3.2. Traces de personnes : Lophoscopie LES DESSINS PAPILLAIRES Flashcards
Par quoi s’explique la variabilité extrême et les propriétés des dessins papillaires ?
Par la morphogenèse des lignes papillaires
Quels sont les trois niveaux d’information du DP ?
- niveau 1 : flux des crêtes (dessin général,…)
- niveau 2 : points de caractéristiques (minuties, cicatrices,…)
- niveau 3 : détails de crêtes (bord, pores, formes de minuties,…)
Quelles sont les formes d’exploitation du DP ?
- classification
- comparaison avec d’autres sources (identification, exclusion)
- renseignement (lien entre cas)
Que regroupe le niveau 1 “flux des crêtes” ?
- principaux dessins généraux (digitaux) : arcs, boucles, verticilles
- recherche rapide, classification, exclusion
Quels types retrouve-t-on dans le niveau 1 ?
- indéterminés (forme accidentelle)
- centre et delta(s)
- ligne comptée (“ligne de Galton”)
- ligne tracée
Par quoi se caractérise la classification de Galton-Henry (5) ?
5 dessins généraux : arc simple (A) ou en tente (T), boucle ulnaire (U), boucle radiale (R), verticille (W) + composites
A quoi correspond la “forme générale” dans la classification de Galton-Henry ?
score associé à chaque doigt
A quoi s’ajoute à la forme principale dans la classification de G-H ?
Des sous-classifications liées :
- au dessin général des index
- aux lignes comptée et tracée
- considère aussi les cas particulier (amputation)
Par qui et pourquoi était utilisé la classification de G-H ?
Par le FBI et Bureau central Suisse de Police maintenant AFIS-DNA Services à Berne. Car système idéal pour les grands fichiers.
Par quoi se caractérise la classification de Vucetich (4) + (1) ?
- 4 dessins généraux : arc (A ou 1), boucle interne (I ou 2) ou externe (E ou 3), verticille (V ou 4).
- position des doigts sur la fiche : index - médius - annulaire - auriculaire - pouce
Quelle est la codification de Vucetich ?
- index (A, I, E, V) autres (1, 2, 3, 4)
- amputation ou illisible
Quels sont les propriétés du niveau 2 “les points caractéristiques” ?
- principaux : minuties (arrêt de ligne, bifurcation, point,…)
- identification/exclusion
- lignes blanches, verrues, cicatrices,…
Quelques exemples de points caractéristiques du niveau 2 ?
arrêt de ligne, îlot, lac, double bifurcation, bifurcation, bifurcation opposées, pont, crochet, arrêt + bifurcation.
A quoi correspond le niveau 3 “détails de crêtes” ?
- bords des crêtes, position des pores, forme des minuties
- identification/exclusion
Que note-t-on dans le niveau 3 ?
la configuration des bords de crêtes et des pores amène à une diversité extrême des dessins papillaires (épiderme)
Quels sont les différents types de traces papillaires ?
- Traces moulées
- Traces visibles
- Traces latentes
Comment se déterminent les traces visibles ?
- positives : par ajout de matière
- négatives : par enlèvement de matière
Comment se déterminent les traces latentes ?
- présentes, mais non visibles (dans un 1er temps)
- quantité infime de matériel (de l’ordre du nanogramme)
- fragiles (influences du support et de l’environnement)
Par quoi sont composées les traces papillaires (glandes) ?
- glandes eccrines / sudorifères qui sécrètent de la sueur pH 5 à 7
- glandes sébacées qui sécrètent du sébum
- glandes apocrines : sueur
En quoi les glandes contribuent à la trace papillaire ?
- sueur : production in situ au niveau des pores (eccrines)
- sébum : transféré par contact avec certaines parties du corps
- apocrines : contamination contextuelle
+ résidus de desquamation
Quels sont les composées (semi-)exogènes ?
exo : cosmétiques, manipulation de substances illicites
semi : alimentation, médication, consommation de stup
Pourquoi est-il important de connaître la composition des traces papillaires ?
impacte sa détection (efficacité/technique X,…)
Sur quoi se base les stratégies actuelles de détection ?
- sur les composés supposément présents dans les traces papillaires de chacun, et en quantité suffisante
- sur une contamination contextuelle évidente (ex, sang)
- sur une éventuelle réaction du support, les traces jouant le rôle de masque
Qu’entendons-nous par composés supposément présents dans les traces papillaires ?
acides aminés, lipides, fraction non-hydrosolubles, antigènes
Que faisons-nous face à la pluralité des supports ?
On ne peut pas imaginer des solutions pour tous les supports alors on forme des catégories. On ne se base pas sur une technique mais on va en combiner pour maximiser les chances de détection.
Comment se déroulent les séquences de détection ?
On part de la fraction la plus fragile à la plus résistante.
Que veut dire sensibilité ?
capacité d’une technique à détecter, mettre en évidence une faible quantité de sa cible.
Que veut dire sélectivité ?
un technique très sélective va faire réagir la trace qu’avec un composant. Tandis qu’une peu sélective va faire réagir avec tous les types d’acides aminés par exemple.
Qu’est-ce que la frisance ?
Méthode optique/observation.
On met la lampe le plus proche possible afin de maximiser le contraste entre la trace et le support. On est pas dans un sélectivité de type chimique.
Qu’est-ce que le poudrage ?
Une technique peu sensible utilisé généralement sur les lieux, peu couteuse et facile à appliquer
Pourquoi la documentation sur les lieus est-elle importante ?
Si on n’a pas noté l’orientation de la trace, le lieu où elle a été détectée, on perd toute une gamme d’info pour s’exprimer.
Qu’est-ce que la ninhydrine ?
Technique de réactifs aux acides aminés créée dans le cadre de la biologie puis exportée pour l’analyse des traces papillaires. On trempe le support dans de la ninhydrine et là où il y a des acides aminés, on constate une réaction. Ne marche pas sur les supports lisses.
Qu’est-ce que les vapeurs de cyanoacrylate ?
Technique d’évaporation où la colle vient se déposer uniquement sur la trace et non le support.
Dans quel cadre utilise-t-on la trace papillaire ?
- pour l’identification / exclusion : comparaison ou envoi à AFIS
- pour l’association à une source : mise en évidence du plus grand nombre d’éléments concordants entre une trace papillaire et une empreinte, …
Quelles sont les approches permettant de relier une empreinte à une trace ?
- quantitative (standard des 12 pts)
- qualitative + quantitative (holistique)
Qu’est-ce que le standard des 12 pts ?
Standard numérique en dessous duquel on ne peut pas se prononcer, la trace a no value.
Comment Bertillon démontre l’absurdité du standard des 12 pts ?
Il manipule certaines crêtes pour montrer qu’on ne doit pas se baser sur une nombre de pts en commun mais on doit se baser sur les discordances. Dans ce cas il a masqué les discordances qui permettent d’exclure ou de se prononcer sur la source.
Pourquoi l’approche holistique est plus correcte ?
Car permet de juger des zones de la traces, de dire s’il y a des zones de bonnes qualités, mauvaises, borderlines, … On ne se restreint pas au nombre de minuties. On va comparer sur la bases de nos jugement de qualités.
