonce une deuxième approche des [processus de connaissance] dans laquelle se situe le courant [socio-cognitiviste]. Ici la connaissance n’est pas uniquement celle d’un [sujet scientifique spontané] mais aussi, peut être essentiellement, celle d’un sujet entretenant des [rapports sociaux divers] avec les [objets qui l’entourent].
4.1.2.4 Le statut de la connaissance
D’autres variables explicatives des processus de connaissance sont à l’œuvre, et l’on peut dire avec Beauvois (1992, p.120) que si « la Science pouvait fournir un modèle à l’approche cognitive, [l’…] doit servir de référence à l’approche sociocognitive ».
[l’Idéologie]
4.1.2.5 Le statut de la connaissance
En adoptant une lecture socio-cognitive des faits psychologiques nous tenons pour décisifs les facteurs […] et […]. Précisons encore : décisifs mais pas […] car ce serait introduire une causalité […] dans les relations entre les [… …] et les […] d’une part, et les […] d’autre part. Or on sait que les liens entre ces deux sphères d’activités sont […] et […] et non […] ou […] (cette dernière perspective postulerait que les […] dirigent les […] ou inversement). Il s’agit là d’un des points les plus stimulants d’un débat sur les rapports entre […] et […], […] et […], auquel l’approche socio-cognitive apporte une [… …].
En adoptant une lecture socio-cognitive des faits psychologiques nous tenons pour décisifs les facteurs [positionnels] et [idéologiques]. Précisons encore : décisifs mais pas [déterminants] car ce serait introduire une causalité [linéaire] dans les relations entre les [insertions sociales] et les [conduites] d’une part, et les [cognitions] d’autre part. Or on sait que les liens entre ces deux sphères d’activités sont [circulaires] et [dialectiques] et non [mécanistes] ou [linéaires] (cette dernière perspective postulerait que les [cognitions] dirigent les [conduites] ou inversement). Il s’agit là d’un des points les plus stimulants d’un débat sur les rapports entre [cognitions] et [conduites], [pensée] et [action], auquel l’approche socio-cognitive apporte une [contribution significative].
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NB. Cela dit le thème de notre réflexion n’est pas exactement celui-ci, et nous renverrons le lecteur à des ouvrages de référence pour approfondir la question (par exemple : Abric, 1994 ; Beauvois et Joule, 1981).
4.1.2.5 Le statut de la connaissance
De ce point de l’exposé nous retiendrons l’idée que les conduites et la nature des rapports sociaux que nous avons avec les objets sociaux (choses ou êtres) ont un poids important sur les [processus de connaissance] de ces objets.
[processus de connaissance]