2. LE POSTULAT DE LA POLYPHASIE COGNITIVE Flashcards
La notion de polyphasie cognitive fut introduite par […] dans son étude pionnière sur la réception de la psychanalyse en France (196?), où il décrit [l’… …] du champ des représentations.
La notion de polyphasie cognitive fut introduite par [Moscovici] dans son étude pionnière sur la réception de la psychanalyse en France (1961), où il décrit [l’hétérogénéité sociocognitive] du champ des représentations.
Moscovici a été suffisamment prudent pour considérer ce concept comme une simple hypothèse, mais que suggèrent les données de l’étude ?
Les données de l’étude laissent penser que différents types de rationalité ont bien été impliqués dans la construction des représentations de la psychanalyse : « La coexistence de systèmes cognitifs devient plutôt la règle que l’exception. » (1961, p. 285) Un peu plus loin, « le même groupe et, mutatis mutandis, le même individu sont capables d’employer des registres logiques variables dans des domaines qu’ils abordent avec des perspectives, des informations et des valeurs propres à chacun […]. D’une manière globale, on peut estimer que la coexistence dynamique – interférence ou spécialisation – de modalités distinctes de connaissance, correspondant à des rapports de l’homme et de son entourage, détermine un état de polyphasie cognitive » (op. cit., p. 286).
De quoi dépendent ces différentes modalités de connaissance ?
Ces différentes modalités de connaissance dépendent du contexte de leur production et visent des buts différents.
Le point crucial est que, contrairement aux interprétations rationalistes des phénomènes cognitifs, les différentes formes n’apparaissent pas dans des groupes différents, ou dans des contextes différents, mais sont bien capables de coexister dans le même [… …] ou […], vivant dans le même […]. Certains utiliseront une certaine forme de connaissance dont le choix dépend des […] particulières dans lesquelles ils se trouvent, et de leurs […] particuliers à un […] et en un […] donnés. La polyphasie cognitive se réfère donc à un […] où [… …] de connaissances, utilisant [… …] de rationalités peuvent coexister chez un individu ou au sein d’un groupe.
Le point crucial est que, contrairement aux interprétations rationalistes des phénomènes cognitifs, les différentes formes n’apparaissent pas dans des groupes différents, ou dans des contextes différents, mais sont bien capables de coexister dans le même [groupe social] ou [individu], vivant dans le même [contexte]. Certains utiliseront une certaine forme de connaissance dont le choix dépend des [circonstances] particulières dans lesquelles ils se trouvent, et de leurs [intérêts] particuliers à un [moment] et en un [lieu] donnés. La polyphasie cognitive se réfère donc à un [état] où [différents genres] de connaissances, utilisant [différents types] de rationalités peuvent coexister chez un individu ou au sein d’un groupe.
La proposition théorique cruciale qui sous-tend le concept de polyphasie cognitive est de replacer la psychologie sociale de la connaissance au cœur de la […] des [… …] et des [… …]. Ce concept permet une nouvelle lecture du problème de la connaissance : connaître est une activité qui doit être comprise dans son rapport avec le […] d’où émergent sa […] et sa […].
La proposition théorique cruciale qui sous-tend le concept de polyphasie cognitive est de replacer la psychologie sociale de la connaissance au cœur de la [dynamique] des [interactions sociales] et des [contextes culturels]. Ce concept permet une nouvelle lecture du problème de la connaissance : connaître est une activité qui doit être comprise dans son rapport avec le [contexte] d’où émergent sa [logique] et sa [rationalité].
Pourquoi la notion de polyphasie cognitive est-elle particulièrement pertinente ?
La notion de polyphasie cognitive est particulièrement pertinente pour comprendre la nature et la dynamique de la connaissance.
La connaissance est alors conçue comme une [… …] se renouvelant sans cesse et qui peut manifester autant de […] que requises par l’infinie variété des [… …] de l’expérience humaine. L’utilisation d’une forme de connaissance ou d’une autre dépend des […] de [l’… …] et de la [… …-…] de chaque champ.
La connaissance est alors conçue comme une [forme dynamique] se renouvelant sans cesse et qui peut manifester autant de [rationalités] que requises par l’infinie variété des [situations socioculturelles] de l’expérience humaine. L’utilisation d’une forme de connaissance ou d’une autre dépend des [nécessités] de [l’environnement social] et de la [configuration socio-psychologique] de chaque champ.
Ces différentes formes de connaissance s’excluent-elles ?
Ces différentes formes coexistent plutôt qu’elles ne s’excluent ; au lieu de dépasser des formes socialement considérées comme « arriérées », « primitives » ou « infantiles », les communautés humaines puisent continuellement dans les différentes ressources que chaque forme de connaissance offre.
Ce cours sera l’occasion de présenter une approche psycho-sociale intimement liée aux propositions précédentes. Quelle est cette approche ?
Il s’agit de l’approche SOCIO-COGNITIVE.
Nous décrirons plus loin, en détail, les caractéristiques de cette approche, et nous évoquerons des champs d’étude qui s’en réclament.
Mais avant cela, il est nécessaire de présenter une grille de lecture des diverses approches théoriques que propose la psychologie sociale, afin de mieux saisir les spécificités de l’approche socio-cognitive : il s’agit des quatre niveaux d’analyse élaborés par Doise (1982).