3.1. Traces de personnes : Lophoscopie (dactyloscopie) HISTORIQUE Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la lophoscopie ?

A

Etude, relevé, classification et identification des dessins papillaires du corps humain

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Q

Que veut dire Lophos ?

A

Crête

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3
Q

Que veut dire Scopia ?

A

observer, examiner

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4
Q

Que veut dire dactyloscopie ?

A

surfaces digitales

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5
Q

Que veut dire chiroscopie ?

A

surfaces palmaires

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6
Q

Que veut dire pelmatoscopie ?

A

surfaces plantaires

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7
Q

Qu’entendons-nous par empreintes ?

A
  • matériel de comparaison, de contrôle
  • source connue
  • encrées ou numériques (livescan)
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8
Q

Qu’entendons-nous par traces ?

A
  • laissées par inadvertance
  • fragmentaires, imparfaites
  • généralement invisibles à l’oeil nu
  • source inconnue
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9
Q

Quelles sont les propriétés majeures du dessins papillaires ?

A
  • individuels : variabilité extrême
  • permanents / immuables (sauf cicatrices)
  • présents chez chacun
  • peuvent être classés
  • laissent des dépôts au contact d’une surface (traces)
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10
Q

A quand remonte les premiers intérêts pour les dessins papillaires ? Par qui ?

A

7ème siècle après JC : utilisation des chinois comme sceau personnel pour contresigner des documents importants

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11
Q

Qui est Nehemiah Grew ? Qu’a-t-il fait ?

A

En 1684 : étude morphologique des crêtes papillaires et des pores

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12
Q

Qui est Marcello Malpighi ? Qu’a-t-il fait ?

A

En 1686 : Thèse sur les fonctions des surfaces tactiles des doigts

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13
Q

Qui est Thomas Bewick ? Qu’a-t-il fait ?

A

Graveur et ornithologue britannique.

En 1800 : reproduit régulièrement les dessin papillaire de son pouce sur ses œuvres, accompagné de sa signature

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14
Q

Qui est Johannes E. Purkinje ? Qu’a-t-il fait ?

A

En 1823 : thèse sur la classification des dessins digitaux (9 catégories : 1 arc, 1 tente, 2 boucles, 5 verticilles).
Il ne suspecte pas la potentialité de l’information des dessins digitaux à des fins d’identification.

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15
Q

Qui est Sir William Herschel ? Qu’a-t-il fait ?

A

Précurseur et pionner anglais, première personne à étudier la persistance du dessin papillaire.

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16
Q

En 1877, Sir William Herschel introduit quoi et dans quel cadre ?

A

Est nommé Magistrate and Collector et est en charge du tribunal pénal, des prisons et du paiement des pensions.
INTRODUIT les empreintes digitales dans l’administration pénitentiaires à des fins d’identification des détenus et de lutte contre les abus d’identité.

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17
Q

Que propose de mettre en place Sir William Herschel dans sa Hooghly letter ? A quoi fait-il mention ?

A
  • propose de mettre en place un système d’identification des détenus par les empreintes digitales.
  • mentionne la pérennité et le caractère des dessins papillaires (extrême variabilité). Mais reçoit une réponse négative.
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18
Q

Quel est le rapport et la controverse liant Faulds et Herschel ?

A

Leurs découvertes sont complémentaires mais on leur prête une controverse au sujet de la paternité du concept d’identification par les empreintes digitales.

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19
Q

Qui est Sir Francis Galton ? Qu’a-t-il fait ?

A

Physiologiste et statisticien. Auteur de “Finger prints” (1892)
En 1888 : évalue l’anthropométrie et le dessin papillaire pour l’identification des récidivistes.

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20
Q

Commet Sir Francis Galton aperçoit la dactyloscopie ?

A

comme complémentaire à la méthode anthropométrique de Bertillon

21
Q

Entre 1891-1892, Sir Francis Galton présente quoi ?

A

présente les axiomes liés au dessin papillaire

22
Q

Quels sont les axiomes que Galton présente (3) ?

A
  1. persistance/immutabilité avec l’âge
  2. inaltérabilité
  3. variabilité extrême
23
Q

Qu’est-ce que Galton met en place ?

A

un système de classification des dessins papillaires à large échelle : 41 classes

24
Q

Qu’est-ce que Galton relève dans le cadre des dessins papillaires ?

A

l’utilité de la dactyloscopie dans un contexte criminel et sa supériorité sur l’anthropométrie.

25
Q

En quelle année l’Angleterre combine anthropométrie et dactyloscopie ?

A

1895

26
Q

Qui est Sir Edward Richard Henry ? Qu’a-t-il fait ?

A

Inspecteur général de la police du district du Bengal.

En 1986 : propose une simplification de la méthode de classification des dessins papillaires de Galton

27
Q

Quelle est la méthode empruntée par Edward Richard Henry ?

A

méthode mathématique basée sur les dessins généraux

28
Q

Qu’est-ce que décide le gouvernement indo-britannique en 1897 ?

A

d’utiliser la dactyloscopie seule comme méthode d’identification des prisonniers

29
Q

Qu’est-ce que décide l’Angleterre en 1901 ?

A

de choisir la méthode dactyloscopique comme unique moyen d’identification et abandonne le bertillonage

30
Q

Qui est Juan Vucetich ? Qu’a-t-il fait ?

A

Statisticien, bosse au département de la police centrale de la Plata d’Amérique du Sud.
Relève la nécessité d’un système de classification utile et gérable.

31
Q

Que propose Vucetich ?

A

un classement sous le nom d’icnophalangometry, la dactyloscopie comme unique moyen d’ID des récidivistes

32
Q

Sur quoi percute les influences anglaises en France ?

A

l’école médico-légale de Lyon

33
Q

Qui retrouve-t-on dans l’école médico-légale de Lyon ?

A
  • Alexandre Lacassagne, médecin légiste
  • Frécon
  • Forgeot
  • De Varigny et Féré
34
Q

Qu’a fait Laccassagne ?

A

1ers travaux systématiques sur les empreintes digitales

35
Q

Qu’a fait Frécon ?

A

traite des empreintes digitales en s’appuyant sur les écrits de Galton

36
Q

Qu’a fait Forgeot ?

A

publie des travaux sur la révélation des empreintes sur différentes surfaces, notamment le papier

37
Q

Qu’a fait De Varigny et Féré ?

A

traduction des travaux de Galton sur la classification et diffusion en France

38
Q

Qui est Locard ? Qu’a-t-il fait ?

A

Préparateur de Lacassagne, ML.
Relève la simplicité et la sûreté de la dactyloscopie face à l’anthropométrie et se spécialise dans la classification et étudie toutes les variations des méthodes de base de Galton et Vucetich.

39
Q

Qu’est-ce que Gross relève ?

A

ne croit pas à une classification à large échelle ni à l’inaltérabilité du dessin papillaire

40
Q

Qu’est-ce que Gross relève ?

A
  • que dactyloscopie et anthropométrie sont complémentaires
  • met en lumière les limitations du classement décadactylaire
  • montre la nécessité d’un classement monodactylaire pour établir des liens avec des traces digitales
41
Q

Qu’a fait Yvert ?

A

compare dactyloscopie et anthropométrie dans la cadre de sa thèse en 1904

42
Q

Quels sont les arguments de la comparaison en défaveur de l’anthropométrie de Yvert ?

A
  • utilisable après maturité physique
  • méthode compliquée, risques fréquents d’erreurs, difficulté de transmission des données entre police, instrumentation coûteuse.
43
Q

Quels sont les arguments de la comparaison en en faveur de la dactyloscopie de Yvert ?

A
  • immutabilité et inaltérabilité des dessins papillaires
  • variabilité extrême du dessin papillaire
  • simplicité et applicabilité universelle de la dactyloscopie
  • possibilité d’établir des liens avec les traces retrouvées sur les lieux
44
Q

Qu’a fait Reiss ?

A

Relève le caractère scientifique des étude sur la dactyloscopie mais déplore le manque de standardisation

45
Q

Quel est l’avis prononcé lors du Congrès de 1906 d’anthropologie criminelle ?

A

avis en faveur de la création de service d’identification des récidivistes dans tous les pays, autour d’une méthode d’identification unifiée.

46
Q

Que découle de la Conférence internationale de technique policière ?

A

Dactyloscopie adoptée comme méthode de classification et conservation de certaines infos anthropométriques.

47
Q

A quoi appelle les conférenciers de la Conférence internationale de technique policière ?

A
  • la création d’un organisme international pour l’identification
  • l’élaboration d’une fiche dactyloscopique standardisée
  • un système de classification unifiée
    FONDEMENTS D’INTERPOL
48
Q

A partir de quand apparaît la fiche unifiée en Europe et pourquoi ?

A

1990 car la 1ère GM anéantit les efforts de la standardisation